Passation de commandement pour l’Astrolabe A

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 Passation de commandement pour l’Astrolabe A
@ Marine nationale

Le 7 décembre 2022, à la base navale de Port des Galets, le capitaine de vaisseau Cyrille de Cerval, adjoint interarmées du commandant supérieur des forces armées de la zone sud de l’océan Indien et commandant de zone maritime, a fait reconnaître le capitaine de frégate Tanneguy Biseau comme commandant de l’équipage A du patrouilleur polaire L’Astrolabe. Il succède au capitaine de frégate Steven Caugant.

Au cours des dix-huit mois de commandement du CF Steven Caugant, l’équipage A de L’Astrolabea notamment conduit une mission de soutien logistique en Antarctique, une mission de surveillance maritime dans les Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et une mission de ravitaillement des îles Eparses.

Le capitaine de frégate Tanneguy Biseau intègre l’École de maistrance en 1998. Il est admis à l’École navale via le concours interne en 2002 et termine sa campagne d’application en 2005 à bord de laJeanne d’Arc.Servant dans les forces de surface, il est ensuite affecté à bord du P400 La Railleuse en Polynésie française. Il sert ensuite sur la frégate anti-aérienne (FAA)Cassard. Après son cursus lutte au-dessus de la surface (LAS) à l’École des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2010, il est affecté comme commandant adjoint opérations (COMOPS) de la frégate de surveillance (FS)Ventôse en Martinique. En 2014, après deux ans comme chef de service à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA)Tonnerre, il prend le commandement du patrouilleur de service public (PSP)Pluvier. En août 2015, il est désigné pour servir à bord du porte-avionsCharlesdeGaulle comme adjoint puis chef du service LAS. Il est déployé à deux reprises durant les missions ARROMANCHE II et III. Il participe à l’opération CHAMMAL lors d’une nouvelle affectation à bord de la FAACassard, comme COMOPS. Il est breveté de l’École de guerre en 2019 puis il rejoint le Bureau programmes à l’état-major de la Marine, comme officier programme Missiles et Artillerie navale. Il a exercé les fonctions de commandant en second du CF Caugant pendant 18 mois avant de prendre le commandement de l’équipage A du patrouilleur polaireL’Astrolabe.

Admis au service actif au mois de juin 2018, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat interministériel conclu entre l’administration des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et la Marine nationale. Il effectue deux types de missions : de défense et de souveraineté dans nos zones économiques exclusives du sud de l’océan Indien, et de soutien à la logistique en Antarctique à travers le transport de fret, de carburant et de passagers entre l’Australie et la Terre Adélie au profit de l’institut polaire français Paul-Emile Victor (IPEV), délégataire pour les TAAF. Il contribue, par sa navigation brise-glace, au renforcement de la connaissance du milieu polaire. Basé au port de la Pointe des Galets, d’une longueur de 72 mètres et d’une largeur de 16 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins.

 Passation de commandement pour l’Astrolabe A

Les forces armées en Guyane engagées dans la lutte contre la pêche illégale

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 Les forces armées en Guyane engagées dans la lutte contre la pêche illégale
@ Marine nationale

Au cours des mois d’octobre et novembre 2022, un renforcement de l’action des services de l’Etat en matière de lutte contre la pêche illégale a été opéré sur l’ensemble de la zone maritime par les unités des forces armées en Guyane (FAG) et de la Direction générale des territoires et de la mer.

Des renforts métropolitains de gendarmes maritimes et de fusiliers marins commandos ont ainsi été engagés dans le cadre des opérations Mako et Mokarran, en parallèle des moyens maritimes et aériens des FAG.

Dans ce cadre, plusieurs actions « coup de poing » ont été menées afin d’intercepter les tapouilles de pêche illégale récidivistes, figurant sur une « liste noire » des unités opérationnelles. Quatre navires brésiliens qui ont pu être déroutés vers le port du Larivot à Cayenne, pour y être saisis et détruits sur ordre de l’autorité judiciaire. Les capitaines des quatre navires ont été placés en garde-à-vue. Les membres d’équipage de ces navires ont quant à été remis à police aux frontières pour reconduite à la frontière, à l’exception de l’un d’entre eux qui, s’étant violemment opposé au contrôle du navire par l’équipe d’intervention, a fait l’objet d’une comparution immédiate devant le tribunal correctionnel de Cayenne, et condamné à 10 mois de prison ferme et 5 ans d’interdiction de résidence sur le territoire français.

