Meilleur chef du monde et réserviste citoyen dans la Marine
Publié le 29/08/2024

Ronds de serviettes sur une table dans le restaurant de Pierre Gagnaire

Préparation de plats dans les cuisines de Pierre Gagnaire


Préparation de plats dans les cuisines de Pierre Gagnaire
Les Marinettes, héroïnes oubliées de la Seconde Guerre mondiale
Publié le 29/08/2024



Dossiers
Passion marine
Un nouvel amiral à la tête de la Force maritime des fusiliers marins et commandos
Publié le 29/08/2024
La cérémonie s’est déroulée sur la base des des fusiliers marins et commandos à Lanester en présence d’élus locaux, d’autorités civiles, interministérielles, interarmées et de la Marine nationale, de délégations de l’ensemble des unités de fusiliers marins et de commandos Marine, de l’École des fusiliers marins et des autres unités de la Marine à Lorient. Après la traditionnelle remise de fourragère au contre-amiral Majou, le vice-amiral Pierre de Briançon a quitté la cérémonie sur un véhicule d’époque.

Le contre-amiral Samuel Majou est entré à l'École Navale en 1991 et diplômé en 1994, il a choisi la spécialité de fusilier marin commando à l'issue de la campagne d'application sur la Jeanne d'Arc.
Entre 1994 et 2001, il a exercé en tant que chef de groupe puis commandant en second au sein du commando de Montfort, opérant en Afrique de l'ouest et dans les Balkans.
En 2003, nommé commandant du commando Trépel pour deux ans, il est déployé en Afghanistan, au Moyen-Orient et dans les Caraïbes pour des opérations de lutte contre le terrorisme, le narcotrafic et la formation d'unités étrangères partenaires.
Puis, jusqu'en 2007, il dirige la formation des officiers au sein de l'École des fusiliers marins.
Promu capitaine de frégate en 2007, il est choisi comme premier commandant du commando Kieffer, unité développant des capacités innovantes et high-tech pour appuyer les unités de forces spéciales dans leurs actions de combat ou de renseignement. Pendant 3 ans, il mène à bien le développement de cette unité tout en participant à plusieurs déploiements opérationnels en Afghanistan et contre la piraterie.
En 2012, il est promu capitaine de vaisseau. Depuis 2013, il sert principalement en état-major, dans les domaines des opérations spéciales et du renseignement : chef planification du Commandement des opérations spéciales (COS) (2013-2015), responsable des relations partenariales à la Direction du renseignement militaire (2015-2017), chef d’état-major d’ALFUSCO (2017-2020), puis de nouveau au COS comme chef des opérations (2020-2023).
Par ailleurs, son expérience de marin embarqué l’a amené à servir à bord de frégates de type La Fayette et de surveillance, et de navire amphibie (TCD Siroco). Il a commandé la frégate de surveillance Nivôse en 2012-2013.
En complément de l’École Navale, il est également breveté de l’École de Guerre de Paris et ancien auditeur du NATO Defense College de Rome.
Contre-amiral depuis le 1er août 2023, il a pris à cette date la direction du Centre d’études stratégiques de la Marine (CESM) à l’École militaire. Depuis le 1er août 2024, il occupe les fonctions d’amiral commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (ALFUSCO) et d’amiral commandant la Marine à Lorient (COMAR Lorient).
Le contre-amiral Samuel Majou est officier de la Légion d’honneur et commandeur de l’Ordre national du mérite. Il est titulaire de la croix de la valeur militaire avec cinq citations.
La Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) compte 1 900 fusiliers marins, répartis géographiquement sur 9 unités de fusiliers marins et sur les sites de la Marine où ils contribuent à la défense militaire du territoire, et 700 commandos répartis en 7 unités opérationnelles. Ces derniers constituent les forces spéciales de la Marine.
Fusiliers marins
- Participation à la posture de dissuasion par la protection des installations qui y sont nécessaires
- Défense maritime du territoire
- Contrôle et interdiction maritime
- Contribution aux opérations interarmées à terre et à partir de la mer
Commandos Marine
- Action au large tel que le contre-terrorisme maritime ou l’action de l’Etat en mer dans un contexte durci
- Action de la mer vers la terre dans un contexte de déni d’accès
- Action spéciale à terre
Le patrouilleur polaire L’Astrolabe ravitaille les îles Éparses
Publié le 02/09/2024
Du 29 juillet au 13 août 2024, l’équipage du patrouilleur polaire L’Astrolabe a réalisé une mission de ravitaillement des îles Éparses (TRDI) dans le canal du Mozambique.
L’Astrolabe a acheminé des vivres et du matériel pour soutenir les bases des îles Glorieuses et Juan de Nova. Des renforts du 2eRPIMa ainsi qu’un hélicoptère civil d’Hélilagon ont pleinement contribué à la réussite de la mission.
Cette navigation dans le sud de l’océan Indien permet, au-delà des 40 tonnes de fret livrées et des 6 tonnes de déchets récupérées, d’assurer une présence française dans ses eaux riches et convoitées.
Les phases statiques dédiées à la logistique ont permis à des marins de L’Astrolabe de découvrir les îles tout en accueillant des militaires de détachement et des agents des Terre australes et antarctiques françaises (TAAF) .
Les phases de transit ont également été valorisées par l’entraînement de l’équipage, mais aussi en patrouillant dans une zone stratégique, contribuant à l’approfondissement de la connaissance de la zone.
Les Forces armées dans la zone sud de l'océan indien (FAZSOI) remplissent un large panel de missions dans une zone de responsabilité permanente aux élongations importantes. Depuis Mayotte et La Réunion, plus de 1 700 militaires garantissent la protection de la population, protègent les zones économiques exclusives, luttent contre la piraterie ainsi que les trafics illicites. Les FAZSOI appuient fréquemment les missions de l'action de l'État en mer et mettent en œuvre les partenariats militaires de la France avec des pays d'Afrique australe et du sud de l'océan Indien.
Manche – mer du Nord : un nouveau préfet maritime
Publié le 30/08/2024
Le 29 août 2024, l’amiral Nicolas Vaujour, chef d’état-major de la Marine a co-présidé, avec monsieur Didier Lallement, secrétaire général de la mer, la cérémonie officielle de prise de fonctions du vice-amiral d’escadre (VAE) Benoit de Guibert.

