ANTARES – Le centre de renseignement de la force navale, de la fusion des informations au partage d’analyse avec nos alliés

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 ANTARES – Le centre de renseignement de la force navale, de la fusion des informations au partage d’analyse avec nos alliés
@ EMA

Sous le pont d’envol du Charles de Gaulle, le Centre de renseignement de la force navale (CRFN) est indispensable à la conduite des missions du GAN. Il a pour mission de récolter l’ensemble des remontées de la force aéromaritime puis de les contextualiser afin de les analyser.

Armé en totalité dès que le porte-avions est déployé au sein du GAN, le CRFN contribue à l’appréciation de situation. Ces analyses sont ensuite diffusées au sein de la force, mais également vers les différents échelons des chaînes de commandement national, vers les unités alliées et partenaires concernés, favorisant ainsi la convergence des appréciations de situation et la coordination au sein de la force.

Ce renseignement militaire est construit conjointement avec les unités alliées intégrées au GAN. Le partage de l’information de niveau tactique est au cœur des échanges avec les partenaires des différentes zones de déploiement. Il permet de suivre et d’anticiper l’évolution de la situation tactique, de mieux connaître les autres acteurs présents sur le théâtre d’opérations, leurs activités et leurs capacités, ainsi que de détecter tout signal faible à même de modifier l’équilibre des forces en présence. Il est donc indispensable à la planification et la conduite des opérations.

Outil résolument multi-milieux et multi-champs, le CRFN croise les données brutes des capteurs du GAN avec des informations d’origines très diverses, renforçant ainsi la valeur du renseignement produit.

La transmission et la coopération dans le domaine du renseignement militaire allié a montré toute son importance depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie en février 2022. Le partage de l’information de niveau tactique est indispensable entre les armées alliées et partenaires, pour favoriser la convergence des appréciations de situation et la bonne coordination des forces. À titre d’exemple, après l’invasion russe en Ukraine, le GAN, déployé en mission CLEMENCEAU 22, avait permis d’obtenir du renseignement sur les activités navales et aériennes russes grâce à son positionnement en Méditerranée orientale. Les informations collectées par ses capteurs et analysées par le CRFN avaient été partagées au sein de l’Alliance. Ce partage d’informations a permis à la France et à ses alliés de partager une même appréciation de situation, et ainsi de coordonner leurs actions sur le flanc Est de l’Europe en évitant toute escalade. Ce partage d’informations initié avec nos alliés l’an dernier se poursuit, dans la continuité, durant la mission ANTARÈS.

Au sein du groupe aéronaval, le CRFN joue donc un rôle de « fabrique » du renseignement par l’analyse et la fusion des données qu’il reçoit, mais revêt également une fonction d’alerte qui apporte réactivité au groupe aéronaval et contribue à la coordination avec nos partenaires.

L’arrivée du groupe aéronaval en océan Indien participe directement à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec les partenaires stratégiques. Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le groupe aéronaval démontre les capacités de la France à intervenir sur différents théâtres, en conservant sa capacité de réversibilité. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval, coordonnées avec les alliés, contribuent à assurer la liberté de navigation maritime et de circulation aérienne dans les zones traversées.

 ANTARES – Le centre de renseignement de la force navale, de la fusion des informations au partage d’analyse avec nos alliés
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FAZSOI - Entraînement mutuel paille-en-queue 23.1 aux abords des côtes réunionnaises

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 FAZSOI - Entraînement mutuel paille-en-queue 23.1 aux abords des côtes réunionnaises
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L’exercice PAILLE-EN-QUEUE 23.1 a réuni les forces navales des forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI), pour quatre jours d’entraînement mutuel au large des côtes réunionnaises.

Pour le patrouilleur Le Malin, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain, les frégates de surveillance Floréal et Nivôse l’exercice a débuté par une séquence rythmée d’appareillages successifs minutieusement orchestrés par le service portuaire de la base navale de Port-des-Galets.

