Coopération opérationnelle entre le Guépratte et les forces françaises stationnées à Djibouti

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 Coopération opérationnelle entre le Guépratte et les forces françaises stationnées à Djibouti
@ Marine nationale

La deuxième escale de la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte du 16 au 20 septembre 2022 a été consacrée à l’entraînement mutuel avec les forces françaises à Djibouti (FFDJ) ainsi qu’à la coopération avec la marine nationale djiboutienne.

Le Guépratte a participé au maintien des qualifications des PUMA du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) du 5e régiment interarmes d’outre-mer en matière de touch and go sur un bâtiment de la marine. De même, il a interagi avec les commandos du détachement de la Force des fusiliers marins et commandos (DETFORFUSCO) déployé à Arta (rendez-vous mer, progression tactique en milieu clos maritime et tir de simunitions avec plastrons fournis par l’équipage).

Point d’orgue de ces entraînements, un exercice grandeur nature d’évacuation de ressortissants a été réalisé avec succès. Grâce aux concours des FFDJ et d’une cinquantaine de membres des familles, les marins du Guépratte ont atteint les objectifs d’une opération d’évacuation de ressortissants : sécuriser et évacuer les ayants droits, en maintenant une empreinte minimale sur zone et tout en demeurant neutre à l’égard du pays hôte en conflit.

Enfin, deux officiers de la marine djiboutienne ont embarqué à bord du Guépratte et ont pu appréhender la navigation avancée dans les eaux peu fréquentées du Ghoubbet, qui répondait à un objectif de coopération dans ce domaine.

 Coopération opérationnelle entre le Guépratte et les forces françaises stationnées à Djibouti

Méditerranée orientale – Bilan de la coopération franco-grecque lors de l’exercice ARGO 22

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 Méditerranée orientale – Bilan de la coopération franco-grecque lors de l’exercice ARGO 22
@ EMA

Les armées françaises et grecques ont renforcé leur coopération en mer Égée dans le cadre de l’exercice ARGO 22.

À l’occasion de cet exercice, la France a déployé le groupe amphibie constitué du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, de deux Engins de débarquement amphibie rapide (EDA-R) et de l’Équipe de reconnaissance de plage (ERP) de la flottille amphibie. Un détachement de fusiliers marins et un Groupement tactique embarqué (GTE) de la 9e Brigade d’infanterie de marine (9e BIMa) ont également participé à ce déploiement. La Grèce a quant à elle mobilisé trois bâtiments de combat : la frégate Elli et deux bâtiments de débarquement, Chios et Ikaria. Un GTE grec de 230 marines de la 32e brigade de marinea également pris part à cet exercice bilatéral d’ampleur aux côtés de 2 hélicoptères Apache et de 2 avions de chasse F4.

Après une phase de planification, les fusiliers marins et le GTE français ont conduit des manœuvres à terre avec leurs partenaires grecs au cours de l’escale à Volos. Avant et après celle-ci, les forces navales se sont livrées à de multiples exercices afin de renforcer leur interopérabilité.

L’évènement central de l’exercice ARGO 22 consistait en une action amphibie de vive force sur l’île de Skyros. Celle-ci s’articulait autour d’un débarquement de chars Léopard grecs, de Marines grecs sur véhicules de transport Humvee et de troupes françaises sur Véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI), appuyés par des hélicoptères de combat. L’exercice a été suivi de près par les autorités et la trentaine de journalistes présents sur la zone de débarquement. ARGO 22 illustrait les capacités de projection conjointe des deux armées dans un contexte d’affrontement de haute intensité.

Cet entraînement à dominante amphibie a permis d’accroître l’efficacité opérationnelle collective des armées française et grecque. ARGO 22 a surtout démontré leur volonté de renforcer l’architecture de sécurité commune afin de préserver la liberté de navigation et le droit international.

La France et la Grèce sont des partenaires historiques majeurs en mer Méditerranée. Membres de l’UE et de l’OTAN, ces deux nations sont liées par un partenariat stratégique, signé le 28 septembre 2021, visant à renforcer la coopération franco-grecque en matière de défense et de sécurité. Des exercices réguliers sont conduits entre ces deux pays amenés à opérer sur des missions communes liées à la sécurité maritime, au respect du droit de la mer et de la liberté de navigation en mer Méditerranée.

