FRMARFOR réunit les marines alliées pour préparer HEMEX-ORION 23

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 FRMARFOR – FRMARFOR réunit les marines alliées pour préparer HEMEX-ORION 23
@ Marine nationale

Le 13 octobre 2022, la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR) a réuni ses principaux partenaires opérationnels pour préparer le déploiement de forces aéromaritimes dans le cadre de l’exercice HEMEX-ORION 23.

Dans la continuité de POLARIS 21, la deuxième phase d’HEMEX-ORION 23 verra s’affronter deux forces symétriques, dans un scénario réaliste, avec une très grande liberté de manœuvre tactique, afin de poursuivre la dynamique de préparation opérationnelle des équipages au combat de haute intensité.

Le réalisme de cette phase O2 d’HEMEX-ORION 23 passera également par l’intégration de la composante aéromaritime dans une manœuvre interarmées et dans la contribution de plusieurs marines alliées. Cette navy main planning conference a permis de partager avec les marines alliées les enjeux et les objectifs de cette préparation commune aux guerres de demain.

Au travers sa cellule POLARIS (N0E), FRMARFOR a déjà participé à la phase O1 d’HEMEX-ORION 23, phase de planification. Elle prépare désormais cette phase O2 de conduite, qui mobilisera plus de 10 000 militaires dont 5 000 marins.

HEMEX ORION 23 est un exercice de grande ampleur, d’un type inédit depuis près de 30 ans. Il a pour objectif de renforcer l’entrainement des armées françaises dans un cadre interarmées et multinational, sur un scénario de haute intensité qui tient compte de tous les champs de conflictualité (influence, supériorité et lutte informationnelle, cyber).

Sécurisation de l’Alice Robert par les plongeurs du GPD Méditerranée

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 Sécurisation de l’Alice Robert par les plongeurs du GPD Méditerranée
@ Marine nationale

Du 4 au 7 octobre 2022, un détachement du groupe de plongeurs-démineurs de la Méditerranée (GPD Med) embarqué à bord du bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton a mené une campagne de sécurisation sur le site de l’épave de l’Alice Robert qui gît par 50 mètres de fond, au large entre Argelès et Port-Vendres (Pyrénées Orientales).

Cette épave est interdite à la plongée de loisirs depuis juillet 2020 par un arrêté de la Préfecture maritime de la Méditerranée en raison de la mise à jour de nombreuses munitions allemandes datant de la Seconde Guerre mondiale par la tempête Gloria de janvier 2020. Une précédente campagne avait été réalisée au mois de mai dernier permettant la sécurisation de la zone arrière.

Grace à une visibilité sous-marine exceptionnelle, cette nouvelle mission a permis l’extraction et le contre-minage d’un douzaine d’obus d’artillerie, soit un total de 40kg de matière active. Une phase finale de blanchiment a permis de confirmer la sécurisation des extérieurs et abords de l’épave.

Cette opération est la 6ème de ce type sur l’Alice Robert depuis 2016, et la 4ème depuis la publication de l’arrêté de 2020 qui interdit la plongée sur ce site. Au total, le bilan des munitions détruites depuis 2016 par le GPD Med s’établit à 333 obus de différents calibres (de 20 à 105mm) et 6 grenades.

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les GPD opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils neutralisent plus de 11 tonnes de munitions historiques par an.

Admis au service actif en 1986, le BBPD Pluton permet de mettre en œuvre et d’assurer le soutien technique, médical et opérationnel d’un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu’à 80 mètres de profondeur.

 Sécurisation de l’Alice Robert par les plongeurs du GPD Méditerranée
 Sécurisation de l’Alice Robert par les plongeurs du GPD Méditerranée

Méditerranée centrale – Le Commandant Bouan et son SMDM en opération IRINI

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 Méditerranée centrale – Le Commandant Bouan et son SMDM en opération IRINI
@ EMA

Le 30 septembre, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) CommandantBouan a appareillé du port de la Sude afin de poursuivre ses patrouilles de surveillance maritime, dans le cadre de l’opération de l’Union européenne EUNAVFORMED IRINI.

