Mer Baltique : Intégration de l’Aquitaine à la force navale multinationale de l’OTAN

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 Mer Baltique : Intégration de l’Aquitaine à la force navale multinationale de l’OTAN
@ Marine nationale

La FREMM Aquitaine a appareillé le 4 janvier 2023 de Brest son port d’attache pour rejoinder la force navale multinationale de l’OTAN en escale à Den Helder (Pays-Bas) afin d’y mener une série de briefings interalliés.

Elle a également reçu la visite de l’état-major du contre-amiral Thorsten Marx (marine allemande) qui succède à la commodore Jeanette Morang (marine néerlandaise) à la tête du groupe. Ces rencontres entre partenaires de l’OTAN permettent de renforcer notre cohésion et notre capacité à réagir avec détermination dans cette zone stratégique.

Ce déploiement sera également l’occasion de renforcer les liens entre la France et ses partenaires de la Baltique et de la mer du Nord, en particulier la Suède et la Norvège. La FREMM Aquitaine participera notamment à l’édition 2023 de l’exercice de lutte anti sous-marine ARTIC DOLPHIN organisé par la Norvège.

Mer Baltique : Intégration de l’Aquitaine à la force navale multinationale de l’OTAN

FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

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 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique
@ Marine nationale

Du 6 au 7 janvier 2023, le patrouilleur polaire L’Astrolabe a conduit un exercice de survie en milieu polaire, à proximité de la station française Dumont-d’Urville (DDU) en terre Adélie. Le patrouilleur polaire navigue actuellement dans la zone, contribuant ainsi à la mission de soutien à la logistique antarctique au profit de l’institut polaire français et les collectivités des terres australes et antarctiques (TAAF).

Cet entraînement était une première pour la Marine nationale. Le scénario réaliste simulait une avarie importante survenant à bord du bâtiment français, à une centaine de nautique de la station DDU. La gravité de l’incident simulé a forcé l’équipage du patrouilleur polaire à évacuer le navire. Une fois arrivé sur la banquise avec leurs matériels de survie, les militaires français et des opérateurs de la station DDU ont aménagé un camp de fortune afin d’attendre l’arrivée des secours. Compte tenu de la distance les séparant des côtes les plus proches et de l’absence de navires ayant la capacité d’opérer dans la zone, le délai de secours était estimé à 5 jours.

Cet entraînement a permis de tester le matériel embarqué par L’Astrolabe tout en exposant son équipage à des conditions extrêmes lors de l’exercice de survie. Afin de parfaire la coordination de la chaîne de secours, la station Dumont-d’Urville, le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage Griz-Nez, l’état-major interarmées des forces françaises dans la zone sud de l’océan Indien et l’état-major des opérations de la Marine ont été associés à l’exercice.

Un expert du groupe militaire de haute montagne, rattaché à l’école militaire de haute montagne de Chamonix, a partagé ses connaissances en matière de survie en milieu polaire aux marins du brise-glace tout au long de la séquence.

Plusieurs ateliers ont été organisés dans des conditions réalistes. Les marins ont dû conditionner un blessé fictif sur une civière pour le préparer à une évacuation sanitaire par hélicoptère. Ils ont également vérifié la bonne étanchéité et la flottabilité des combinaisons d’immersion en eaux glaciales. L’objectif était de s’assurer de la capacité des militaires et des personnels embarqués à bien réagir dans une telle situation, au cas où l’évacuation ne pourrait être faite directement sur la banquise mais avec l’aide de canaux de sauvetage. 

Cette séquence co-construite avec de nombreux acteurs présents dans les TAAF a été préparée sur plusieurs mois. Le retour d’expérience permettra aux armées françaises d’améliorer le matériel dédié à la survie en milieu polaire. Aussi, elles permettent également à la France, nation polaire, de disposer des capacités nécessaires pour mettre en œuvre des moyens de secours dans ce milieu isolé et extrême.

 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique
 FAZSOI – Le patrouilleur polaire L’Astrolabe conduit un exercice de survie en Antarctique

ANTARES – Renforcement de la coopération interarmées entre le GAN et les FFDj

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 ANTARES – Renforcement de la coopération interarmées entre le GAN et les FFDj
@ EMA

Du 2 au 9 janvier, dans le cadre de la mission ANTARES, le Groupe aéronaval (GAN) a mené de nombreuses activités navales, aériennes et terrestres avec les Forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj). Elles ont permis de renforcer les liens interarmées ainsi que la capacité à intervenir conjointement avec les FFDj sous faible préavis.

