Devenir chef de patrouille en flottille de chasse : un parcours de qualifications

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Auteur : La rédaction

Devenir chef de patrouille en flottille de chasse : un parcours de qualifications
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Le 12 février 2023, à bord du porte-avions Charles de Gaulle en mission ANTARES, 3 pilotes issus des Flottilles de chasse 11F et 12F ont brillamment réussi leur UVT4 (unité de valeur tactique numéro 4), phase théorique de l’examen pour devenir chef de patrouille. Cette ultime qualification, souvent vue comme le bâton de maréchal d’un pilote de chasse, marque l’aboutissement de plusieurs années d’un parcours très exigeant, jalonné de vols d’entraînement et d’examens.

Retour sur le parcours des pilotes en flottille de chasse et leurs différentes qualifications.

Les pilotes qui rejoignent les flottilles de chasse au sein de la Marine nationale sont issus de la filière « EOPAN » (Elève Officier Pilote de l’Aéronautique Navale) ou sont diplômés de l’Ecole navale. A la suite de leur formation, les pilotes macaronés aux Etats-Unis rejoignent la flottille CNR (Centre de Navalisation Rafale) à Landivisiau ou, pour une plus rare partie d’entre eux, l’ETR (l’Escadron de Transformation Rafale) de l’armée de l’Air et de l’Espace à Saint-Dizier. Au cours de cette première qualification, les pilotes sont formés essentiellement aux aspects techniques et aux bases du pilotage sur Rafale.

Au bout d’un peu moins d’un an, les jeunes pilotes passent Equipier à l’Entraînement (EE) et sont affectés en flottille. En tant qu’EE, ils peuvent embarquer à bord du Charles de Gaulle et effectuer tous types de vols d’entraînement. Au cours de ce syllabus de formation, les pilotes suivent une instruction plus tactique et réalisent en tant qu’équipier les principales missions sur Rafale : des missions deCombat Air Patrol « CAP » (défense d’un point dans une zone définie face à d’éventuelles menaces aériennes), des missions de combat aérien rapproché (« dogfight »), des missions de Sweep (protection d’un raid offensif), des missions d’attaques au sol effectuées sous menace aérienne (Strike, Swing, Self Escort Strike) ou encore ce que des vols de Sea Surveillance and Control, « SSC », ayant pour objectif de repositionner des bateaux présents autour de la force. Enfin, ils sont entraînés à la frappe contre des bâtiments de surface. Cette mission est propre aux aéronefs du GAé.

Les pilotes doivent réaliser plusieurs dizaines de vols en tant qu’EE avant de passer Equipier Opérationnel (EO). Les équipiers peuvent alors évoluer au sein d’une patrouille lors de vols opérationnels. Les anglo-saxons utilisent le terme « combat ready » ! Les EO suivent ensuite un entraînement d’environ 6 mois pour devenir sous-chef de patrouille (SCP) et leader d’une patrouille de deux avions.

La dernière étape qui permet au pilote de se confirmer en tant que pilote de chasse est la qualification de chef de patrouille. Le chef de patrouille peut conduire jusqu’à 6 appareils dans tout l’éventail de missions offerts par les capacités du Rafale Marine. Son entraînement dure en moyenne 6 mois au cours duquel il est évalué sur une grosse vingtaine de vols. Cette phase d’entraînement est sanctionnée par plusieurs examens en vol et théorique dont l’UVT4. Cette formation exigeante et éprouvante est la garantie de l’excellence aéronautique et tactique des pilotes de chasse de la Marine nationale, reconnue par nos camarades de l’AAE et nos Alliés.

ANTARES – Bilan des opérations du groupe aéronaval en océan Indien

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ANTARES – Bilan des opérations du groupe aéronaval en océan Indien
@ Marine nationale

Déployé du 18 décembre 2022 au 13 février 2023 en océan Indien, le Groupe aéronaval (GAN) a mené de nombreuses missions avec les partenaires régionaux et les forces françaises stationnées dans cette zone d’intérêt stratégique.

Sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien, le GAN a contribué à compléter l’appréciation autonome de situation de la France sur ce théâtre. La force aéromaritime a également renforcé le dispositif de sécurité visant à lutter contre les trafics de stupéfiants dans le nord de l’océan Indien, en coordination avec la coalition des Combined Maritime Forces.

