Tir d’une torpille MU90 version exercice par l’équipage A de la FREMM Bretagne

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 Tir d’une torpille MU90 version exercice par l’équipage A de la FREMM Bretagne
@ Marine nationale

Le 25 janvier 2023, à l’occasion d’une sortie en mer dédiée à son entraînement, la frégate multi-missions (FREMM) Bretagne a tiré avec succès une torpille MU90.

Ce tir de torpille version exercice (TVE), résultat d’un travail de préparation méticuleux des équipes de lutte anti-sous-marine du bâtiment a prouvé la capacité de l’équipage à conduire cette opération dans le cadre d’un entrainement ambitieux avec les forces sous-marines. Cette munition a été tirée dans une configuration innovante face à un sous-marin nucléaire d’attaque (SNA)qui jouait le rôle d’un ennemi opérant dans les petits fonds du golfe de Gascogne.

Ce tir a permis au SNA d’entrainer l’équipage à percevoir une nouvelle  menace mais aussi à éprouver sa capacité à l’éviter dans un environnement contraint.

Le concours efficace du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne a ensuite permis de conduire avec célérité et sécurité l’opération de repêchage de la torpille dans la petite fenêtre météorologique favorable en ce mois de janvier.

Place désormais à l’analyse à froid des éléments du tir. La MU90, dans sa version exercice, ayant été conçue pour enregistrer ses données, les paramètres du tir seront exploités par les industriels et les états-majors de la Force d’action navale (ALFAN) et de l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque pour faire monter en compétences les équipages et progresser dans la maîtrise technico-opérationnel de ce système d’arme redoutable.

Cet exercice constituait le point culminant d’une semaine ponctuée par de multiples entrainements supérieurs. Ainsi, l’équipage A de la frégate Bretagne continue sa montée en puissance avant son départ en mission et sa participation à l’exercice interarmées de préparation à la haute intensité ORION 2023.

 Tir d’une torpille MU90 version exercice par l’équipage A de la FREMM Bretagne

ANTARES – Les liaisons de données tactiques au sein du GAN

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 ANTARES – Les liaisons de données tactiques au sein du GAN
@ EMA

Au sein du Groupe aéronaval (GAN), les unités déployées autour du porte-avions Charles De Gaulle utilisent en permanence les Liaisons de données tactiques (LDT) afin d’homogénéiser leur appréciation d’une même situation tactique.

Les LDT connectent l’ensemble des systèmes de combat des unités du GAN. S’appuyant sur les senseurs des bâtiments de surface, des sous-marins et des aéronefs, les LDT permettent de partager en temps réel les données tactiques d’une vaste zone d’opérations. Elles servent également à transmettre des ordres et contrôler leur exécution sur l’ensemble des systèmes d’armes qui composent la force. Par exemple, lorsque des Rafale Marine opèrent, le porte-avions transmet ses ordres via les LDT de manière sécurisée.

Les LDT utilisées au cours de la mission ANTARES permettent aux unités françaises et étrangères intégrées au GAN, notamment grecques, italiennes et espagnoles, d’échanger leurs informations et de partager leur appréciation de situation efficacement. Les LDT ont notamment été utilisées avec la marine américaine lors du déploiement du GAN en mer Rouge et en océan Indien. Il assurait les fonctions de Maritime Régional Interface Control Officer au profit de l’US Naval Forces Central Command (COM US NAVCENT). Ainsi, il centralisait l’ensemble des données tactiques des unités de la Coalition Middle East Stability Forces puis les partageait avec COM US NAVCENT. Cette fonction illustre son haut niveau d’interopérabilité avec les armées alliées ainsi que sa capacité à assumer un rôle moteur au sein d’une coalition internationale.

Grâce au recours à des LDT modernisées et en intégrant des unités opérant avec ces dernières technologies, le GAN assure à la fois sa maîtrise de vastes espaces aéromaritimes et l’entretien d’une capacité d’appréciation autonome de situation. Cela contribue à sa liberté d’action qui lui permet de s’adapter rapidement à tout changement d’environnement opérationnel.

Face aux démonstrations de puissance des principaux compétiteurs de la France et de l’Europe, le groupe aéronaval démontre les capacités de la France à intervenir sur différents théâtres, en conservant sa capacité de réversibilité. Les opérations maritimes et aériennes du groupe aéronaval, coordonnées avec les alliés, contribuent à assurer la liberté de navigation maritime et de circulation aérienne en Méditerranée, comme en océan Indien et jusqu’en Indopacifique.

Les PMM ont le vent en poupe !

