NARCOPS – Le PHA Tonnerre saisit 4,6 tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée

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 NARCOPS – Le PHA Tonnerre saisit 4,6 tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée
@ EMA

Le 30 novembre, sous la direction du préfet maritime de l’Atlantique et du procureur de la République de Brest, le Porte-hélicoptère amphibie (PHA) Tonnerre a procédé à la saisie de plus de 4,6 tonnes de cocaïne sur un remorqueur dans le golfe de Guinée.

Appuyé par un avion Falcon 50 détaché à Dakar et deux hélicoptères embarqués, l’équipe de visite du PHA Tonnerre est intervenue à bord du remorqueur brésilien pour constater la nature de sa cargaison. Avec l’aval des autorités brésiliennes, les marins français ont fouillé le bâtiment et ont ainsi découvert de nombreux ballots de cocaïne. Ceux-ci ont alors été détruits à bord. Cette saisie de plus de 4,6 tonnes de cocaïne représente une valeur globale estimée à 150 millions d’euros.

L’action de la Marine Nationale s’est inscrite dans le cadre des dispositions prévues par le droit international, en particulier la convention de Montego Bay sur le droit de la mer (1982) et la convention de Vienne contre le trafic illicite des stupéfiants et substances psychotropes (1988).

Les 230 marins du PHA Tonnerre ont été mobilisé pour mener à bien cette opération de lutte contre les trafics illicites dans le golfe de Guinée. Cet équipage comprend notamment une équipe de fusiliers marins spécialisée dans le contrôle de navires en mer ainsi qu’un groupe tactique embarqué de l’armée de Terre. Le PHA Tonnerre a par ailleurs eu recours à un hélicoptère Pantherde la Marine nationale et également à un hélicoptère Cougar de l’armée de Terre embarqué lors de la mission. Le dispositif aérien a bénéficié du soutien de l’avion Falcon 50 de la Marine nationale projeté à Dakar.

Le PHA Tonnerre est déployé depuis le mois d’octobre dans le cadre de l’opération CORYMBE. En étroite collaboration avec les marines riveraines, il contribue à la sécurité maritime et à la lutte contre les activités illicites dans le golfe de Guinée.

Depuis 1990, un à deux bâtiments français, renforcés par un avion de patrouille maritime, sont déployés dans le golfe de Guinée de façon quasi permanente dans le cadre de l'opération CORYMBE. En renforçant les capacités des marines riveraines, la France participe au développement de l'architecture de sécurité issue du processus de Yaoundé. L'opération CORYMBE complète le dispositif français en Afrique de l’Ouest en participant au volet maritime des coopérations opérationnelles. Par ailleurs, ce déploiement cadre avec le concept de présence maritime coordonnée porté par l’Union européenne.

 NARCOPS – Le PHA Tonnerre saisit 4,6 tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée
 NARCOPS – Le PHA Tonnerre saisit 4,6 tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée
 NARCOPS – Le PHA Tonnerre saisit 4,6 tonnes de cocaïne dans le golfe de Guinée

Un nouveau commandant pour le patrouilleur Antilles Guyane La Confiance

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 Un nouveau commandant pour le patrouilleur Antilles Guyane La Confiance
@ Marine nationale

Le vendredi 9 décembre 2022, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Côme Manoury comme nouveau commandant du patrouilleur Antilles Guyane La Confiance.

La cérémonie s’est déroulée en présence du général de division aérienne Xavier Buisson, commandant supérieur des forces armées en Guyane et du commandant de zone maritime Guyane, le capitaine de vaisseau Laurent Martin.

Le LV Manoury s'engage en 2008 en tant que volontaire officier aspirant chef du quart. Après 9 mois sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Meuse, il devient officier sous contrat « Conduite des opérations ». Sorti de l'Ecole navale en 2010, il rejoint la frégate de surveillance Floréal, comme chef de service « Pont », puis « Armes ». Il est, en 2013, affecté sur le patrouilleur Le Malin comme commandant en second. Pendant ces quatre années à La Réunion, il participe par trois fois à la mission européenne de lutte contre la piraterie ATALANTA, à de nombreux déploiements dans les Terres australes et antarctique françaises et les îles Éparses, ainsi qu'à une importante saisie d'héroïne par le patrouilleur Le Malin fin 2013. En 2014, il est affecté sur la frégate anti sous-marine Primauguet.

