ADRIATIQUE - La FREMM Provence renforce la relation bilatérale avec la Marine croate

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 ADRIATIQUE - La FREMM Provence renforce la relation bilatérale avec la Marine croate
@ EMA

À l’occasion d’une escale à Split du 26 au 31 octobre, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence - équipage A - engagée sous contrôle opérationnel de l’OTAN dans l’opération NOBLE SHIELD, a permis d’entretenir la coopération franco-croate en conduisant un exercice avec deux patrouilleurs de la marine et des garde-côtes croates.

Cet entraînement conjoint a débuté par une séance d’évolutions tactiques permettant aux équipages français et croates d’évoluer en force constituée de manière synchronisée. S’en est suivi un échange de savoir-faire entre équipes de visite afin de mettre en cohérence nos outils capacitaires et nos modes opératoires avec notre partenaire croate. Trois officiers croates ont ainsi pu naviguer à bord de la Provence, tandis que deux marins français ont embarqué sur les patrouilleurs croates, permettant ainsi de mieux appréhender les spécificités de chaque marine.

Cet exercice entre les marines française et croate en mer Adriatique a permis de renforcer leur interopérabilité et d’approfondir la coopération régionale avec une marine otanienne dans une zone stratégique.

 ADRIATIQUE - La FREMM Provence renforce la relation bilatérale avec la Marine croate

La FREMM Provence termine actuellement un déploiement de plusieurs semaines en Méditerranée orientale et centrale et s’apprête à retourner à son port-base, à Toulon.

Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

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Matelot Léa - Fusilier marin spécialisé cynotechnicien.

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 Matelot Léa - Fusilier marin spécialisé cynotechnicien.
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Son parcours

2019 : École des mousses au Centre d’Instruction Naval (CIN) de Brest

2020 : Formation des quartiers-maîtres et matelots de la flotte (QMF) à l’école des fusiliers marins à Lorient

2021 : Affecté à la compagnie de fusiliers marins (CFM) Bernier sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic.

2021 : Stage opérateur cynotechnicien à Lann Bihoué.

Meilleur souvenir

La première fois que j’ai vu mon chien, Macx. Étant donné que je n’ai jamais eu de chien, c’était une première pour moi : le fait de le promener et de le nourrir, c’est un moment qui m’a marqué ! J’en garde un bon souvenir.

FOCUS

Macx : un chien pas comme les autres

Macx est un berger belge malinois, né le 15 mai 2015, qui a incorporé la grande famille des fusiliers marins à l’âge de 14 mois. C’est un Chien d’appui à la détection et neutralisation humaine dit « ADNH » utilisé pour la protection des sites sensibles de la Marine Nationale, qui est très stable et doté de sens affinés.

Ses capacités olfactives constituent un réel atout pour l’équipe, il est capable de détecter un individu dans tous les milieux, que ce soit à terre comme en mer lors de missions embarquées. Il est employé actuellement au sein de la compagnie de fusiliers marins (CFM) Bernier sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic et intégré aux équipes de défense et d’interdiction maritime (EDIM) comme une arme défensive et dissuasive. Ses qualités font de lui un très bon frère d’arme et il forme avec le matelot Léa, fusilier-marin spécialisé cynotechnicien, un binôme indéfectible et complémentaire.

Le déclic a eu lieu lors d’un stage d’observation dans un centre vétérinaire. Léa découvre alors un métier en lien avec les animaux, puis, via les réseaux sociaux, son intérêt se concentre vers le métier d’opérateur cynotechnicien. C’est en 2019 que le matelot Léa rejoint l’École des Mousses au Centre d’Instruction Naval (CIN) de Brest. Durant cette scolarité, elle apprend de nombreuses valeurs comme l’esprit d’équipe et le sens de l’effort.