Au total, 47 navires de pêche illégaux ont pu être interceptés durant ces deux mois, donnant lieu à la saisie de 84 tonnes de poissons, 674 kg de vessies natatoires ainsi que 78 km de filets.

Par ailleurs, un navire de pêche vénézuélien ne disposant pas de licence de pêche dans les eaux guyanaises a été dérouté vers le port de Kourou, où son capitaine a été auditionné, en vue de sa convocation ultérieure devant les tribunaux. Le navire a ensuite été raccompagné vers la frontière.

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.

 Les forces armées en Guyane engagées dans la lutte contre la pêche illégale
 Les forces armées en Guyane engagées dans la lutte contre la pêche illégale

Opération de déminage au Touquet pour le GPD Manche : quatre engins historiques neutralisés

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 Opération de déminage au Touquet pour le GPD Manche : quatre engins historiques neutralisés
@ Marine nationale

Les 6 et 7 décembre 2022, le groupe des plongeurs démineurs (GPD) de la Manche, basé à Cherbourg, a réalisé une opération de déminage, à la suite de la découverte de 4 blocs de défense le 15 novembre dernier.

Cette opération s’est déroulée sous la coordination conjointe de la préfecture du Pas-de-Calais (sécurisation à terre) et la préfecture maritime de la Manche et de la mer du Nord (sécurisation en mer et neutralisation).

Le premier jour de cette opération a consisté, pour le GPD, à relocaliser les blocs de défense sur la plage du Touquet, les désensabler et les regrouper sur le haut de la plage pour limiter l’impact de la marée sur la suite de l’opération.

Le deuxième jour, les plongeurs-démineurs ont d’abord procédé à l’ouverture des blocs de défense afin d’identifier le type de munition se trouvant à l’intérieur. Dans chaque bloc de défense se trouvait un obus d'artillerie marine français de 274 mm. Ils ont, ensuite, réalisé le contre minage des 4 obus représentant un total de 160 kg d'équivalent TNT neutralisés.

Un important dispositif de sécurité a été mis en place dans un rayon de 1 650 m autour des blocs de défense, dont une zone de confinement dans la commune du Touquet entre 13h et 17h30, sur les deux jours d’opération. Les habitants avaient pour consigne de rester chez eux, volets fermés et fenêtres ouvertes, pour se protéger de potentiels éclats liés à la neutralisation des engins historiques.

Un poste de commandement des opérations a été mis en place par la ville du Touquet, avec notamment la présence du sous-préfet de l'arrondissement de Montreuil-sur-Mer, Frédéric Sampson, et du lieutenant de vaisseau Thomas, en charge de l’opération de déminage du GPD Manche. Les forces de sécurité se sont assurées du bon respect de la zone de confinement, en lien avec la police municipale du Touquet. Des moyens de secours composés du service d'aide médicale d'urgence (SAMU) 62 et des sapeurs-pompiers ont également été mobilisés.

Focus sur le GPD Manche

Le GPD Manche est une unité de la Marine nationale rattachée à la force d’action navale. Il mène des missions dans la zone de responsabilité du préfet maritime en Manche et mer du Nord (du Mont Saint-Michel à la frontière belge, en mer, comme sur le rivage sur les 870 km de côtes), mais également à l’étranger.

 

La Marine nationale agit au quotidien pour sécuriser le littoral français et les fonds marins. Tous ses moyens de lutte contre les mines (bâtiments dédiés tels que les chasseurs de mines tripartites et groupe des plongeurs démineurs) mènent régulièrement des opérations visant à détecter, neutraliser ou détruire des munitions non explosées en mer ou sur les plages françaises. En Manche et mer du Nord en 2021, l’action conjointe du groupe des plongeurs démineurs et des chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale a déjà permis de détruire 420 engins historiques (en mer et sur l’estran), représentant 11 468kg équivalent TNT.