Cette nouvelle phase de la mission s’inscrit dans un contexte où plusieurs changements au sein de l’organisation d’IRINI ont eu lieu : le commodore grec Stylianos Dimopoulos a pris le commandement de la force pour 6 mois et le bâtiment grec Aegean est devenu le navire amiral.

Le Commandant Bouan poursuit sa mission en mer et assure une continuité d’action. Il a notamment réalisé une 60e interrogation radio envers un navire (hailing) approchant de la zone d’opération. Cette interrogation a été doublée d’une reconnaissance visuelle permettant de constater la nature et le volume de la cargaison du navire appréhendé.

La 8e approche consentie (friendly approach), qui consiste à envoyer l’équipe de visite à proximité des navires afin d’échanger des informations, a été réalisée le 1er octobre. Cette opération a été intégralement filmée par le Système de mini-drone marine (SMDM) du PHM.

Le SMDM augmente considérablement la capacité de détection et d’identification des navires, ce qui facilite et accélère la transmission d’informations et le guidage du PHM vers les navires de commerce d’intérêt. La hauteur de vol permet d’observer l’intégralité du pont des navires et ainsi d’identifier leur cargaison et la potentielle présence de « caches ». En quelques minutes, le SMDM transmet les photos aux états-majors et constitue une aide à la prise de décision.

Cet équipement renforce l’efficacité opérationnelle du PHM dans sa mission de lutte contre le trafic illégal d’armes à destination de la Libye.

Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFORMED IRINI vise à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Elle conduit également des missions secondaires relatives aux trafics de migrants ou d’hydrocarbures et comporte un volet de formation des garde-côtes libyens. La France, par l’action de la Marine nationale, est un contributeur important à l’opération EUNAVFORMED IRINI.

 Méditerranée centrale – Le Commandant Bouan et son SMDM en opération IRINI

La Flottille 31F fête ses 10 ans sur Caïman Marine

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 La Flottille 31F fête ses 10 ans sur Caïman Marine
@ Marine nationale

Le 14 octobre 2022, sous la présidence du capitaine de vaisseau Jean-Manuel Lemoigne, commandant la base d’aéronautique navale d’Hyères, les marins du ciel se sont rassemblés pour célébrer l’anniversaire de la renaissance d’une flottille qui a marqué et qui marque encore l’histoire de l’aéronautique navale.

La Flottille 31F fête ses dix ans de reprise opérationnelle sur hélicoptère Caïman Marine.

Le 4 octobre 2012, la Flottille 31F « troquait » ses hélicoptères Lynx contre le Caïman Marine. Cette réouverture inscrivait la 31F dans la continuité de ses missions traditionnelles, notamment la lutte ASM, mais l’inscrivait également dans une nouvelle ère de modernité, apportant crédibilité opérationnelle et fascination auprès de nos partenaires stratégiques et interalliés.

La montée en puissance toujours en cours s’opère, s’affirme et s’illustre notamment par les 7 machines en ligne au sein de l’échelon organique. Le commandant a rappelé lors de son discours : De concert avec vos camarades à bord des FREMM, vous formez désormais le binôme redoutablement efficace dans ce domaine si exigeant et complexe qu’est la lutte anti sous-marine, reflétant ainsi la compétence française tant enviée par-delà les frontières. Ce succès, faites-le votre et ne surtout ne lâchez rien.  Gardez à l’esprit cette combattivité qui vous permettra d’avancer avec panache, qu’importent les difficultés techniques auxquelles vous devez faire face.

 La Flottille 31F fête ses 10 ans sur Caïman Marine
 La Flottille 31F fête ses 10 ans sur Caïman Marine

Histoires de famille sur le Charles de Gaulle

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Auteur : La rédaction

 Histoires de famille sur le Charles de Gaulle
@ Marine nationale

Il n’est pas rare de compter des membres d’une même famille engagés dans les armées. Il est moins fréquent que ces proches soient affectés dans la même unité. La taille unique de l'équipage du porte-avions – 1 750 marins en mission - fait que la probabilité de trouver des familles à bord est plus élevée qu'ailleurs ! De fait, nous avons retrouvé trois familles dans lesquelles l’engagement s’est transmis de père en fils ou entre sœurs.