Elle enchaine avec la formation des quartiers-maîtres et matelots de la flotte (QMF) à l’école des fusiliers marins à Lorient qui permet de s’imprégner des fondamentaux des métiers et de la culture des marins, et de favoriser son intégration au sein de son unité. Affectée en 2021 à la CFM Bernier, située sur la base aéronautique navale de Lanvéoc-Poulmic, elle découvre, Macx, son futur compagnon de travail. Le courant passe immédiatement durant la période de familiarisation. Elle effectue peu de temps après le stage d’opérateur cynotechnicien à Lann Bihoué.

Durant ces 7 semaines, l’opérateur cynotechnique apprend à soigner et à conduire son chien. Pour évoluer dans sa spécialité, Léa passera par plusieurs étapes, en parallèle de son cursus de fusilier marin. Une fois son BAT fusilier marin obtenu, elle pourra parfaire ses connaissances du dressage des chiens militaires afin d’accéder au chef d’équipe cynotechnique. Le chef d’équipe cynotechnique a également la possibilité de se spécialiser dans l’olfaction en choisissant l’appui à la recherche et détection d’explosif (ARDE) ou l’aide à la recherche de détection de stupéfiant (ARDS).

 Matelot Léa - Fusilier marin spécialisé cynotechnicien.
 Matelot Léa - Fusilier marin spécialisé cynotechnicien.

FFCI – Entraînements conjoints en Côte d’Ivoire pour le PHA Tonnerre

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 FFCI – Entraînements conjoints en Côte d’Ivoire pour le PHA Tonnerre
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Le 27 octobre, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre est entré dans les eaux territoriales de la République de Côte d’Ivoire pour poursuivre une riche séquence de coopération avec à son bord près de 300 militaires du Groupement tactique embarqué (GTE) et plus de 60 véhicules tactiques.

Déployé dans le cadre de l’opération CORYMBE depuis mi-septembre, ce bâtiment de la Marine nationale a précédemment participé à l’exercice GANO 2022, puis à l’exercice XARITOO, aux côtés des forces sénégalaises.

Il est actuellement présent en République de Côte d’Ivoire afin de prendre part à une importante série d’entraînements interarmes et bilatéraux. Dans ce cadre, les marins et soldats présents à bord du PHA Tonnerre opèrent avec les forces armées terrestres et maritimes de la République de Côte d’Ivoire ainsi qu’avec des militaires des Forces françaises en Côte d’Ivoire (FFCI).

Pendant deux semaines, en mer comme à terre, les soldats et marins ivoiriens et français s’entraînent ensemble à la mise en œuvre de diverses techniques de débarquement amphibie, de manœuvre du bâtiment et au débarquement d’un GTE près de la base navale de Locodjoro. Cet entraînement permet de renforcer l’interopérabilité des armées ivoiriennes et françaises et contribue à la stabilité de la région et à la protection des populations.

Créées le 1er janvier 2015, les forces françaises en Côte d’Ivoire s’inscrivent dans la continuité de l’accord de partenariat de défense de 2012 qui scelle une proximité ancienne entre la France et la République de Côte d’Ivoire. Les 900 militaires engagés forment la réserve opérative pour l’Afrique centrale et de l’Ouest et sont chargés d’appuyer et de soutenir les opérations dans la zone, mais aussi de mettre en œuvre un partenariat militaire opérationnel avec la République de Côte d’Ivoire et en coopération avec les forces partenaires de la région.

 FFCI – Entraînements conjoints en Côte d’Ivoire pour le PHA Tonnerre
 FFCI – Entraînements conjoints en Côte d’Ivoire pour le PHA Tonnerre

Base navale de Nouméa : 11 jeunes Calédoniens signent leur notification d’engagement

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 Base navale de Nouméa : 11 jeunes Calédoniens signent leur notification d’engagement
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Les 11 jeunes Calédoniens, 3 filles et 8 garçons, âgés entre 20 et 27 ans, qui rejoignent en novembre la métropole et leur formation au sein de la Marine nationale ont signé leur notification d’engagement devant le capitaine de vaisseau Guillaume Montanié, commandant de la base navale de Nouméa.

Sept d’entre eux rejoignent l’école de maistrance et les quatre autres un cours de quartier-maître de la flotte pour un contrat de quatre ans (QMF4).

