Les Trois-Ilets, ville marraine de la frégate de surveillance Germinal

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Les Trois-Ilets, ville marraine de la frégate de surveillance Germinal
@ Marine nationale

Le 15 décembre 2022, s'est déroulée la cérémonie de parrainage entre la frégate de surveillance Germinal et la commune des Trois-Ilets en Martinique, repoussée à plusieurs reprises en raison du contexte COVID et de l’activité opérationnelle du Germinal.

Arrivée par embarcation rapide, la délégation du Germinal a été accueillie par M. René-Corail, maire de la ville. Au cours de cette cérémonie, sobre et solennelle, organisée sur le front de mer de la ville, la charte de parrainage a été signée. Celle-ci marque de manière officielle le début d’une navigation de conserve pour le Germinal et les Trois-Ilets. 

Dans leurs discours, M. René-Corail et le commandant de la frégate ont souligné les liens forts qui unissent déjà les deux entités. Désormais scellé, ce pacte d’amitié entre la ville des Trois-Ilets et l’équipage du Germinal va contribuer à renforcer la cohésion nationale. A l’heure des incertitudes où le monde cherche encore son équilibre, cet acte prend tout son sens.

Les Trois-Ilets, ville marraine de la frégate de surveillance Germinal

 

Mer Baltique : bilan de mission du chasseur de mines tripartite Croix du Sud

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Mer Baltique : bilan de mission du chasseur de mines tripartite Croix du Sud
@ Marine nationale

Du 7 novembre au 16 décembre 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Croix du Sud a été intégré à la mission Brilliant Shield de l’OTAN en mer Baltique, au sein du groupe OTAN de guerre des mines SNMCMG1.

Ayant franchi le canal de Kiel le 11 novembre, la Croix du Sud a débuté son déploiement en Baltique par l’opération HOD – Historical Ordonance Disposal –, consistant à la relocalisation et la destruction de mines historiques dans les eaux estoniennes. L’opération s’est plus particulièrement déroulée dans la baie de Riga, au sein d’une force composée de six navires de quatre nations différentes : le Sulzbach Rosenberg (Allemagne), l’Admiral Cowan (Estonie), la Croix du Sud (France), le Makkum et le Schiedam (Pays-Bas), sous commandement d’un officier estonien à bord du navire de ravitaillement Mosel (Allemagne).

Les opérations de chasse aux mines ont permis de localiser 11 mines à orin et 61 crapauds (support qui permet d’ancrer le flotteur), malgré les difficultés liées à la visibilité sous-marine quasi-nulle. Les capacités opérationnelles du CMT et l’expertise française dans le domaine de la guerre des mines ont été mis en avant par l’identification de près de 40 % des mines par la Croix du Sud.

L’identification de ces munitions permet de localiser les rails de mouillage de mines des deux précédents conflits mondiaux, facilitant ainsi les recherches à venir par les marines des pays côtiers.

En dehors de la chasse aux mines, plusieurs entraînements en commun ont été conduits : ravitaillements à la mer, remorquage, transfert de courrier ou encore des évolutions tactiques en groupe, démontrant ainsi le haut niveau d’interopérabilité entre marines alliées.

Du 23 novembre au 1er décembre, la Croix du Sud a participé à l’exercice interalliés Freezing Winds, se déroulant dans les approche Finlandaises. Organisé par la Finlande, il regroupait près de 5000 soldats et marins et 23 bâtiments de dix nations différentes, dont des partenaires non intégrés à l’OTAN (Finlande et Suède).

Après une phase d’entraînement collectif avec le SNMG1 (force navale multinationale de l’OTAN), le groupe de guerre des mines a rapidement déroulé ses gammes dans son domaine de spécialité. La Croix du Sud a ainsi réalisé près de 140 heures de chasse aux mines, avec un nombre important d’identifications par plongeurs ou par PAP (poisson autopropulsé), dans un environnement particulièrement difficile. En effet, dans les fjords Finlandais s’entremêlent d’étroits chenaux où apparaissent une multitude d’ilots et de hauts fonds, à une période de l’année où les températures sont glaciales et où la nuit tombe très tôt. Le bâtiment a passé plus de neuf jours d’affilée en navigation en eaux resserrées (NAVRES), obligeant l’équipage à conserver un niveau d’attention maximum étant donné la proximité des dangers.