Dès la sortie des passes, les équipages étaient parés au combat, pour un exercice de lutte asymétrique. Le ton était ainsi donné pour le reste de la semaine, au cours de laquelle se sont succédés divers exercices destinés à entretenir le savoir-faire des équipages : évolutions tactiques, manœuvres de ravitaillement à la mer, de remorquage, et de mise en œuvre de l’aviation de jour comme de nuit avec le Panther de la 36F, exercices de communication entre unités ou entraînement au tir d’artillerie. L’exercice aura aussi vu interagir la Marine avec des unités de la Gendarmerie et du 2e RPIMA.

Un exercice intense de lutte antinavire autour de l’île a permis de confronter les équipages des frégates de surveillance à l’art complexe de la contestation et de l’affrontement naval. Cet exercice a forcé à la réflexion, à la remise en question permanente. L’affrontement rapide et décisif a amené les unités à un engagement brutal simultané disputé à coup de tirs simulés pour clore une chasse mutuelle ayant révélée l’audace et la ruse des unités impliquées.

Cet exercice a permis une rare concentration d’efforts dans une zone réduite afin de travailler sur un spectre d’entraînement plus élevé et de maintenir les compétences opérationnelles des équipages. Après ces 3 jours d’entraînement, le Floréal et le Nivôse ont pu rejoindre leurs activités opérationnelles parés pour répondre aux missions confiées tandis que le patrouilleur Le Malin et le Champlain ont rallié le port.

 FAZSOI - Entraînement mutuel paille-en-queue 23.1 aux abords des côtes réunionnaises
 FAZSOI - Entraînement mutuel paille-en-queue 23.1 aux abords des côtes réunionnaises

Baptême de la première vedette de fusiliers marins (VFM)

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 Baptême de la première vedette de fusiliers marins (VFM)
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Le 27 janvier 2023, le contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO), a présidé la cérémonie de baptême de la première vedette de fusiliers marins (VFM), Bir Hakeim, affectée au bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville de Brest. Ce baptême intervient au moment de l’admission au service actif (ASA) de la VFM décidée par le chef d’état-major de la marine.

« La VFM c’est l’aboutissement de la volonté d’ancrer les fusiliers marins au cœur des évolutions des besoins et des menaces. Face à ces changements, la force s’adapte et innove. »

 

L’ASA sera suivie, au sein du bataillon de fusiliers marins, de périodes de formations et d’entraînements dédiées aux équipages de la vedette d’une part et aux équipes d’intervention amenées à opérer depuis son bord, d’autre part. La VFM sera ainsi pleinement opérationnelle en 2024.

Commandée à la société quimpéroise UFAST, la VFM Bir Hakeim est le premier exemplaire d’une série de 12 navires dont la livraison doit s’échelonner jusqu’en 2025 et dont 4 seront livrées au BFM Amyot d’Inville pour opérer à partir de la base navale de Brest.

Les VFM contribueront à renforcer la sûreté des bases navales françaises et ont vocation à assurer des missions d’escorte dans les approches maritimes, de surveillance et de patrouilles. Elles disposeront d’une capacité d’intervention (équipe spécialisée) et de neutralisation (armement) permettant d’interdire à un élément hostile l’accès à une zone d’exclusion.

 Baptême de la première vedette de fusiliers marins (VFM)

Premiers essais à la mer pour le bâtiment ravitailleur de forces Jacques Chevallier

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 Premiers essais à la mer pour le bâtiment ravitailleur de forces Jacques Chevallier
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Du 25 au 28 janvier 2023, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a réalisé ses premiers essais en mer. Après une première sortie à la mer en décembre 2022 et un passage dans les bassins de son constructeur Chantiers de l’Atlantique à Saint Nazaire, le galop d’essai était ambitieux et s’est avéré concluant.

Vitesse maximale atteinte, essais de giration, de mouillage, de mise en œuvre de la drome (dont les ECUME, venues spécialement de Lorient pour l’occasion), des systèmes de navigation, etc., le BRF a été soumis à rude épreuve et dénote d’excellentes qualités manœuvrières. Il les mettra au service de son cœur de mission, le ravitaillement à la mer et le soutien aux forces déployées, une fois ses essais prévus tout au long du premier semestre 2023 réalisés et son admission au service actif prononcée.

