Remise à niveau opérationnel pour la frégate de surveillance Ventôse

Publié le

Auteur : La rédaction

 Remise à niveau opérationnel pour la frégate de surveillance Ventôse
@ Marine nationale

Trois jours après son retour d’un mois d’opération CARIB ROYAL de lutte contre le narcotrafic en mer des Caraïbes, la frégate de surveillance Ventôse a réalisé un stage de remise à niveau opérationnel couplé à un contrôle « aviation ».

Sept marins de la division entraînement de la Force d’action navale et deux marins de la force de l’aéronautique navale ont été détachés à bord pour l’occasion.

Objectif : confirmer la qualification opérationnelle du Ventôse, après évaluation de l’état de préparation sur tout le spectre d’emploi de la frégate de surveillance, mais aussi mettre à l’épreuve sa combativité, sa résilience et la cohésion de l’équipage dans un contexte d’entraînement exigeant et réaliste en phase avec le plan MERCATOR ACCELERATION.

Pendant douze jours, à quai puis à la mer, l’équipage du Ventôse a donc été poussé dans ses retranchements à l’occasion de plus de 110 exercices menés sous l’œil attentif de la division entraînement. Toutes les chaînes fonctionnelles et organisations particulières ont été évaluées : conduite nautique, sécurité, conduite des opérations, service courant, défense et sécurité, maitrise des capacités opérationnelles.

Le Ventôse a notamment eu l’occasion d’éprouver les modes dégradés et la conduite des opérations les moins usuelles : remorquage de combat, évacuation de ressortissants, prise de coffre, opérations de visite sans renforts commandos, défense contre les attaques cyber, conduite des opérations sans lien satellite.

Au terme d’un stage particulièrement intense, l’équipage a été récompensé par la confirmation de sa qualification opérationnelle. Rendez-vous pris dans dix-huit mois pour le stage de mise en condition opérationnelle.

 Remise à niveau opérationnel pour la frégate de surveillance Ventôse
 Remise à niveau opérationnel pour la frégate de surveillance Ventôse

FANC – Renforcement de la coopération franco-australienne

Publié le

Auteur : La rédaction

 FANC – Renforcement de la coopération franco-australienne
@ EMA

Le 3 novembre, après son appareillage de Nouméa, la frégate australienne HMAS Brisbane a réalisé un exercice avec un Falcon 200 Gardian du détachement de la Flottille 25F et le Dauphin du détachement de la Flottille 34F de la Frégate de surveillance (FS) Vendémiaire, visant à développer les capacités opérationnelles des deux marines.

Lors d’un exercice de lutte anti-aérienne, le Falcon 200 Gardian a utilisé son radar et ses différents capteurs pour localiser et reconnaître la frégate australienne HMAS Brisbane. Il a ensuite simulé plusieurs attaques aériennes pour entraîner cette fois-ci le bâtiment de combat australien à la défense anti-aérienne. Cet entraînement s’est terminé par un exercice de lutte au-dessus de la surface durant lequel le Falcon 200 Gardian a guidé le HMAS Brisbane pour l’aider à localiser un bateau ennemi fictif et lui permettre de l’engager avec ses missiles antinavires.

L’hélicoptère Dauphin a quant à lui effectué une séance d’appontages sur le pont du navire australien pour parfaire les procédures opérationnelles communes et l’interopérabilité nécessaire à ces manœuvres sensibles en mer, requérant un haut niveau de technicité.

Les unités des FANC participent régulièrement à des entraînements permettant d’entretenir l’interopérabilité avec les marines alliées et partenaires en zone indopacifique. Cette séquence témoigne notamment du dynamisme des relations militaires bilatérales franco-australiennes, au service de la sécurité et de la stabilité dans la région.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

 FANC – Renforcement de la coopération franco-australienne
 FANC – Renforcement de la coopération franco-australienne

L’amiral Pierre Vandier signe la mise en service opérationnel de l’Atlantique 2 au standard 6

Publié le

Auteur : La rédaction

 L’amiral Pierre Vandier signe la mise en service opérationnel de l’Atlantique 2 au standard 6
@ Marine nationale

Le 10 novembre 2022, l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, a signé la mise en service opérationnel de l’Atlantique 2 rénové au standard 6, dernière version de l’avion de patrouille maritime.