Par ailleurs, la participation du GAN à l’opération européenne ATALANTE a permis de mutualiser des moyens présents dans la zone pour lutter contre la piraterie et les trafics illicites au large de la Corne de l’Afrique et dans le golfe d’Aden.

Durant son déploiement dans cette zone, le GAN a densifié des partenariats majeurs au travers des actions bilatérales avec les armées indiennes, américaines, japonaises, et singapouriennes. Du 16 au 20 janvier, des bâtiments indiens ont mené des entraînements de niveau avancé avec le GAN au large de Goa dans le cadre de VARUNA 23, dans le cadre du partenariat stratégique liant les deux pays qui fêtait son 25e anniversaire. Quelques jours plus tard, le Groupe aérien embarqué (GAE) a participé à des exercices de haute intensité avec des aéronefs de l’armée de l’air indienne.

Le GAN a également opéré aux côtés de partenaires d’Asie de l’Est. Les bâtiments français ont coopéré à deux reprises avec la frégate japonaise Suzutsuki, intégrée au sein du GAN. Dans le sud de l’océan Indien, des Rafale Marine du GAE ont été projetés jusqu’à Singapour où ils se sont entraînés avec l’armée de l’air singapourienne.

Enfin, tout au long de son déploiement en océan Indien, le GAN a renforcé son interopérabilité avec les armées américaines. La visite sur le porte-avions Charles De Gaulle du général Kurilla, commandant des armées américaines au Moyen-Orient et en Asie du Sud, a attesté de la qualité de la coopération opérationnelle franco-américaine. L’exercice multinational DARE AND PREVAIL 23, centré sur la préparation multi-luttes et interarmées au combat de haute intensité, a conclu cette séquence de coopération avec les forces américaines de la zone.

De Djibouti à l’Inde en passant par la Jordanie, Oman ou les Émirats arabes unis, la force aéromaritime a bénéficié de points d’appui essentiels. La France, nation riveraine de l’océan Indien, réaffirme avec la mission ANTARES son attachement à la stabilité de la région, dans le cadre du respect des règles internationales et en coopération avec ses alliés et partenaires.

Depuis le 15 novembre 2022, la France déploie son groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles De Gaulle dans le cadre de la mission ANTARES. Les 3000 militaires français et étrangers qui constituent cette force aéromaritime sont engagés en Méditerranée, mer Rouge et océan Indien, dans des zones d’importance stratégique pour les intérêts français et européens. Ils y défendent le respect de l’ordre international ainsi que la liberté de navigation maritime et aérienne, ils y assurent la connaissance et la maîtrise de l’environnement et renforcent les coopérations opérationnelles avec l’ensemble de nos partenaires.

Source : EMA

ANTARES - A Suez, une page se tourne pour la Marne

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ANTARES - A Suez, une page se tourne pour la Marne
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Alors que le canal de Suez et port Saïd disparaissent sur l’horizon, une page se tourne pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne qui laisse derrière lui, probablement pour la dernière fois, les eaux de l’océan Indien dans lesquelles il a longuement servi, notamment en tant que bâtiment support d’ALINDIEN.

La boucle semble d’ailleurs décidément bien bouclée puisque le BCR a eu l’honneur d’accueillir son ancien hôte il y a quelques semaines, lors d’une escale aux Emirats Arabes Unis.

Déployé en océan Indien dans le cadre de la mission ANTARES, le BCR Marne aura contribué avec les autres unités du GAN au maintien des savoir-faire avec les marines alliées qui y opèrent. Ainsi, pas moins de 24 ravitaillements à la mer (RAM) y auront été conduits, en plus d’exercices de tir (GUNEX), de visite (VISITEX), d’évolutions tactiques (EVOLEX) et autres exercices menés lors de plusieurs coopérations opérationnelles en mer Rouge et en mer d’Arabie. Ainsi, au sein du groupe aéronaval, la Marne s’est entraînée avec des bâtiments japonais, saoudiens, indiens, égyptiens, djiboutiens, espagnols ou encore américains, avec en point d’orgue les exercices franco-indien VARUNA, franco-saoudien WHITE SHARK et franco-égyptiens RAMSES et ALTAÏR. Ces coopérations s’inscrivent dans une volonté de renforcer toujours davantage notre interopérabilité avec nos partenaires stratégiques de l’océan Indien.

Si une page se tourne aujourd’hui pour le BCR Marne, il lui reste encore, sans aucun doute, quelques beaux chapitres de son histoire à écrire avant un désarmement prévu cette année : la force d’opposition de l’exercice ORION est prévenue !