Dans le cadre de son déploiement en océan Indien, le GAN a mené de nombreuses interactions avec les FFDj.

Le 2 janvier, le groupe aérien embarqué a conduit des missions de Combat recovery visant à récupérer un pilote éjecté en mer. Le même jour, d’autres marins du ciel ont réalisé des missions d’entraînement et de qualifications tactiques en mer et au-dessus du territoire djiboutien.

Du 3 au 7 janvier, trois hélicoptères du GAN ont effectué des manœuvres de navigation tactique et de tirs contre des cibles à terre depuis la base aérienne 188 de Djibouti, seul point d’appui aéronautique français dans la région.

En parallèle, le GAN a participé à des séquences d’aérocombat avec le détachement de la force des fusiliers marins et commandos marine stationné à Arta. Des raids nautiques et des tirs d’entraînement depuis l’Embarcation commando à usage multiple embarquable (ECUME) d’une frégate multi-missions ont été réalisés avant que plusieurs unités du GAN ne prennent part à une simulation d’assaut de vive force aux côtés des commandos, au large de Djibouti.

De plus, le GAN a mené des entraînements avec le détachement de l’aviation légère de l’Armée de Terre (ALAT) de Djibouti. De nombreuses manœuvres de poser rapide (Touch and go) ont été réalisées par des hélicoptères Puma et Gazelle sur les plateformes hélicoptère des escorteurs du GAN. En outre, les aéronefs du GAN ont renforcé leur interopérabilité en s’entraînant avec les avions de l’armée de l’Air et de l’Espace stationnés sur la base aérienne des FFDj et ont pu conduire des tirs de bombes sur un champ de tir djiboutien.

Enfin, hors entraînement, le GAN a été mobilisé pour secourir de nuit un marin blessé sur un pétrolier civil dans le golfe d’Aden. Il a alors dépêché un hélicoptère pour mener cette mission en étroite collaboration avec les FFDj et la marine djiboutienne.

Ce type d’entraînements mutuels illustre le rôle de ce point d’appui. La présence d’une base opérationnelle avancée à Djibouti offre un point d’appui logistique et opérationnel à la France en Afrique de l’Est. Le GAN a ainsi pu s’appuyer le soutien technique de la base navale française et des FFDJ. En outre, dans le cadre de la mission ANTARES, des avions de patrouille maritime Atlantique 2 sont intégrés au GAN et déployés depuis sur la base aérienne 188 à Djibouti. Cette base pivot permet aux armées de contribuer à la maîtrise de l’environnement aéromaritime dans la région.

ANTARES – Renforcement de la coopération interarmées entre le GAN et les FFDj
ANTARES – Renforcement de la coopération interarmées entre le GAN et les FFDj
ANTARES – Renforcement de la coopération interarmées entre le GAN et les FFDj

FFEAU – Renforcement de l’interopérabilité entre le PHP Thaon di Revel et la FLF Guépratte en opération AGÉNOR

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 FFEAU – Renforcement de l’interopérabilité entre le PHP Thaon di Revel et la FLF Guépratte en opération AGÉNOR
@ EMA

Après avoir réalisé plusieurs manœuvres conjointes en septembre dernier, le Patrouilleur hauturier polyvalent (PHP) italien Thaon di Revel et la Frégate LA FAYETTE (FLF) Guépratte ont de nouveau mené une action de coopération opérationnelle renforçant ainsi leur interopérabilité.

Les marins du PHP Thaon di Revel et de la FLF Guépratte ont entretenu leurs savoir-faire dans les domaines du ravitaillement à la mer et de l’échange de données tactiques. Cet entraînement conjoint des marines italienne et française a été mené alors que chacune opère actuellement dans le cadre de l’opération AGÉNOR, volet militaire de l’initiative européenne European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH).

La FLF Guépratte est actuellement déployée au large du golfe Arabo-Persique. Elle participe activement à la surveillance de cet espace maritime et contribue à la protection des intérêts français dans la zone. La frégate contribue à l’appréciation de la situation tactique dans la région et à assurer la liberté de navigation maritime sur une route commerciale majeure.

Le partenariat militaire franco-italien est particulièrement dynamique, notamment dans le domaine naval. Les forces maritimes italiennes et françaises coopèrent en effet régulièrement en Méditerranée et dans les approches maritimes européennes afin d’en garantir la stabilité.