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 Les PMM ont le vent en poupe !
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En 2022, la Marine nationale comptait 87 centres de préparation militaire (PMM). Dernières en date, les PMM de Dieppe et Laval viennent compléter ce vaste panorama qui émaille la France, en métropole et en Outre-mer.

Encadrées par des réservistes, les préparations militaires Marine contribuent au renforcement du lien armée-nation et à la sensibilisation des jeunes Français à la citoyenneté et aux enjeux de la Défense.

Chaque année ce sont près de 3200 jeunes âgés de 16 à 21 ans qui découvrent le métier de marin.

Les PMM sont un dispositif phare de la politique de la Marine en faveur de la jeunesse et offrent une première expérience sur la vie en équipage aux jeunes Françaises et Français qui font le choix de s’y engager.

Se déroulant durant les week-ends et lors de périodes bloquées durant certaines vacances, les PMM constituent une première initiation au métier de marin militaire : permis côtier, secourisme (PSC1), tir, vie et organisation militaire, ordre serré, …

Les 87 centres PMM sont réparties sur l’ensemble des régions de France métropolitaine ainsi qu’en outre-mer : la Réunion/Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Martinique/Guadeloupe et Polynésie française.

En octobre 2022, deux nouveaux centres ont ouvert leurs portes à Dieppe et à Laval.

Côté normand, c’est en Seine-Maritime, à Dieppe, que la dernière PMM de France s’est vue remettre son fanion au cours d’une cérémonie qui s’est tenue le samedi 28 janvier dernier.   

Baptisée capitaine de vaisseau Louis-Gabriel Deniéport**, cette PMM a pour parrain le plus vieux navire encore en service au sein de la Marine, le voilier Mutin

Devant près de 500 personnes, le maire de Dieppe a symboliquement remis le fanion aux 30 jeunes Normands dont 10 femmes, âgés de 16 à 25 ans, qui avaient tous hâte de découvrir les valeurs militaires, l’apprentissage de la mer et l’esprit d’équipage. 

Comme le précise le CV Frédéric Janci, COMAR Le Havre, « certains s’engageront dans la Marine nationale, mais beaucoup effectueront une profession dans la marine marchande ou dans la pêche. Cette préparation militaire offre des perspectives pour les jeunes de la région dieppoise et tréportaise car ce sont des régions ancrées dans la tradition portuaire et permettra de faire connaitre les valeurs de combattivité, de détermination, et de gout de l’effort que prônent la Marine ».

Gérées par le Commandement de la Marine (COMAR) à Nantes – Saint-Nazaire, la région Pays de la Loire compte 6 PMM, à Nantes, à Saint Nazaire, aux Sables d’Olonne, à Angers, au Mans et désormais à Laval.

Créée officiellement le 1er octobre 2022, la PMM « Chef d’Escadre Des Nos* » a embarqué dans ses nouveaux locaux mis à disposition par la délégation militaire départementale (DMD) de la Mayenne.

Composée de 15 jeunes, cette PMM, parrainée par le CMT Sagittaire est la première de l’histoire de la Mayenne.

Au programme de cette première journée, une ouverture par l’assistant départemental pour la Marine (ADPM) de la Mayenne, le Capitaine de Frégate (R) Pierre MAIGNE, qui a présenté les enjeux de la PMM et quelques éléments relatifs à la Marine et aux armées en général. S’en est suivi un passage par le SAS « habillage », des entretiens individuels entre les jeunes et leurs encadrants et la découverte des premiers rudiments de la vie militaire avec une phase d’ordre serré !

Pour 2023, l’ouverture de deux nouveaux centres en Ile-de-France est prévu, dans les Hauts-de-Seine et en Seine-Saint-Denis, preuve du dynamisme de ces institutions qui contribuent activement au rayonnement et au recrutement !

*Gilles-Charles des Nos, comte de Champmeslin, né vers 1653 et mort en 1726, est un officier de marine du XVIIIe siècle :

- Sert pendant la guerre de Succession d'Espagne où il prend part à la bataille navale de Vigo le 23 octobre 1702 puis à la bataille navale de Vélez-Málaga le 24 août 1704 où il commande Le Sérieux, navire de 60 canons sous les ordres du comte de Toulouse, Amiral de France.

- Promu chef d'escadre le 5 août 1715

- Commandant du port de Brest de 1716 à 1722.

- Son escadre prend Pensacola (actuelle Floride) aux forces espagnoles en septembre 1719. Commandant en chef « dans toutes les mers, isles et terres fermes de l'Amérique méridionale » en 1720.