 Premiers essais à la mer pour le bâtiment ravitailleur de forces Jacques Chevallier
 Premiers essais à la mer pour le bâtiment ravitailleur de forces Jacques Chevallier

ADEX d’envergure pour le Chevalier Paul grâce au soutien interarmées

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 ADEX d’envergure pour le Chevalier Paul grâce au soutien interarmées
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Le 25 janvier 2023, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a conduit un exercice de défense aérienne (ADEX) d’envergure au large des côtes méditerranéennes, auprès du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre et de la frégate La Fayette et avec le concours de Rafale Marine et de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Bénéficiant du concours exceptionnel de quatorze aéronefs de deux armées : neuf avions de l’armée de l’Air et de l’Espace (trois Mirage 2000-5 du Groupe de chasse « Cigognes », quatre Rafale des Escadrons de chasse « La Fayette » et « Lorraine », un E-3F « Awacs » de la 36e Escadre de commandement et de conduite aéroportée et un A330 MRTT Phénix de la 31e Escadre de ravitaillement et de transport stratégique) et cinq aéronefs de la Marine nationale (quatre Rafale Marine de la Flottille 17F et un NH-90 Caïman de la Flottille 31F), cet exercice avait pour objectif de protéger une unité précieuse, jouée par le Tonnerre face à une menace aérienne multiple en temps de crise élevée.

Pour cela, le Chevalier Paul, en tant que chef de la défense aérienne et disposant de personnel capable de contrôler des avions de chasse, devait utiliser tout le spectre de ses capacités défensives (moyens de détection, guerre électronique) et offensives (simulation de tirs de missile anti-aériens ASTER, guidage des avions « amis »), comme celles des avions, pour repousser la menace et défendre le Tonnerre.

Au final, durant plus d’une heure de défense de zone, le Chevalier Paul renforcé du savoir-faire de combat aérien des trois Mirage 2000-5 de l’armée de l’Air et de l’Espace et du La Fayette composant sa force, a une démontré, ses capacités de défense aérienne sous menace intense de chasseurs ennemis dans le cadre de sa préparation au combat.

Cet exercice interarmées démontre la volonté des armées d’augmenter le réalisme et l’intensité de leurs entraînements et leur capacité à générer des interactions riches en enseignements pour tous les participants, tout en développant l’interopérabilité entre les aéronefs de l’armée de l’Air et de l’Espace et les moyens aériens et navals de la Marine nationale.

 ADEX d’envergure pour le Chevalier Paul grâce au soutien interarmées

Portrait : maître Maxime, atomicien sur SNLE

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Portrait : maître Maxime, atomicien sur SNLE
@ Marine nationale

Pouvez-vous vous présenter ?

Je suis le Maître Maxime, j’ai 26 ans et je suis « KM »,  atomicien sur sous-marin nucléaire lanceur d’engins.

Quel est votre parcours ?

Je suis entré à l’âge de 20 ans par l’École de maistrance dans filière ENERGNUC. Avant mon engagement j’ai obtenu un Bac S et un IUT Mécanique & productique.

Comment vous êtes-vous engagé dans la Marine puis dans les forces sous-marines ?

A l’issue de mon IUT je souhaitais intégrer le monde du travail rapidement car la carrière d’ingénieur promue par mon établissement ne me faisait pas rêver. J’ai eu la chance d’avoir un professeur ancien militaire de l’armée de l’Air qui m’a conseillé de pousser la porte du CIRFA de proximité. La chance fut de nouveau présente lorsque j’ai rencontré mon conseiller qui était un ancien sous-marinier et qui a su piquer ma curiosité et me motiver à entrer dans la filière ENERGNUC. Je suis donc entré à l’École de maistrance en 2016 pour entamer le cursus atomicien et aujourd’hui je suis qualifié brevet supérieur en tant qu’opérateur machine « KM » (sur réacteur nucléaire).

Vous avez achevé votre première patrouille il n’y a pas si longtemps, qu’avez-vous ressenti ?