Les Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU) appuient les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Les FFEAU co-organisent régulièrement des instructions adaptées aux besoins des pays partenaires de leur zone de responsabilité permanente, notamment dans les domaines du combat désertique et en zone urbaine moyen-orientale. Environ 650 militaires composent ce dispositif interarmées essentiel pour la mise en œuvre de la politique de défense de la France et le dynamisme des relations militaires bilatérales avec les pays de la zone.

 FFEAU – Renforcement de l’interopérabilité entre le PHP Thaon di Revel et la FLF Guépratte en opération AGÉNOR
 FFEAU – Renforcement de l’interopérabilité entre le PHP Thaon di Revel et la FLF Guépratte en opération AGÉNOR

ANTARES – Le groupe aéronaval porte assistance à un marin au large de Djibouti

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 ANTARES – Le groupe aéronaval porte assistance à un marin au large de Djibouti
@ Marine nationale

Le 9 janvier 2023, à la nuit tombée, la Marine djiboutienne, assurant les fonctions de Maritime Rescue Coordination Center dans ses approches maritimes, sollicite les forces françaises stationnées à Djibouti pour porter secours à un marin philippin du pétrolier Nave Rigel, alors dans le golfe d’Aden.

Le groupe aéronaval, déployé dans la zone, se rend immédiatement disponible pour aider ce marin en difficulté. À bord d’une des frégates escortant le porte-avions Charles de Gaulle, l’alerte de l’hélicoptère embarqué Caïman Marine est activée et les équipes de mise en œuvre s’affairent pour assurer un décollage dans les meilleurs délais.

Pendant ce temps, le chef de quart de la frégate puis la médecin du bord échangent avec le capitaine du Nave Rigel par radio afin de recueillir un maximum d’informations tout en rassurant l’équipage. À 21h, l’équipe médicale française est hélitreuillée à bord du pétrolier et prend en charge la victime, afin qu’il puisse être évacué à bord du Caïman Marine.

Après avoir récupéré l’ensemble de l’équipe médicale, l’hélicoptère se dirige vers la base aérienne 188 de Djibouti où le blessé est pris en charge à 23h05 pour être conduit jusqu’à l’hôpital militaire des forces armées djiboutiennes.

Après plus d’une heure de vol, l’hélicoptère apponte sur sa frégate. Fin de mission pour ces unités du groupe aéronaval, qui poursuit son déploiement dans le nord de l’océan Indien.

Le 9 janvier 2023, à la nuit tombée, la Marine djiboutienne, assurant les fonctions de Maritime Rescue Coordination Center dans ses approches maritimes, sollicite les forces françaises stationnées à Djibouti pour porter secours à un marin philippin du pétrolier Nave Rigel, alors dans le golfe d’Aden.  Le groupe aéronaval, déployé dans la zone, se rend immédiatement disponible pour aider ce marin en difficulté. À bord d’une des frégates escortant le porte-avions Charles de Gaulle, l’alerte de l’hélicoptère e
Le 9 janvier 2023, à la nuit tombée, la Marine djiboutienne, assurant les fonctions de Maritime Rescue Coordination Center dans ses approches maritimes, sollicite les forces françaises stationnées à Djibouti pour porter secours à un marin philippin du pétrolier Nave Rigel, alors dans le golfe d’Aden.  Le groupe aéronaval, déployé dans la zone, se rend immédiatement disponible pour aider ce marin en difficulté. À bord d’une des frégates escortant le porte-avions Charles de Gaulle, l’alerte de l’hélicoptère e

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Un nouveau prestataire pour la maintenance des moteurs de l’Atlantique 2

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 Un nouveau prestataire pour la maintenance des moteurs de l’Atlantique 2
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La Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) a notifié, en fin d'année 2022, le marché IROISE consacré au Maintien en condition opérationnelle (MCO) des moteurs Tyne équipant les avions Atlantique 2 (ATL2) du ministère des Armées à la société SAFRAN AIRCRAFT ENGINES, pour une durée de 18 ans.

Ce marché fait de la disponibilité une priorité pour répondre aux besoins de la Marine Nationale. Il s’inscrit ainsi pleinement dans le plan de transformation du MCO aéronautique mené par la DMAé.

Seul aéronef de patrouille maritime de fabrication française en service depuis la fin des années 90, l’ATL2 effectue des missions de protection des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (SNLE) de la Force Océanique Stratégique, d’opérations de sûreté au profit des forces navales, de sauvegarde maritime et de sûreté des approches maritimes nationales. Il peut également être configuré pour assurer du recueil de renseignements et diverses missions au-dessus de la terre.