Le VAE de Guibert assure depuis de 1er août 2024, les fonctions de Préfet maritime commandant l’arrondissement et la zone maritimes de la Manche et de la mer du Nord.
La cérémonie militaire s’est déroulée sur la place d’armes de la Préfecture maritime à Cherbourg devant de nombreuses autorités civiles et militaires. Elle s’est poursuivie par un dépôt de gerbes au jardin public de Cherbourg, en mémoire des morts pour la France.
Le secteur de compétences du préfet maritime s’étend de la baie du Mont-Saint-Michel à la frontière belge et concerne l’ensemble des activités navales et maritimes conduites dans sa zone de compétences.
Basé à Cherbourg, il est en charge de la cohérence et de la mise en œuvre des moyens de l’État français intervenant sur l’espace maritime de la façade de la Manche et de la mer du Nord, s’étendant du Mont-Saint-Michel à la frontière Belge, soit 870km de littoral. Cela représente 2 régions, 7 départements, 251 communes littorales et 45 ports (dont ceux de Boulogne-sur-Mer, Le Havre et Calais)
Il commande également les forces militaires de la Marine déployées dans sa zone de responsabilité. Près de 2 000 marins dépendent directement de son autorité.
Dans son discours de prise de commandement, le VAE de Guibert a rappelé les grands enjeux de son commandement, à travers les 3 fonctions qu’il cumule : « […] Des trois façades du littoral français, la Manche est géographiquement la plus contrainte en termes d’espace de manœuvre alors qu’un quart du trafic mondial y passe, que de multiples autres activités maritimes doivent y cohabiter dans un souci de préservation de l’environnement et des ressources halieutiques, et que les conditions météorologiques y sont défavorables plus d’un tiers du temps. Il y a donc ici une cinématique extrêmement rapide des crises qui nous oblige, et qui rend essentielle la mobilisation permanente de l’ensemble des acteurs maritimes.
Ma deuxième casquette militaire et opérationnelle, de commandant de la zone maritime, est placée sous l’autorité du chef d’Etat-major des armées. Elle traite des enjeux et défis militaires de la Manche mer du Nord. Si les états riverains de cette zone sont tous alliés, cet espace maritime n’est pas pour autant à l’abri des soubresauts géopolitiques et sécuritaires, qui agitent notre monde. La mer, espace de partage et de coopération, est aussi malheureusement un lieu de conflictualité et de compétition comme l’illustrent notamment la menace du terrorisme maritime ou la présence russe, prégnantes dans notre zone maritime.
Enfin, en tant que commandant de l’arrondissement maritime de Manche et mer du Nord, je suis chargé du soutien de nos marins, civils et militaires, opérant à terre. Je serai également amené à travailler avec les collectivités territoriales ainsi que les préfectures et sous-préfecturespour la mise en place de projets, partenariats en faveur du développement économique local. »
Biographie du VAE Benoit de Guibert
Né en 1971 à Bourgoin-Jallieu (38), le VAE Benoit de Guibert intègre la Marine nationale le 1er septembre 1991, en tant qu’élève officier de l’École navale.
Pendant les 25 premières années de sa carrière, il embarque régulièrement à bord de nombreux navires de combat. Il participe ainsi à plusieurs opérations aéro-maritimes : action de l’État en mer, interventions militaires (mer Rouge, Libye…). Il est en particulier engagé dans la lutte contre les trafics illicites et le terrorisme (océans Indien, Pacifique et mer des Caraïbes), et dans des missions opérationnelles en Afrique de l’Ouest, en Méditerranée…
Il exerce au cours de cette période trois commandements à la mer : l’EDIC[1]Dague, basé à Djibouti en 1998 (15 marins membres d’équipage), la frégate de surveillance (FS) Germinal basée en Martinique en 2009 (100 marins), le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral basé à Toulon en 2014 (200 marins).
Il dispose d’expériences professionnelles dans le domaine de la formation des marins, dont celle de directeur de l’enseignement du pôle école Méditerranée basé à Saint-Mandrier, plus grande école de formation professionnelle de la Marine nationale, en 2013.
Il exerce des responsabilités variées en états-majors dans les domaines politico-militaire et interministériel :
· Officier du bureau planification Europe du centre de conduite et de planification des opérations (CPCO) de l’état-major des armées en 2007 ;
· chef du bureau de gestion RH des équipages de la Marine nationale, vivier de près de 33 000 marins (2016-2018) ;
· conseiller « Action de l’État en Mer » au secrétariat général de la mer, rattaché aux services du Premier ministre en 2021 ;
· secrétaire général adjoint de la mer en 2022. Cette fonction l'amène à contribuer à la mise en œuvre de la politique maritime du gouvernement (organisation des comités interministériels de la mer, coordination de l'action de l'État en mer et développement de l’économie maritime).
Le 19 juin 2024, il est nommé en Conseil des ministres « commandant de la zone maritime Manche et mer du Nord, commandant de l’arrondissement maritime Manche – mer du Nord, préfet maritime de la Manche et de la mer du Nord » et élevé aux rang et appellation de vice-amiral d’escadre à compter du 1er août 2024.
Il a suivi des formations de haut niveau :
· stagiaire du collège interarmées de défense (École de guerre) en 2006 ;
· auditeur de la 68e session du centre des hautes études militaires (CHEM) et de la 71e session nationale de l’IHEDN en 2018.
Le VAE de Guibert est officier dans les ordres nationaux de la Légion d’honneur et du Mérite, et chevalier de l’ordre du Mérite maritime.
Il est marié et père de quatre enfants.
[1] Engin de Débarquement d’Infanterie et de Char. Navire amphibie dédié au transport opérationnel de troupes de l’Armée de terre.