Les opérations de chasse aux mines ont permis de localiser de nombreux contacts sur le fond, et de contreminer un flotteur de mine à orin datant de la Seconde Guerre mondiale.

Après une escale à Oslo, l’équipage de la Croix du Sud est de retour à son port-base avant de reprendre une phase d’entraînement dans les approches brestoises en début d’année 2023.

 

Corymbe : Le PHM Commandant Ducuing et le Falcon 50 projeté à Dakar luttent contre la pêche INN aux côtés des marines riveraines du golfe de Guinéee

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Corymbe : Le PHM Commandant Ducuing et le Falcon 50 projeté à Dakar luttent contre la pêche INN aux côtés des marines riveraines du golfe de Guinéee INN aux côtés des marines riveraines du golfe de Guinée
@ Marine nationale

A l’issue d’une relâche opérationnelle à Mindelo au Cap Vert du 10 au 12 décembre 2022, le PHM Commandant Ducuing a réalisé une patrouille de lutte contre la pêche illicite non-déclarée et non-réglementée (INN) dans la Zone Economique Exclusive (ZEE) du Cap Vert selon les directives fournies par le centre opérationnel de Praïa. Plusieurs vols de son drone ont permis de vérifier que les navires pêchant dans la zone appartenaient bien à la liste transmise par les autorités cap-verdiennes.

Le 16 décembre, le bâtiment a de nouveau pris part à une patrouille conjointe dédiée à la lutte contre la pêche INN en coopération avec deux unités basées en Guinée Conakry. L’échange réactif entre les unités a permis la prise en compte immédiate par les unités guinéennes des détections faites par le PHM Commandant Ducuing. Cette patrouille a été l’occasion, pour la marine locale, d’intercepter un bâtiment de pêche qui n’émettait pas AIS (système automatique d’identification des navires) et qui n’avait pas de permis de navigation. Un procès-verbal d’infraction a été notifié par l’équipe de visite guinéenne sur ordre de leurs autorités.

Cette collaboration réussie illustre parfaitement l’intérêt des patrouilles conjointes entre les unités françaises déployées de façon quasi-permanente dans le golfe de Guinée et les marines riveraines dans la lutte contre l’insécurité maritime et la pêche INN en particulier.

Le 13 décembre, dans le sillage du PHM Commandant Ducuing, l’équipage de l’avion Falcon 50 Marine nationale projeté à Dakar a effectué une mission de lutte contre la pêche INN en coopération avec les autorités cap-verdiennes. Cette mission a permis de contrôler l’action de pêche dans les ZEE du Cap Vert, mais également de promouvoir la coopération entre nos deux pays. En effet, un Falcon 50 Marine nationale est régulièrement déployé au Cap Vert depuis Dakar dans le cadre d’un protocole d’accord entre le Cap Vert et la France.

Dans le cadre de l’opération Corymbe, la France déploie de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée un à deux bâtiments, ainsi qu’un avion de patrouille maritime. Ils contribuent à la diminution de l’insécurité maritime, en partenariat avec les marines riveraines et les centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Ces projections complètent le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles dans le golfe de Guinée.  

Drone

 

Bilan de la mission AMLAT 22 pour la FS Prairial

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Après 36 jours de déploiement et plus de 9 300 miles nautiques parcourus dans l’océan Pacifique, la Frégate de surveillance (FS) Prairial a rejoint son port-base de Papeete dans la matinée du 14 décembre. 

Au cours de la mission AMLAT 22, le bâtiment français a contribué à la surveillance des zones maritimes britannique et chilienne, respectivement au large des îles Pitcairn et de l’île de Pâques. En parallèle, la frégate a réaffirmé la souveraineté de la France sur la zone économique exclusive de Polynésie française, densifié des partenariats opérationnels dans la région et réaffirmé le principe de libre navigation dans les eaux internationales du Pacifique Sud.