 Opération de déminage au Touquet pour le GPD Manche : quatre engins historiques neutralisés
 Opération de déminage au Touquet pour le GPD Manche : quatre engins historiques neutralisés

Quatre mois intenses pour l’équipage B du Flamant

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 Quatre mois intenses pour l’équipage B du Flamant
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Le 29 novembre 2022, le VAE Marc Véran, préfet maritime et commandant d’arrondissement de zone maritime de la Manche et de la Mer du Nord, a remis un témoignage de satisfaction collectif à l’équipage B du PSP Flamant en reconnaissance des nombreuses opérations de sauvetage réalisées depuis le mois d’août 2022 dans le détroit du Pas-de-Calais.  

Du 30 juillet au 10 septembre 2022, les vingt-deux marins de l’équipage ont secouru plus de 550 personnes. L’endurance, la ténacité et le professionnalisme dont ils ont fait preuve ont permis de réaliser des sauvetages de grande ampleur parfois dans des conditions météorologiques complexes, de jour comme de nuit.

L’équipage a ensuite validé son stage de mise en conditions opérationnelles à Brest, du 19 au 26 septembre 2022, en intégrant un important rotary. De retour dans le Pas-de-Calais du 2 octobre à mi-novembre, l’équipage a sauvé plus de 425 personnes. Certains sauvetages ont nécessité la réalisation de plusieurs opérations successives, presque concomitantes, pour plusieurs embarcations précaires différentes. Dans les cas les plus complexes, le bord a secouru et embarqué jusqu’à 158 naufragés avant de pouvoir les débarquer à terre.

En quatre mois, l’équipage B du patrouilleur Flamant a ainsi sauvé près d’un millier de personnes de tous âges, dont certaines étaient blessées, déshydratées ou en hypothermie au large des côtes du Pas de Calais. Pour faire face à ces missions délicates, la majorité des marins affectés sur le Flamant a suivi une formation spécifique afin de pouvoir assurer les gestes de premiers secours

Au cours de ces quatre mois, l’équipage a également assuré deux jours d’opérations de police des pêches et de l’environnement.

Enfin, à l’occasion du 11 novembre, le Flamant a fait escale à Londres, en plein cœur de la « City ». L’équipage a représenté la France, dans le carré français du cimetière militaire de Brookwood, où « poppies » et « bleuets » se sont réunis pour honorer ensemble, la mémoire des combattants morts pour la France depuis plus de 100 ans. Autour des 244 tombes de soldats de la France libre inhumés Outre-Manche, les citoyens et les militaires français des trois armées qui étaient présents, ont honoré le patriotisme et la mémoire de tous ceux qui ont donné leur vie pour la patrie. La fraternité d’armes des participants s’inscrivait dans la continuité des actions conduites au quotidien, nécessitant force morale engagement au service de la nation.

 Quatre mois intenses pour l’équipage B du Flamant

ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul

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 ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul
@ Marine nationale

Tout au long du mois de novembre, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a été déployée en océan Atlantique et en mer Baltique afin de participer à de multiples exercices interalliés dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

Au sein du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions américain Gerald R. Ford, la FDA Chevalier Paul a pris part à l’exercice de haute intensité SILENT WOLVERINE en tant qu’escorteur de défense aérienne. Les 14 bâtiments de 6 nations de l’OTAN ont ainsi développé leur interopérabilité au cours de manœuvres d’évolution en mer et d’exercices conjoints de lutte antisurface et antiaérienne. Plusieurs manœuvres de ravitaillement de gazole, vivres et matériels ont par ailleurs permis de souligner l’importance du soutien logistique pour la continuité des opérations en mer.

Le Chevalier Paul a ensuite rejoint le Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1) en Europe du Nord. Il a alors contribué à l’opération BRILLIANT SHIELD visant à renforcer la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe. Aux côtés des marines danoise, néerlandaise, norvégienne et polonaise, il a concouru à la surveillance des espaces aériens et maritimes afin d’assurer la liberté de navigation dans cette zone stratégique.