Deux ans après la promulgation de la première capacité opérationnelle, ce jalon capacitaire atteste de l’aptitude de l’aéronef à conduire l’ensemble du spectre de missions qui lui est dévolu.

La mise à hauteur de l’Atlantique 2 au standard 6 lui offre de nouvelles capacités, notamment grâce au nouveau système de traitement acoustique numérique, au radar Searchmaster, au nouveau senseur électro-optique ainsi qu’au nouveau calculateur tactique permettant d’accueillir la version rénovée du Logiciel opérationnel de traitement de l'information (LOTI).

 L’amiral Pierre Vandier signe la mise en service opérationnel de l’Atlantique 2 au standard 6

Neuf appareils ayant été modifiés, l’Atlantique 2 standard 6 a déjà démontré sa pleine efficacité lors d’opérations conduites en mer Baltique, en Méditerranée centrale et orientale, en océan Indien ou encore dans le golfe de Guinée, mais aussi au large des approches françaises dans le cadre de sa participation à la défense maritime du territoire.

Cette rénovation profonde de l’Atlantique 2 en fait un outil compétitif face aux menaces modernes. Ainsi, jusqu’à leur fin de vie, à l’horizon de 2035, les 18 avions portés au standard 6 permettront à la France de rester au niveau de ses alliés les plus performants.

 L’amiral Pierre Vandier signe la mise en service opérationnel de l’Atlantique 2 au standard 6

GOLFE DE GUINÉE – Exercice BELENOS de lutte contre l’insécurité maritime

Publié le

Auteur : La rédaction

 GOLFE DE GUINÉE – Exercice BELENOS de lutte contre l’insécurité maritime
@ EMA

Les 3 et 4 novembre, dans le cadre de l’exercice BELENOS, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre, les forces spéciales de la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO) et un navire de pêche, affrété pour l’occasion, ont pris part à un entraînement de contre-terrorisme maritime dans le golfe de Guinée.

Attaqué par des hommes armés, le navire de pêche a déclenché une alerte piraterie et a retranché son équipage en suivant les procédures « citadelle ». L’alerte, transmise à Brest au Maritime Information Cooperation & Awareness Center (MICA-Center), a ensuite été communiquée au centre des opérations de l’Atlantique.

Moins de 2 heures après l’attaque, les unités placées en alerte en France ont été mobilisées dans le cadre du plan PIRATE MER, dédié aux interventions contre le terrorisme, la piraterie maritime, et plus généralement contre tout acte de malveillance en mer pouvant être associé à une prise d’otages. Le PHA Tonnerre, déployé dans le golfe de Guinée, a alors été dérouté vers le navire piraté afin de préparer la future intervention : prise de renseignement et préparation de la phase de libération.

Après une nuit de suivi de position par le PHA Tonnerre, les commandos marine ont été aéroprojetés depuis la France avec leur embarcation d’assaut afin de réaliser l’exercice de reprise de vive force et de libération des otages. Cette opération interarmées complexe a été rendue possible par la coopération entre un avion de transport C130H de l’armée de l’Air et de l’Espace et les largeurs du 1er régiment du Train parachutiste de l’armée de Terre. Le PHA Tonnerre et son hélicoptèrePantheront procédé au guidage de cet assaut.

L’exercice BELENOS visait à entraîner les forces spéciales à planifier et conduire un assaut de vive force en projection depuis la France, dans des délais courts et en coopération avec les unités déployées de façon quasi permanente dans le cadre de l’opération CORYMBE. Il démontre la capacité des armées françaises d’intervenir en tout point du monde pour assurer la sécurité des Français, sur très court préavis et ce jusqu’en haute mer.

 GOLFE DE GUINÉE – Exercice BELENOS de lutte contre l’insécurité maritime
 GOLFE DE GUINÉE – Exercice BELENOS de lutte contre l’insécurité maritime

Interactions entre les marines indienne et française à Mumbai

Publié le

Auteur : La rédaction

 Interactions entre les marines indienne et française à Mumbai
@ EMA

Déployée en océan Indien au sein de la Combined Task Force 150 (CTF 150), la Frégate type La Fayette (FLF) Aconit a accosté le 28 octobre à Mumbai en Inde. Sa présence a donné lieu à de nombreuses interactions entre les marines indienne et française.

Les marins de la FLF Aconit ont été accueillis dans le port de Mumbai par une délégation de la Marine indienne. Le commandant du bâtiment a ensuite été reçu par le vice-amiral d’escadre Krishna Swaminathan, chef d’état-major des forces navales indiennes.