Cette séquence a permis d’entretenir la coopération bilatérale basé sur des accords entre le Chili et la France, dans le domaine de la sécurité maritime et de la lutte contre les trafics illicites. Le Prairial a notamment effectué plusieurs actions opérationnelles avec le patrouilleur Commandante Policarpo Toro, incluant une rencontre coordonnée en mer, des échanges d’informations tactiques et des manœuvres conjointes.

AMLAT 22 a également consolidé les liens de la Marine nationale avec les forces navales chiliennes, particulièrement dans les domaines de la surveillance maritime dans le Pacifique. Lors de ses patrouilles au large de l’île de Pâques ou du continent sud-américain, la frégate a quotidiennement partagé son appréciation de la situation avec les autorités maritimes chiliennes.

Bilan de la mission AMLAT 22 pour la FS Prairial

Enfin, lors de son escale dans la ville côtière de Valparaiso, l’équipage de la frégate a conduit des activités de représentation en soutien de la mission diplomatique française sur place. Le Prairial a directement contribué à la promotion des savoir-faire militaires et industriels français en Amérique du Sud, par sa présence au salon Exponaval à Valparaiso. Il a également mis en valeur de nouvelles technologies de communication et de détection.

Avant de regagner la Polynésie française, la FS Prairial  a patrouillé dans la zone économique exclusive britannique au large des îles Pitcairn, où le bâtiment a fait escale afin de densifier ses relations avec les autorités locales.  

Cette mission a par ailleurs permis au nouvel hélicoptère Dauphin, récemment livré au Prairial en remplacement de l’Alouette III, d’effectuer ses premiers vols opérationnels en Asie-Pacifique, apportant une réelle plus-value dans les missions de surveillance maritime de la frégate.

Les 1000 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Source et crédit : EMA

MISSION ANTARES - 99

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 MISSION ANTARES - 99
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99…Ce n’est pas le numéro de coque du prochain porte-avions, c’est le nombre de ravitaillements à la mer (RAM) effectués par le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne en 2022.

Une année bien remplie pour le BCR toulonnais qui aura finalement conduit 99 RAM pendant les missions du groupe aéronaval CLEMENCEAU 22 puis ANTARES ou à d’autres occasions.

Ce sont ainsi plus de trente bâtiments de sept nationalités différentes qui auront été ravitaillés.

Alors que le 31 décembre 2022 la Marne franchissait les détroits du sud de la mer Rouge, ce 99ème RAM donne l’occasion à son équipage de vous souhaiter un chaleureux « fair winds and following seas » pour l’année 2023.

MISSION ANTARES : Depuis le 15 novembre la France, puissance d’équilibres, déploie son groupe aéronaval (GAN) articulé autour du porte-avions Charles de Gaulle. Après une première partie de déploiement en Méditerranée aux côtés de ses alliés et partenaires stratégiques, le GAN opère désormais en océan Indien. Depuis son passage du canal de Suez le 18 décembre, le GAN participe directement à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec les partenaires stratégiques.

 MISSION ANTARES - 99
 MISSION ANTARES - 99

Bilan du déploiement de la FLF Aconit en océan Indien

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 Bilan du déploiement de la FLF Aconit en océan Indien
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Après 103 jours de déploiement et plus de 21 620 nautiques parcourus, soit plus d’un tour du monde, en zone maritime océan Indien (ZMOI), la frégate de type La Fayette Aconit a rejoint son port-base de Toulon le 22 décembre.

Ce retour marque pour les quelques 170 marins du bord le terme d’une mission intense dont les différents objectifs auront été la lutte contre les trafics illicites et la piraterie, la préservation de la sécurité maritime, l’affirmation de la liberté de navigation ou encore la coopération avec les marines alliées évoluant dans la zone.