Trois de ces marins sont issus du recrutement local, ayant réalisé un contrat de deux ans comme quartier-maître de la flotte (QMF2). Cette première expérience au sein des Forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) leur a permis d’affiner leur choix de spécialité après un parcours riche et comprenant systématiquement une période embarquée. D’autres ont trouvé leur vocation à l’issue d’une période d’initiation ou de perfectionnement à la défense nationale, préparation militaire marine, réalisée à Nouméa.

Le commandant, après leur avoir rappelé le sens de la devise «Honneur Patrie Valeur Discipline» leur a prodigué trois conseils: celui de ne pas avoir peur car ils sont été sélectionnés pour leurs qualités, celui de s’appuyer sur la force de l’équipage pour réussir leur cours et enfin celui d’être fier d’être calédoniens.

Ces jeunes marins, dotés d’une réelle empreinte locale, mettent une nouvelle fois la Nouvelle-Calédonie à l’honneur et démontrent bien que les ultra-marins s’engagent fortement au sein de la Marine nationale.

 Base navale de Nouméa : 11 jeunes Calédoniens signent leur notification d’engagement

La CEPHISMER renforce sa coopération internationale dans le domaine de la plongée

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 La CEPHISMER renforce sa coopération internationale dans le domaine de la plongée
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En octobre 2022, la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) a fait sa rentrée internationale au travers de plusieurs actions en France et en Roumanie.

Les 10 et 11 octobre 2022, la CEPHISMER a accueilli à Toulon une délégation de COMSUBIN, son homologue italien, pour deux jours d’échanges fructueux. C’est la deuxième fois que ces experts de la plongée se rencontrent, sous l’impulsion d’un plan de coopération bilatérale.

Les deux nations, considérées comme des pionnières de la plongée, partagent des spécialités communes comme la plongée humaine au recycleur électronique ou l’assistance à un sous-marin en détresse. Mais elles s’enrichissent aussi de leurs différences : par exemple l’Italie entretient sa compétence de plongée à saturation ou en scaphandre quand la France développe sa stratégie de maîtrise des fonds marins (MFM) et met l’accent sur la maîtrise des risques en plongée (MRP). 

Ensuite, des marins du CEPHISMER, rejoints par un représentant de l’École de plongée, se sont rendus du 18 au 20 octobre à Constanta, en Roumanie, pour assister à la deuxième réunion de l’European Union Community of Diving Experts (EU CODE). Durant trois jours, onze nations se sont rassemblées sous l’égide de l’Agence européenne de la défense (AED) pour échanger sur les priorités données par chaque nation dans le domaine de la plongée mais surtout pour construire une perspective commune. Cette réunion a permis de faire un point sur l’avancement des projets portés par la Permanent Structured Cooperation (PESCO – coopération structurée permanente, structure de développement de la collaboration de l’Union européenne en matière de défense), tels que recherche d’une meilleure interopérabilité via une convergence des formations dispensées par les écoles de plongée des pays membres.

Afin d’entretenir la dynamique initiée, la CEPHISMER accueillera à Toulon la prochaine édition en mai 2023.

De retour de mission Corymbe, le Germinal porte assistance à un navire de pêche

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 De retour de mission Corymbe, le Germinal porte assistance à un navire de pêche
@ Marine nationale

Les 3 et 4 novembre 2022, lors de son transit retour vers son port base (Fort de France), après deux mois de déploiement dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission Corymbe, la frégate de surveillance Germinal a réalisé au large de la Barbade deux enquêtes de pavillon sur des navires de pêche.

Ce qui devait être une opération de visite de routine pour le deuxième pêcheur de nationalité vénézuélienne, l’Evelyne 1, s’est transformé en opération d’assistance. En effet, au cours des interrogations, le bâtiment, en avarie sur sa ligne d’arbre, a sollicité l’aide du Germinal. Une équipe d’experts est alors projetée à bord de l’Evelyne 1. Les investigations vont permettre au navire de pêche de reprendre rapidement sa navigation en toute sécurité.