Il est désigné au printemps 2015 battlewatchcaptain au sein de l’état-major de la TF 150 embarqué sur le BCR Var. Au cours de ces quatre mois, il prend part à la coordination de nombreuses saisies d'héroïne par cette task force dédiée à la lutte contre le terrorisme en océan Indien. En 2016, après avoir suivi le cours de l’école des systèmes de combat et des armes navales, il rejoint le patrouilleur de haute mer CommandantL’Herminier en tant que commandant adjoint opérations.

Durant deux ans, il planifie et conduit deux missions SOPHIA de lutte contre les trafics d’armes au large de la Libye, une mission CORYMBE dans le golfe de Guinée, ainsi que de nombreux créneaux de soutien à la dissuasion. En 2018, il est affecté comme instructeur à l’Ecole d’application des officiers de Marine, où il pilote la formation pratique de deux générations d'officiers élèves dans les domaines de la navigation, des opérations et du quart en machine. En 2020, il rejoint les forces armées en Guyane en tant que chargé de la conduite des opérations en mer.

Il y participe à la protection de la ZEE et à la lutte contre la pêche illégale, par la planification et la conduite de nombreuses opérations renforcées.

Au cours des 18 mois de commandement du capitaine de corvette Guyotjeannin, les 25 marins de La Confiance ont parcouru 13 902 nautiques en réalisant l’ensemble de leurs missions. Dans le cadre de la mission de lutte contre la pêche illégale, en coordination avec les services de l’Etat, les marins de La Confiance ont notamment effectué 40 visites sur des navires en action de pêche dans l’espace maritime français, conduit 6 déroutements de navires en infraction, participé avec les autres services de l’Etat en Guyane à la saisie ou à la destruction de 2 embarcations en action de pêche illégale, 74 tonnes de poisson et 43 km de filets. 

Dans le cadre de l’opération Titan, La Confiance a également protégé les approches maritimes du centre spatial guyanais pendant un lancement. 

Enfin, les marins du patrouilleur ont renforcé la coopération internationale en organisant une escale au Brésil et des navigations et exercices conjoints avec la Marine brésilienne.

Admis au service actif en avril 2017, le patrouilleur Antilles Guyane La Confiance mesure 61 mètres, peut se déplacer jusqu’à 21 nœuds, et est armé par un équipage de 25 marins.

Les patrouilleurs Antilles Guyane (PAG) sont des unités modernes de la Marine nationale, dédiées aux opérations dans les zones maritimes des Antilles et de la Guyane.

Ils sont trois : La Confiance et La Résolue, basées en Guyane ; La Combattante, basée en Martinique.

Ils assurent les missions suivantes :

  • la défense de la souveraineté et la protection des intérêts nationaux dans les zones maritimes Antilles et Guyane, dont la protection du Centre Spatial Guyanais (CSG) ;
  • la police des pêches et la préservation de la ressource halieutique ;
  • la lutte contre les trafics illicites ;
  • la surveillance de la navigation, la sauvegarde des personnes et des biens et la lutte contre la pollution maritime.

 Un nouveau commandant pour le patrouilleur Antilles Guyane La Confiance

SAGRE : lutte anti-sous-marine en force navale constituée dans le golfe de Gascogne

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 SAGRE : lutte anti-sous-marine en force navale constituée dans le golfe de Gascogne
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Trois frégates multi-missions (FREMM) basées à Brest, la Normandie, la Bretagne et l’Aquitaine, ainsi que deux patrouilleurs de haute-mer (PHM) brestois, le Commandant Blaison et le Premier-maître L’Her se sont regroupés du 27 novembre au 2 décembre en force navale constituée afin d’escorter le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Rhône face à une menace sous-marine simulée par le sous-marin nucléaire d’attaque Améthyste.

Poussant le réalisme jusqu’au bout du geste, les bâtiments et moyens aériens placés sous les ordres de la FREMM Normandie ont pu s’exercer dans la durée à une activité sous forte menace sous-marine, alternant entre posture de sauvegarde et postes de combats.