Cette escale a permis aux marins de l’Aconit et de ceux des bâtiments de combat indiens d’accroître leur connaissance mutuelle, grâce à des visites croisées entre l’INS Kochi et la FLF Aconit et l’organisation d’un entraînement mutuel à la mer entre l’INS Brahmaputra et l’Aconit. Aussi, le 2 novembre, après avoir éprouvé leur aptitude à effectuer un ravitaillement commun en mer, l’INS Brahmaputra et l’Aconit ont réalisé un exercice de lutte anti-navire avec l’appui d’un avion bimoteur Dornier 228 indien. Les équipes de visite de ces deux bâtiments ont également partagé leurs techniques d’intervention et leurs savoir-faire communs en matière de lutte contre le narcotrafic.

Cette séquence de coopération illustre la relation privilégiée entre les forces navales indienne et française, régulièrement amenées à opérer conjointement pour garantir la liberté de navigation, lutter contre le trafic de stupéfiants et agir au profit de la sécurité de leurs intérêts partagés en Indopacifique. Elle fait écho à l’exercice franco-indien Garuda, qui vient de se tenir sur la base aérienne de Jodhpur, avec les armées de l’air française et indienne.

Avec près de 700 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Publié le

Auteur : La rédaction

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain
@ Marine nationale

Lors d’une catastrophe naturelle ou d’origine humaine, les premiers instants sont cruciaux pour avoir le plus de chance de sauver des vies.

C’est également là que le danger et l’incertitude sont les plus élevés pour les services de secours. Comment intervenir et secourir les victimes en limitant les risques d’exposition des primo-intervenants ? Pour répondre à cette question, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a accueilli du 17 au 22 octobre un consortium de 7 pays européens chargés d’imaginer les interventions de demain.

Depuis son lancement en 2021, les marins-pompiers participent à un ambitieux projet européen de recherche et développement autour des nouvelles technologies et de l’intelligence artificielle. Nommé INTREPID (pour INtelligence Toolkit for Reconnaissance and assesmEnt in Perillous InciDent), ce projet vise à développer une plateforme d’aide à la décision au profit des primo-intervenants après une catastrophe de grande ampleur. Cette plateforme s’appuie sur les capacités de reconnaissance, d’agrégation et de remontée d’informations de différents robots et drones autonomes, visant à éloigner l’humain de la menace, que celle-ci soit avérée ou supposée. Le consortium auquel participe le BMPM rassemble 17 entités de 7 pays européens, représentant le meilleur de la robotique, de l’intelligence artificielle et du secours à personne.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le BMPM prend part à ce projet inédit au titre de « End-user », utilisateur final ; en tant qu’unité de secours, il définit les besoins, conseille et éprouve les outils proposés par les chercheurs et les partenaires industriels. Au fil des trois ans que dure l’aventure, ses recommandations et retours d’expérience provenant du terrain permettent d’optimiser ces innovations. Pour cela, trois mises en situation réelle sont organisées par les membres du consortium. La première a eu lieu à Stockholm en 2021. La dernière se tiendra à Madrid en 2023. Entre elles, la deuxième s’est déroulée du 17 au 21 octobre 2022 au centre d’entraînement aux techniques d’incendie et de survie (CETIS) à Marseille. Hôtes de ce deuxième « Pilot », le BMPM et sa division Etudes notamment, ont grandement pris part à l’élaboration du scenario : un accident industriel sur un site classé SEVESO[1].

Lundi 17 octobre au matin, le CETIS fourmillait donc de chercheurs, techniciens et services de secours, affinant les derniers paramètres de leurs robot, drones, équipements et logiciels… Les 7 pays se retrouvaient un an après le premier « Pilot ». Point d’orgue de ces retrouvailles : la mise en situation le 20 octobre. Doté d’infrastructures capables de simuler des situations extrêmes, le CETIS a été le terrain idéal pour tester les capacités des robots et drones à évoluer, agir et interagir dans un environnement dégradé et hostile. Pour cette deuxième édition, l’objectif était de permettre aux « end-user » d’utiliser eux-mêmes les technologies proposées. Pour cela, l’exercice s’appuyait sur le scenario d’un accident industriel, simulant une explosion sur un site classé SEVESO durant les heures de forte fréquentation. Les primo-intervenants, dont les marins-pompiers, devaient porter secours à de nombreuses victimes inconscientes, en faisant face au feu, à une fumée potentiellement toxique et à un important risque de fuite de gaz explosif, le tout dans un milieu dégradé, en intérieur comme en extérieur. Ils disposaient, pour les aider, des nouvelles technologies proposées par Intrepid, qui recueillaient, agrégeaient et analysaient les informations du terrain pour proposer une réponse opérationnelle adaptée puis, si besoin, contribuer à sa mise en œuvre.

