Le 7 janvier, le Groupe aéronaval (GAN) s’est entrainé avec le détachement de la force des fusiliers marins et commandos Marine stationné à Djibouti. De nombreuses activités navales, aériennes et terrestres ont été organisées entre plusieurs unités du GAN, déployées dans le cadre de la mission ANTARES, et les commandos marine insérés aux Forces françaises à Djibouti (FFDj).

Les marins français se sont exercés aux raids nautiques et au tirs depuis une Embarcation commando à usage multiple embarquable (ECUME) d’une frégate escortant le porte-avions Charles De Gaulle. Des entraînements de débarquement à la corde lisse et de projection de force depuis la mer vers la terre ont également été menés grâce aux hélicoptères du GAN.

Cette phase d’entrainement intense s’est conclue par une simulation d’assaut de vive force au large de Djibouti. Ainsi, une frégate du GAN a récupéré des commandos marine à terre pour les projeter sur un navire « cible » en mer, avec son hélicoptère et ses embarcations légères. D’autres hélicoptères de la force assuraient la surveillance tactique et l’appui feu avec des tireurs d’élites.

À l’occasion de ces exercices dans le golfe d’Aden, le GAN et les commandos français ont mis en œuvre un large panel de modes opératoires spécifiques à l’évolution en milieu contesté afin d’atteindre les objectifs fixés par les scénarios d’entraînement. Ces activités de préparation opérationnelle permettent aux armées françaises d’être en capacité d’acquérir une supériorité opérationnelle dans tous les champs de conflictualité.

Déployé dans les eaux brésiliennes du 10 au 30 janvier 2023, le patrouilleur Antilles Guyane (PAG) La Résolue a effectué la remontée du fleuve Amazone jusqu’à Manaus, à la confluence du Rio Negro et du Solimões.  L’objectif principal de cette mission exceptionnelle, qui n’avait pas été effectuée depuis 2011, était de participer au rayonnement de la France dans la région et renforcer la coopération avec les partenaires brésiliens, notamment le 9ème district naval du Brésil, flotte fluviale en charge de l’Amazone et du soutien des villages riverains.

Pour atteindre Manaus, cette ville de 2 millions d’habitants située en plein cœur de la forêt amazonienne et de l’Amérique du Sud qui n’est pas reliée par la route au reste du Brésil, le PAG La Résolue a effectué une navigation hors normes : un transit fluvial de 1 600 nautiques aller-retour sur un fleuve pouvant faire plusieurs kilomètres de large et aux fonds dépassant parfois la centaine de mètres. Au cours des six jours cumulés de pilotage entre les débris flottants et une météo difficile, l’équipage de La Résolue a traversé de nombreuses zones remarquables : Macapa, Santarém, la démarcation des eaux noires du Rio Negro pour enfin atteindre Manaus.

Outre la technicité importante demandée par cette navigation, la mission Amazone 2023 a été l’occasion de renforcer la coopération entre les deux marines. Les marins de La Résolue ont ainsi pu profiter d’une visite de la base navale de Manaus et d’un navire hôpital brésilien, avant de s’entraîner avec les patrouilleurs fluviaux Roraima et Rondonia, en vue d’acquérir un solide retour d’expérience en termes de navigation fluviale. En parallèle, l’escale à Manaus a permis aux marins français d’accueillir à bord du patrouilleur de hautes autorités militaires brésiliennes et des représentants du corps diplomatique français.

Riche de cette coopération opérationnelle avec la marine brésilienne, La Résolue a fait route retour vers la Guyane pour reprendre le cours des opérations de police des pêches, cette fois-ci en mer, théâtre d’opérations privilégié des marins des forces armées en Guyane.

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.

Du lundi 16 au vendredi 20 janvier 2023, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral a accueilli des détachements de l'aviation légère de l'armée de Terre (ALAT) et de l'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) pour une période de qualifications à l'appontage, au larges des côtes varoises.

Tigre, Gazelle et Cougar du 4ème régiment d'hélicoptères des forces spéciales (RHFS), Puma de l'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) et du Groupe interarmées d'hélicoptères (GIH) de Villacoublay ainsi qu’un Puma de l'escadron d'hélicoptères de Solenzara ont enchaîné les vols sans interruption, de jour comme de nuit.