Deux sœurs, la quartier-maître Nina et la matelot Sacha, notamment qui se sont suivies pour embarquer, dans des spécialités différentes, dans la restauration pour la première et la gestion du matériel pour la seconde, et dont les parents sont particulièrement fiers.

 Histoires de famille sur le Charles de Gaulle

Le maître principal Denis, entraîneur à la division entraînement (DIVENT) et ses deux fils, maître Mathieu, directeur de pont d’envol, et maître Maxime, chargé des systèmes d’informations, pour qui la mise en condition opérationnelle (MECO) du Charles de Gaulle a été une occasion en or pour naviguer une dernière fois ensemble avant de partir à la retraite pour le père et de changer d’affectation pour l’un des frères.

 Histoires de famille sur le Charles de Gaulle

Le hasard fait bien les choses pour un père, maître principal Mamadou, au groupement hébergement, et son fils, second maître Ibrahima, gestionnaire du matériel, qui se retrouvent affectés ensemble depuis plus d'un an.

 Histoires de famille sur le Charles de Gaulle

Un point commun pour eux et leurs familles, la fierté de leur engagement au service de la France.

Au-delà de ces liens familiaux, sur le Charles de Gaulle comme dans bien d'autres unités opérationnelles, on trouve une vraie fraternité d'armes entre les marins affectés à bord qui savent pouvoir compter en toutes circonstances les uns sur les autres ! » 

CONAVEX 22 : exercice de coopération maritime française. Plusieurs équipes - une seule Communauté

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 CONAVEX 22 : exercice de coopération maritime française. Plusieurs équipes - une seule Communauté
@ Marine nationale

Du 3 au 7 octobre, l’amirauté de Brest a accueilli l'édition 2022 de CONAVEX (exercice de coopération navale). L'exercice français de NCAGS (Naval Cooperation And Guidance for Shipping) a été planifié et conduit par le MICA Center pour la première fois depuis sa création en 2016.

D'abord destinée à former la cellule de réservistes NCAGS du MICA Center, cette édition a non seulement donné l'occasion d'améliorer le niveau opérationnel de cette équipe, mais elle lui a également fourni de nombreuses opportunités d'interaction entre la Marine nationale, l'industrie maritime française et quelques autres acteurs étatiques impliqués dans la sûreté maritime.

Onze compagnies, 15 navires marchands, des officiers de sécurité des compagnie, des capitaines, le M-CERT (Maritime Computer Emergency Response Team - France Cyber Maritime) et les experts cyber de la gendarmerie maritime ont participé à un scénario multi-menaces visant les intérêts français dans le monde et en particulier en Océan Indien.  

Alimenté par les menaces du monde réel, le scénario développé virtuellement à travers la zone d'intérêt de l'océan Indien a été animé par l’injection d'incidents tels que des attaques de pirates, des approches suspectes, etc. jusqu'au signalement de mines à la dérive et de cybermenaces. Un incident cybernétique a même impliqué des navires situés en dehors de la zone.

Les briefings des équipes du MICA Center à bord de deux navires basés à Brest ont été un excellent complément à cet exercice très dense.

Pour clôturer l'exercice, un forum réunissant des officiers de la Marine nationale, les participants mais aussi des représentants du Service hydrographique de la Marine (Shom), de la Direction générale des affaires maritimes de la pêche et de l’Aquaculture (DGAMPA ex-DAM) et de l'association armateurs de France a permis à cette communauté soudée d'échanger sur les questions et procédures de sûreté maritime.

Tout au long de l’exercice le MICA Center a joué son rôle auprès des armateurs et en soutien de l’équipe des réservistes du NCAGS.

Cet exercice s’inscrit dans un processus plus long de remontée en puissance de la capacité NCAGS France et avec l’ambition de s’ouvrir à l’international dès 2023.