 Intrepid, les nouvelles technologies au service des opérations de secours de demain

Le LV Bruno, commandant des opérations de secours pour cette intervention raconte : « Mon rôle au cours de l'exercice était de lancer les actions permettant de lutter contre les sinistres et sauver les blessés. Pour y parvenir, j'ai utilisé l'outil développé par Intrepid en lui assignant des objectifs. L'intelligence de l'outil lui permettait ensuite de me faire des recommandations, notamment en termes de moyens à employer. Pour mener la première reconnaissance, l'outil m'a proposé les drones qui étaient les plus proches de la zone d'intervention grâce à des capteurs qui prenaient en compte leur position. Pour le sauvetage d'une victime prise dans une voiture en feu, il m'a proposé l'équipe de secours la plus proche. Ensuite, grâce à des lunettes HoloLens et au travail préalable de cartographie du bâtiment concerné, j'ai pu avoir une représentation en 3D dans mon casque de la zone d'action et découvrir l'intérieur du bâtiment. » De son côté, l’EV1 Antoine testait le système depuis le terrain. Chef d’équipe, il recevait et rendait compte des missions auprès du commandement directement depuis l’outil connecté qui était capable de lui indiquer le cheminement adéquat vers le lieu de l’intervention : « Les solutions étudiées sont intéressantes surtout pour des interventions longues durées et sur une zone large. La cartographie réalisée sur la base d'une reconnaissance aérienne fournit une situation tactique commune à l'ensemble des acteurs sur le terrain. De plus, l'interactivité et le placement des équipes sur la cartographie permettent d'avoir une situation en temps réelle. On a donc une solution constamment actualisée qui peut faciliter la prise de décision et la hiérarchisation des missions. »

Si les solutions proposées n’ont pas vocation à être employées telles quelles par les services de secours lorsque le projet prendra fin, elles ouvrent la voie à une nouvelle conception et une potentielle évolution de la réponse opérationnelle. Chef de la division Etudes, qui représente le BMPM au sein du consortium d’Intrepid, le CC Hubert conclut : « l’idée n’est pas de remplacer les opérationnels mais d’utiliser les moyens technologiques de la robotique et de l’intelligence artificielle combinés pour améliorer sa connaissance du terrain et permettre une mise en œuvre des moyens humains et matériels plus rapide tout en augmentant le niveau de sécurité, sur intervention. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

 

[1] Risque recensé à Marseille par le schéma départemental d’analyse et de couverture des risques (SDACR) des Bouches-du-Rhône, l’accident technologique fait partie de ceux auxquels se prépare rigoureusement le BMPM.

 

Journées nationales du réserviste : portrait du QM1 Anna

Publié le

Auteur : La rédaction

 Journées nationales du réserviste : portrait du QM1 Anna
@ Marine nationale

Réserviste dans la Marine depuis 2018, le QM1(R) Anna est guetteur-sémaphoriste au sémaphore du Talut situé à Belle Ile (Morbihan).

Agée de 22 ans, cette jeune Bretonne originaire de Groix, qui a grandi au sein d’une famille de marins a naturellement rejoint la réserve après sa préparation militaire Marine (PMM) effectuée à Bayonne « Mon père est lui-même guetteur-sémpahoriste. Par conséquent, j’ai toujours vécu en sémaphore, déménageant au gré des affectations de mon père tous les trois ans. C’est lui qui m’a parlé de la PMM ».

A l’issue de celle-ci, elle décide de devenir elle-même sémaphoriste en entrant dans la réserve « En fonction des places offertes dans la réserve et des notes que l’on obtient durant l’année de PMM, il nous est proposé de rejoindre la réserve dans une filière spécifique. Ayant fini troisième de ma promotion, j’ai eu la chance de pouvoir choisir et d’obtenir ce que je désirais ». Pour cette future professeure des écoles, le choix est fait : ça sera le sémaphore de Socoa, situé près de Bayonne.