Dans des conditions météorologiques dégradées, le matelot Julien, équipier de pont d’envol (PONEV) nouvellement engagé, n’a pas ménagé son énergie. « Quand je vois tous ces hélicoptères dans le ciel, qui forment comme un ballet d’oiseaux, je me dis que le travail paie et que j’ai de la chance de faire ce beau métier ».

De leur côté, les pilotes ont consolidé leurs qualifications en faisant face à de nombreuses reconfigurations. « Train as you fight » ! Le capitaine Hugues considère que « l’expérience acquise lors de ces entraînements interarmées nous prépare avec beaucoup de réalisme aux missions opérationnelles de demain ».

Objectifs atteints, grâce à l’implication de l’équipage et des détachements.

Le 8 février, le Groupe Jeanne d’Arc 2023 (JDA 23), composé du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, de la frégate La Fayette et d’un Groupement tactique embarqué (GTE) de l’armée de Terre ont appareillé de Toulon dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC 2023.

La JDA 23 marque la dernière partie du cursus de formation de près de 160 officiers-élèves français et étrangers de l’École navale. Ce déploiement vers l’Est depuis la mer Méditerranée en passant par l’océan Indien, mènera les plus de 800 marins et soldats jusque dans les territoires outre-mer français du Pacifique et des Caraïbes, avant de retourner à son port-base par l’océan Atlantique à l’été 2023.  Il s’agit de la 1ère circumnavigation du groupe Jeanne d’Arc depuis 2001.

Avant l’appareillage, le général d’armée Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées, a présidé une cérémonie sur le pont d’envol du PHA Dixmude au cours de laquelle il a rappelé à l’ensemble de l’équipage toute l’importance et les enjeux de la mission. Il s’est ensuite entretenu avec l’équipage et les officiers-élèves à bord. Ces derniers seront exposés tout au long de la mission à des enjeux sécuritaires actuels et futurs dans un cadre de formation concret, réaliste et de qualité.

Par ailleurs, le PHA Dixmude embarque pour la mission un détachement de la flottille 35F avec son hélicoptère Dauphin, une flottille amphibie avec un engin de débarquement amphibie rapide, un engin de débarquement amphibie standard et un chaland de transport de matériel. Le GTE présent à bord est constitué de soldats du 1er régiment de Spahis, de la 13ème demi-brigade de la Légion étrangère, du 1er régiment étranger du génie et du 3ème régiment d’artillerie de marine ainsi qu’un sous groupement aéromobile du 3ème régiment d’hélicoptères de combat avec 2 hélicoptères Gazelle.

La mission JDA 23 dote les armées d’une capacité de réaction crédible en cas de crise. Elle entretient l’appréciation autonome de situation et permet à la France d’entretenir la coopération avec les forces prépositionnées dans les zones traversées, ainsi qu’avec les partenaires régionaux, et d’affirmer sa souveraineté dans les territoires d’outre-mer.

Lien vers le dossier de presse JDA

Du 18 janvier au 2 février, le Bâtiment de soutien outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux a été déployé en mission dans le Pacifique Sud pour opérer au profit de la sécurité maritime et de la protection des intérêts dans la région.

Dans un 1er temps, le bâtiment français a réalisé au large de la Nouvelle-Calédonie un exercice avec le patrouilleur P400 La Glorieuse et un hélicoptère Puma de l’escadron de transport 52 « Tontouta ». Cet entraînement a permis aux marins et aux aviateurs de renforcer leur interopérabilité et d’effectuer plusieurs exercices, notamment un exercice d’évacuation d’un blessé par hélitreuillage.

Le D’Entrecasteaux a ensuite effectué une patrouille de surveillance maritime dans la Zone de responsabilité permanente (ZRP) des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) avant de faire escale à Sydney du 25 au 30 janvier.

Lors de cette escale, l’équipage a reçu une délégation de l’autorité de la gestion des pêches nationale australienne (Australian Fishing Management Authorities), afin d’échanger sur les méthodes de travail, les procédures et de nouveaux outils pour améliorer l’efficacité des contrôles de pêche réalisés par l’Australie et la France.

Enfin, le HMAS Sydney et le BSAOM D’Entrecasteaux ont réalisé un entraînement conjoint. Les bâtiments australien et français ont navigué en formation et réalisé une série de manœuvres maritimes communes. Pour conclure sa mission, le D’Entrecasteaux a réalisé une seconde patrouille de surveillance maritime dans la ZRP des FANC.