J’avais hâte, et en même temps un peu d’appréhension. La particularité de mon parcours c’est que j’ai intégré mon premier équipage de SNLE en sortie de grand carénage (travaux majeurs menés à des fins d’innovations technologiques). C’était passionnant mais nous n’avons malheureusement pas pu prendre la mer cette période-là. Très vite j’ai été retenu pour obtenir mon brevet supérieur et suis donc reparti sur les bancs de l’école atomique de Cherbourg. Quand je suis revenu, j’avais déjà quelques années de Marine à mon actif, mais aucune passée en mer ! Alors cette première patrouille était forcément un peu impressionnante, surtout que mes connaissances ne portaient que sur la théorie et les simulateurs d’entrainement.

Comment avez-vous vécu cette première fois ?

C’était assez symbolique. J’avais à cœur de montrer ce que je savais faire tout en ayant l’appréhension de le faire car c’était la première vraie mise en application de mes connaissances. Mais heureusement, nous sommes très bien accompagnés et nous pouvons compter sur l’expérience des anciens pour nous rassurer. L’esprit d’équipage m’a beaucoup marqué. C’est une 2e famille, d’autant que je ne suis pas de la région, mes seules connaissances sont mes collègues, qui sont aujourd’hui des amis proches, même en dehors de la base navale.

Qu’est-ce que cela représente pour vous d’assurer le bon fonctionnement d’une chaufferie nucléaire de SNLE en tant que jeune atomicien ?

C’est une grande fierté. Parce que c’est hors du commun et je suis fier d’exercer ce métier à bord d’un sous-marin. Cela aurait pu être dans une centrale nucléaire civile, mais le goût de l’aventure est plus fort. Je suis fier du parcours effectué et d’être là où je suis aujourd’hui : au poste d’opérateur machine (KM) et d’avoir à charge la gestion de la production d’énergie délivrée par la machine, ce n’est pas anodin à plusieurs centaines de mètres de profondeur !

Quels sont les enjeux de votre poste ?

A la mer, mon rôle est de contrôler, maitriser la libération de la vapeur générée par la machine pour la production d’énergie dans les turbines, pour la propulsion du sous-marin. Je contrôle également à l’injection de vapeur jusqu’aux turbo-alternateurs et dans les usines de production d’eau douce.

Nous travaillons en trio avec un opérateur réacteur (KR) qui gère la puissance générée par le réacteur en fonction des ordres donnés par le commandement (plus ou moins de vitesse par exemple) et un ingénieur de quart (niveau officier) qui coordonne nos actions et prend les décisions. Pour nous aider, 1 mécanicien (rondier) et 1 électricien (COMPARS) sont déployés. Ce sont souvent des marins avec une certaine ancienneté, qui connaissent la machine par cœur et savent repérer au moindre coup d’œil les éventuels dysfonctionnements.

A quai, mon rôle est de maintenir une surveillance permanente sur la machine car ce n’est pas comme un moteur de voiture que l’on arrête et qui n’émet plus d’énergie. L’énergie nucléaire est bien plus complexe et demande une vigilance de tous les instants. Nous avons des procédures strictes à suivre et des étapes à franchir dans le refroidissement et le réchauffage de la chaufferie.

D’un point de vue humain, parlez-nous de la vie en équipage. Comment s’est passée votre intégration à bord pour cette première patrouille ?

J’appréhendais un peu mais ma motivation et l’accompagnement de mes camarades ont tout de suite essoufflé ce sentiment. Il y a un grand esprit de famille et de fraternité à bord. Nous comptons tous les uns sur les autres. Le rythme de vie à bord est une machine bien huilée : nous travaillons par quart et nous avons des moments de distractions qui nous permettent de souffler. Nous avons des moments « clés » dans la semaine notamment autour des repas (à thème bien souvent, ciblés sur certains jours de la semaine) qui nous permettent de passer les semaines plus facilement et de nous rendre compte que finalement, ça passe vite !

Le sentiment d’entraide et de confiance est également très fort : je mets ma vie dans les mains des détecteurs et opérateurs sonars pour assurer la bonne conduite du sous-marin, tout comme ils mettent leur propre vie entre les miennes pour assurer la gestion de l’énergie et de la propulsion du bateau. Nous avons tous un socle de connaissances commun avant de se spécialiser. Nous sommes par exemple tous pompiers à bord et nous savons tous comment réagir en cas de problème majeur, nous avons appris les mêmes gestes et les répétons ensemble régulièrement pendant la patrouille par des exercices. De quoi renforcer encore un peu plus notre cohésion d’équipage.