 

 Méditerranée orientale – Bilan de la coopération franco-grecque lors de l’exercice ARGO 22
 Méditerranée orientale – Bilan de la coopération franco-grecque lors de l’exercice ARGO 22

AGENOR : Retour du Guépratte après sa mission en océan Indien

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 AGENOR : Retour du Guépratte après sa mission en océan Indien
@ Marine nationale

Après deux mois de déploiement opérationnel en océan Indien, la frégate de type La Fayette Guépratte est de retour à Toulon, son port base.

Placé en soutien aux opérations ATALANTE et AGENOR, l’équipage du Guépratte a atteint ses objectifs opérationnels en contribuant à l’appréciation autonome au profit du commandant de la zone maritime océan Indien en mer Rouge, dans le détroit de Bab El Mandeb, le golfe d’Aden et le golfe d’Oman. Lors de son passage devant Djibouti, le Guépratte a mené de nombreuses interactions opérationnelles avec les forces françaises stationnées à Djibouti permettant ainsi de développer notre interopérabilité et les savoir-faire conjugués avec le détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre, les commandos et l’escadron de chasse Corse. Symbole de cette interaction réussie, un exercice grandeur nature au large de Djibouti a été mené avec succès.

En outre, le Guépratte a renforcé les liens diplomatiques et militaires avec les partenaires de la région en recevant de nombreuses autorités civiles et militaires des pays hôtes lors de ses relâches opérationnelles en Jordanie, en Arabie Saoudite, à Djibouti, en Oman et en Egypte.

Durant le déploiement et par son soutien à l’opération AGENOR, le Guépratte a œuvré pour stabiliser et garantir la liberté de navigation dans la région et notamment dans les approches du détroit d’Ormuz.

AGÉNOR : Volet militaire de l’initiative « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur.

ATALANTE : Mission militaire et diplomatique initiée par la France et mise en œuvre par l’Union européenne, l’opération ATALANTE agit dans le golfe d’Aden et l’océan Indien afin de lutter contre l’insécurité et la criminalité en mer dans une zone maritime menacée par des pirates qui partent des côtes somaliennes.

 AGENOR : Retour du Guépratte après sa mission en océan Indien
AGENOR : Retour du Guépratte après sa mission en océan Indien

Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

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 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles
@ Marine nationale

Mardi 4 octobre 2022 au matin, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul a réalisé avec succès un tir du missile antiaérien Aster 30 développé en coopération entre la France, l’Italie et le Royaume-Uni.

Opéré par le Chevalier Paul, qui avait le rôle de chef de la défense aérienne du groupe aéronaval (GAN), dans un environnement reproduisant une situation aéronavale proche de celle rencontrée sur les théâtres d’opération par la Marine, ce tir entraîne les équipages à faire face à des situations de haute intensité susceptibles d’être rencontrées en opération par les bâtiments de combat de la Marine. Ainsi, la neutralisation d’une menace aérienne à grande vitesse, dans un environnement dénié, avec brouillage du radar de conduite de tir du Chevalier Paul, souligne l’exigence de réalisme apportée à l’entraînement des forces de la Marine nationale.

Dans un deuxième temps, l’après-midi, toujours dans le cadre d’un scénario de déploiement du GAN, le Charles de Gaulle a à son tour tiré avec succès un missile Aster 15, détruisant sa cible aérienne.

Ces tirs démontrent les capacités techniques et opérationnelles du porte-avions et des frégates de défense aérienne à assurer la défense aérienne du GAN au cœur d’un environnement dénié, en s’appuyant sur des marins entraînés et efficaces grâce à une excellente maîtrise de leurs outils et des exigences de la défense aérienne.

À l’aube d’un nouveau déploiement du GAN, ces tirs successifs démontrent la pertinence et l’efficacité du système de défense en couche du Groupe aéronaval. Ils participent en outre à la préparation opérationnelle du GAN.

Les enseignements tactiques et techniques de ce tir sont multiples et contribuent à développer les capacités de combat de la Marine nationale.

Ces tirs, leur préparation, leur réalisation et l’analyse des enseignements qui en découlent sont possibles grâce au soutien de la Direction générale de l’armement (DGA). DGA Essais de missiles assurait la mise en œuvre des cibles, la coordination et la sécurité des personnes et des biens dans la zone. DGA Maîtrise de l’information a apporté sa contribution pour les brouilleurs. Enfin, DGA Techniques navales et DGA Maîtrise de l’information avaient participé à la préparation des tirs, notamment en évaluant en simulation les performances attendues, et contribueront à leur analyse.