Cette intervention illustre à la fois la réactivité de l’équipage du Germinal et la solidarité entre gens de mer.

 De retour de mission Corymbe, le Germinal porte assistance à un navire de pêche

Rencontre avec le LV Justin, officier d’appontage

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 Rencontre avec le LV Justin, officier d’appontage
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Après une carrière comme pilote de Hawkeye au sein de la Flottille 4F, le lieutenant de vaisseau Justin ressent l’envie de servir et de guider les pilotes dans cette phase si particulière qu’est l’appontage sur le porte-avions. Lumière sur le métier d’officier d’appontage.

Pouvez-vous revenir en quelques mots sur le métier d’Officier d’Appontage ?

L’Officier d’Appontage (OA), c’est en quelque sorte l’assurance vie du pilote. Au moment des appontages, nous sommes situés à l’arrière du porte-avions pour accompagner le pilote dans cette phase complexe, de jour comme de nuit.

L’OA a plusieurs casquettes : nous sommes d’abord garant de la sécurité du pilote dans sa manœuvre, on s’assure que le pont est clair, que l’avion précédent ait dégagé la piste et que la presse de brin soit bien revenue à sa place (ndlr : le brin est le câble que le pilote doit attraper avec la crosse située à l’arrière du Rafale et du Hawkeye pour s’arrêter).

En parallèle du volet sécurité, nous accompagnons le pilote au cours de toute la phase d’appontage, nous jugeons de la qualité de la présentation et nous intervenons sur la fréquence radio pour donner des ordres au pilote afin qu’il rectifie sa position. Si la réponse du pilote est satisfaisante, nous le laissons poursuivre. Sinon, nous lui ordonnons une remise de gaz. Il devra refaire un tour avant une nouvelle tentative. On appelle la remise de gaz sur porte-avions un « wave off ». Après l’appontage, nous débriefons les pilotes sur leurs passes d’appontage.

Notre dernière casquette est celle de la formation. L’OA forme les jeunes pilotes de porte-avions, nous préparons des programmes d’entraînement personnalisés à chaque pilote avant les départs en mission en fonction de leur expérience.

Petite anecdote : l’indicatif « raquettes » des OA vient des raquettes (drapeaux) utilisées sur nos anciens porte-avions pour ramasser les appareils grâce aux signaux visuels transmis via ces raquettes.

Quels sont les principaux enjeux du métier d’OA ?

Dans des conditions simples, l’OA est un garant de la sécurité. Dans des conditions complexes telles qu’une mission longue, la fatigue, des conditions météo dégradées, une nuit très noire, une mer formée qui fait bouger le bateau sur ses axes, des avaries liées à des problèmes techniques etc… l’OA est présent pour aider le pilote à revenir à bord. Il l’aide à la voix par radio ou à l’aide de signaux lumineux. Nous sommes la petite voix rassurante qui arrive dans les oreilles du pilote au moment où il en a besoin.

Un des principaux enjeux de notre métier réside dans la relation de confiance que l’on crée avec les pilotes. Nous nous devons d’être rassurant, au moment de guider le pilote lors de l’appontage, tout est dans le ton de la voix. Nous connaissons chaque pilote personnellement, nous connaissons leurs forces, leurs faiblesses.

Pouvez-vous revenir en quelques mots sur votre parcours ?

J’ai intégré la Marine Nationale en 2004, je suis issu du parcours EOPAN. J’ai fait une grande partie de ma carrière à la 4F comme pilote de Hawkeye. En 2016, j’ai décidé de débuter ma formation d’Officier d’Appontage, un parcours qui est rythmé par 6 qualifications différentes avant d’être confirmé.

Qu’est-ce qui vous a donné envie d’être OA ?

Les OA que j’ai rencontré au cours de mon parcours, la dimension humaine de ce métier. Ce sont des personnalités fortes qui font un métier de passion au service du groupe, au service de la collectivité. La dimension pédagogique aussi, l’envie de guider, de transmettre, d’accompagner, ce sont tous ces aspects qui m’ont donné le gout de ce métier.