La coordination des frégates, des patrouilleurs de haute-mer, du Caïman Marine embarqué sur l’Aquitaine et des avions de patrouille maritime Atlantique 2 venus de Lann Bihoué pour plusieurs créneaux de recherche du sous-marin est la clef du succès en lutte anti-sous-marine. Cette responsabilité de coordonner les moyens et capteurs revient à l’officier de lutte anti-sous-marine de la force navale. Malgré la tactique rapide et agressive adoptée par le SNA, la force navale a réussi à escorter jusqu’à destination le Rhône, qui représentait une unité précieuse telle un porte-avions ou un porte-hélicoptères.

Une mission accomplie donc, mais surtout un exercice qui aura permis de développer le niveau de coordination anti-sous-marine entre unités travaillant en force constituée, d’entrainer les équipages à d’autres tactiques et à une plus grande réactivité face à l’imprévisibilité du sous-marin. Enfin, SAGRE était l’occasion pour la division « entrainement » de la Force d’action navale d’évaluer trois officiers dans cette fonction exigeante d’officier de lutte anti-sous-marine de la force navale (OLASM FN) en charge de diriger les unités vers un seul objectif : détecter et couler le SNA.

 SAGRE : lutte anti-sous-marine en force navale constituée dans le golfe de Gascogne

Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot

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 Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot
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Le 13 décembre 2022, le capitaine de vaisseau Pierre-Yves Grente, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Aurélien de Gove comme commandant de l’équipage du patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Birot, en remplacement du capitaine de corvette (CC) Sébastien Mathieu.

Le CC Sébastien Mathieu a pris le commandement du Birot le 5 janvier 2022. Depuis, l’activité du Commandant Birot a été particulièrement soutenue. De février à mai, il a été déployé dans le golfe de Guinée, dans le cadre de l’opération CORYMBE. Pendant ces trois mois, le Birot a apporté son soutien aux marines locales dans leur lutte contre la piraterie, la pêche et les trafics illicites notamment au travers de la formation de plus 150 marins étrangers, mais a également opéré une réassurance constante des intérêts français à plus de 3000 nautiques de la France métropolitaine.

En juin, le PHM a pris part à EXOCET, exercice majeur inter-organique et interallié de lutte antinavire. Entre juillet et septembre, le Commandant Birot a réalisé deux missions de posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) durant lesquelles il a notamment mené des actions de police de l’environnement dans les aires marines protégées des côtes françaises. À la fin du mois de septembre, le Birot est entré en arrêt technique pour plusieurs mois à Toulon, son port-base.

Le CF Aurélien de Gove est entré à l’École navale en 2005. À l’issue de sa campagne sur la Jeanne d’Arc, qu’il effectue en océan Indien, il choisit la spécialité de lutte sous la mer (LSM) au sein des forces de surface. Il rallie pour sa première affectation le chasseur de mines tripartite Capricorne. En 2010, il rejoint la frégate Tourville comme chef du service pont et participe en 2011 à la protection du porte-avions Charles de Gaulle dans le cadre de l’opération AGAPANTHE. Il est également déployé au large de la Libye durant l’opération HARMATTAN. Après avoir servi comme chef de service sur le patrouilleur de haute-mer Enseigne de vaisseau Jacoubet puis comme commandant en second du bâtiment-base de plongeurs démineurs Pluton, il prend, en 2013, le commandement du bâtiment remorqueur de sonar Antarès.

Breveté de l’école des systèmes de combat et armes navales (ESCAN) en 2015, il rejoint à Lorient la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc afin de mener l’armement et la montée en puissance de l’équipage avant son ralliement de Toulon.

Chef de service « lutte sous la mer » (LSM) puis commandant adjoint équipage, il participe à de nombreuses opérations de sûreté en Atlantique et en Méditerranée ainsi qu’à l’opération HAMILTON à la suite de l’emploi d’armes chimiques en Syrie. Après deux ans en tant que directeur adjoint au groupe de transformation et de renfort de Toulon, où il participe à la mise en place des doubles équipages sur FREMM, il rallie en 2020 la division entraînement de l’état-major de la Force d’action navale en tant que chef de section LSM. Durant deux ans, il participe principalement à l’entraînement des FREMM, ayant la charge de huit stages sur ces navires aussi bien en tant qu’officier chargé du bâtiment que dans le domaine spécifique de la lutte anti-sous-marine. Il participe à l’élaboration et l’évaluation de l’exercice POLARIS en 2021 et a la charge de l’exercice avancée de lutte sous la mer SQUALE en juin 2022.