Les missiles Aster, existant en deux versions (l’Aster 15 : adaptée à l’autodéfense ; et l’Aster 30 à portée étendue pour la défense de zone), équipent les frégates multi-missions, frégates de défense aérienne et le porte-avions Charles de Gaulle, et équiperont les futures frégates de défense et d’intervention. Ces missiles sont spécialement conçus pour détruire des aéronefs et missiles assaillants.

 

 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles
 Le groupe aéronaval s’entraîne contre les menaces missiles

FRMARFOR – Le major Stéphane quitte la Marine après 33 ans d’expertise météo au profit des opérations

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 FRMARFOR – Le major Stéphane quitte la Marine après 33 ans d’expertise météo au profit des opérations
@ Marine nationale

Le 6 octobre 2022, l’état-major de la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR) a mis à l’honneur le major Stéphane, après une carrière exemplaire de 33 ans, résolument tournée vers les opérations. Le contre-amiral Cluzel, commandant FRMARFOR, l’a félicité et l’a remercié, ainsi que ses proches, pour son sens du service, sa disponibilité et l’exemple qu’il représente pour les plus jeunes engagés.

Entré à l’école de maistrance en 1989, il choisit la spécialité de météorologue océanographe pour naviguer. Heureux hasard, il embarque une première fois avant même la fin de sa formation sur la frégate De Grasse. Par la suite, il est engagé plusieurs mois pendant la guerre du Golfe, dans des opérations de guerre des mines, puis sur le BEM Monge.

En 1994, à l’issue du brevet supérieur, il est affecté sur le porte-avions Clemenceau puis sur la frégate Jean de Vienne. En 1999, il rallie l’état-major d’ALINDIEN et plus tard, la frégate Suffren, le Bougainville puis la frégate Duquesne. Après avoir rallié le porte-avions Charles de Gaulle, il y encadre la cellule METOC à compter de 2004 et est promu major en 2008.

En 2010, c’est à bord de la FDA Chevalier Paul qu’il est déployé de l’Île aux Ours, dans le Grand Nord, jusqu’au Cap Horn avant d’être engagé dans l’opération Harmattan en 2011. En 2015, il est de nouveau affecté sur le Charles de Gaulle et participe à tous ses déploiements. C’est donc en 2020 que le major Stéphane rejoint FRMARFOR, où il conclut sa longue et riche carrière opérationnelle.

 FRMARFOR – Le major Stéphane quitte la Marine après 33 ans d’expertise météo au profit des opérations
 FRMARFOR – Le major Stéphane quitte la Marine après 33 ans d’expertise météo au profit des opérations

Mer du Nord – Le CMT Céphée en relâche opérationnelle à Oslo

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 Mer du Nord – Le CMT Céphée en relâche opérationnelle à Oslo
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Du 30 septembre au 5 octobre, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée était en relâche opérationnelle à Oslo en Norvège. Ce fut l’occasion de renforcer l’interopérabilité avec notre partenaire norvégien autour de la surveillance maritime et en particulier de la chasse aux mines.

Cet échange illustre la solidarité et la qualité des relations entretenues avec le Norvège, dans un contexte de renforcement de la surveillance des espaces maritimes.

Le Céphée a appareillé d’Oslo et poursuit désormais sa mission dans la cadre de son intégration à l’opération OTAN Brillant Shield. La France prévoit de déployer un deuxième bâtiment dans cette zone afin de contribuer, en appui de la Norvège, à la surveillance de la mer du Nord et de la mer de Norvège.

En mission en mer Baltique depuis début septembre le CMT Céphée a débuté son déploiement avec l’exercice NORTHERN COAST de chasse aux mines aux côtés de la marine allemande au large de la Lituanie. Il a ensuite rejoint les 21 et 22 septembre, le chasseur de mines finlandais Vahterpää en mer Baltique dans le cadre de l’exercice bilatéral HUNTER. Ces deux exercices ont permis d’améliorer nos connaissances mutuelles avec les marines allemandes et finlandaises et d’entretenir nos capacités communes à opérer. La présence du Céphée dans la région permet également de souligner la volonté de la France de promouvoir la liberté de navigation et la sécurité maritime, y compris dans des espaces contestés.

 Mer du Nord – Le CMT Céphée en relâche opérationnelle à Oslo

Début de l’exercice Grand African NEMO 2022

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 Début de l’exercice Grand African NEMO 2022
@ Marine nationale

Du 11 au 16 octobre 2022, l’exercice majeur Grand African NEMO 2022, organisé par l’architecture de Yaoundé et la Marine nationale française, rassemblera 17 des 19 nations riveraines du golfe de Guinée et 8 nations partenaires dont la France.