Comment votre famille a-t-elle vécue cette « première fois » ?

Pour mes parents cela s’est plutôt bien passé, nous en avions beaucoup discuté avant le départ. Cela a été un peu plus émouvant avec ma conjointe car elle était enceinte lorsque je suis parti. J’avais peur de manquer la naissance de notre enfant mais lorsque nous sommes rentrés, j’ai retrouvé son ventre bien rond et la naissance a eu lieu quelques semaines plus tard. J’appréhendais le bon déroulement de la grossesse car à distance et sous l’eau nous sommes impuissants en cas de problème. Heureusement elle fut bien accompagnée par le bureau des familles de l’escadrille et les familigrammes m’ont aidé à suivre la grossesse malgré tout, tout se passait bien. C’est une situation que nous acceptons tous les deux, cela fait partie de mon métier et la vie doit continuer pendant les périodes de mission.

Après cette expérience hors du commun, comment envisagez-vous l’avenir au sein des FSM ?

J’ai encore quelques patrouilles en tant que KM à effectuer et ensuite je me projette bien en tant que rondier ou COMPARS, c’est un peu la suite logique. Je ne suis pas encore certain de passer une sélection interne pour devenir officier, c’est encore un peu loin. Mais, dans tous les cas, je souhaite rester au sein des FSM jusqu’au bout !

Si vous aviez des conseils à donner aux jeunes qui souhaiteraient s’engager ?

Je leur dirais que pour s’engager dans la Marine et plus largement dans les FSM, il faut s’investir tant professionnellement que personnellement. Cela doit être un projet réfléchi car ce n’est pas « juste » un métier, c’est une vocation. C’est un engagement personnel et il faut mériter sa place. On en demande beaucoup, très vite, il faut toujours penser plus loin et savoir se remettre en question. Si cela peut faire peur, il faut toutefois avoir en tête que l’accompagnement est de tous les instants. A chaque étape de notre carrière, que ce soit à l’école ou à bord, nous sommes formés et accompagnés jusqu’au bout pour ces métiers d’exception. Les entrainements sont également faits pour confirmer l’acquis des compétences et corriger ce qui doit l’être pour la bonne sécurité de l’équipage à la mer. Les FSM s’appuient beaucoup sur l’expérience, le respect des anciens est de mise car ils rassurent par leur sagesse et expériences de mer, leurs connaissances sont précieuses et nous aide à avancer. Pour ceux qui sont prêts à s’investir dans une institution disposant de valeur fortes basées sur l’esprit d’équipage et la technicité, foncez !

MT Maxime

 

Fin de patrouille pour le Commandant Bouan

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 Fin de patrouille pour le Commandant Bouan
@ Marine nationale

Le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan a accosté le 27 janvier 2023 à son port-base de Toulon. Il a mené, les deux dernières semaines, une mission de surveillance des approches françaises en Méditerranée, de la Corse au golfe du Lion en passant par Nice, avec comme fil rouge le contrôle des pêches, la surveillance du trafic maritime et lutte contre les trafics illicites.

Guidé par le centre national de surveillance des pêches et constamment en lien avec les sémaphores de la région, le Bouan a pu adopter alternativement une posture discrète pour observer les éventuels comportements illégaux ou plus ostensible pour dissuader et affirmer une présence déterminée vis-à-vis de ces comportements.

Malgré une mer capricieuse, l’équipage du Bouan a montré son pavillon partout où les conditions le permettaient, réalisant plusieurs contrôles de pêche, donnant lieu à quelques procès-verbaux d’infractions au code de l’environnement.

Entre deux mises à l’eau d’embarcation, les artilleurs du bord ont également pu entretenir leurs qualifications lors d’un exercice de tir contre-air (CA) au canon de 100mm.