- Lieutenant général des armées navales en 1724.

- Commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

** Louis Gabriel Deniéport, né à Dieppe le 14 avril 1765 et mort le 21 octobre 1805, est un capitaine de vaisseau français. Il participe à de nombreuses batailles navales au cours des Guerres de la Révolution où il se distingue par son comportement et ses qualités. Le contre-amiral Perrée écrit à son sujet : « Conduite digne d’éloges, bon officier, vrai homme de mer, zélé, actif, qu’on chargea de beaucoup de missions particulières et très délicates qu’il a très bien remplies. »

Il commande L'Achille, vaisseau de 74 canons, et fait partie de l’escadre franco-espagnole de Villeneuve, que Nelson va détruire. De toute cette escadre de 33 navires, L'Achille signale le premier l’arrivée de la flotte britannique, le 28 vendémiaire (20 octobre 1805). Assailli de toutes parts, Deniéport trouvera la mort durant le combat où son navire est coulé.

En 2022, la Marine nationale comptait 87 centres de préparation militaire (PMM). Dernières en date, les PMM de Dieppe et Laval viennent compléter ce vaste panorama qui émaille la France, en métropole et en Outre-mer.  Encadrées par des réservistes, les préparations militaires Marine contribuent au renforcement du lien armée-nation et à la sensibilisation des jeunes Français à la citoyenneté et aux enjeux de la Défense.  Chaque année ce sont près de 3200 jeunes âgés de 16 à 21 ans qui découvrent le métier de

Opération Corymbe : Déploiement du patrouilleur de haute mer Premier-Maître L’Her dans le golfe de Guinée

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 Opération Corymbe : Déploiement du patrouilleur de haute mer Premier-Maître L’Her dans le golfe de Guinée
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Le PHM Premier-Maître L’Her a rejoint sa zone d’opération dans le golfe de Guinée le 25 janvier 2023. Il est déployé pendant trois mois pour agir contre l’insécurité maritime dans le cadre de l’architecture de Yaoundé et en coopération avec les marines riveraines de la zone.

La mission se concentrera en particulier sur la lutte contre la pêche illicite et les trafics illégaux, risques majeurs pour les pays riverains du golfe de Guinée. Dans ce cadre, des patrouilles conjointes dans les eaux souveraines, des formations de marins locaux (PIO) ainsi que des interactions avec les forces pré-positionnées sont inscrites au programme du bateau.

Les actions de la Marine nationale dans la région contribuent par ailleurs au dispositif européen de présence maritime coordonnée (CMP – Coordinated Maritime Presence) au profit de la sécurité maritime dans le golfe de Guinée.

Dans le cadre de l’opération CORYMBE, la France déploie de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée un à deux bâtiments, ainsi qu’un avion de patrouille maritime. Ils contribuent à la diminution de l’insécurité maritime, en partenariat avec les marines riveraines et les centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Ces projections complètent le dispositif français stationné en Afrique occidentale et contribuent au volet maritime des coopérations opérationnelles dans le golfe de Guinée. 

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February 2023
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FAA – Saisie de 320 kg de cannabis par le Ventôse dans les Caraïbes

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 FAA – Saisie de 320 kg de cannabis par le Ventôse dans les Caraïbes
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Le 23 janvier, la Frégate de surveillance (FS) Ventôse, en patrouille de surveillance maritime en mer des Caraïbes, est intervenue sur un navire de pêche au comportement suspect. Cette intervention a permis la saisie de 320 kg d’herbe de cannabis.

La FS Ventôse a intercepté un navire de pêche au comportement suspect en haute mer, à l’ouest des Grenadines. Dans des conditions de mer difficiles, la frégate a coordonné ses moyens pour localiser le suspect et permettre le déploiement de commandos marine en Embarcation rapide de transport pour commandos (ETRACO). Appuyée par l’hélicoptère Panther de la 36F, l’équipe de visite a pu monter à bord du navire.

Non coopératif, l’équipage avait préalablement effectué un rejet à la mer d’une vingtaine de ballots d’herbes de cannabis. 12 ballots ont pu être récupérés par les marins français, soit un total de 320 kg de cannabis.

Cette première saisie de l’année 2023 marque la détermination des armées françaises à poursuivre la lutte contre le trafic de stupéfiants dans la mer des Caraïbes.

