GAN - Le groupe aéronaval débute sa mission ANTARES

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 GAN - Le groupe aéronaval débute sa mission ANTARES
@ EMA

Depuis le 15 novembre, le Groupe aéronaval (GAN), articulé autour du porte-avions Charles De Gaulle et de différents navires alliés, a débuté la mission ANTARES en mer Méditerranée.  

Les 3 000 marins de cette force aéromaritime internationale sont déployés pour contribuer à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe.

Aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques, le GAN contribuera également à l’opération de lutte contre le terrorisme INHERENT RESOLVE au Levant. Il sera en mesure de réagir à tout moment pour s’adapter et contribuer aux évolutions des opérations des armées françaises.

Le Groupe aéronaval débute par une phase de montée en puissance opérationnelle et multiplie les entraînements dans tous les domaines et champs de la conflictualité. Cette phase permet d’intégrer au mieux les bâtiments français et alliés afin de pouvoir opérer conjointement.

Face aux démonstrations de puissance de compétiteurs de la France et de l’Europe, le GAN incarne les capacités de la France à intervenir en coalition dans une posture visant à éviter toute escalade. Ce déploiement participe à la capacité d’appréciation autonome de situation, indispensable à la France pour prévenir les crises ou au besoin, participer à leur résolution.

La guerre entre la Russie et l’Ukraine s’inscrit dans la durée. Elle représente une menace majeure pour la stabilité et la sécurité de l’Europe et de l’ensemble du bassin méditerranéen. La France, puissance d’équilibres et acteur militaire de premier plan, déploie son Groupe aéronaval (GAN), aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques dans les zones d’intérêts majeurs pour la France, l’Europe et l’OTAN.

 GAN - Le groupe aéronaval débute sa mission ANTARES
 GAN - Le groupe aéronaval débute sa mission ANTARES

GOLFE DE GUINÉE – Coopération amphibie franco-ivoirienne

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 GOLFE DE GUINÉE – Coopération amphibie franco-ivoirienne
@ EMA

Les 10 et 11 novembre, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a participé à l’exercice amphibie d'ampleur SOGODJEGUE, organisé dans la région de San Pedro, aux côtés des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI) et des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).

Le scénario de cet exercice consistait à appuyer les forces armées de l’État fictif de San Pedro, dont la stabilité était menacée par des milices, tout en assurant la sécurité de la mission d’observation de l’ONU. Cet entraînement interarmées et interalliés a débuté par une opération tactique de nuit visant à préparer et sécuriser la zone de débarquement d’un Groupement tactique embarqué (GTE).

Une section des fusiliers marins français, accompagnée d’une équipe de reconnaissance de plage et d’un groupe de fusiliers marins commandos ivoiriens, a ainsi été déployée sur la plage de San Pedro au moyen de quatre embarcations pneumatiques de type FUTURA et d’une Embarcation de drome opérationnelle (EDO) du Tonnerre.

Parallèlement, deux hélicoptères Gazelle du 5e régiment d’hélicoptères de combat des FFCI ont été engagés au nord de San Pedro afin de détruire les menaces sol-air et sol-sol. Un hélicoptère Cougar a alors débarqué une trentaine de militaires des FACI, des FFCI ainsi que le GTE dans cette zone. La projection des troupes ivoiriennes et françaises sur la plage a ensuite été réalisée par batellerie (35 véhicules débarqués). Au total, près de 500 soldats ivoiriens et français ont pris part à cet exercice, témoignant ainsi d’une forte capacité d’action et de coordination entre nos deux armées.

SOGODJEGUE est le point d’orgue d’une série d’exercices amphibies conduits en République de Côte d’Ivoire depuis le 27 octobre, premier débarquement du GTE à Locodjoro. Grâce à cet exercice, les marins du PHA Tonnerre, les soldats ivoiriens et français et ont pu mettre en cohérence leurs procédures opérationnelles et renforcer leurs capacités à manœuvrer conjointement dans les milieux amphibie et terrestre.