L’exercice se déroulera dans une vaste zone maritime allant du Sénégal à l’Angola. Quatre unités françaises participeront à cet exercice d’ampleur : la frégate de surveillance Germinal et le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre déployés dans le cadre de l’opération Corymbe, un avion de surveillance maritime Falcon 50 Marine et un avion de patrouille maritime Atlantique 2.

 

Cet exercice bénéficiera également du concours significatif de la Commission Sous-Régionale des Pêches, du Comité des pêches du centre-ouest du golfe de Guinée, des Nations unies avec l’ONUDC, ainsi que des programmes européens GoGIN, PESCAO et WeCaps.

Depuis 2018, Grand African NEMO est devenu le rendez-vous annuel majeur de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée. Cette quatrième édition a pour objectif de partager les savoir-faire et d’améliorer le niveau opérationnel des participants en matière de lutte contre la pêche illégale, la piraterie, la pollution maritime, les trafics illégaux et de sauvetage en mer.

Une quarantaine d’unités en mer, ainsi que cinq aéronefs seront mobilisés pour participer aux différents exercices, tous élaborés en fonction des enjeux de sécurité auxquels sont confrontés les Etats de la région.

Au travers du co-pilotage de cet exercice ambitieux, la France et ses partenaires africains contribuent de façon déterminante à améliorer la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.

A la suite de Grand African NEMO 2022, les chefs d’états-majors des marines riveraines du golfe de Guinée se réuniront, à Paris, le 20 octobre, dans le cadre d’un symposium durant lequel trois thématiques seront abordées : la formation et l’entrainement opérationnel, le partage de l’information maritime et la sécurité environnementale.

Le golfe de Guinée 

S’étendant sur 5 707 kilomètres de rivages de l’Afrique de l’Ouest, allant du Sénégal à l’Angola, le golfe de Guinée est une région maritime de premier plan. Située à la croisée des grandes routes maritimes, la région abrite d’importantes ressources naturelles, notamment pétrolières, halieutiques et minérales, qui sont propices à la convoitise et au développement d’activités illicites.

Les exercices African NEMO

Depuis le sommet de Yaoundé de 2013, la Marine nationale organise trois à quatre fois par an les patrouilles conjointes African NEMO et un exercice annuel majeur Grand African NEMO, qui agrège un plus grand nombre d’unités et de centres opérationnels.

Ces exercices récurrents alternent d’une zone à l’autre du golfe de Guinée mais toujours avec le même objectif : contribuer au renforcement de l’expertise des marines des Etats riverains et agir ensemble dans le cadre de l’action de l’Etat en mer.

Remise insigne de spécialité guetteur sémaphorique

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 Remise insigne de spécialité guetteur sémaphorique
@ Marine nationale

Le contre-amiral Xavier Tourneux, adjoint au commandant de zone maritime Atlantique, accompagné du capitaine de frégate Pascal Déniel, commandant la Formation opérationnelle de surveillance et d'information territoriale de l’Atlantique (FOSIT ATL), s’est rendu le 4 octobre 2022 au sémaphore de Penmarc’h situé dans le département du Finistère. Cette visite a été mise à profit pour remettre au personnel du sémaphore l’insigne de guetteur sémaphorique.

Cet insigne a été créé par la Marine nationale en 2022. Il s'appuie sur une décision prise par le comité de la tenue en 2019 et permet d’apporter une reconnaissance officielle aux qualifications spécifiques au métier de guetteur en reconnaissant à la fois le parcours professionnel et les compétences.

Cet insigne est décliné en trois niveaux (opérateur, chef de quart et chef de poste). Il se compose d’un compas de marine ouvert sur une rose des vents couverte d’une ancre de marine et d’une paire de jumelles sémaphoriques et est complété par une étoile pour le niveau chef de poste.

La chaine sémaphorique de l’Atlantique est composée de 25 sémaphores répartis entre la frontière espagnole et le Mont Saint Michel. Leurs missions principales sont la défense maritime du territoire en surveillant l’espace maritime, terrestre et aérien de leurs zones et la sauvegarde de la vie humaine en mer.

 

 Remise insigne de spécialité guetteur sémaphorique
 Remise insigne de spécialité guetteur sémaphorique

Entraînements du Tonnerre en mer Méditerranée

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 Entraînements du Tonnerre en mer Méditerranée
@ Marine nationale

Au cours de son déploiement en mer Méditerranée entre le 12 septembre et le 4 octobre 2022, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre a conduit différents types d’entraînements au profit de son équipage et du groupement tactique embarqué (GTE).