Le début de déploiement a été marqué par un entraînement intense afin de former les nouveaux embarqués et de confirmer un niveau opérationnel à la hauteur de la mission confiée. Pour ce faire, l’Aconit a conduit de nombreux exercices au large de Toulon et sur tout son transit vers le canal de Suez.

Le bâtiment a ensuite rejoint l’océan Indien pour être intégré successivement aux task forces interalliées 465 (ATALANTA) et 150 (CMF). Renforcée par un détachement du commando Hubert, la frégate a conduit quatre opérations de visite dont une au cours de laquelle elle a travaillé avec la frégate de surveillance Nivôse, elle aussi déployée en mer d’Arabie et dans le golfe d’Aden.

En deuxième partie de mission, l’Aconit a opéré dans le cadre de l’opération AGENOR, volet militaire de la mission EMASoH, rappelant l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de navigation dans les espaces communs. L’Aconit a également effectué une série d’entraînements avec chacune des marines des pays où il a fait escale, en particulier dans le golfe Arabo-Persique.

Point d’orgue de cette séquence de coopération qui permet de renforcer les liens avec nos partenaires de la région, le bâtiment a organisé le volet maritime de l’exercice quadriennal bipartite Pearl of the West conduit dans le cadre des accords de défense qui lient la France et le Koweït. Les marins de l’Aconit vont désormais pouvoir bénéficier d’un gardiennage mérité avant d’aborder les défis de l’année 2023.

 Bilan du déploiement de la FLF Aconit en océan Indien
 Bilan du déploiement de la FLF Aconit en océan Indien

Escale du porte-avions USS George H. W. Bush à Marseille

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 Escale du porte-avions USS George H. W. Bush à Marseille
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Du 29 décembre au 3 janvier 2023, la cité phocéenne a accueilli le porte-avions américain et ses 7 000 marins au sein du grand port maritime de Marseille (GPMM).

Cette escale a représenté un véritable défi logistique et sécuritaire pour toutes les entités impliquées. En effet, le dispositif a notamment mobilisé différentes unités de la Marine nationale (centre des opérations de la Méditerranée, groupement de gendarmerie maritime de Méditerranée, bâtiment de soutien et d’assistance affrété Pionnier, bataillon de fusiliers marins Detroyat, bataillon des marins-pompiers de Marseille), ainsi que différentes entités civiles.

L’ensemble des moyens mobilisés, militaires comme civils, a été fier d’apporter son concours au titre du lien historique qui unit les deux pays. En effet, depuis la bataille de Chesapeake Bay en 1781, les deux nations cultivent leur lien entre forces armées pour mener régulièrement des opérations communes. En l’occurrence, l’USSBush est déployé en mer Méditerranée depuis le mois d’août, dans le cadre de la posture de présence permanente de l’OTAN dans cette zone hautement stratégique. Il a notamment coopéré fin novembre avec le groupe aéronaval français lors du déploiement de celui-ci en Méditerranée.

Lors de cette escale à Marseille, le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant la Marine (COMAR) à Marseille, a convié le 30 décembre, une délégation du bâtiment américain et du consulat général des Etats-Unis à Marseille, à partager un déjeuner de courtoisie. Après une escale de fin d’année fortement appréciée par son équipage, l’USS George H. W. Bush a repris la mer le 3 janvier pour poursuivre sa mission.

 Escale du porte-avions USS George H. W. Bush à Marseille
 Escale du porte-avions USS George H. W. Bush à Marseille

Le BSAM Rhône participe au dispositif de surveillance de l’ouverture du parc éolien de Saint-Nazaire

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 Le BSAM Rhône participe au dispositif de surveillance de l’ouverture du parc éolien de Saint-Nazaire
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Du 2 au 4 janvier 2023, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône, équipage B participe à la surveillance maritime du parc éolien de Saint-Nazaire après sa réouverture aux activités maritimes le 1er janvier 2023. 

