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  2. Catapultage avant la qualification

Catapultage avant la qualification

Publié le 06/01/2025

  • Exercices

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Les premiers vols de la journée débutent à 10h ce jour-là. Une heure plus tôt, les pilotes se retrouvent dans la salle d’alerte po...
© P.Misse/MN
Les premiers vols de la journée débutent à 10h ce jour-là. Une heure plus tôt, les pilotes se retrouvent dans la salle d’alerte pour un premier briefing en vue de leur premier appontage. « Rappelez-vous, pensez à l’alignement, conseille le capitaine de corvette Justin, chef de la division appontage au centre d’expertise du groupe aérien embarqué. Attention les gaz, on y va doucement. »
Six semaines auparavant, ces jeunes pilotes réalisaient une première qualification lors des appontages simulés sur piste (ASSP) à ...
©C.Tison/MN
Six semaines auparavant, ces jeunes pilotes réalisaient une première qualification lors des appontages simulés sur piste (ASSP) à Landivisiau. Aujourd’hui est un moment important pour eux, c’est la première fois qu’ils vont apponter sur le porte-avions Charles de Gaulle. « L’approche sera primordiale, surtout pour des jeunes pilotes. Il n’y a pas de place à l’improvisation, nous préférons un jeune discipliné plutôt qu’adroit », confie le CC Justin.
Quelques tranches plus loin, dans le centre de préparation des missions, un premier maître de spécialité «opérations aéromaritimes...
© M. BAILLY/MN
Quelques tranches plus loin, dans le centre de préparation des missions, un premier maître de spécialité «opérations aéromaritimes» [OPSAé] prépare la mission avec un pilote qui s’envolera dans la soirée. Il l’aide dans la conception de sa mission : données géographiques, traits de navigation, sécurité aérienne. Toutes les données de la mission sont rentrées sur un ordinateur pour être ensuite délivrées dans le Rafale, une étape importante, réalisée avant chaque vol. «Nous facilitons la vie du pilote pour qu’il se concentre sur le vol», explique le premier maître Nicolas
Depuis le poste de commandement du pont d’envol (PCPE), les officiers pont d’envol hangar (PEH) programment l’ordre des catapultag...
© V.Chantriaux/MN
Depuis le poste de commandement du pont d’envol (PCPE), les officiers pont d’envol hangar (PEH) programment l’ordre des catapultages, selon le « Planopair » [planning des opérations aériennes] (séquences de vols planifiées minutes par minutes). Autour d’une table, ils déplacent les maquettes des aéronefs selon leur disponibilité. Un petit aimant de couleur leur indique l’état de l’appareil : un vert, disponible, un jaune, indisponible pour moins de six heures, un rouge, indisponible pour plus de six heures. Un deuxième aimant indique que le plein est fait.
Lors du catapultage, « nous devons réussir à envoyer cette puissance grâce à la vapeur et la chaufferie nucléaire, pour cela on ca...
©C.Dupont/MN
Lors du catapultage, « nous devons réussir à envoyer cette puissance grâce à la vapeur et la chaufferie nucléaire, pour cela on calcule le poids de l’avion et sa vitesse de sortie », détaille le CC Christophe, chef du service installation aviation (IA). Pour catapulter, l’officier en cabine aviation doit donner son « vert », le navire doit être positionné face au vent à la bonne allure, rien ne doit gêner le pont. Si tout est ok, l’officier de lancement lève son fanion vert, le pilote met plein gaz, un échange de salut signifie que tout est paré. Il fait un dernier tour d’horizon pour vérifier une dernière fois le pont d’envol et les différents feux de commandement. Le pilote bloque sa tête en arrière, l’ordre de catapultage est donné une fois que l’officier se penche en avant en abaissant son drapeau au sol.
L’ingénieur de quart catapultes, dans une petite cabine sur le côté de la piste, appuie sur un bouton quatre secondes pour catapul...
© P.Misse/MN