Plusieurs entraînements aux opérations amphibies ont été conduits en mer Méditerranée et dirigés par un état-major armé par le COMFRMARFOR.

Le GTE de l’armée de Terre a notamment été projeté en Corse pour s’emparer d’un dépôt de munitions ennemi simulé situé sur le camp militaire de Frasselli.

Cet exercice amphibie s’est articulé en trois phases :

-              Mise en place en discrétion des pré-landing force de la FORFUSCO par raid nautique afin de s’emparer d’un sémaphore et de la plage de débarquement ;

-              Approche du PHA de nuit puis débarquement de deux compagnies du GTE ;

-              Infiltration du GTE dans le maquis corse et assaut d’un dépôt de munition ennemi situé à 5 km de la plage.

En parallèle de son activité opérationnelle, le PHA Tonnerre a poursuivi sa remontée en puissance débutée par un stage MECO au mois d’aout : SECUREX, GUNEX, VISITEX se sont ainsi enchaînés à un rythme soutenu.

 Entraînements du Tonnerre en mer Méditerranée
 Entraînements du Tonnerre en mer Méditerranée

Collaboration tripartite dans la lutte contre les pollutions marines

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 Collaboration tripartite dans la lutte contre les pollutions marines
@ Marine nationale

Durant deux jours, des moyens de la Marine nationale, placés sous l’autorité de la préfecture maritime de la Méditerranée, ont collaboré à l’exercice « RAMOGEPOL U Portu 2022 » organisé par le Ministère de la transition écologique italien au large d’Imperia.

Cet exercice qui s’est déroulé du 4 au 6 octobre 2022 dans les eaux territoriales italiennes, s’inscrit dans le cadre de l’accord tripartite RAMOGE de prévention et de lutte contre les pollutions marines. Un plan opérationnel de lutte, baptisé « RAMOGEPOL », est dérivé de cet accord.

Le scénario de l’exercice de cette année a impliqué un navire-citerne transportant de la soude caustique, en transit dans les eaux territoriales italiennes, au large de la côte ligure. À la suite d’une explosion à bord, une brèche dans la coque est constatée, endommageant un compartiment contenant du fioul et un autre contenant de la soude caustique transportée à l'état liquide. Cette explosion ne fait pas de blessés mais génère un déversement en mer de grandes quantités de fioul (estimé à 100 m3) et de soude caustique (estimé à 300 m3).

Dans le cadre de cet exercice, la Marine nationale a mis plusieurs moyens à la disposition de la préfecture maritime de la Méditerranée :

- le bâtiment de soutien et d’assistance affrété (BSAA) Jason, dont l’une des missions principales est la lutte contre les pollutions marines ;

- un avion de surveillance maritime Falcon 50 de l’aéronautique navale ;

- la cellule anti-pollution (CEPPOL) de la base navale de Toulon, également spécialisée en la matière.

Cet exercice aura ainsi permis la mobilisation des différents moyens et la coordination de l’ensemble des acteurs, administrations et autorités impliqués. Le prochain entraînement aura lieu en 2023, cette fois-ci à l’initiative de la France qui en sera l’organisateur.

Cette coopération tripartite renforcée a prouvé toute son efficacité en situation réelle en 2018, lors de la collision entre l’Ulysse et le Virginia au large du Cap Corse pour laquelle l’accord RAMOGE avait été activé.

RAMOGE est un accord signé en 1976 entre la France, l’Italie et Monaco qui organise la prévention et la lutte contre les pollutions maritimes (il doit son nom aux premières syllabes des trois villes qui délimitaient initialement sa zone de compétence : Saint-RAphaël à l’ouest, MOnaco et GEnes à l’est). Le plan opérationnel « RAMOGEPOL », dérivé de cet accord, a été signé en 1993 par les trois pays. Sa zone d’application s’étend de l’embouchure du Grand Rhône à l’ouest au feu de Capo d'Anzio à l’est, et englobe la Sardaigne et la Corse.

L’objectif de ce plan est de mutualiser les moyens de lutte anti-pollution et d’harmoniser les procédures opérationnelles dans le bassin méditerranéen. Afin de tester son efficacité, des exercices de simulation de lutte contre les pollutions accidentelles sont régulièrement organisés et permettent d’évaluer la réactivité des moyens mis en œuvre et d’apprécier l’interaction entre les organisations des trois pays.

 

 Collaboration tripartite dans la lutte contre les pollutions marines
 Collaboration tripartite dans la lutte contre les pollutions marines