Après avoir rallié en tant que commandant en second la frégate de type La Fayette Surcouf avec laquelle il participe notamment à une mission AGENOR, il prend le commandement du PHM Commandant Birot.

 Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot
 Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot

Une nouvelle embarcation pour le BMPM : cap sur les JO 2024

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 Une nouvelle embarcation pour le BMPM : cap sur les JO 2024
@ Marine nationale

Le 12 décembre 2022, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) a baptisé sa nouvelle embarcation de transport, d’incendie et de secours (ETIS), le Lacydon, au centre d’incendie et de secours (CIS) de La Bigue.

La cérémonie de baptême était présidée par le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le BMPM, l’école de marins-pompiers de la Marine et la Marine à Marseille et s’est déroulée en présence de M. Yannick Ohanessian, adjoint au maire de Marseille, en charge de la tranquillité publique, du BMPM, de la prévention et de la sécurité et du commissaire général de 2e classe Thierry de La Burgade, adjoint au préfet maritime de la Méditerranée. L’unité accueillait également le quartier-maître de première classe Jérémie Mion, sportif de haut niveau et champion d’Europe en voile, qui a été choisi comme parrain du Lacydon. Un parrainage qui fait sens au regard des missions qui seront confiées à l’ETIS et surtout sa participation à la sécurisation du plan d’eau lorsque Marseille accueillera les épreuves de voile des jeux Olympiques en 2024. La fraternité d’armes entre le parrain et l’unité qui l’a choisi engendre nécessairement un échange fructueux autour de cultures et centres d’intérêt différents, sur la solide base de valeurs communes. Les sportifs de haut niveau du Bataillon de Joinville, qui regroupe cette « armée de champions », portent non seulement les couleurs de la France et participent à son rayonnement à l’étranger mais également celles de leur armée d’appartenance. Ils servent de modèle en interne et représentent les armées et leurs valeurs dans la société civile. Compter le quartier-maître Jérémie parmi les parrains de nos embarcations est un honneur.

 Une nouvelle embarcation pour le BMPM : cap sur les JO 2024

Missions du Lacydon :

- Projection rapide de marins-pompiers en renfort du bateau-pompe ;

- Lutte contre l’incendie d’embarcation de plaisance dans un port à faible tirant d’eau ;

- Lutte contre l’incendie, mettant en œuvre 1 LDV 600 L/min ou 1 canon à eau de 1500 L/min (eau ou solution moussante) depuis le bord ;

- Projection d’équipes pour la sauvegarde de la vie humaine ;

- Alimentation d’un établissement sur une panne ou un quai (70 mm ou 45 mm) ;

- Remorquage de barrages « DEPOLL »  (150 m) ;

- Mise en sécurité d’une embarcation ;

- Reconnaissances nautiques.

 Une nouvelle embarcation pour le BMPM : cap sur les JO 2024

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec près de 2 600 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

De la compagnie de protection à la CFM Brière : 60 ans !

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 De la compagnie de protection à la CFM Brière : 60 ans !
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Le 13 décembre 2022, le contre-amiral Pierre de Briançon, commandant la Force maritime des fusiliers marins et commandos, a présidé la cérémonie anniversaire des 60 ans de la compagnie de fusiliers marins Brière en présence du capitaine de frégate Serge Groutsch, commandant le bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville.  

Après les discours du maître principal Eric Weber, commandant la CFM Brière et de l’amiral, un défilé a eu lieu devant la CFM pour le plaisir de tous les invités : délégations, amicales, proviseur du Lycée polyvalent Georges Brière de Reims, lycée partenaire de la CFM.

Cette journée a permis de rendre hommage aux « anciens » mais aussi à Georges Brière dont le nom est porté par la compagnie de fusiliers marins de Lann-Bihoué depuis le 1er septembre 2020.

Moment fort qui a notamment replongé quelques années en arrière les 11 anciens commandants présents… en effet, la compagnie de protection a été créé en 1962 et l’appellation de compagnie de fusiliers marins date du 13 décembre 1982.

Cette journée de tradition, d’échanges, restera mémorable et conviviale dans l’esprit de tous. Elle aura marqué la vie de cette unité, en charge 24 heures sur 24 et 365 jours par an de la défense militaire du site de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué.

Alors rendez-vous pour les 70 ans pour constater l’évolution des capacités, du matériel et de l’armement !