L’ingénieur de quart catapultes, dans une petite cabine sur le côté de la piste, appuie sur un bouton quatre secondes pour catapulter le Rafale et le regarde partir. Collé au fond du siège, le marin du ciel n’a pas le temps de réaliser qu’il est catapulté à plus de 250 kilomètres/heure, en subissant une accélération de 5G. L’opération se répète toutes les 30 secondes grâce aux deux catapultes dont dispose le Charles.
Dans leur phase de qualification, le pilote doit effectuer plusieurs passages avant de sortir sa crosse pour apponter. Première ét...
©V.Chantriaux/MN
Dans leur phase de qualification, le pilote doit effectuer plusieurs passages avant de sortir sa crosse pour apponter. Première étape, réaliser plusieurs wave off, il s’agit pour le pilote de se présenter pour apponter normalement et de bien respecter les ordres de l’OA, afin de ne pas poser le train d’atterrissage sur le pont d’envol du porte-avions. Lors de la deuxième étape, le pilote doit effectuer un touch and go, il doit donc toucher le pont d’envol, en restant plein gaz, sans prendre de brin et
L’avion est en approche. Sous le pont d’envol, les marins se tiennent prêts à remettre en batterie rapidement le brin qui sera acc...
© V.Chantriaux/MN
L’avion est en approche. Sous le pont d’envol, les marins se tiennent prêts à remettre en batterie rapidement le brin qui sera accroché par la crosse du Rafale. Première fois sur un porte-avions, premier appontage réussi. Le pilote accroche le troisième brin, celui de la dernière chance, Andromède. Espacés de 9,90 mètres, les trois brins du porte-avions arrêtent les avions sur une distance maximale de 97,5 mètres.
Depuis le PCPE, plusieurs personnes observent les jeunes pilotes revenir un à un. La tension est palpable à chaque appontage, les ...
© V.Chantriaux / MN
Depuis le PCPE, plusieurs personnes observent les jeunes pilotes revenir un à un. La tension est palpable à chaque appontage, les pilotes sont notés. Guidés à la radio par l’officier d’appontage, ils doivent aussi se repérer grâce au miroir, de jour, ou à la lumière, de nuit. «Soutien le nez», martèle l’un des officiers. Ils le savent, après cinq tentatives ratées, les marins devront être «dégagés» vers un aéroport à proximité
Dans la salle d’alerte, les pilotes arrivent au compte-goutte, ils ont réussi leur premier appontage, certains notent des noms su...
© P.Misse /MN
Dans la salle d’alerte, les pilotes arrivent au compte-goutte, ils ont réussi leur premier appontage, certains notent des noms sur un tableau, ils réfléchissent à leur call sign. Les officiers d’appontages entrent dans la pièce. Chacun reçoit des commentaires et des axes d’amélioration pour le vol de l’après-midi : «Belle performance, mais tu as donné un petit coup d’aileron avec une légère dérive à gauche», «attention au virage que tu prends trop court pour l’instant». Pour le LV Thibaut, ce premier vol est une réussite, l’aboutissement de plusieurs années de travail, «j’étais un peu stressé sur le pont d’envol avant le catapultage car il est assez petit et il y a beaucoup de monde, donc il faut être vigilant. C’est un grand soulagement d’être revenu à bord et d’avoir réussi ce premier appontage.» Une petite appréhension supplémentaire pour le pilote de 29 ans, qui fait partie des trois Français qui n’ont pas effectué d’appontage sur porte-avions américain. C’est pourtant une étape importante de leur formation, mais cela ne l’a pas empêché de réussir haut la main sa qualification initiale.
«Tu es qualifié à l’appontage sur Rafale Marine sur le Charles de Gaulle», annonce le commandant du navire, le capitaine de vaiss...
© M.Bailly/MN
«Tu es qualifié à l’appontage sur Rafale Marine sur le Charles de Gaulle», annonce le commandant du navire, le capitaine de vaisseau Georges-Antoine Florentin. Après une semaine embarquée, six appontages concluants, le lieutenant de vaisseau Thibaut est qualifié. Six pilotes ont réussi l’exercice de jour, huit de nuit, et deux de jour comme de nuit. Officiellement pilotes de Rafale Marine, ils doivent encore poursuivre leur formation pour se perfectionner et apprendre les rudiments du métier

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