 GOLFE DE GUINÉE – Coopération amphibie franco-ivoirienne
 GOLFE DE GUINÉE – Coopération amphibie franco-ivoirienne

Les marines d’EUROMARFOR se réunissent pour préparer l’avenir

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 Les marines d’EUROMARFOR se réunissent pour préparer l’avenir
@ Marine nationale

Le mois de novembre 2022 a vu se réunir par deux fois les représentants des marines italienne, espagnole, portugaise et française, qui constituent la Force maritime européenne (EUROMARFOR). Ce sont dans un premiers temps les commandants de flotte qui se sont réunis à Rota avant qu’un sous-groupe de travail ne se réunisse à son tour, à Toulon.

La réunion des commandants de flotte de l'EUROMARFOR rassemble les amiraux commandants de flotte des quatre pays membres. Elle a eu lieu cette année en Espagne à l’initiative de l’Almirante de la Flota espagnole (ALFLOT), le vice-amiral Eugenio Díaz del Río, qui a pris en septembre 2021 le commandement de l’EUROMARFOR (COMEUROMARFOR), à la suite de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN). Les 8 et 9 novembre, le vice-amiral Aurelio de Carolis de la marine italienne (CINCNAV), le vice-amiral José Nuno Dos Santos Chaves Ferreira de la marine portugaise (COMNAV) et le vice-amiral Daniel Faujour, chef d'état-major d’ALFAN, ont donc participé à cette réunion.

Lors de cette réunion, l'actuel COMEUROMARFOR a présenté à ses homologues les résultats de ses contacts et de ses visites auprès des autorités de l'Union européenne, ainsi que les projets de l'EUROMARFOR pendant la période restante sous commandement espagnol.

L'activation prochaine de l'EUROMARFOR dans le golfe de Guinée, dans le cadre de la présence maritime coordonnée de l'Union européenne, après que le Conseil de l'Union européenne a prolongé sa mise en œuvre dans cette zone pour deux ans en février dernier, a constitué le principal point de discussion.

Quelques jours plus tard, le 17 novembre, s’est réuni à Toulon un sous-groupe de travail de l’EUROMARFOR, constitué de marins des quatre pays représentés. La réunion a été ouverte par ALFAN et présidée par le CV Nicolas Geffard, chef du bureau FLEET PROGRAM d’ALFAN. L’objectif de la réunion était de coordonner les efforts des quatre Marines participantes dans le cadre opérationnel et dans l’entrainement de l’EUROMARFOR, ainsi que de définir les contours des activations de la Force et de ses activités dans les prochaines années.

Créée en mai 1995 après la Déclaration de Petersberg (1992), l’EUROMARFOR est une force maritime non permanente pouvant être déployée dans le cadre d'un mandat de l'Union européenne (UE), de l'Organisation du traité de l'Atlantique Nord (OTAN) ou des Nations unies (ONU),voire sur simple accord entre les 4 nations membres (France, Italie, Espagne, Portugal). Ses principales missions sont d’ordre humanitaire, de maintien de la paix, de prévention et gestion des crises et de sécurité maritime. Le commandement tournant decette force est assuré depuis septembre 2021 par l’Espagne.

 

 Les marines d’EUROMARFOR se réunissent pour préparer l’avenir
 Les marines d’EUROMARFOR se réunissent pour préparer l’avenir

Numérique : bien utiliser les réseaux sociaux

Numérique : bien utiliser les réseaux sociaux

Bilan 2021 de la posture permanente de sauvegarde maritime

Bilan 2021 de la posture permanente de sauvegarde maritime

Rencontre Marine nationale – Armateurs de France : La communauté maritime face à un contexte sécuritaire dégradé

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Rencontre Marine nationale – Armateurs de France : La communauté maritime face à un contexte sécuritaire dégradé
@ Marine nationale

Lors de la rencontre annuelle entre la Marine nationale et Armateurs de France qui s’est tenue le 17 novembre 2022 à Toulon, marine marchande et marine nationale ont eu l’occasion de partager leurs retours d’expériences, expertises et bonnes pratiques en matière de sûreté et d’échanges de l’information maritime.

Près de 25 compagnies maritimes, représentées par leurs cadres de direction, ont été accueillies dans la base navale de Toulon par les acteurs de la Marine nationale œuvrant à la coopération avec l’industrie maritime française, en présence du Commandant de la zone maritime Méditerranée (CECMED), le Vice-amiral d’escadre Boidevezi, du Président d’Armateurs de France, M. Jean-Emmanuel Sauvée, et du sous-chef d’Etat-major en charge des opérations de la Marine (ALOPS), le Vice-amiral Petit.