Tous les étés, une semaine sur deux et en fonction des besoins de la Marine, la jeune femme effectue un travail de surveillance des flots, d’abord à Socoa puis au sémaphore du Grouin, près de Cancale et enfin à Talut. Des affectations qui évoluent mais des missions identiques qu’elle apprécie particulièrement « Je suis passionné par ce travail, je ne me lasse jamais de regarder la mer, les endroits sont idylliques. Par ailleurs, c’est extrêmement valorisant, enrichissant et instructif de participer au sauvetage de personnes en détresse. Quand on est directement témoin de sauvetage, ça nous donne pleinement envie de faire notre travail ».

Son quotidien au sémaphore alterne entre contrôle et surveillance du trafic maritime, relations avec le CROSS, signalement de navires ou de personnes en détresse. Quand elle n’est pas de quart, la jeune Bretonne en profite pour se reposer et effectuer diverses tâches d’entretien du sémaphore, sa « seconde maison ».

Effectuant sa période de réserve durant les mois de juillet et aout depuis maintenant cinq ans, Anna concilie facilement périodes de réserve et périodes de vacances « Le rythme ne pose aucune difficulté : je suis disponible tous les étés et j’ai l’avantage de pouvoir faire mes 45 jours de réserve durant ces deux mois.  J’alterne une semaine en sémaphore et une semaine de repos. Cela me permet de pouvoir profiter pleinement de l’été et de voir mes amis ou ma famille ».

La réserve est aussi synonyme de souvenirs marquants pour la quartier-maitre, de sa formation à ses différentes affectations « J’ai adoré mes 15 jours de formation à l’Ecole Navale. Nous étions une cinquantaine de jeune tous motivés et heureux d’être ensemble. Nous avons pu en apprendre beaucoup sur la Marine, dans un environnement magnifique, face à la mer. C’était vraiment très intéressant. Que ce soit en formation ou en sémaphore, j’ai aussi rencontré de nombreux collègues qui sont désormais des amisLa réserve m’a ainsi apporté beaucoup de choses : les responsabilités confiées m’ont permis de prendre davantage confiance en moi et de rencontrer de supers personnes ».

 Journées nationales du réserviste : portrait du QM1 Anna

Méditerranée - Chantier de dépollution pour le GPD Méditerranée

Publié le

Auteur : La rédaction

 Méditerranée - Chantier de dépollution pour le GPD Méditerranée
@ Marine nationale

Embarqués à bord du bâtiment de soutien, d’assistance et de dépollution (BSAD) Jason du 6 au 10 novembre 2022, un détachement de plongeurs démineurs du groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée (GPD Med), a  conduit,  sous l’autorité du centre des opérations en Méditerranée (Centops Med), plusieurs chantiers de dépollution sous-marine sur les littoraux varois et Corse

Les plongeurs démineurs étaient appuyés par une équipe de la cellule antipollution de la base navale de Toulon.

A Villefranche-sur-Mer (06), soutenus par les moyens portuaires de la commune, les plongeurs-démineurs ont participé à une grande opération citoyenne « rade propre ».

Durant le transit vers la Corse, le Jason a été dérouté à l’ouest du cap Corse après le naufrage du yacht Spicy of life. Plusieurs tonnes de déchets ont été récupérées - cette opération a permis de garantir la sécurité nautique à l’approche de l’île. Puis, durant trois jours, ils se sont attelés à évacuer les derniers débris de l’épave du Naugthy Lux, échoué sur le littoral du parc naturel marin du cap Corse et de l’Agriate, puis le relevage d’une épave de vedette immergée en baie de Sant’Amanza.

Cette mission aura finalement permis de réaliser quatre chantiers de dépollution et d’évacuer l’équivalent de trois bennes de 24 m3 de déchets.

Organisée sous l’autorité du préfet maritime de la Méditerranée, cette mission contribue à la protection du littoral et des écosystèmes marins, en retirant de l’environnement marin tout déchet polluant à court ou long terme, en garantissant au maximum la sécurité des autres usagers de la mer et, le cas échéant, en mettant un terme à une occupation illégale du domaine maritime public par des épaves.