Les 28 marins de l’équipage B ont pour mission de s’assurer du respect de l’arrêté du Préfet maritime de l’Atlantique régissant l’accès au parc éolien et de ses abords. Cette mission participe au renforcement de la fonction « garde-côte », en lien avec les autres administrations concourant à l’action de l’État en mer, sous le contrôle opérationnel du Préfet maritime de l’Atlantique.

Une bonne occasion pour parfaire la formation des marins à la navigation dans ce nouvel environnement : le parc éolien de Saint-Nazaire est le premier parc en mer de France et est aussi le premier parc en activité ouvert à la navigation !

Le BSAM Rhône participe au dispositif de surveillance de l’ouverture du parc éolien de Saint-Nazaire

ANTARÈS – Renforcement de la coopération franco-égyptienne

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 ANTARÈS – Renforcement de la coopération franco-égyptienne
@ EMA

Du 17 au 21 décembre, dans le cadre de la mission ANTARÈS, le Groupe aéronaval (GAN), constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle, a conduit des exercices conjoints avec la corvette égyptienne El Fateh. La coopération opérationnelle RAMSES illustre la volonté commune de renforcer la coopération bilatérale franco-égyptienne au profit de la sécurité en Méditerranée et en mer Rouge.

Une séquence d’entraînements a été conduite en Méditerranée entre les marins égyptiens et français. La corvette El Fateh a d’abord simulé une attaque contre le GAN. Les marines égyptienne et française ont ensuite effectué un entraînement commun centré sur la protection du Charles de Gaulle. L’intensité croissante de cet entraînement a permis d’impliquer l’ensemble des unités du GAN dans des scénarios complexes de lutte anti-surface et de lutte anti-aérienne. Enfin, l’hélicoptère PANTHER embarqué sur la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin a réalisé des manœuvres d’aviation croisées avec la corvette égyptienne.

Par la suite, le bâtiment égyptien a escorté le GAN lors du franchissement du canal de Suez. À cette occasion, le GAN a accueilli à son bord le vice-amiral Ashraf el-Mishrifi, commandant de la base navale de Port-Saïd.

Ces activités aéromaritimes en Méditerranée et en mer Rouge ont permis au GAN d’entretenir et renforcer l’interopérabilité avec la marine égyptienne, partenaire stratégique majeur au cœur du dialogue méditerranéen avec l’OTAN.

L’arrivée du groupe aéronaval en mer Rouge participe directement à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec les partenaires stratégiques. Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le GAN démontre les capacités de la France à intervenir sur différents théâtres, en conservant sa capacité de réversibilité. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval, coordonnées avec les alliés, contribuent à assurer la liberté de navigation maritime et de circulation aérienne dans les zones traversées.

 ANTARÈS – Renforcement de la coopération franco-égyptienne

Un nouveau commandant pour le chasseur de mines tripartite Orion

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Un nouveau commandant pour le chasseur de mines tripartite Orion
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Le 5 janvier 2023, le capitaine de vaisseau (CV) Pierre-Yves Grente, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le nouveau commandant du chasseur de mines tripartite (CMT) Orion.

Au cours des 18 derniers mois, les marins du CMT Orion auront participé à de nombreuses opérations de déminage, contribuant à la protection des approches maritimes et la surveillance des chenaux d’accès nationaux. De février à avril 2022, l’Orion a été déployé au sein du groupe de guerre des mines 2022 à Djibouti afin de contribuer à la sécurisation des acheminements stratégiques dans cette zone de faibles fonds et de fort trafic commercial. Les marins de l’Orion auront également participé en novembre 2021 à l’exercice de haute intensité POLARIS, réunissant plus de 20 bâtiments français et alliés. De septembre à octobre 2022, l’Orion a conduit un arrêt technique intermédiaire, suivi d’une période de remontée en puissance de son équipage dans le cadre de son stage de mise en condition opérationnelle (MECO). Depuis le 22 juillet 2021, l’Orion aura traité en tout 275kg d’explosif, dont notamment 23 obus sur l’épave de l’Alice Robert au large de Port-Vendres et 1 bombe d’aviation française en rade de Hyères.

PDC CMT Orion