Les Forces armées aux Antilles (FAA) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération militaire régionale depuis la Martinique, la Guadeloupe, Saint-Martin et Saint-Barthélemy. Près de 1 000 militaires constituent un dispositif interarmées à dominante aéromaritime de premier plan. Leur présence dote la France d’importantes capacités opérationnelles, projetables sous court préavis, pour répondre à une crise sécuritaire ou mener des opérations d’assistance aux populations affectées par une catastrophe naturelle dans l’arc antillais. Les FAA apportent fréquemment leur concours aux actions interministérielles de l’Etat pour mettre en œuvre des plans d’urgence et lutter contre le narcotrafic.

 FAA – Saisie de 320 kg de cannabis par le Ventôse dans les Caraïbes
 FAA – Saisie de 320 kg de cannabis par le Ventôse dans les Caraïbes

Mission de surveillance maritime pour la Loire B

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 Mission surveillance maritime pour la Loire B
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Dès la confirmation de sa remise à niveau opérationnelle (RANO), le bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain (BSAM) Loire, équipage B, s’est rendu au large de la Corse et du Golfe du Lion, pour une mission d’action de l’État en mer de douze jours au profit du préfet maritime de la Méditerranée.

Durant cette mission de surveillance maritime (SURMAR), les patrouilles de la Loire ont permis d’affirmer la présence militaire française dans nos eaux territoriales, ainsi que de mettre en place une surveillance des côtes. En coordination avec les sémaphores locaux, la Loire a mené des actions de police des pêches, de surveillance des aires maritimes protégées et des parcs naturels. C’est ainsi qu’il a patrouillé dans les parcs nationaux des Lavezzi et des Calanques de Marseille. Le BSAM ayant des capacités de sauvetage et de sauvegarde maritime, cette patrouille tout au long du littoral corse et métropolitain aura également permis d’assurer une présence tranquillisante à toutes les activités maritimes de notre zone littorale.

De plus, une escale à Civitavecchia a permis de renforcer les liens diplomatiques avec l’Italie. En effet, ce fut l’opportunité d’échanges internationaux privilégiés, organisés par la mission de Défense de l’ambassade de France en Italie, visites du bord, cérémonie officielle ainsi que la remise de la médaille de bronze de la défense nationale au capitaine de corvette italien Luis Carlos Fino par l’attaché de défense.

 Mission surveillance maritime pour la Loire B
 Mission surveillance maritime pour la Loire B

Exercice Spartiate pour le Dixmude et le La Fayette : deux équipages fin prêts pour la mission Jeanne d’Arc

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 Exercice Spartiate pour le Dixmude et le La Fayette : deux équipages fin prêts pour la mission Jeanne d’Arc
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Le 24 janvier, pour exercice, le Dixmude a appareillé sous menace asymétrique, escorté par la FLF La Fayette, pour porter secours à la population de Saint-Raphaël suite à une tempête fictive.

Après avoir navigué sous la menace – toujours fictive – de groupes armés, le Dixmude a pu déployer à terre un dispositif HADR (Humanitarian Assistance and Disaster Relief) le 25 janvier au matin. Ce dispositif prévoyait tout d’abord la reconnaissance et la sécurisation de la plage prévue pour le débarquement, par la brigade de protection, au cours de la nuit. Au petit matin, les équipes de déblayage et leurs engins ont ainsi pu être débarqués grâce à un engin de débarquement amphibie rapide et un chaland de transport maritime de la flottille amphibie. La plage était alors prête à recevoir une antenne médicale projetée ainsi qu’une équipe de soutien aux victimes. Ce soutien a permis la délivrance sur la plage de repas chauds et de produits d’immédiate nécessité.

La tension militaire augmentant dans la zone de débarquement, la phase HADR de l’exercice s’est conclue par une évacuation des ressortissants. En plus des ressortissants valides, la prise en charge de 14 blessés dont six en urgence absolue a débouché sur l’évacuation de ceux-ci vers l’hôpital le plus sûr de la zone.

Appareillant de son mouillage au large de Saint-Raphaël, le Dixmude s’est alors trouvé sous le feu de deux aéronefs, rappelant tout l’équipage au poste de combat. Cette nuit de combat intense qui s’est achevée avec un tir de missile Mistral sur une cible tractée, succédant à une opération HADR et un RESEVAC a permis d’éprouver une dernière fois l’équipage. Il a démontré sa capacité à faire face avec professionnalisme et sang-froid à des situations complexes et variées, représentatives de celles que le Dixmude et le La Fayette pourraient rencontrer au cours de leur mission Jeanne d’Arc 2023.

