Un nouveau commandant pour le chasseur de mines tripartite Céphée

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 Un nouveau commandant pour le chasseur de mines tripartite Céphée
@ Marine nationale

Le 3 janvier 2023, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt, adjoint organique à Brest de l'amiral commandant la force d'action navale, a fait reconnaître le nouveau commandant du chasseur de mines tripartite Céphée.

Le commandant prenant intègre l’Ecole navale en 2005. A l’issue de la campagne d’application 2008-2009 sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, il est affecté comme chef de service Pont du chasseur de mines tripartite Andromède puis rallie l’école de plongée à Saint-Mandrier d’où il sort certifié plongeur-démineur en 2011. Commandant adjoint opérations puis commandant en second du Pégase, il participe à plusieurs missions de surveillance des accès stratégiques français ainsi qu’à des exercices internationaux de guerre des mines en mer Baltique et en Méditerranée. De retour à l’Ecole navale en 2014, il encadre pendant deux années la promotion EN 2014, de l’incorporation à la prise en main par le GEAOM.

De retour dans les forces de surface en 2016, il embarque d’abord sur la frégate anti sous-marine Montcalm à Toulon en tant que commandant adjoint équipage puis comme commandant adjoint opérations sur la frégate de surveillance Ventôse basée à Fort-de-France. Ces trois années embarquées sont marquées par de nombreuses missions opérationnelles : CHAMAL, CORYMBE, opérations de lutte contre les trafics illicites et assistance aux populations antillaises après le passage des trois cyclones IRMA, JOSE et MARIA en octobre 2017.

PDC CMT Céphée

A son retour de Martinique en août 2019, il rejoint l’état-major de la Marine à Paris en tant qu’adjoint du chef de bureau Pilotage où il est en charge du dialogue de commandement auprès du major général de la Marine (MGM).

Il assume par la suite les fonctions de chef de cours de la promotion 2022 d’élèves polytechniciens, IETA et IMI qui effectuent leur formation initiale d’officier à l’Ecole navale, avant de rejoindre la Force d’action navale à Brest en tant que commandant de chasseur de mines tripartite.

Admis au service actif en 1988, le chasseur de mines tripartite Céphée est un bâtiment de combat polyvalent ayant pour mission la détection, l’identification, puis la destruction ou neutralisation des mines par fonds de 10 à 80 mètres. Il assure également le guidage de convois sous menace de mines ainsi que la réalisation de travaux sous la mer et la recherche d'épaves.

Basé à Brest, d’une longueur de 51 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 44 marins.

La ville marraine du Céphée est Versailles (78)

Base navale des FFEAU : soutien essentiel pour les bâtiments déployés dans le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien

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 Base navale des FFEAU : soutien essentiel pour les bâtiments déployés dans le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien
@ Marine nationale

Dans le cadre du partenariat stratégique qui lie la France et les Emirats arabes unis, la base navale d’Abu Dhabi est l’un des 3 sites des forces françaises stationnées aux Emirats arabes unis (FFEAU).

Située en plein cœur du golfe Arabo-Persique, l’emplacement stratégique de la base navale permet d’assurer aux bâtiments de la Marine nationale – mais également à ceux de nos partenaires notamment dans le cadre de la mission EMASoH – un soutien logistique permettant la régénération des équipages et des bâtiments afin de garantir le maintien des opérations et la capacité à durer à la mer : ravitaillement en vivres, carburant, pièces détachées, maintenance …

Du 30 décembre 2022 au 05 janvier 2023, la base navale des FFEAU a accueilli la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte dans le cadre de son déploiement au profit de l’opération AGENOR, pilier militaire de l’initiative multinationale European-Led Maritime Awareness in the strait of Hormuz (EMASoH).

Depuis son ouverture en 2009, la base navale des FFEAU comptabilise 519 escales, ce qui témoigne de l’importance de son implantation pour les forces navales françaises déployées dans la zone.

Avec près de 700 militaires déployés, les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du sud du canal de Suez à l’ouest, et à l’est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

 Base navale des FFEAU : soutien essentiel pour les bâtiments déployés dans le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien
 Base navale des FFEAU : soutien essentiel pour les bâtiments déployés dans le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien

FAA – Interception d’un navire de pêche suspect par la FS Ventôse au large de la Guadeloupe

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 FAA – Interception d’un navire de pêche suspect par la FS Ventôse au large de la Guadeloupe
@ EMA

Mi-décembre 2022, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse a intercepté un navire de pêche suspect en haute mer, à l’ouest de la Guadeloupe. Le navire avait un comportement suspect et ne répondait pas aux tentatives de prise de contact radio avec le Ventôse.

À l’approche du bâtiment français, l’équipage du navire suspect a commencé à déverser sa cargaison par-dessus bord, dont une grande partie a coulé. L’équipe de visite de la FS Ventôse a ensuite pu déterminer, grâce aux documents présentés par l’équipage, que le navire, en provenance d’un pays sud-américain, contribuait à un réseau de trafics illicites transfrontaliers.