En outre, la FDA Chevalier Paul a été survolée à basse altitude le 17 novembre par deux avions de chasse russes au large de la Pologne et de l’enclave de Kaliningrad. Cette interaction a été jugée dangereuse et non-professionnelle par l’état-major maritime de l’OTAN. Au cours de la même journée, le Chevalier Paul a accueilli à son bord le contre-amiral néerlandais Jeanette Morang, commandant le SNMG1.

Par la suite, la frégate française a participé aux côtés de ses partenaires otaniens à l’exercice multinational FREEZING WINDS organisé par la marine finlandaise. Elle a par ailleurs réalisé deux ravitaillements en mer avec le ravitailleur norvégien Maud dans un contexte de menace asymétrique.

À l’occasion d’une relâche opérationnelle à Stockholm fin novembre, le Chevalier Paul a reçu les visites du ministre de la Défense suédois, de l’ambassadeur de France en Suède et de la chef d’état-major de la Marine suédoise. La France a alors réaffirmé à ses partenaires son attachement au renforcement de l’architecture de sécurité en Europe du Nord et de l’Est.

 ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul
 ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul

ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul

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 ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul
@ Marine nationale

Tout au long du mois de novembre, la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a été déployée en océan Atlantique et en mer Baltique afin de participer à de multiples exercices interalliés dans le cadre du renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe.

Au sein du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions américain Gerald R. Ford, la FDA Chevalier Paul a pris part à l’exercice de haute intensité SILENT WOLVERINE en tant qu’escorteur de défense aérienne. Les 14 bâtiments de 6 nations de l’OTAN ont ainsi développé leur interopérabilité au cours de manœuvres d’évolution en mer et d’exercices conjoints de lutte antisurface et antiaérienne. Plusieurs manœuvres de ravitaillement de gazole, vivres et matériels ont par ailleurs permis de souligner l’importance du soutien logistique pour la continuité des opérations en mer.

Le Chevalier Paul a ensuite rejoint le Standing NATO Maritime Group 1 (SNMG1) en Europe du Nord. Il a alors contribué à l’opération BRILLIANT SHIELD visant à renforcer la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Europe. Aux côtés des marines danoise, néerlandaise, norvégienne et polonaise, il a concouru à la surveillance des espaces aériens et maritimes afin d’assurer la liberté de navigation dans cette zone stratégique.

En outre, la FDA Chevalier Paul a été survolée à basse altitude le 17 novembre par deux avions de chasse russes au large de la Pologne et de l’enclave de Kaliningrad. Cette interaction a été jugée dangereuse et non-professionnelle par l’état-major maritime de l’OTAN. Au cours de la même journée, le Chevalier Paul a accueilli à son bord le contre-amiral néerlandais Jeanette Morang, commandant le SNMG1.

Par la suite, la frégate française a participé aux côtés de ses partenaires otaniens à l’exercice multinational FREEZING WINDS organisé par la marine finlandaise. Elle a par ailleurs réalisé deux ravitaillements en mer avec le ravitailleur norvégien Maud dans un contexte de menace asymétrique.

À l’occasion d’une relâche opérationnelle à Stockholm fin novembre, le Chevalier Paul a reçu les visites du ministre de la Défense suédois, de l’ambassadeur de France en Suède et de la chef d’état-major de la Marine suédoise. La France a alors réaffirmé à ses partenaires son attachement au renforcement de l’architecture de sécurité en Europe du Nord et de l’Est.

 ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul
ATLANTIQUE et BALTIQUE – Déploiement de haute intensité pour le Chevalier Paul

BALTIQUE – Participation du CMT Croix du Sud à FREEZING WINDS en Finlande

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 BALTIQUE – Participation du CMT Croix du Sud à FREEZING WINDS en Finlande
@ Marine nationale

Du 23 novembre au 1er décembre, le chasseur de mines tripartite (CMT) Croix du Sud a participé à l’exercice interalliés FREEZING WINDS au sein du groupe de guerre des mines OTAN (SNMCMG1) dans les approches finlandaises.