 Rencontre avec le LV Justin, officier d’appontage
 Rencontre avec le LV Justin, officier d’appontage

Les marins de La Réunion engagés pour l’Entraide Marine sur la 30ème édition Grand Raid

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 Les marins de La Réunion engagés pour l’Entraide Marine sur la 30ème édition Grand Raid
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Fin octobre a eu lieu à La Réunion la 30ème édition du Grand Raid(1), évènement phare de l’île intense. Pour cet anniversaire, les forces armées dans la zone sud océan Indien (FAZSOI) ont participé aux courses mais aussi au soutien logistique de cet évènement local de portée internationale.

Ainsi, 24 coureurs(2) des différentes unités basées à Port-des-Galets ont affronté les dénivelés des cirques tandis que 4 marins armaient un poste de ravitaillement en compagnie de leurs camarades des autres armées. Parmi les sportifs, le PM Régis du groupement de soutien de la base de défense (GSBdD) a été le deuxième militaire à franchir la ligne d’arrivée de la Diagonale des Fous en moins de 39 heures. Sur la même distance Mme Magueur de la base navale est arrivée première dans sa catégorie tandis que la PM Amélie du BSAOM Champlain s’est classée première sur le trail Bourbon. Enfin, le QM Maxime de la base navale a terminé premier sur la Mascareignes et le commandant Lainé a participé au relais au sein d’une équipe interarmées menée par le général Cluzel, commandant supérieur des FAZSOI.

Bravo à eux et à tous les coureurs pour ces exploits sportifs qui ont pu être accomplis grâce à leur détermination et au soutien présent sur le parcours. Différents partenaires réunionnais se sont mobilisés pour l’équipe en finançant l’équipement des coureurs. Leur générosité a permis aussi de récolter des fonds pour l’association Entraide Marine-Adosm.

(1) Sous le nom de Grand Raid sont regroupés trois courses individuelles de différentes distances, la célèbre Diagonale des Fous (165 km), le Trail Bourbon (109 km), la Mascareignes (72 km)  et un relais, le Zembrocal (148 km).

(2) 13 marins et civils de la base navale, 3 marins du Champlain, 2 marins du Floréal, 2 marins du service de soutien de la flotte (SSF), 1 marin de L’Astrolabe, 1 marin du GSBdD, 1 gendarme maritime de la brigade de surveillance du littoral et 1 aviateur de la DIRISI.

L’Auvergne sous de multiples menaces en exercice TAMOURE

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 L’Auvergne sous de multiples menaces en exercice TAMOURE
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Du 25 au 27 octobre 2022, en Méditerranée, la frégate multimission (FREMM) Auvergne était en entrainement avancé TAMOURE. Organisé par la division entraînement de la Force d’action navale, TAMOURE vise à éprouver les capacités du bâtiment et la résilience de l’équipage en le confrontant à de nombreuses menaces, d’intensité variable, dans le cadre d’un scénario le plus réaliste possible, permettant d’aller « au bout du geste » jusqu’à l’engagement réel.

« Embarcation suspecte en rapprochement dans le tribord 40 »

En escale dans un pays fictif en proie à des milices armées, l’Auvergne a commencé à quai cet entraînement, déployant son équipe de visite pour réceptionner des VIP et les escorter jusqu’au bateau. Progressivement, la menace autour de la FREMM s’intensifie : une multitude de petites embarcations la harcèle jusqu’à ce que le commandant ordonne l’appareillage. L’attaque n’a pas pour autant cessé : la navigation en eaux resserrées est perturbée par l’assaut répété d’embarcations rapides – jet-ski et zodiac – au comportement agressif vis-à-vis de la frégate. Au poste de combat, du central opérations aux ailerons, les marins ont – fictivement – fait feu pour stopper les agresseurs, lorsque les sommations réglementaires n’y suffisaient pas.