Dans un contexte sécuritaire particulièrement dégradé, les participants ont réaffirmé le besoin de consolider la relation étroite entre marines, qui partagent un même environnement et font face à des enjeux communs.

Les conséquences sécuritaires en mer de la guerre en Ukraine ont naturellement été au cœur de cette rencontre, qui a également porté sur la place du cyber dans le monde maritime et l’exercice de coopération navale CONAVEX 22.

La collaboration entre marines, dans un contexte sécuritaire et stratégique dégradé

Les conséquences de la guerre en Ukraine ont eu de réelles répercussions sur le trafic maritime, notamment en mer Noire. Les compagnies maritimes opérant dans cette zone ont dû s’adapter à ce nouveau contexte afin de veiller à la sûreté de leurs navires et de leurs équipages et renforcer leurs procédures, notamment face aux risques posés par la présence de mines dérivantes dans la région

La Marine nationale a parallèlement renforcé sa présence sur le flanc Est de l’Alliance atlantique, ainsi que son soutien aux opérations de l’OTAN dans les approches maritimes européennes, afin de faire face à toute évolution de cette situation volatile.

Ce temps de partage a fait émerger les besoins communs d’échange d’information, et d'analyse des menaces émergentes, afin de réduire les risques pour la sécurité des personnes et des biens en mer.

Cybersécurité maritime : menaces, conséquences et moyens déployés

L’automatisation et la connectivité croissantes des navires impliquent pour les marins, militaires comme civils, de sécuriser leurs systèmes d’information et plus largement l’ensemble de leurs opérations, afin de parer des menaces cyber de plus en plus prégnantes. La rencontre a permis de confirmer la prise en compte de ce défi au temps long par les acteurs du maritime. Une dynamique qui se traduit par un effort dans la formation des équipages, l’installation de matériels adaptés sur les navires et à terre, et le développement de politiques de réactions adaptées, notamment en matière de correction des vulnérabilités et en matière de gestion de crise.

L’échange entre marines marchande et militaire a permis de partager les bonnes pratiques et la connaissance des menaces, afin d’y apporter des réponses efficaces.

Rencontre Marine nationale – Armateurs de France

Entraînements communs : le MICA Center, acteur clé de la coopération navale entre marine marchande et Marine nationale

Le MICA Center (Maritime Information Cooperation and Awareness Center) a organisé en octobre dernier l’exercice CONAVEX 22 avec la participation active des armateurs français. Dédié à la mise en œuvre des procédures de partage d’informations maritimes, celui-ci a rassemblé une quinzaine de navires ainsi que les responsables sureté de leurs compagnies respectives. Autour d’un scénario ambitieux, CONAVEX 22 a permis à la Marine et aux armateurs de perfectionner ensemble leurs réactions face à un grand nombre de menaces : attaques de pirates, attaques cyber, attaques de drones ou encore menaces des mines.

L’expérience, très satisfaisante pour toutes les parties concernées, sera reconduite l’année prochaine avec l’édition 2023 de CONAVEX.

Suite à ces échanges, la communauté maritime a insisté sur l’importance de poursuive les efforts de communication et d’entretenir une synergie renforcée notamment concernant le partage de l’information maritime.

La rencontre s’est conclue dans l’après-midi après une visite de la base navale de Toulon. L’occasion, pour les armateurs, de découvrir les nouvelles unités de la Marine nationale.

L’équipage B du PSP Pluvier au cœur de la coopération franco-belge

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 L’équipage B du PSP Pluvier au cœur de la coopération franco-belge
@ Marine nationale

En relâche opérationnelle dans le port de Bruges, du 14 au 18 novembre 2022, l’équipage B du Pluvier a participé au renforcement du lien opératif entre les unités cherbourgeoises et belges.

Invité, dans un premier temps, à bord du BNS Pollux dans le cadre de la préparation d’une interaction entre deux bâtiments à la mer, les deux états-majors ont pu échanger sur leurs missions et leurs méthodes de travail durant leurs différents déploiements.

Après son appareillage du port de Bruges et par un transfert en zodiac à la mer, le Pluvier a embarqué une délégation composée du commandant, du commandant adjoint opérations ainsi que du bosco du BNS Pollux. Ce fut l’occasion de leur présenter, dans le cadre des opérations de sauvetage dans le détroit du Pas-de-Calais, l’organisation spécifique qu’adopte les équipages des PSP pour répondre aux objectifs spécifiques de cette mission.