 Méditerranée - Chantier de dépollution pour le GPD Méditerranée
 Méditerranée - Chantier de dépollution pour le GPD Méditerranée

Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Publié le

Auteur : La rédaction

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre
@ Marine nationale

En mer comme à terre, et tout autour du globe, les marins qui composent la Force d’action navale (FAN) ont célébré le 104ème anniversaire de l’Armistice du 11 novembre, à travers diverses actions mémorielles.

 

Dans le cadre d’une escale de routine à St-Malo du 11 au 14 novembre 2022, une délégation de l’équipage et des élèves du bâtiment-école Lion s’est rendue à Dinard afin de commémorer l’armistice et rendre hommage à tous les morts pour la France. Les stagiaires de la PMM filleule étaient présents à cette occasion.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Le commandant et la garde d’honneur du chasseur de mines tripartite (CMT) Sagittaire ont honoré la mémoire des soldats disparus à Concarneau, la ville marraine de l’unité, auprès des élus et la population. Après un dépôt de gerbe au cimetière central, les neuf marins ont pu échanger avec les anciens combattants et les Concarnois.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Cinq marins dont le commandant du CMT L’Aigle se sont rendus rendu dans la ville marraine du bâtiment. Ils ont profité de ce déplacement pour rencontrer plus de 300 élèves, du CM2 à la terminale, dans une école, trois collèges et un lycée. La convention de partenariat avec la classe de défense et de sécurité globales (CDSG) du collège Dolto de L’Aigle a été re-signée à cette occasion. Lors de la commémoration du 11 novembre, le commandant a remis à un ancien Harki la médaille de reconnaissance de la Nation.

Une délégation de l’équipage du bâtiment remorqueur de sonar (BRS) Altaïr s’est rendue à Roscoff. Cette rencontre a permis de renforcer les liens entre le bâtiment et sa ville marraine et pour les marins d’échanger avec d’anciens combattants et le conseil municipal des enfants. Une remise de décoration a également eu lieu au profit d’un ancien combattant qui s’est vu remettre trois décorations par l’amiral (2S) Rolland. La participation à ces cérémonies renforce le lien armée-nation.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Du 10 au 12 novembre, le commandant et une délégation de l’équipage du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral se sont rendus au Havre, ville marraine du bâtiment. Ils en ont profité pour honorer les différents partenariats en rendant visite aux élèves de la CDSG du collège Descartes, aux classes de terminale du lycée Guy de Maupassant à Fécamp et enfin à la PMM du Havre à laquelle le commandant a remis solennellement son fanion le 11 novembre. À l’issue des cérémonies, la délégation a été reçue par Édouard Philippe, maire du Havre, pour un temps d’échange pendant lequel il a rappelé l’attachement de la ville du Havre au PHA Mistral.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Une délégation de l’équipage du PHA Dixmude est partie sur les traces de ses anciens en Belgique. Les fusiliers marins morts à Dixmude en 1914 ont été honorés par le ravivage de la flamme avec le maire de Dixmude (Diksmuide, en néerlandais) et le dépôt d’une gerbe au monument aux morts français. La délégation française a pu ensuite échanger avec l’équipe municipale lors d’un vin d’honneur qui suivait les commémorations.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

L’équipage A de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc s’est rendu à Montpellier, sa ville marraine. Sur l’esplanade où s’est déroulée la cérémonie commémorative, son commandant, le capitaine de vaisseau Laurent Saunois, a déposé une gerbe.

Une partie de l’équipage B a quant à elle participé au trail « Poursuite du Mémorial du mont Faron », à Toulon, événement sportif commémorant le 11 novembre. Un de ses marins s’est par ailleurs hissé sur la troisième place du podium pour le parcours de 26 km.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

L’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré s’est rendu à Boulogne-Billancourt, sa ville marraine. À cette occasion ont été conduits des échanges avec le collège Landowski et sa CDSG. L’équipage a également participé aux commémorations du 11 novembre aux monuments aux morts et à la mairie, autour de la population venue en nombre.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