22 appareils assurent les missions au départ de la Métropole ainsi qu’au-dessus de divers théâtres d’opérations.

Le moteur Tyne qui équipe l’ATL2 a été développé par Rolls-Royce dans les années 50 et a équipé, entre autres, le C160 Transall. Le marché IROISE permettra de maintenir des objectifs de disponibilité de ce moteur à un très haut niveau jusqu’au retrait de service de l’ATL2.

 Un nouveau prestataire pour la maintenance des moteurs de l’Atlantique 2

ANTARES - Le groupe aérien embarqué s’entraîne au combat recovery en frange littorale

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 ANTARES - Le groupe aérien embarqué s’entraîne au combat recovery en frange littorale
@ Marine nationale

Le 2 janvier 2023, le groupe aérien embarqué (GAé) a conduit un entraînement supérieur, dans le cadre du déploiement du groupe aéronaval actuellement en mission ANTARES.

Conjuguant des moyens aéromaritimes et terrestres, cet entraînement consistait en la récupération d’un pilote éjecté en « environnement contesté », mission appelée combat recovery.

Après avoir simulé une éjection d’urgence d’un pilote de chasse à la suite du passage du détroit de Bab el-Mandeb, le GAé a aussitôt mobilisé l’ensemble de ses forces pour sécuriser la zone et conduire la manœuvre de récupération, en se coordonnant avec les autres unités de la force.

La coordination de l’ensemble des moyens embarqués (Caïman Marine , Rafale Marine, avion de guet aérien E2C Hawkeye) mais également contrôleur aérien avancé (JTAC) déployé à terre afin de guider les tirs air-sol a permis la bonne réalisation de la mission.  Des éléments terrestres du 5ème RIAOM de Djibouti et un détachement de commandos de la Force des fusiliers marins et commandos ont également apporté leur contribution à cette mission afin de renforcer le réalisme de l’entraînement.

Des pilotes et tacticiens aéronautiques (TACAE) ont également pu développer leurs connaissances sur des fonctions et qualifications spécifiques. Un pilote de Rafale Marine de la Flottille 12F s’est entraîné au rôle de mission commander (MC) d’alerte, en charge de préparer et commander des missions de haute intensité, sous très faible préavis. Un TACAE de la Flottille 4F a quant à lui joué le rôle de chef de mission, qualification ultime pour ce marin situé à la place du milieu en tranche tactique de l’E2C Hawkeye. Enfin, un pilote de Rafale Marine  occupait la fonction de FAC Airborne, une fonction de JTAC exercée depuis le cockpit de l’avion par le pilote lui-même.

Ce combat recovery s’inscrit dans une dynamique de renforcement de la préparation opérationnelle du GAé. Ce type d’entraînement en déploiement opérationnel est essentiel afin de conserver les compétences du GAé en matière de coordination interne mais aussi avec le reste du groupe aéronaval et toute autre unité concourante.

 ANTARES - Le groupe aérien embarqué s’entraîne au combat recovery en frange littorale

Bilan 2022 des opérations de destruction de munitions historiques en Méditerranée

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 Bilan 2022 des opérations de destruction de munitions historiques en Méditerranée
@ Marine nationale

2022 a encore été une année particulièrement chargée pour la guerre des mines en Méditerranée[1] avec le contre-minage de 474 engins (principalement des munitions historiques représentant un équivalent TNT de 1 328kg) par les moyens de la Marine nationale (groupe de plongeurs-démineurs de la Méditerranées – GPD Med - et chasseurs de mines tripartites) au cours de 55 interventions réalisées sous le contrôle du centre des opérations (Centops) de la Méditerranée.

Qu’il s’agisse d’opérations planifiées tout au long de l’année ou d’interventions sur alerte suite à une découverte d’un engin suspect, ces opérations répondent à plusieurs objectifs opérationnels :

- La sauvegarde de la vie humaine et des biens en prévenant tout accident dès que la présence de munitions représentant un danger a été identifiée (risques de manipulation volontaire ou involontaire par des plongeurs, pécheurs amateurs ou professionnels, …) ;

- La sécurisation des voies maritimes et chenaux d’accès aux principaux ports commerciaux et militaires de la façade méditerranéenne.