Outre le partage de nos savoir-faire et expériences, ces échanges, entre les marins du PSP Pluvier et du BNS Pollux, ont permis d’ouvrir un véritable canal de travail entre nos deux équipages pour la conduite de futures missions opérationnelles.

Depuis sa prise en charge le 27 juillet 2022, l’équipage B du PSP Pluvier cumule 88 jours d’absence de son port base. En outre, durant son déploiement, ce sont 106 embarcations qui auront été sécurisées et 596 personnes secourues dans le détroit du Pas-de-Calais.

 L’équipage B du PSP Pluvier au cœur de la coopération franco-belge
 L’équipage B du PSP Pluvier au cœur de la coopération franco-belge

Hommage aux disparus de l’Aéronautique navale

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Auteur : La rédaction

 Hommage aux disparus de l’Aéronautique navale
@ Marine nationale

Le 21 novembre 2022, dix jours après les commémorations de la Grande guerre, les marins de la base d’aéronautique navale (BAN) de Hyères, les anciens combattants, les associations d’anciens de l’aéronavale, les élus et les familles, se sont rassemblés sur la colline de Costebelle à Hyères, devant la stèle, pour rendre hommage aux disparus de l’Aéronautique navale.

Cette stèle gravée des noms de ceux tombés en service aériens commandés est la jumelle de la stèle du Cap de la Chèvre en Bretagne. Un symbole d’unité, qui relie les presqu’îles et les mémoires du Ponant au Levant.

Rassemblés face à la mer, surplombant les pistes de la BAN d’où provenait le bruit des rotors, il s’agissait de se souvenir et de transmettre. Lors de son allocution, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’Aéronautique navale a évoqué une mémoire qui veille sur nous et qui nous oblige :« Que nous soyons marins dactive ou retirés du service actif, chacun porte en lui une part de leur héritage, celui de cet esprit si particulier des marins du ciel fait de passion, dengagement, de rigueur, mais aussi de décontraction et de bonne humeur. Cet esprit, il la reçu de ses anciens et il se doit de le transmettre à ses successeurs ».

Un office religieux a été célébré par le père Jean-Thierry Charollais en l’église Notre Dame de Consolation en amont de la cérémonie et des dépôts de gerbes aux pieds du mémorial.

 Hommage aux disparus de l’Aéronautique navale
 Hommage aux disparus de l’Aéronautique navale

FFEAU – Exercice franco-émirien de lutte incendie sur la base navale d’Abu Dhabi

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 FFEAU – Exercice franco-émirien de lutte incendie sur la base navale d’Abu Dhabi
@ Marine nationale

Début novembre, les forces armées émiriennes ont participé à un exercice majeur dans le domaine de la sécurité incendie en coopération étroite avec les marins pompiers de la base navale aux Émirats arabes unis.

Après avoir détecté un incendie fictif dans le bâtiment principal de l’état-major de la base navale, une première équipe d’intervention française constituée de marins pompiers est arrivée sur les lieux et a tenté de circonscrire le sinistre.

L’incendie prenant de l’ampleur, les marins pompiers français ont fait appel aux pompiers militaires émiriens afin de maitriser l’incident. Cette action a été rendue possible grâce aux accords de défense qui lient la France et les Émirats arabes unis. Les détachements français et émirien ont fait preuve de persévérance et de ténacité pour éteindre les flammes. Ils ont démontré un fort degré de connaissance mutuelle et d’interopérabilité.

Ces exercices sont organisés régulièrement sur la base navale. Ils visent à consolider la coopération entre les militaires émiriens et français dans le champ de la sécurité des biens et des personnes sur la base. Ils donnent l’occasion aux pompiers émiriens et français de partager leurs retour d’expérience, leurs techniques et connaissances respectives pour faire face à un incendie au sein d’une enceinte militaire.

Avec plus de 700 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie et conduit les opérations militaires françaises déployées dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’Océan Indien. Grâce à ses capacités d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime Océan Indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites Ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

 FFEAU – Exercice franco-émirien de lutte incendie sur la base navale d’Abu Dhabi