 De la compagnie de protection à la CFM Brière : 60 ans !
 De la compagnie de protection à la CFM Brière : 60 ans !

L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

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 L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude
@ Marine nationale

L’embarquement de 400 élèves de l’École de Maistrance à bord d’un navire de guerre de la Marine nationale est une première.

C’est à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude que des élèves, répartis par bordée d’une semaine, ont navigué du 27 novembre au 9 décembre 2022.
Durant cet embarquement, les élèves maistranciers (bientôt second maître maistranciers) ont pu, sous la conduite de leurs cadres, approcher les joies et exigences de la vie de marin combattant.

Cadencée par trois objectifs (Immersion – Acculturation – Instruction), cette période à la mer a permis de répartir les élèves au sein des différents services, dans les conditions réelles de marin embarqué. Tour à tour, les membres de l’équipage du Dixmude (manœuvriers, équipiers pont d’envol, navigateurs-timoniers, maîtres-d ’hôtel, cuisinier, gestionnaires des ressources humaines, détecteurs, spécialistes des systèmes et réseaux numériques, mécanicien d’armes…) ont accueilli des élèves au sein de leurs chaînes organiques (services) pour leur faire découvrir leurs missions quotidiennes et leur dévoiler la spécificité de leurs spécialités à bord.

L’acculturation aux chaînes fonctionnelles (conduite nautique, opérations,…) a également rythmé les fins de journée et les nuits des élèves en leur faisant effectuer du quart ; découvrant pour la plupart le rythme soutenu et permanent d’un navire de guerre à la mer, ils ont pu concrétiser toutes les instructions théoriques reçues à l’école de maistrance.

Organisés avec le concours de l’équipage et les moyens du bord, des ateliers de présentation et de mise en œuvre du matériel sécurité, d’armement de petit calibre, d’aussières ont été construits au profit des élèves. Ces derniers ont également pu intégrer les nombreux exercices de sécurité (SECUREX), d’homme à la mer, de maîtrise des capacités opérationnelles organisés par et au profit de l’équipage pour parfaire son entraînement.

Quelques membres du corps professoral de l’école et du service EPMS du centre d’instruction naval composaient le détachement : outre l’apport complémentaire nécessaire pour apporter un soutien individualisé aux élèves le nécessitant en géopolitique, TIOR (technique d’intervention opérationnelle rapprochée), en anglais ou sciences, cette période a été mise à profit pour rechercher des illustrations utiles aux enseignements. Les cadres de l’école de maistrance ont également mobilisé leurs compétences pour parachever le tout.

L’embarquement a enfin été ponctué de manœuvres de qualifications de pilotes d’hélicoptères de l’aviation légère de l’armée de Terre, suscitant bon nombre de questions.
Le point d’orgue de cette période fut l’adresse du vice-amiral d’escadre Baudouard, commandant la force d’action navale aux élèves. Cette autorité de la Marine a rappelé l’importance de la place d’un officier marinier dans l’organisation de la marine et au sein des unités opérationnelles.

C’est donc confortés dans leur choix d’être marin de la nation et conscients d’avoir vécu un moment privilégié, que les élèves de l’école de maistrance ont regagné leurs sites respectifs à Saint-Mandrier et à Brest.

 L’École de Maistrance prend le large à bord du PHA Dixmude

Le Céphée neutralise un obus de la Seconde Guerre mondiale devant le Port de Cherbourg

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 Le Céphée neutralise un obus de la Seconde Guerre mondiale devant le Port de Cherbourg
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Du 6 au 9 décembre 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Céphée a réalisé, dans la Manche, une mission de surveillance des fonds marins.

Dans la nuit du 7 décembre 2022, le CMT Céphée a ainsi découvert, grâce à ses sonars embarqués, une munition historique aux abords du port de Cherbourg. Cette menace a par la suite été confirmée par son drone sous-marins « Poisson Auto-Propulsé », équipé d’une caméra.

L’obus de 370 mm datant de la Première Guerre mondiale et contenant une charge d’environ 120 kg équivalent TNT, était positionné à plus de 30 mètres de profondeur.

Son contreminage a été possible, dès le lendemain, grâce au positionnement d’une charge explosive sur l’obus par les plongeurs démineurs du bord dans l’après-midi. A 16h42, le Céphée déclenche alors la charge installée sur l’obus, une vibration traverse les cloisons du navire, la surface de l’eau se bombe puis laisser place à l’annonce du chef de quart « contre minage effectué ». La menace est neutralisée, mission réussie.