 

 Exercice Spartiate pour le Dixmude et le La Fayette : deux équipages fin prêts pour la mission Jeanne d’Arc
 Exercice Spartiate pour le Dixmude et le La Fayette : deux équipages fin prêts pour la mission Jeanne d’Arc

FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

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 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
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Le 30 janvier, profitant du passage en escale à Tahiti du patrouilleur des garde-côtes américains Coast Guard Cutter  (CGC) William Hart, les Forces armées en Polynésie française (FAPF) ont réalisé un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant plusieurs de ses aéronefs.

Cette opération complexe a fait appel à des savoir-faire spécifiques. En effet, l’exercice a été coordonné par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC) de Tahiti.

Le scénario réaliste a débuté par la perte simulée de contact radio et radar avec un avion de tourisme biplace, l’aéronef ne répondant plus à la tour de contrôle de Faa’a et perdant de l’altitude. Par conséquent, le JRCC de Tahiti a diffusé un relai de détresse, reçu par le CGC William Hart. Le bâtiment américain avait appareillé de Papeete et s’est donc orienté vers la zone de recherche qui lui a été indiquée. En parallèle, le Service d’État de l’aviation civile (SEAC) a dépêché un détachement de liaison au JRCC pour affiner la zone de recherche.

Un Falcon 200 Gardian des FAPF est alors engagé pour localiser et renforcer les moyens de recherche dans la zone de l’accident, afin de retrouver les deux personnes qui se trouvaient à bord de l’aéronef en détresse. Le CGC William Hart et l’avion français sont rentrés en contact pour coordonner leur recherche. La réactivité de la chaine de secours a permis de retrouver l’une des deux victimes simulées, qui sera ramenée à bord du bâtiment américain afin de lui prodiguer les premiers soins. Une fois son état stabilisé, un hélicoptère Dauphin des FAPF a été engagé pour hélitreuiller le survivant et l’évacuer au centre hospitalier de Tahiti pour une prise en charge complète.

Cet exercice de secours maritime mené avec des moyens aéromaritimes internationaux a permis de confirmer l’excellente coordination interservices entre le JRCC de Tahiti, les FAPF et le SEAC. Il démontre également la capacité des forces navales américaines et françaises à mener conjointement des opérations de sauvetage. Dans les outre-mer, les armées apportent régulièrement une aide précieuse aux services de secours, grâce à des moyens techniques et opérationnels déployables sous court préavis.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État
FAPF – Exercice de sauvetage maritime avec les US Coast Guards et les services de l’État

Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française

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 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
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Le 31 janvier 2023, les Forces Armées en Polynésie Française (FAPF) ont réalisé une évacuation sanitaire sur l’île de Rapa, évacuation sanitaire pour laquelle une combinaison de ses moyens aériens a été nécessaire.

Réquisitionné par le Haut-Commissariat de la République, les FAPF ont évacué sur l’île de Rapa une femme enceinte pour laquelle les médecins craignaient de sérieuses complications. Située dans l’archipel des Australes, Rapa se trouve à plus de 1200 km de Tahiti et ne dispose pas de piste d’atterrissage. Les Forces Armées en Polynésie Française ont d’abord envoyé un hélicoptère Dauphin. Après avoir décollé un peu avant 11h00, il lui faudra six heures pour arriver à Rapa, un ravitaillement en carburant du Dauphin sur l’île de Raivavae ayant ponctué le vol.

Après plus de 2h de soins et de conditionnement de la patiente, le Dauphin a pu redécoller. Toutefois, vers 22h00, après 11h de mission dont 7 en vol, l’équipage a dû se poser de nouveau à Raivavae où il devra rester sur place pour se reposer jusqu’au lendemain. Mais sur l’aéroport, un Falcon 200 Gardian, arrivé une trentaine de minutes plus tôt, attendait pour prendre le relais. Après le transfert de la patiente à bord de l’aéronef, celui-ci a décollé pour rejoindre directement Tahiti où il arrivera vers 23h30. Une ambulance a pris alors la suite afin d’acheminer la patiente jusqu’au centre hospitalier de Polynésie française.

La mise en place de moyens combinés peut s’avérer essentielle compte tenu de la complexité et de l’étendue de la Polynésie française. De nombreuses îles habitées, à l’image de Rapa, ne disposent pas d’infrastructures pouvant accueillir un avion. Le transit des patients par les moyens aériens conjoints est donc nécessaire à la protection de la population dans une zone d’action comparable à la surface de l’Europe.

Les armées sont entièrement dédiées à la protection du territoire et de la population française, en tout temps et en tout lieu, en métropole comme en outre-mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française
 Une évacuation sanitaire complexe en Polynésie française