« Sauvegarde ! Sauvegarde ! Sauvegarde ! Menace missile sur tribord ! Menace missile sur tribord ! Le personnel se replie sur bâbord »

Quelques dizaines de nautiques plus loin, en haute-mer, la frégate est ciblée par plusieurs aéronefs de la force adverse. A six reprises en moins de 3 jours, les capacités de défense de l’Auvergne contre les menaces aériennes ont ainsi été mises à rude épreuve. Ces aéronefs, plastrons habités ou cibles autonomes mises en œuvre depuis le VN Rebel, avec un comportement similaire à celui qu’auraient des aéronefs ennemis, ont permis d’apporter un grand réalisme à l’entraînement. Trois cibles ont ainsi été – réellement – détruites par l’artillerie de la frégate.

Afin de rendre compte de la variété et de la concomitance des menaces, la division entraînement a ajouté à ces attaques une simulation de brouillage GPS, d’attaque CYBER et diverses autres perturbations représentatives du caractère hybride des opérations contemporaines.

Malgré la combativité de tous les marins, une bombe de plusieurs centaines de kilo a, mercredi matin, atteint la frégate, provoquant pertes humaines et destruction de capacités opérationnelles essentielles au combat (scenario de type HMS Coventry, 25 mai 1982). Un travail de simulation avait été mené au préalable avec le concours de DGA Technique navale pour évaluer les dommages causés par un tel impact, de manière à rendre crédibles l’animation. A alors débuté une rude opération visant à sauver la frégate, en reprenant le contrôle sur l’incendie et les nombreuses avaries provoquées par l’impact et en replaçant le personnel blessé ou décédé aux postes le nécessitant. Après quatre heures de lutte acharnée contre les sinistres, d’évacuation des blessés dans l’obscurité, la fumée et sous la menace de nouvelles attaques, une situation stable ayant été retrouvée, la division entraînement a décidé la clôture de la première phase de TAMOURE.

« Le client est suspecté de transporter des armes et de la drogue au profit de l’adversaire »

A la demande de son contrôleur opérationnel, l’Auvergne a alors, entre deux attaques aériennes, interrogé un navire entré dans la zone de contrôle d’embargo et suspecté de transporter des armes et de la drogue au profit de la force adverse. Devant la faible coopération de ce navire suspect – joué par le VN Rebel – une opération de visite est ordonnée. Une fois parée, l’équipe de visite est envoyée à bord pour réaliser une enquête de pavillon puis une fouille approfondie du navire à bord duquel avaient été cachée une importante quantité de drogue.

Dans la nuit, alors que l’équipe de visite était toujours à bord, un incendie – fictif – se déclare sur le Rebel, nécessitant l’envoi de pompiers de l’Auvergne pour lutter contre le sinistre.

La FREMM, toujours sous menace asymétrique et aérienne a, jeudi matin, récupéré son équipe de visite, dernière étape avant la réalisation d’un appui feu naval visant à détruire une batterie côtière figurée par une cible mise en œuvre par le site du Levant de la DGA Essais missiles. Après la mise à terre d’une partie de la brigade de protection et de militaires de l’armée de Terre chargés du ciblage (Détachement de liaison et d’observation - DLO), la FREMM s’est positionnée au sud du Levant pour détruire à l’artillerie principale cet objectif côtier.

Une fois le tir réussi et la fin de TAMOURE sonnée, le commandant a partagé avec l’ensemble de l’équipage sa satisfaction pour « la réactivité et la performance de l’équipage ainsi que l’état d’esprit manifesté par chacun pendant cet entraînement avancé », terminant par un message pour les canonniers, fortement sollicités pendant la séquence : « Bravo pour ces résultats ; on aura besoin de vos talents pour relever les défis qui nous attendent dans quelques semaines sur la Lorraine ».

Prochaine mission en effet pour l’équipage de l’Auvergne : bascule sur la FREMM-DA Lorraine dans le cadre du « roque d’équipage Lorraine / Auvergne », cette dernière remontant à Brest aux soins de l’actuel équipage breton de la Lorraine.

 L’Auvergne sous de multiples menaces en exercice TAMOURE
 L’Auvergne sous de multiples menaces en exercice TAMOURE

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