L’action de coopération réalisée avec la marine australienne marque le dynamisme des relations qu’entretiennent les forces navales des deux nations, souvent engagées de concert pour protéger leurs intérêts communs dans la région.

Cette mission a permis de renforcer la préparation opérationnelle de l’équipage, de participer à la sécurité maritime dans le Pacifique Sud et d’affirmer la souveraineté de la France au large de ses territoires ultramarins de la région.

Du 1er au 6 février, le Groupe aéronaval (GAN), engagé dans la mission ANTARES, a conduit en océan Indien l’exercice multinational DARE AND PREVAIL 23. Des moyens maritimes et aériens américain, espagnol, italien et omanais, ainsi que des renforts en provenance des forces françaises stationnées à Djibouti et aux Émirats arabes unis ont participé à cette préparation multi-luttes et interarmées au combat d’envergure.

Les exercices se sont tenus dans les zones stratégiques de la mer d’Arabie et du golfe d’Aden. Dès le début de DARE AND PREVAIL 23, la frégate italienne Carlo Bergamini s’est jointe au groupe aéronaval et a été mobilisée lors de simulations d’attaques aériennes. Les jours suivants, la frégate américaine USS Truxtun et une frégate française supplémentaire ont été intégrées au GAN au large de Djibouti. Cette séquence de préparation au combat aéromaritime a été l’occasion pour les équipages de renforcer la capacité d’action de la force interalliée et de fédérer les partenaires clés et réguliers de la France dans l’océan Indien.

Le 3 février, les Rafale Marine et l’avion de guet aérien E2C-Hawkeye du groupe aérien embarqué ont volé avec des F16 et des Hawk des forces aériennes royales omanaises ainsi que des F16 américains pour conduire des manœuvres de combat aérien, confirmant le haut niveau de coopération de nos armées. Les aéronefs des forces françaises stationnées à Djibouti et aux Émirats arabes unis ont également contribué à l’exercice, en déployant des Mirages 2000-5 et 3 Rafale pour simuler des attaques aériennes multiples contre les aéronefs et les bâtiments du GAN, permettant d’entraîner la défense aérienne de la force aéromaritime.

Enfin, du 5 et 6 février le Groupe aérien embarqué (GAé) a conduit une importante campagne de tirs à Djibouti. Pendant deux jours, les Rafale Marine ont conduit une série de frappes sur des cibles terrestres, illustrant la capacité du GAé à apporter un appui à des unités engagées à terre.

DARE AND PREVAIL 23 a permis à l’ensemble des partenaires internationaux impliqués de s’entraîner ensemble pour renforcer leur capacité à opérer avec la force aéronavale. Cet exercice de haut niveau a une nouvelle fois permis au GAN de fédérer l’action de nombreux partenaires partageant les mêmes intérêts : la liberté de circulation maritime et aérienne et la stabilité de l’Asie-Pacifique.

Du 3 au 7 février, le Patrouilleur Antilles Guyane (PAG) La Combattante a fait escale à Kingston en Jamaïque. L’équipage du bâtiment a conduit des entraînements conjoints ainsi que des actions de coopération et d’échanges qui ont permis de renforcer l’interopérabilité entre la marine jamaïcaine et française.
 

Après son appareillage, La Combattante a conduit un exercice conjoint sur le thème de la lutte contre le narcotrafic avec le patrouilleur des garde-côtes jamaïcains Alexander Bustamente. Ainsi, des entraînements croisés des équipes de visites ont été effectués par chacune d’elle sur un bâtiment afin de mécaniser les procédures de recherches de produits illicites.

En outre, les 2 équipages ont réalisé conjointement des manœuvres tactiques, des tirs d’artillerie coordonnés contre des menaces asymétriques et un raid nautique avec guidage par avion de patrouille maritime. Les marines jamaïcaine et françaises ont ainsi partagé leur savoir-faire et renforcé leur capacité à agir ensemble, en synergie avec des moyens aéro-maritimes.

La Combattante a accueilli l’ambassadeur de France en Jamaïque, ainsi que des élèves de la Caribbean Maritime University. Ces derniers ont approfondi leur connaissance des Forces armées aux Antilles (FAA) lors d’une conférence du capitaine de corvette Grigis, commandant de La Combattante. Il a en particulier présenté les enjeux de la région Caraïbes et les réponses apportées par les FAA, soulignant leur apport à la sécurité maritime et leur contribution à la lutte contre les trafics illicites. Cette séquence de préparation opérationnelle conjointe a permis de densifier la relation bilatérale militaire avec les forces de défense jamaïcaines. Les unités française et jamaïcaine ont ainsi renforcé leur interopérabilité afin de répondre ensemble aux défis communs de lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes.