Depuis le 15 novembre 2022, la France déploie son groupe aéronaval articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle- dans le cadre de la mission ANTARES. Les 3000 militaires français et étrangers qui constituent cette force aéromaritime sont engagés en Méditerranée, mer Rouge et océan Indien, dans des zones d’importance stratégique pour les intérêts français et européens. Ils y défendent le respect de l’ordre international ainsi que la liberté de navigation maritime et aérienne, ils y assurent la connaissance et la maîtrise de l’environnement et renforcent les coopérations opérationnelles avec l’ensemble de nos partenaires.

 

Mission JEANNE D’ARC 23 – Première activité d’interopérabilité du groupe effectuée avec la marine égyptienne

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Mission JEANNE D’ARC 23 – Première activité d’interopérabilité du groupe effectuée avec la marine égyptienne
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Après les actions de coopération opérationnelle (ALTAIR) menées par le groupe aéronaval en mer Rouge du 10 au 12 février avec la marine égyptienne, la mission JEANNE D’ARC 2023 (JDA 23) coopère à son tour avec notre partenaire stratégique.

Le 14 février, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la frégate La Fayette ont participé à des exercices avec la frégate égyptienne Tahya Misr en mer Méditerranée. Cette séquence au large des côtes égyptiennes a permis d’entretenir l’interopérabilité des deux marines et constitue le premier entraînement avec un partenaire international pour les officiers-élèves dans le cadre de la mission JDA 23.

Les manœuvres ont débuté par un premier exercice de navigation en formation entre le Tahya Misr et les deux bâtiments français. Les marins égyptiens et français ont ensuite procédé à un exercice de visite de navires suspects, avant de terminer cette première journée d’entraînement par un exercice de défense aérienne.

Le lendemain, durant la traversée du canal de Suez, une dizaine de cadets de la marine égyptienne ont embarqué à bord du PHA Dixmude. L’objectif de cet embarquement visait à faire découvrir le fonctionnement du bâtiment et plus globalement du groupe JDA, ainsi qu’échanger avec leurs homologues français, les officiers-élèves de l’École d’application des officiers de Marine (EAOM). Cette action a participé au renforcement de la coopération bilatérale avec la marine égyptienne, partenaire stratégique majeur en Méditerranée.

À l’issue, le PHA Dixmude et la frégate La Fayette ont poursuivi leur navigation en mer Rouge. Celle-ci permet de compléter l’appréciation autonome de situation dans la zone et dans le respect du droit international.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

Source : EMA

Corymbe 23.02 : une coopération riche avec la Guinée pour le patrouilleur de haute mer Premier Maitre L’Her

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Corymbe 23.02 : une coopération riche avec la Guinée pour le patrouilleur de haute mer Premier Maitre L’Her
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Après la première patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO de l’année 2023 consacrée à la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non réglementée (INN) dans la Zone Économique Exclusive (ZEE) du Cap-Vert, le Patrouilleur Premier-maître L’Her s’est dirigé vers la Guinée Conakry.

La veille de l’escale, en lien avec le centre opérationnel de la marine (COM) de Conakry, le bâtiment a mis en œuvre son drone SMDM afin de réaliser une patrouille valorisée dans la ZEE guinéenne, toujours dans le cadre de la lutte contre la pêche INN. L’ensemble des pistes détectées ont ainsi été signalées directement au COM, photos prises par le drone à l’appui.

Le bâtiment a ensuite bénéficié d’un accueil chaleureux le samedi 11 février de la part des forces armées guinéennes à l’arrivée en escale à Conakry. Un planning dense mais riche en rencontres officielles et en actions de coopération attendait l’équipage. Le PM L’Her a ainsi eu l’honneur d’accueillir à bord l’Ambassadeur de France en Guinée ainsi que plusieurs autorités militaires dans le cadre d’un entretien.  Par ailleurs, plus de 70 ressortissants français en Guinée ont bénéficié d’une visite du bord..

Le bâtiment a ensuite repris la mer, direction Abidjan, pour la poursuite de l’opération Corymbe, avec en prochain point d’orgue, une patrouille conjointe avec le patrouilleur ivoirien Contre-amiral Fadika.