 CONAVEX 22 : exercice de coopération maritime française. Plusieurs équipes - une seule Communauté

® FOSIT ATLANT (MT AUDIN)

FAPF – Le Falcon F200 Gardian prochainement déployé en mission AETO

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 FAPF – Le Falcon F200 Gardian prochainement déployé en mission AETO
@ EMA

Mi-octobre, les Forces armées de Polynésie française (FAPF) ont engagé un Falcon F200 Gardian dans une mission de surveillance maritime. Il sera déployé depuis la base aérienne de Futenma au Japon, au sein de la mission AETO.

Lancé en janvier 2018, ce dispositif permet de coordonner la mise en œuvre du volet maritime des résolutions des Nations unies visant à faire appliquer l’embargo imposé à la Corée du Nord. Les neuf États participant à la mission AETO contribuent à la détection des activités suspectes de navires au large de la péninsule coréenne. Il s’agit en particulier de porter attention aux transbordements à la mer (pétrole, charbon, fer…) contournant les limitations.

Lors de ce déploiement, le Falcon F200 Gardian aura pour objectif de documenter les potentielles violations des sanctions imposées à la Corée du Nord par les Nations unies. Il permet également à la France de disposer d’une capacité d’appréciation autonome de situation dans la zone.

Dans un contexte de regain de tensions, il permettra à la France d’afficher son attachement au respect du droit international et son engagement pour lutter contre la prolifération d’armes de destruction massive. En tant que nation riveraine et souveraine du théâtre stratégique indopacifique qui s’étend de Djibouti à la Polynésie française, la France y déploie de manière régulière des moyens militaires depuis ses emprises ultramarines ou depuis la métropole.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Mission Aquarius : police des pêches dans le Pacifique sud pour le Bougainville

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 Mission Aquarius : police des pêches dans le Pacifique sud pour le Bougainville
@ Marine nationale

Du 15 au 17 octobre 2022, le BSAOM Bougainville a contribué à « Kuru Kuru 22 », une opération internationale de police des pêches.

Dans le cadre de son soutien à la Forum Fisheries Agency (FFA), le Bougainville a patrouillé dans les eaux internationales où son équipe de visite a pu se rendre à bord de plusieurs navires de pêche. Après un contrôle des documents administratifs (licence de pêche, journaux de pêche et de navigation…), les marins ont procédé à une investigation des soutes pêchés afin de vérifier l’absence d’espèces protégées ou interdites à la pêche.

Ces actions ont été réalisées au cours de la mission Aquarius du Bougainville, déploiement de longue durée à travers les « Pacific Island Countries ». Elles participent également au rayonnement du nouveau réseau des garde-côtes du Pacifique à l’initiative de la France en 2021.

Les forces armées en Polynésie française contribuent régulièrement aux côtés des Forces armées en Nouvelle Calédonie à l’opération Kuru Kuru de lutte contre la pêche illicite organisée par la FFA. Cette opération annuelle, réalisée en coopération avec 14 autres pays, vise à augmenter les contrôles en mer, à encourager la coordination des moyens de surveillance et à développer des moyens de renseignements conjoints.

 Mission Aquarius : police des pêches dans le Pacifique sud pour le Bougainville
 Mission Aquarius : police des pêches dans le Pacifique sud pour le Bougainville

GRAND AFRICAN NEMO 2022 – Bilan d’un exercice marqué par deux opérations réelles

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 GRAND AFRICAN NEMO 2022 – Bilan d’un exercice marqué par deux opérations réelles
@ EMA

Lancé le 11 octobre, l’entraînement annuel aéromaritime régional GRAND AFRICAN NEMO 2022 (GANO 22) est organisé par l’architecture de Yaoundé avec l’appui de la Marine nationale française. GANO 22 a rassemblé 17 nations du golfe de Guinée ainsi que 8 nations partenaires*