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants. 

Du 30 janvier au 2 février 2023, les marins de la frégate multimissions (FREMM) Normandie se sont engagés aux côtés du « Blueland » dans le cadre de l’opération Vipère.

Dans un scénario fictif mais réaliste, ils étaient engagés aux côtés du « Blueland » dans le cadre de l’opération Vipère. L’objectif était de défendre la liberté de navigation et la souveraineté du « Greyland » pour entraîner les marins aux affrontements de demain. L’équipage a pleinement mis en œuvre sa résistance, son endurance et son adaptabilité tout au long de ce scénario, organisé par la division entraînement de la Force d’action navale.

L’exercice a exigé une réponse rapide et efficace à des menaces diverses : du risque chimique et intervention du GRIP à la défense anti-aérienne en passant par des interventions de la brigade de protection ou une pression cyber constante, chaque marin de la Normandie a eu son rôle à jouer.

La particularité de l’entraînement TAMOURÉ est son réalisme : un local détruit fictivement l’est pour tout l’exercice, tout comme les victimes qui deviennent réellement inopérantes. Tous les marins ont fait preuve de résilience, amenés à occuper des fonctions habituellement dévolues à leurs supérieurs ou pairs : comment se ravitailler sans cuisine, résorber un sinistre sans collecteur incendie, ou piloter la FREMM sans passerelle ?

L’exercice n’a été possible que grâce à la participation de nombreux plastrons. Des moyens aériens avec les drones « snipes » et « banshees », les Rafale Marine, Atlantique 2 et Falcon 50 de l’aéronautique navale mais aussi des moyens de surface avec le bâtiment affrété VN Partisan. En point d’orgue, un survol de l’équipe de visite par un MB339 a également été réalisé.

Cet exercice éprouvant pour l’équipage a démontré tout l’esprit combatif des marins pour continuer la lutte et accomplir la mission. L’équipage est désormais prêt à reprendre ses missions opérationnelles, fort de ses acquis éprouvés et d’une force morale exacerbée.

Admise au service actif au mois de juin 2020, la Normandie est la sixième FREMM réceptionnée par la Marine nationale. Il s’agit d’un bâtiment de combat de premier rang. C’est une frégate polyvalente capable de maîtriser une zone d’opération aéro-maritime (soutien à la force océanique stratégique, escorte et protection d’une unité précieuse type porte-avions), de frapper dans la profondeur avec le missile de croisière naval (MdCN), de faire de la lutte antinavire, anti-sous-marine, anti-aérienne, et de venir en soutien et appui d’opérations de projection. Basée à Brest, d’une longueur de 140 mètres et d’une largeur de 20 mètres, elle est armée par un équipage de 114 marins.

Du 8 au 10 février, dans le cadre de sa mission ANTARES, le Groupe aéronaval (GAN) constitué autour du porte-avions Charles De Gaulle a participé à l’entrainement conjoint WHITE SHARK en mer Rouge avec les frégates Abha, Makkah et Al Riyadh de la marine royale saoudienne.

Le Charles De Gaulle a tout d’abord accueilli à son bord une délégation saoudienne afin de fixer les derniers détails de cette coopération. L’entrainement WHITESHARK a mobilisé l’ensemble des bâtiments du GAN au travers d’exercices d’évolution tactique, de lutte anti-aérienne ou encore de préparation à des ravitaillements à la mer.

Cette coopération entre la France et l’Arabie saoudite s’est déroulée en présence, à bord du Charles De Gaulle, de l’ambassadeur de France en Arabie saoudite, Monsieur Ludovic Pouille, et du vice-amiral Nasser Al Malki, commandant la base navale de Djeddah.

Cette coopération opérationnelle a permis de développer l’interopérabilité des marines saoudienne et française, d’accroitre leurs connaissances mutuelles ainsi que leur capacité à intervenir ensemble en mer. WHITE SHARK a permis de renforcer les liens qui unissent les armées françaises et saoudiennes, en particulier au profit de la sécurité maritime en mer Rouge.

Le groupe aéronaval contribue ainsi à l’appréciation autonome de situation de la France et au renforcement des liens avec ses partenaires majeurs en mer Rouge et plus globalement dans la zone indopacifique.