L’équipage B de la FREMM Bretagne a été représenté à Paris, Quimper, Brest, Franqueville-Saint-Pierre, Paimpont et Plouha lors des commémorations du 11 novembre. Le capitaine de frégate Grégoire, le capitaine de corvette Octave, le lieutenant de vaisseau Pierre-Yves, le commissaire Orphée, l’enseigne de vaisseau de 1ère classe Gustave et le matelot Hugo ont ainsi participé chacun dans leur commune à cette cérémonie de mémoire et contribués au « retour de l’uniforme dans la cité » souhaité par l’état-major des armées.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Alors que l’île de La Réunion accueillait le passage de la flamme du Soldat inconnu, un piquet d’honneur de la base navale de Port-des-Galets était présent au monument aux morts du Port pour l’arrivée de la flamme dans la commune le 6 novembre. Diverses cérémonies ont eu lieu le 11 novembre sur l’île, avec, à Saint-Denis, la présence d’une section d’honneur de la base navale pour une cérémonie interarmées, au Tampon, un piquet d’honneur de la PMM QM Jean Couturier et la remise de fanion à la promotion 2022-2023, ainsi qu’une cérémonie au Port.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Répondant à l’appel du chef d’état-major des armées, la base navale Mayotte par le biais du service général a organisé au collège Bouéni M’Titi de Labattoir une journée de la mémoire à la veille des célébrations du 11 novembre. Une partie des élèves a ainsi pu assister à une présentation de la spécialité de fusilier ainsi que de l’engagement des fusiliers marins dans la Grande Guerre et de ses faits héroïques, notamment lors de la bataille de Dixmude. Après un atelier de mouvements de pied ferme qui a permis d’accoutumer les jeunes à la rigueur nécessaire dans les armées, une épreuve sportive sous la forme d’un parcours du combattant adapté a été organisée à leur profit. Sensibilisés à l’engagement et au dépassement de soi, ils se sont tous prêtés au jeu avec enthousiasme. La journée s’est clôturée par une remise de récompenses. 

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Parrainé avec la CDSG du collège Edmée Varin de Dumbéa, le P400 La Glorieuse a fait vivre le devoir de mémoire en participant avec les élèves à la cérémonie de commémoration du 11 novembre à Dumbéa. L’équipage du patrouilleur a également rendu hommage aux Poilus en participant aux cérémonies de commémoration à Nouméa.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

À Maurice, où la frégate de surveillance (FS) Floréal poursuit son arrêt technique majeur (ATM), son équipage a participé à une cérémonie présidée par l’ambassadrice de France à Maurice ainsi qu’à des échanges avec des élèves d’écoles et lycées français. Au profit du Bleuet de France, les marins ont relevé les défis sportifs d’un tour de 247 km de l’île à vélo ainsi que de l’ascension de la montagne du Pouce.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

En mouillage devant l’île de Juan de Nova, dans les îles Éparses, l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) Champlain a organisé à bord une cérémonie commémorative durant laquelle a également eu lieu une remise de décorations.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

En mer, les marins de l’équipage A de la FREMM Aquitaine ont célébré l’Armistice. À bord ont ainsi été organisés une collecte au profit de l’association du Bleuet de France, via la coopérative, ainsi qu’un challenge sportif visant à parcourir, en équipage, la distance symbolique de 600 km, longueur des tranchées qui marquent encore aujourd’hui le sol français, à l’aide de vélos, rameurs et vélos elliptiques. Le 11 novembre a également été l’occasion de raviver les liens entre l’équipage A de l’Aquitaine et la CDSG du lycée Antoine de Saint-Exupéry de Bellevigny (85). Par un échange interactif, les élèves ont pu mieux appréhender les caractéristiques d’une FREMM et les enjeux de la mission actuelle, mais auront également pu saisir l’importance du devoir de souvenir en ce 11 novembre. Ils ont également pu se joindre à l’effort de l’équipage pour la collecte de dons à l’intention du Bleuet de France.

Une délégation de l’équipage du CMT Pégase s’est rendu à Bourg-la-Reine, sa ville marraine. Après avoir découvert la ville marraine avec l’ancien maire qui avait mis en place le parrainage, la délégation a rencontré une classe d’élèves de CM2 de l’école élémentaire publique de la Faïencerie. Les élèves ont ainsi découvert la Marine nationale et le chasseur de mines tripartite à travers des questions et faisant appel à leurs savoirs de jeunes écoliers. Les marins ont ensuite proposé une série d’ateliers sur le matelotage, les transmissions et le sonar.
Le lendemain, l’équipage a participé à la cérémonie de commémoration au monument au mort de la ville. Le commandant et M. Langlais, président de l’association Le Pégase, ont déposé une gerbe de fleurs aux pied du monument aux morts, scellant ainsi à nouveau les liens qui unissent les marins à leur ville marraine.