Pendant 5 jours, l’ensemble des marines a été confronté à des entraînements menés selon un large spectre de scenarii dans des conditions au plus proche de la réalité. Dans ce cadre-là, les moyens militaires engagés se sont entraînés mutuellement ; la Frégate de surveillance (FS) Germinal a notamment simulé des activités de pêche illicite au profit des marines togolaise et nigériane et des activités de piraterie en haute mer au profit des marines ghanéenne et ivoirienne. L’avion de patrouille maritime le Falcon 50 de la Marine nationale a effectué un entraînement de lutte contre la piraterie, en collaboration avec les marines sénégalaise et gambienne. Il a également pris part à un exercice de sauvetage en mer aux côtés des marines marocaine et sénégalaise. Par ailleurs, les forces spéciales marocaines et sénégalaises ont mené une reprise de vive force sur le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre qui simulait un navire se livrant au trafic d’armes et de drogue. Les marines béninoise, française et italienne se sont aussi prêtées à un exercice de lutte anti-pollution, sujet d’importance dans le golfe de Guinée.

En outre, GANO22 a été temporairement interrompu pour répondre à deux demandes de concours réelles. Le 13 octobre, le Falcon50 détaché à Dakar a été « retaské » pour relocaliser un navire de pêche en difficulté avec sept personnes à son bord, sous coordination du Maritime Rescue Coordination Centre (MRCC) de Monrovia au Liberia. Après les avoir relocalisés, il a ensuite guidé un navire de commerce croisant à proximité afin qu’il puisse porter assistance aux pêcheurs. Le 15 octobre, la FS Germinal et son hélicoptère Dauphin embarqué ont procédé à la localisation d’une pirogue suspectée de trafic de stupéfiants et au guidage d’un patrouilleur ivoirien pour interception. Ces actions illustrent parfaitement la finalité opérationnelle de GANO.

Le système YARIS (Yaounde Architecture Regional Information System) s’est révélé un outil clé pour le partage d’informations et pour la coordination des opérations de crise entre les partenaires tout au long de l’exercice.

S’inscrivant dans le cadre du processus de Yaoundé, l’exercice GANO22 a renforcé l’interopérabilité des marines participantes au profit de l’architecture de sécurité dans le golfe de Guinée. Il a également été l’occasion de développer les synergies avec les projets de l’Union européenne ou de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (UNODC).

*Les 17 nations du golfe de Guinée :Angola, Bénin, Cameroun, Cap-Vert, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Gambie, Ghana, Guinée, Liberia, Nigéria, République Démocratique du Congo, Sao Tomé et Principe, Sénégal, Sierra Leone et Togo.

Les 8 nations partenaires : Belgique, Brésil, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Italie et Maroc.

 GRAND AFRICAN NEMO 2022 – Bilan d’un exercice marqué par deux opérations réelles
 GRAND AFRICAN NEMO 2022 – Bilan d’un exercice marqué par deux opérations réelles

Formation à la surface non-libre pour les marins-pompiers

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 Formation à la surface non-libre pour les marins-pompiers
@ Marine nationale

Fort de son expertise dans le domaine du sauvetage en milieu aquatique, le Bataillon de marins-pompiers de Marseille se dote désormais d’une capacité d’intervention subaquatique en surface non-libre (SNL).

Du 5 au 17 septembre, sur dérogation de la cellule de plongée humaine et d’intervention sous la mer (Cephismer), dix marins-pompiers de Marseille ont ainsi suivi la formation adéquate dispensée par l’EcASC, l’Ecole d’application de la Sécurité civile, sur son emprise de la Pointe rouge.

Si les marins-pompiers interviennent déjà dans le cadre du sauvetage aquatique, cette nouvelle compétence vient élargir l’éventail des milieux dans lesquels pourront désormais s’appliquer leurs missions. Ils sont en effet capables, après cette formation, d’évoluer dans les boyaux sous-marins, où le retour à la surface est impossible par la verticale, contraignant les secours à progresser « sous plafond » pour mener à bien leurs missions de sauvetage.

L’ensemble de cette nouvelle capacité confirme l’engagement des marins-pompiers dans la protection de la population marseillaise quels que soient les risques auxquels elle est confrontée.

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 Formation à la surface non-libre pour les marins-pompiers
 Formation à la surface non-libre pour les marins-pompiers