Dès que le mode opératoire retenu pour procéder à la destruction de ces munitions le permet, et si cela n’implique pas un risque supplémentaire pour les plongeurs-démineurs (par exemple dans le cas de munitions concrétionnées ou jugées instables), elles sont détruites selon un protocole permettant de limiter au maximum l’impact sur l’environnement. En coordination avec les autorités civiles locales, les moyens de la Marine nationale engagés procèdent au relevage et au déplacement de la munition vers le large (notamment lorsque celles-ci se trouvent au sein d’une aire marine protégée). Ensuite, des mesures d’effarouchement sont mises en place (dites « Pelagos », elles consistent à faire exploser des micro-charges autour du point de destruction à intervalles réguliers avant la mise à feu pour éloigner la faune présente dans la zone). Enfin, elles sont traitées « entre deux eaux », sous la surface pour limiter l’impact environnemental sur la flore et les fonds marins.

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les groupes de plongeurs-démineurs opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Ils peuvent être associés aux missions de service public lors d’interventions de sauvetage, de protection de l’environnement ou de recherches sous-marines.

 

Les chasseurs de mines tripartites (CMT) ont pour mission de détecter, identifier et neutraliser les mines immergées afin de ga­rantir le libre accès des ports militaires et des principaux ports civils français. Ces unités spécialisées sont également déployées en précurseur des opéra­tions amphibies ou aéronavales. Leur discrétion ma­gnétique, leur maniabilité, et leur équipement dédié leur permettent d’intervenir dans des zones minées et à grande profondeur. Elles participent régulièrement à des missions relevant de l’action de l’État en mer dans lesquelles leur expertise est recherchée (recherche d’épaves, de débris, neutralisation d’engins explosifs historiques).

[1] En 2021, 277 munitions (soit env. 1600 kg équivalent TNT) traitées en 101 interventions par le GPD Med et les chasseurs de mines tripartites.

 Bilan 2022 des opérations de destruction de munitions historiques en Méditerranée
 Bilan 2022 des opérations de destruction de munitions historiques en Méditerranée

La PMM de Cherbourg découvre le monde maritime et la Marine

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Auteur : La rédaction

La PMM de Cherbourg découvre le monde maritime et la Marine
@ Marine nationale

La Préparation Militaire Marine de Cherbourg, ce sont 60 jeunes gens de 16 à 17 ans, engagés pour une année, à la découverte du monde maritime et de la Marine nationale en particulier.

Le 10 décembre dernier, le programme prévoyait la visite de la Cité de la Mer à Cherbourg et le 1er Sous-marin Nucléaire Lanceur d’Engins (SNLE) Le Redoutable, deux symboles de notre patrimoine et des enjeux maritimes français. Lors de cet après-midi riche en découverte de l'univers maritime, ces jeunes marins étaient accompagnés par une partie de l’équipage de leur unité marraine, le patrouilleur de service public (PSP) Pluvier, ainsi que du capitaine de vaisseau, adjoint au commandant d'arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord. Les échanges entre les marins d'active et les jeunes stagiaires PMM sur des sujet maritimes d'actualité ont permis d'approfondir les connaissances de chacun, dans un environnement hors normes, que ce soit à l’intérieur du sous-marin, autour des ateliers "oreilles d'or" ou encore, lors de la découverte de l’histoire du Titanic.

Pour le stagiaire Rafael : « se retrouver à l’intérieur du Redoutable, part de notre histoire, était très impressionnant et le ressenti, à couper le souffle ». La rencontre avec l’équipage du Pluvier a renforcé « mon sentiment d’appartenance à un grand équipage ainsi que mes connaissances sur la marine nationale ». Pour la stagiaire Chloé : «  j’ai été impressionnée par la grandeur du sous-marin » et « j’ai ressenti un sentiment de fierté unique d’être en uniforme lors de cette visite. Les échanges avec les marins du Pluvier furent très intéressants et ont enrichis ma vision du fonctionnement d’un équipage ». Cette visite et les entretiens croisés réalisés à cette occasion attestent de l'importance des échanges entre les marins embarqués et les jeunes stagiaires des préparations militaires Marine, pour susciter les vocations et maintenir l'émulation de la découverte du monde de la mer parmi les plus jeunes.

A propos de la PMM

La préparation militaire est un stage militaire et maritime qui permet de découvrir la Marine nationale au plus proche de son domicile, partout en France. Que ce soit pour préparer un engagement, s'engager comme réserviste ou découvrir le milieu maritime, chaque stagiaire a l’opportunité de vivre une expérience unique et enrichissante. Les préparations militaires permettent aussi de découvrir l'esprit d'équipage et d’acquérir le goût de l'effort. En savoir plus sur https://www.lamarinerecrute.fr Il existe 87 centres PMM en métropole et en outre-mer.

 

La PMM de Cherbourg découvre le monde maritime et la Marine