Engagée pour soutenir ses partenaires africains au sein des missions « Corymbe », la France appuie le volet maritime par le déploiement quasi-permanent d’une à deux unités en mer et d’un avion de patrouille maritime projeté à Dakar. La composante aérienne peut être renforcée par le déploiement d’un ATL2 depuis la métropole. Il est à souligner que les actions de coopération avec les marines riveraines telles que les PIO et les patrouilles conjointes accroissent nos connaissances et nos savoir-faire mutuels.

CORYMBE – Première patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO 2023 dans le golfe de Guinée

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CORYMBE – Première patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO 2023 dans le golfe de Guinée
@ Marine nationale

Du 6 au 17 février, la Marine nationale a participé à la première patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO de l’année aux côtés des marines du Cap-Vert, de la Gambie et du Sénégal. Cette opération conjointe de lutte contre l’insécurité maritime avait notamment pour but de déceler et dissuader les activités de pêche illégale, non-déclarée et non-réglementée (INN) dans le golfe de Guinée.

AFRICAN NEMO a été organisé par le Commandement de la zone maritime Atlantique (CECLANT) dans le cadre du Programme européen d’amélioration de la gouvernance régionale des pêches en Afrique de l’Ouest (PESCAO) et en collaboration avec les organismes régionaux de surveillance des pêches, sous l’égide de l’architecture de Yaoundé.

Ainsi, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Premier-maître L’Her a patrouillé dans la Zone économique exclusive (ZEE) du Cap-Vert en étroite collaboration avec le centre opérationnel de la marine capverdienne à Praia et en embarquant un observateur de la commission sous-régionale des pêches.

L’avion Falcon 50 de la flottille 24F déployé à Dakar a également effectué 7 missions de police des pêches. Au départ de Banjul et de Dakar, l’équipage a surveillé les ZEE gambienne et sénégalaise avec à son bord des observateurs des pêches de chaque pays. Cette opération a notamment permis de repérer un bâtiment de pêche sénégalais qui n’était pas équipé d’un système de surveillance par satellite Vessel Monitoring System (VMS). Les observateurs des pays partenaires ont apporté leur connaissance fine des zones de patrouille et des spécificités de la pêche locale, permettant ainsi d’améliorer l’efficacité opérationnelle de la patrouille.

La Marine nationale a ainsi coopéré avec les marines et centres de commandement du Cap-Vert, de la Gambie et du Sénégal, ce qui a renforcé leur efficacité opérationnelle collective afin de répondre aux défis communs de lutte contre l’insécurité maritime dans le golfe de Guinée. Cette première patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO de l’année 2023 constitue le premier jalon de l’exercice majeur GRAND AFRICAN NEMO qui se tiendra au 3e trimestre 2023.

Depuis le sommet de Yaoundé de 2013, la Marine nationale, en coopération avec les organismes de l’architecture de Yaoundé, organise trois à quatre fois par an les patrouilles et exercices conjoints African NEMO et un exercice annuel majeur Grand African NEMO, qui agrège un plus grand nombre d’unités et de centres opérationnels. Ces exercices récurrents alternent d’une zone à l’autre du golfe de Guinée mais toujours avec le même objectif : contribuer au renforcement des savoir-faire des marines des États riverains et partenaires, et agir ensemble dans le cadre de la sécurité maritime.

Source : EMA

ORION – Exercice d’aérolargage avec les forces spéciales de la Marine nationale

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ORION – Exercice d’aérolargage avec les forces spéciales de la Marine nationale
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Le 18 février 2023, au large de Toulon, dans le cadre de la montée en puissance des moyens navals en vue de l’exercice ORION 23, la frégate type La Fayette (FLF) Courbet a recueilli par aérolargage à la mer une force commando.

Largués depuis un C-130 de l’armée de l’Air et de l’Espace, 21 commandos Marine, 4 embarcations légères « Futura » ainsi que des caisses de matériel nécessaire à leurs opérations ont rallié le Courbet. Le bâtiment avait appareillé la veille avec à son bord deux embarcations de transport rapide pour commandos (ETRACO) et un détachement du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD MED) spécialisé dans la recherche de mines par petits fonds.

L’aérolargage à la mer, ou « tarpon », est une action opérationnelle technique, illustrant un savoir-faire de pointe partagé entre les commandos Marine et, sur cet exercice, l’armée de l’Air et de l’Espace. Cette action permet la projection d’un détachement de forces spéciales de la Marine sur toutes les mers du globe où patrouille un navire de guerre battant pavillon français. Le tarpon constitue une solution réactive à un besoin opérationnel urgent. Il s’inscrit au cœur de la montée en puissance en vue de l’exercice ORION 23, dans la préparation de la composante navale : la FLF Courbet est ainsi en mesure de projeter les commandos Marine depuis la mer, au profit des opérations navales menées dans l’exercice.