Puis quatre stagiaires de la trentième promotion de l’école de guerre ont pu voir une partie du spectre des missions de la Marine et la réactivité dont les marins font preuve pour s’adapter aux besoins opérationnels et aux conditions météorologiques du moment. Ils ont notamment pu voir la plus-value apportée par le drone SMDM (Système de mini-drones aériens embarqués pour la Marine).

En somme, deux semaines riches en activités pour le Commandant Bouan qui garde les flammes de l’alerte dans sa mature et se prépare à son prochain appareillage pour le premier exercice Gabian de l’année 2023.

La posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) s’inscrit autour de deux volets bien distincts.

Le premier, l’Action de l’État en Mer (AEM), regroupe les missions de service public : préservation des ressources halieutiques, sauvegarde des biens et de la vie humaine, lutte contre la pollution et contrôle du respect des zones de mouillage.

Le second, la défense militaire du territoire (DMT), consiste à surveiller, renseigner et le cas échéant agir pour faire face à toute menace (militaire, terroriste, etc.) susceptible de venir de la mer dans les approches françaises

 Fin de patrouille pour le Commandant Bouan

Le commandant de la TF 470 et 4 FREMM reçoivent le « Hook ’Em award », prix d’excellence américain en lutte anti-sous-marine

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Le commandant de la TF 470 et 4 FREMM reçoivent le « Hook ’Em award », prix d’excellence américain en lutte anti-sous-marine
@ Marine nationale

Pour la troisième année consécutive, des unités de la Marine nationale sont lauréates du « Hook ’Em award ». Créée en 1975, cette distinction, remise par le commandant de la 6ème flotte américaine (C6F), récompense les unités les plus performantes en matière de lutte anti-sous-marine.

Ce prix d’excellence a été décerné cette année par le vice-amiral d’escadre Ishee (C6F) au vice-amiral d’escadre Boidevezi, commandant de la Task Force 470 (CTF 470) et aux frégates multi-missions (FREMM) Auvergne, Bretagne, Languedoc et Provence, pour leurs déploiements en Méditerranée en coordination avec la marine américaine.

Habituellement attribué à des unités américaines, ce prix est remis pour la quatrième fois, au total, à des unités françaises. Il marque ainsi la reconnaissance du savoir-faire français et le haut degré de confiance accordé par nos partenaires américains.

Les capteurs ultra-performants et les capacités de traitement de l’information, d’analyse et d’intervention des FREMM et de leur hélicoptère Caïman Marine embarqué, en font des chasseurs de sous-marins redoutables et reconnus. Entrainés et formés, les équipages de la Marine ont acquis une expertise pour les mettre en œuvre lors des opérations qui leur sont confiées. Ils sont aujourd’hui reconnus comme parmi les meilleurs dans le monde.

 Le commandant de la TF 470 et 4 FREMM reçoivent le « Hook ’Em award », prix d’excellence américain en lutte anti-sous-marine
 Le commandant de la TF 470 et 4 FREMM reçoivent le « Hook ’Em award », prix d’excellence américain en lutte anti-sous-marine

ANTARES – Exercice franco-japonais à bord du Forbin

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 ANTARES – Exercice franco-japonais à bord du Forbin
@ Marine nationale

Déployée en océan Indien au sein du groupe aéronaval (GAN) lors de la mission ANTARES, la frégate de défense aérienne Forbin a eu la chance d’accueillir à son bord un hélicoptère SH60 japonais. En provenance de la frégate japonais Suzutsuki, cet hélicoptère a réalisé une séance d’appontages.

Il s’agit de la seconde période d’intégration du bâtiment japonais Suzutsuki au sein du GAN en quelques semaines.

Cette coopération en océan Indien permet de favoriser la connaissance mutuelle et le partage de situations tactiques entre deux pays qui ont noués un partenariat d’exception.

Le déploiement du groupe aéronaval en océan Indien participe directement à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec les partenaires stratégiques. Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le groupe aéronaval démontre les capacités de la France à intervenir sur différents théâtres, en conservant sa capacité de réversibilité. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval, coordonnées avec les alliés, contribuent à assurer la liberté de navigation maritime et de circulation aérienne dans les zones traversées.

 ANTARES – Exercice franco-japonais à bord du Forbin
 ANTARES – Exercice franco-japonais à bord du Forbin