Cette opération de circonstance, menée par les Forces armées aux Antilles (FAA) a permis d’éviter que la cargaison de produits stupéfiants, estimée à plus d’une tonne, ne vienne alimenter le réseau de narcotrafic dans les Caraïbes, la France et l’Europe.

Cette action de lutte contre le narcotrafic vient en complément des opérations interministérielles planifiées. En 2022, les FAA ont ainsi réalisé 9 saisies de produits stupéfiants, soit plus de 5 tonnes.

Les armées françaises sont régulièrement engagées pour endiguer les flux illicites aux abords des territoires ultra-marins, en lien étroit avec les forces de sécurité intérieure. Elles contribuent ainsi à la lutte contre les trafics illégaux transfrontaliers et, in fine, à la protection des Français.

Les Forces armées aux Antilles constituent un dispositif interarmées de premier plan dans la Caraïbe. Basés en Martinique et Guadeloupe, près de 1 000 militaires garantissent la protection du territoire national et leur présence dote la France d’importantes capacités opérationnelles, projetables sous court préavis, pour répondre à une crise sécuritaire ou mener des opérations d’assistance aux populations affectées par une catastrophe naturelle en mer des Caraïbes. La composante aéromaritime des FAA participent régulièrement aux missions relevant de l’action de l’État en mer, notamment la lutte contre les trafics illicites et la protection de l’environnement marin. Les FAA développent la coopération militaire avec leurs alliés et partenaires de la zone Caraïbe.

La CEPHISMER devient le centre expert de la Marine spécialisé dans la plongée humaine et l’intervention sous la mer

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 La CEPHISMER devient le centre expert de la Marine spécialisé dans la plongée humaine et l’intervention sous la mer
@ Marine nationale

Le 1er janvier 2023, la cellule de plongée humaine et d’intervention sous la mer est devenue le centre expert dans la plongée humaine et l’intervention sous la mer (CEPHISMER) et une unité commandée de la FAN. Le 10 janvier 2023, le contre-amiral Eric Lavault, adjoint organique pour la maîtrise des fonds marins de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN MFM) a marqué ce changement d’appellation lors d’une cérémonie officielle.

Le CV Pilfert, commandant du CEPHISMER, succède notamment au CV Tailliez, membre des Mousquemers (Cousteau, Dumas, Tailliez) et co-créateur de ce qui était en 1945 le groupe de recherches sous-marines (GRS), devenu le groupe d’études et de recherches sous-marines (GERS) en 1950, puis groupe d’intervention sous la mer (GISMER) en 1973, ensuite commandement de l’intervention sous la mer (COMISMER) en 1993 et enfin la cellule plongée humaine et intervention sous la mer en 2000.

Ce passage de cellule à centre expert marque la réorganisation du CEPHISMER qui fonctionne désormais par pôles appuyés par une section « soutien ». Deux pôles sont chargés de la plongée humaine : le pôle « maîtrise des risques en plongée » assure les fonctions de règlementation et de contrôle, et le pôle « innovation / préparation de l’avenir » s’occupe de la prospection (matérielle et doctrinale) et des essais d’équipements. Le troisième pôle est le groupe d’intervention sous la mer (GISMER) qui remplace la section intervention engin (SIE). Il assure les missions sous la mer au-delà du domaine de la plongée humaine. Cette nouvelle appellation incarne la montée en puissance de la maîtrise des fonds marins. Cela se traduit notamment par une augmentation de l’effectif, puisque le GISMER accueillera huit militaires supplémentaires à l’été 2023, soit un doublement de l’effectif actuel. Par la suite, l’effectif de CEPHISMER devrait doubler d’ici 2030. Ce personnel mettra en œuvre et entretiendra des moyens nouveaux. En effet, le GISMER exploite aujourd’hui deux ROV (Remotely Operated Underwater Vehicles), Ulisse et Diomède, pouvant atteindre respectivement 1000m et 2000m de profondeur et disposera à l’horizon 2030 de deux AUV (Autonomous Underwater Vehicles) 3000m, deux AUV 6000m ainsi que de deux ROV 3000m et deux ROV 6000m. Ces effectifs et ces moyens seront équitablement répartis entre Toulon et Brest dans de nouvelles infrastructures en cours de conception.