Cet exercice a mobilisé près de 5 000 soldats et marins ainsi que 23 bâtiments de 10 nations dont la Finlande et la Suède, candidats à l’intégration à l’OTAN. Les membres du groupe de guerre des mines ont effectué de nombreux entraînements conjoints afin de renforcer leur synergie opérationnelle. Dans le cadre de FREEZING WINDS, la Croix du Sud a réalisé près de 140 heures de chasse aux mines incluant un nombre important d’identifications par plongeurs ou poisson autopropulsé (petit sous-marin filoguidé).

Ces manœuvres se sont déroulées dans les fjords finlandais caractérisés par leurs chenaux étroits aux eaux peu profondes. Le bâtiment français a passé plus de neuf jours consécutifs en navigation en eaux resserrées (NAVRES) ce qui a nécessité des mesures de protection renforcée compte tenu de la proximité de potentiels dangers.

Les exercices menés avec nos partenaires allemands, néerlandais et finlandais ont permis de localiser et identifier de nombreuses mines marines et de contreminer un flotteur de mine à orin datant de la seconde guerre mondiale.

La présence du CMT Croix du Sud en mer Baltique permet de souligner l’attachement de la France à la liberté de navigation et à la sécurité maritime en Europe du Nord.

Jusqu’à la mi-décembre 2022, le CMT Croix du Sud est intégré à l’opération BRILLIANT SHIELD de l’OTAN en mer Baltique. Cette opération est l’occasion de renforcer l’interopérabilité de la Marine nationale au sein d’un groupe otanien et de contribuer aux missions de surveillance maritime en Europe du Nord.

 BALTIQUE – Participation du CMT Croix du Sud à FREEZING WINDS en Finlande

ANTARES - Un Atlantique 2 détaché en Grèce en soutien à la mission ANTARES

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 ANTARES - Un Atlantique 2 détaché en Grèce en soutien à la mission ANTARES
@ EMA

Depuis plusieurs semaines, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) standard 6 est déployé sur la base aérienne grecque de La Sude, en Crête. Il participe à un large spectre de missions au profit du Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle déployé en Méditerranée dans le cadre de la mission ANTARES.

Le GAN est composé de bâtiments et d’aéronefs provenant de quatre nations : États-Unis, Grèce, Italie et France. L’enjeu de son déploiement est double : renforcer la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe et appuyer l’opération de lutte contre le terrorisme CHAMMAL au Levant. La mission ANTARES dote la France d’une capacité d’appréciation de situation autonome, mobile et imprévisible dans cette région au cœur d’enjeux stratégiques internationaux.

L’ATL2 standard 6 est chargé d’assurer la protection rapprochée, comme dans la profondeur, du porte-avions Charles De Gaulle. Il dispose à cet effet de capacités de détection de mines et de sous-marins qu’il peut également « pister », c’est-à-dire suivre. En outre, cet avion de patrouille maritime très polyvalent permet, dans le même temps, d’obtenir rapidement une vision claire du trafic maritime civil et militaire dans un rayon de plusieurs centaines de kilomètres autour du porte-avions.

L’équipage de l’ATL2 a également participé à l’activité opérationnelle SCORPION au cours de laquelle des commandos « marine » ont été parachutés directement sur le porte-avions Charles De Gaulle avant de mener une action de reprise de vive-force sur un bâtiment de la marine grecque jouant le rôle de plastron

Au cours de leur déploiement, l’ATL2 et les aéronefs du GAN participent à différents vols opérationnels sous les ordres du commandant en chef pour la Méditerranée. Ils contribuent également aux missions de surveillance maritime et de lutte contre les mines en Méditerranée orientale et en mer Noire et, ainsi, participent, en lien avec les marines alliées, à la protection des intérêts européens et de l’Alliance dans cet espace stratégique.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine s’inscrit dans la durée. Elle représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe ainsi que de l’ensemble du bassin méditerranéen. La France, puissance d’équilibres et acteur militaire de premier plan, déploie le GAN aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques dans les zones d’intérêts majeurs pour la France, l’Europe et l’OTAN.