FAPF - Le BSAOM Bougainville en mission de police des pêches à l’ouest des Îles Marquises
Publié le 22/08/2024
En opération de police des pêches Pacific Aito, le bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) Bougainville a pris la mer le 14 août pour conduire une patrouille à l’ouest des Marquises.

Dans le cadre de cette mission, le Bougainville a contrôlé 3 navires conformément à la réglementation en vigueur de la WCPFC (Western and Central Pacific Fishery Commission) qui vise à assurer le respect des règles relatives aux espèces protégées et à la gestion des stocks.
L’action du Bougainville s’inscrit dans une opération plus large. Chaque année, des bâtiments de dizaines de nations de la zone Pacifique patrouillent dans les eaux internationales pour contrôler les navires de pêche. La France s'engage de même en permanence contre les trafics illicites, pour la protection des populations et de l'environnement dans le cadre du réseau des garde-côtes du Pacifique.
Les bâtiments de la Marine nationale patrouillent au quotidien pour veiller au respect de la souveraineté de la ZEE et sur les ressources françaises.
Les Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante maritime. Les FAPF ont pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France dans la zone Asie-Pacifique. Elles confirment son statut de nation souveraine et riveraine, soucieuse de la stabilité régionale. Environ 900 militaires sont engagés dans des missions de sauvegarde des espaces maritimes, de police des pêches et de lutte contre les trafics illicites. Ils sont également en mesure de de répondre, sous court préavis, à des crises sécuritaires ou environnementales. Les FAPF disposent d'un savoir-faire spécifique en matière d’assistance aux populations, l’Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR), qu'elles partagent régulièrement avec les pays du Pacifique Sud.