Issu de la promotion 1993 de l’École navale, le capitaine de vaisseau Yves-Pierre Pilfert devient plongeur démineur en 2000 et est affecté sur le chasseur de mines tripartite (CMT) Éridan comme officier opérations. De 2002 à 2004, il est officier en second du groupe de plongeurs démineurs (GPD) Atlantique. Affecté en 2004 à la Réunion comme commandant en second du patrouilleur austral Albatros, il participe à la lutte contre la pêche illicite dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Il retrouve les GPD en 2007 comme commandant du GPD Manche et du bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Vulcain. Après avoir été commandant adjoint équipage (COMAEQ) de la frégate anti-sous-marine (FASM) Tourville, il prend le commandement du CMT Lyre puis du Verseau. Il rejoint le Royaume-Uni en 2011 et suit l’Advanced Command and Staff Course, équivalent britannique de l’École de guerre, avant de rejoindre pendant deux ans comme officier d’échange l’état-major de la Royal Navy. En 2014 il prend en Martinique le commandement de la frégate de surveillance (FS) Ventôse avec laquelle il mène des missions de lutte contre les narcotrafics. Il devient en 2016 adjoint au chef du service de recrutement de la Marine (SRM), avant de partir à Brest pour commander la FASM Primauguet avec laquelle il partira en mission en Atlantique nord et au-delà du cercle polaire avant d’accompagner son désarmement. Il retrouve sa spécialité d’origine en 2019 et prend la tête de l’état-major de guerre des mines de la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR). À l’été 2021, il devient chef de la cellule plongée humaine et intervention sous la mer, qui devient un centre expert au 1er janvier 2023 et dont il prend le commandement.

Le Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) est l’héritier du Groupe de recherches sous-marines (GRS), créé en 1945 au sein de la Marine nationale, et alors chargé du déminage des côtes ainsi que d’expérimentations relatives à la plongée humaine. Basée à Toulon et rattachée à la Force d’action navale (FAN), la cinquantaine de marins affectés au CEPHISMER poursuit le travail de maîtrise des fonds marins (MFM) commencé par le GRS par ses missions de développement des connaissances et des techniques militaires en termes de plongée humaine et ses travaux de recherche sur la robotique sous-marine. Il assure au profit de la Marine des missions d’expertise dans l’élaboration de la réglementation de la plongée dans la Marine ainsi que la définition et le suivi des programmes de matériels et d’équipements de plongée.

 

 La CEPHISMER devient le centre expert de la Marine spécialisé dans la plongée humaine et l’intervention sous la mer

Sûreté des espaces maritimes : bilan annuel 2022

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 Sûreté des espaces maritimes : bilan annuel 2022
@ Marine nationale

Le MICA (Maritime Information Cooperation and Awareness) Center vient de publier son bilan sur la sûreté des espaces maritimes. A la croisée des activités civiles et militaires en mer, ce bilan permet d'analyser les événements de l'année 2022 pour mieux anticiper l'avenir.

Hébergé à Brest, et placé sous l’autorité directe du sous-chef d’état-major des opérations de la Marine nationale, le MICA Center collecte et relaie les informations utiles vers l’ensemble des acteurs de l’industrie maritime. Il a vocation à traiter les données de sûreté maritime dans le monde entier.

Consultez le bilan annuel 2022, lien vers le site https://www.mica-center.org/

Au coeur de l'action de l'État en mer

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Patrouilleurs outre-mer, la flotte se renforce

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Sous-marin nucléaire d'attaque, Rubis versus Suffren

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L'aéronautique navale, dans les airs, à terre, en mer et outre-mer

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ANTARES - L’Atlantique 2 éclaire le golfe d’Aden au profit du groupe aéronaval

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 ANTARES - L’Atlantique 2 éclaire le golfe d’Aden au profit du groupe aéronaval
@ Marine nationale

En mission ANTARES depuis le 15 novembre, l’Atlantique 2 (ATL2), un avion de patrouille maritime, appuie le groupe aéronaval (GAN), en Méditerranée comme en mer Rouge et en océan Indien.

Son objectif : éclairer la zone autour du GAN pour établir la situation tactique et comprendre les flux maritimes de ces régions. Lors du franchissement de détroits, tel celui de Bab-El-Mandeb, ces missions revêtent une importance encore plus grande.

Alors que le GAN se déploie désormais en océan Indien, il bénéficie de ces patrouilles de surveillance maritime dans le golfe d’Aden. Ces missions de reconnaissance, d’une durée de 6 à 11 heures, sont actuellement conduites depuis la base 188 à Djibouti. Elles sont réalisées par un ATL2 et son équipage de 28 marins, issus de la Flottille 23F.

Polyvalent, l’ATL2 assure la protection du groupe aéronaval et la reconnaissance aéromaritime sur de vastes zones du théâtre d’opérations du GAN. S’appuyant sur une bonne connaissance de la zone, il détecte rapidement les mouvements d’intérêt ou activité inhabituelle qu’il reporte à la force, avec laquelle il est en contact permanent.

Il donne de la profondeur dans la situation tactique entretenue par le GAN et lui permet d’éviter surprise et méprise quant aux intentions des nombreuses marines militaires présentes dans la région. Le 6 janvier, cet Atlantique 2, armé pour la lutte antinavire et anti-sous-marine, a patrouillé dans le golfe d’Aden, zone maritime particulièrement fréquentée. Il a permis au groupe aéronaval d’appareiller de Djibouti en connaissant la situation au-devant de la force, avant de poursuivre sa mission en océan Indien.

 ANTARES - L’Atlantique 2 éclaire le golfe d’Aden au profit du groupe aéronaval
 ANTARES - L’Atlantique 2 éclaire le golfe d’Aden au profit du groupe aéronaval