Le CMT a, par la suite continué de clarifier cette zone de recherche avant de rentrer à Brest, son port base.

 Le Céphée neutralise un obus de la Seconde Guerre mondiale devant le Port de Cherbourg
 Le Céphée neutralise un obus de la Seconde Guerre mondiale devant le Port de Cherbourg

Morskoul : un entraînement mutuel de qualité pour les unités du Ponant

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 Morskoul : un entraînement mutuel de qualité pour les unités du Ponant
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Morskoul est dédié à l’entraînement mutuel afin de faciliter aux bâtiment les activités nécessitant un concours extérieur. En coordonnant la présence et l’activité à la mer des moyens, chaque bâtiment a pu s’entraîner de manière optimale.

Attaqués par des embarcations rapides dès la sortie des passes grâce à des moyens dédiés de Sea Owl, l’ensemble des bâtiments ont vécu un entraînement dense et cadencé toute la semaine sous la houlette du Drakkar ! L’occasion pour la frégate multi-missions (FREMM) Normandie de traverser un champ de mine derrière le chasseur de mines tripartite (CMT) Sagittaire ou encore de mener un exercice de visite sur le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône. Ce dernier, ainsi que son homologue le BSAM Garonne ont également pu s’exercer au remorquage, un exercice sensible imposant une concentration de tous les instants.

Entraînement au ravitaillement à la mer pour le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Blaison et le patrouilleur outre-mer (PMO) Auguste Benebig, participant ainsi à la montée en puissance de ce dernier, avant son prochain départ vers Nouméa.

Les concours aériens ont également été au rendez-vous pour permettre aux unités de surface de s’entraîner dans la 3ème dimension : un Falcon 20 de l’entreprise Avdef pour un exercice de tir anti-aérien, deux Rafale Marine de la 17F, un Dauphin de la 34F, un Caïman Marine de la 33F.

Admise au service actif au mois de juin 2020, la Normandie est la sixième FREMM réceptionnée par la Marine nationale. Il s’agit d’un bâtiment de combat de premier rang. C’est une frégate polyvalente capable de maîtriser une zone d’opération aéro-maritime (soutien à la force océanique stratégique, escorte et protection d’une unité précieuse type porte-avions), de frapper dans la profondeur avec le missile de croisière naval (MdCN), de faire de la lutte antinavire, anti-sous-marine, anti-aérienne, et de venir en soutien et appui d’opérations de projection. Basée à Brest, d’une longueur de 140 mètres et d’une largeur de 20 mètres, elle est armée par un équipage de 110 marins.

 

 Morskoul : un entraînement mutuel de qualité pour les unités du Ponant
 Morskoul : un entraînement mutuel de qualité pour les unités du Ponant

Première mise en place du SMDM sur le PHM Premier-maître L’Her

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 Première mise en place du SMDM sur le PHM Premier-maître L’Her
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Le 9 décembre 2022, le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier-maître L’Her a effectué pour la première fois la mise en place intégrale de son « Système de Mini Drone de la Marine (SMDM) ».

Le lot complet est composé de deux vecteurs, d’une catapulte, d’un filet de récupération, ainsi que d’un lot d’autonomie. Il s’agit de la première étape après la mise en place des infrastructures d’accueil effectuée durant l’arrêt technique majeur du bâtiment.

Avec ce système, la capacité de renseignement du PHM sera largement étendue, le drone étant capable de filmer et photographier en temps réel et en continu des cibles éloignées d’une distance d’environ 25 nautiques. Il offre un potentiel opérationnel et une plus-value indéniable dans les missions dévolues à un patrouilleur de haute mer. Le panel de situation où le drone pourra faire la différence est vaste : établissement de la situation tactique sur zone, lutte asymétrique, surveillance des pêches, escorte d’unité précieuse, visite de bâtiment, etc.

Le système constituera véritablement, pour le Premier-maître L’Her, un atout majeur durant sa mission Corymbe à venir même si l’installation devra préalablement être qualifiée par le CEPA 10S à quai puis en mer avant son premier emploi opérationnel. 

Le PHM Premier-maître L’Her est le premier bâtiment basé sur la façade Atlantique qui bénéficie de ce nouvel outil opérationnel.