 ANTARES - Un Atlantique 2 détaché en Grèce en soutien à la mission ANTARES

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Participation de la Flottille 17F au Tactical Leadership Program (TLP) 2022-4

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 Participation de la Flottille 17F au Tactical Leadership Program (TLP) 2022-4
@ Marine nationale

Du 21 novembre au 2 décembre 2022, la Glorieuse Flottille 17F s’est déployée sur la base aérienne d’Albacete en Espagne avec 7 Rafale Marine et 90 personnels : pilotes, préparateurs de mission, techniciens et logisticiens.

Structure OTAN créée en 1978 et implantée à Albacete depuis 2009, le TLP a pour mission de former à la conduite d’opérations aériennes en COmbined Air Operations (COMAO). Chaque année, plusieurs stages pratiques permettent de réunir une grande variété de nations et de plateformes afin de mener à bien des missions complexes en COMAO et de permettre à certains pilotes d’acquérir la qualification de Mission Commander (MC). C’est à la dernière édition 2022 que la 17F a participé, avec pour but de former 4 nouveaux MC sur les X que comptait cette cuvée, issus des armées de l’air allemande, tchèque, italienne, française, espagnole.

Rafale Marine, Tornado, Typhoon, Gripen, F-18, AWACS constituaient l’essentiel de ce parking impressionnant, dont il fallait exploiter les forces et pallier les faiblesses.

Justifiant d’une belle expérience sur avions d’armes et tous au minimum sous-chef de patrouille, les quatre stagiaires ont été convoqués une semaine plus tôt pour une formation dense sur les processus de préparation et de coordination d’une telle mission. L’occasion leur a aussi été donnée d’être initiés à certaines missions ne faisant pas partie de leur spectre mais dont il faut être capable de tirer profit en COMAO, comme la SEAD (Suppression of Enemy Air Defense) pour nos stagiaires marins.

Alors que les aéronefs et le personnel étaient arrivés à bon port, la phase pratique a pu commencer. Au programme : 1 jour – 1 COMAO – 1 thème. Les journées sont denses et articulées comme suit : briefing RENS puis « brainstorm » le matin, préparation en groupe puis par patrouille en début d’après-midi puis vient très vite le briefing de mission par le MC du jour et les briefings en patrouille. C’est en milieu d’après-midi que le parking reprend vie avec les mise en route et le ballet des départs selon une séquence pré-determinée. Quand 40 aéronefs sont engagés dans la même mission, une précision d’horloger est de mise. Après la mission qui dure environ 2h, le retour des aéronefs s’effectue avec la même rigueur puis vient l’heure du débriefing qui s’achève vers 22h.

Le reste de la flottille n’était pas en reste puisque certains pilotes (déjà qualifiés opérationnels uniquement) étaient engagés chaque jour en tant que RED AIR, en opposition de leurs camarades et aux ordres de la WHITE CELL pour augmenter le réalisme de l’exercice. s

Enfin, les plus jeunes ont pu profiter des « shadow wave » du matin pour continuer à progresser tactiquement. Ces vols, d’ampleur moindre mais effectués depuis un terrain étranger, avec ou face à des aéronefs d’autres nations, leur ont permis d’être confrontés à de nouvelles situations. Ainsi, l’effort organique qui échoit la flottille a pu se poursuivre à tous les échelons.

Grâce à un équipage dont la motivation et la combattivité ne sont plus à démontrer, cette édition 22-4 s’achève sur un succès et s’inscrit pleinement dans la préparation opérationnelle liée au contexte international mais aussi à celle d’éventuels engagements majeurs.

La Glorieuse a désormais rejoint ses terres bretonnes où elle poursuit la formation des jeunes pilotes du Centre de Navalisation Rafale mais participe aussi aux opérations aériennes. En effet, depuis le 1er décembre, elle est engagée avec deux Rafale Marine au sein du dispositif de Posture Permanente de Sureté (PPS) et assure la permanence opérationnelle depuis la BAN Lann-Bihoué.

Dormez en paix, l’aéronavale veille

 Participation de la Flottille 17F au Tactical Leadership Program (TLP) 2022-4