Depuis le 7 mai 2014, Bourg-la-Reine est la ville marraine du CMT Pégase. L’équipage prévoit de participer aux prochaines commémorations et espère accueillir en 2023 une délégation de jeunes burdigaliens à bord.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

La frégate de surveillance Germinal a accueilli une quarantaine de cadets de la défense et de la gendarmerie nationale. A l’issue de la cérémonie d’hommage aux morts organisée à Fort-de-France, les jeunes cadets se sont dirigés sur le site de la Base navale pour ensuite rejoindre le Germinal, accosté au port civil dans le cadre de son arrêt technique, par embarcation rapide.

Durant la visite du bâtiment, de nombreux échanges ont pu avoir lieu avec l’équipage, récemment rentré de deux mois de mission dans le golfe de Guinée.

Placée sous le signe de la transmission, cette journée fut l’occasion de découvrir les missions des frégates de surveillance basées aux Antilles, en particulier la lutte contre le narcotrafic, et d’échanger sur le quotidien des marins embarqués à bord du Germinal. Les cadets ont donc pu mesurer l’importance des valeurs qui animent et guident l’action de nos marins : honneur, patrie, valeur et discipline.

Ce moment de partage et de cohésion nationale intergénérationnelle, nous rappelle que s’engager à défendre et servir la France n’est pas uniquement l’apanage des militaires.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Une délégation du PHM Commandant Bouan s’est rendue aux côtés de la Préparation Militaire Marine (PMM) de Carcassonne le 11 novembre 2022, à l’occasion de la cérémonie de commémoration de la Victoire et de l’Armistice.

Le PHM Commandant Bouan a profité de cette occasion pour resserrer les liens qui l’unissent à la PMM de Carcassonne, qu’il parraine. Ces jeunes lycéens ont choisi de s’engager par le biais de la PMM pour une année de découverte de la Marine et de la Défense. La venue des marins du bâtiment « parrain » est pour eux l’occasion de côtoyer des militaires d’active, leurs « aînés », et de leur poser des questions sur leur métier et la vie embarquée. A l’issue de la période de préparation, certains déclarent déjà vouloir signer un engagement dans les forces, ou poursuivre comme réservistes.

La cérémonie de commémoration, qui honorait particulièrement la mémoire des soldats morts pour la France au cours de l’année, était présidée par le Préfet de l’Aude. Elle s’est déroulée en centre-ville de Carcassonne, avec la participation d’un détachement du 3è RPIMA. La PMM a formé un unique et même bloc avec les marins du PHM, puis a défilé jusqu’au monument aux morts accompagnée par la musique municipale.

La PMM Amiral Gély se rendra à Toulon fin 2022 et embarquera sur le Commandant Bouan, nouvelle occasion de cultiver leur relation particulière.

 Les marins de la Force d’action navale commémorent l’Armistice du 11 novembre

Le SNA Casabianca et les lycéens de Moulins unis dans le souvenir

Publié le

Auteur : La rédaction

 Le SNA Casabianca et les lycéens de Moulins unis dans le souvenir
@ Marine nationale

Unis par des liens très forts les amenant à échanger et à se rencontrer régulièrement : la jeunesse de la ville de Moulins et les sous-mariniers du SNA Casabianca se sont retrouvés dans le souvenir à l’occasion des cérémonies du 11 novembre.

Après avoir rendu la veille à Bressolles, un hommage à l'Amiral Sacaze premier commandant du Casabianca durant la Seconde Guerre mondiale, avec les jeunes de la Classe Défense Casabianca du lycée Agricole du Bourbonnais, les sous-mariniers ont participé aux cérémonies de leur ville marraine. Pour l’occasion une collecte de dons au profit du Bleuet de France a été faite par les jeunes "Lions et Colombes" avant de se rendre à Oradour-sur-Glane pour une visite et une cérémonie dans ce village martyr.

Durant leur séjour dans la ville préfecture de l'Allier, de multiples actions de rayonnement ont eu lieu comme une conférence au Cercle Bourbonnais par le capitaine de frégate Brice Lagniel mais aussi un échange fraternel avec les sapeurs-pompiers de Moulins, unité ayant à l'instar du SNA un passé glorieux dans la Résistance.

Fraternité et devoir de mémoire font partie des valeurs  entretenues entre l’équipage et les bourbonnais, pour un lien indéfectible entre armée et nation.

 Le SNA Casabianca et les lycéens de Moulins unis dans le souvenir