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

Portrait du quartier-maître Goty, MOMACHINE

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Portrait du quartier-maître Goty, MOMACHINE
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Né en Nouvelle-Calédonie, le quartier-maître Goty grandit sur l’île de Maré au large de la Grande Terre. Il fait ses études sur le « Caillou » et valide ainsi deux certificats d’aptitude professionnelle (CAP) : l’un en métallurgie et l’autre en commerce. À la suite de l’obtention de ses diplômes, il passe deux ans entre travail pour un commerce et vie en communauté sur son île natale.

Bien qu’une majorité des jeunes Calédoniens ayant suivi le chemin des armées s’oriente vers l’armée de Terre, le choix de la Marine nationale est pour lui tout naturel au vu du lien fort qu’il entretient avec la mer. Ayant envie de découvrir de nouveaux horizons, c’est en 2013, à l’âge de 23 ans qu’il s’engage dans la Marine pour travailler en cuisine dans le cadre d’un contrat d’emploi local de deux ans sur le patrouilleur La Moqueuse, aujourd’hui désarmé. Il renouvelle ce contrat et continue à travailler sur La Moqueuse à l’issue. Convaincu par le choix des armées, il s’engage à l’issue de ce deuxième contrat.

Afin d’exercer dans une spécialité qui soit plus en adéquation avec ses appétences, il part faire le cours de formation initiale en métropole pour devenir mécanicien. Il est d’abord affecté sur le porte-avions Charles de Gaulle où il s’occupe des installations liées à l’aviation avant de revenir en Nouvelle-Calédonie sur la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire. À bord, au sein du service propulsion, il est en charge des installations mécaniques, notamment les moteurs de propulsion.

Dans le cadre de l’arrêt technique majeur (ATM) que le Vendémiaire réalise en Nouvelle-Zélande, le quartier-maître Goty et les autres marins de son service vont notamment suivre la révision intégrale de deux des quatre moteurs du bord. Ce temps d’ATM est aussi mis à profit pour effectuer la manutention des autres installations mécaniques.

La Marine a été pour le quartier-maître Goty l’opportunité de pouvoir découvrir de nouveaux horizons grâce aux différentes escales qu’il a pu faire durant ses affectations. Heureux dans sa spécialité, il attend maintenant avec impatience son départ au brevet d’aptitude technique mécanicien (BAT MECAN) pour lequel il a été récemment sélectionné.

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February 2023
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BALTIQUE – 13 jours au sein de la force alliée pour le PSP Pluvier

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 BALTIQUE – 13 jours au sein de la force alliée pour le PSP Pluvier
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Intégré à la Force navale multinationale Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1) du 6 au 18 février, le Patrouilleur de service public (PSP) Pluvier a poursuivi ses actions de coopération avec les alliés et contribué aux mesures de rassurance de l’Alliance en mer du Nord et mer Baltique.

Après une relâche opérationnelle du 10 au 14 février, l’équipage a appareillé de Copenhague. Le Pluvier a par la suite patrouillé en mer Baltique et assuré le suivi de pistes d’intérêt, avant de mener une activité de coopération avec le patrouilleur danois Najaden. Des exercices d’évolutions tactiques synchronisées, de tenue de poste pour ravitaillement à la mer et de transfert de courrier ont également été menés. Un échange de marins entre les patrouilleurs a enfin permis un partage d’expérience et de savoir-faire afin de parfaire la connaissance mutuelle.

Le Pluvier a ensuite traversé le canal de Kiel pour rejoindre la mer du Nord. Ce fut l’occasion pour l’équipage de pratiquer des manœuvres complexes dont un chenalage de plusieurs heures. Durant cette mission, il a passé 13 jours au sein de la force alliée, patrouillé dans 3 mers et coopéré avec les navires de guerre de 4 pays de l’OTAN. Cette mission permet de contribuer à la posture dissuasive et défense de l’Alliance en Europe.

 BALTIQUE – 13 jours au sein de la force alliée pour le PSP Pluvier
 BALTIQUE – 13 jours au sein de la force alliée pour le PSP Pluvier