FAPF – Mission AQUARIUS pour le BSAOM Bougainville

Publié le

Auteur : La rédaction

 FAPF – Mission AQUARIUS pour le BSAOM Bougainville
@ EMA

Le 16 février, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a rejoint son port base de Papeete après plus de 40 jours de déploiement en mer et plus de 6 000 nautiques parcourus. Dans le cadre de la mission AQUARIUS 2023, le BSAOM a réalisé des patrouilles dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française puis dans les ZEE des pays insulaires du Pacifique. La Marine nationale contribue ainsi à la sécurisation de cet espace maritime d’intérêt majeur.

Le premier volet de la mission AQUARIUS a été consacré à la surveillance maritime de la ZEE de la Polynésie française, au large des archipels des Tuamotu et des Marquises. À cette occasion, le Bougainville a réalisé plusieurs escales dans les îles pour entretenir les relations avec les autorités locales et livrer du fret humanitaire au profit de différentes antennes locales d’associations. Ces actions ont permis de rappeler que les militaires des FAPF peuvent apporter un soutien complémentaire aux services de l’État pour assurer la sécurité des Français dans le Pacifique.

Dans un second temps, le Bougainville a poursuivi sa navigation afin de renforcer la sécurité régionale et de lutter contre la pêche illégale. Le bâtiment français a patrouillé dans les ZEE des îles Kiribati et de Tokelau, où il a contrôlé six navires de pêche. Dans les eaux internationales et en soutien de la Forum Fisheries Agency, le Bougainville a effectué une opération similaire sur deux palangriers. Plusieurs escales dans les îles Christmas et Pago Pago ont permis à la Marine nationale de promouvoir le réseau de garde-côtes du Pacifique.

Par leurs actions, les marins français ont incarné l’engagement durable et permanent de la France dans le Pacifique. En tant que nation riveraine de cet espace, elle est engagée auprès de ses partenaires régionaux afin qu’il demeure ouvert, prospère et régi par le droit international.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Mission AQUARIUS pour le BSAOM Bougainville
 FAPF – Mission AQUARIUS pour le BSAOM Bougainville

ORION 23 – Entrainement aux opérations de débarquement de la force amphibie sur les côtes Corse

Publié le

Auteur : La rédaction

 ORION 23 – Entrainement aux opérations de débarquement de la force amphibie sur les côtes Corse
@ Marine nationale

Débutées avant le lever du jour et poursuivies jusqu’en début de soirée ce 21 février, des manœuvres de débarquement de troupes et de véhicules de l’armée de Terre ont été menées depuis les porte-hélicoptères amphibies (PHA) Mistral et Tonnerre, tous deux engagés dans l’exercice interarmées d’ampleur inédite ORION 23.

Ce rehearsal est une répétition et un préalable nécessaire aux actions de débarquement qui se tiendront ultérieurement dans ORION 23. Il permet notamment de vérifier la parfaite maîtrise des responsabilités occupées d’un bout à l’autre de la chaîne. Le port de Porto-Vecchio et la plage de Canettu, au Sud de la Corse, ont été choisis pour cet entrainement en raison des possibilités techniques et tactiques variées qu’ils offrent. Ils permettent d’envisager des débarquements de troupes et de véhicules dans un port civil comme sur une plage.

Les PHA Tonnerre et le Mistral ont bénéficié d’une liberté de manœuvre à la veille de cette journée de rehearsal, afin d’approcher discrètement la zone d’opération. Au petit matin, et après un fin travail de sécurisation des zones précédant le débarquement, les EDA-R ou EDA-S (engins de débarquement amphibie rapides ou spécialisés), les CTM (chalands de transport de matériel) de la flottille amphibie, ainsi que des embarcations légères, déployés depuis les deux PHA, ont été mis en œuvre pour projeter une partie du groupement tactique embarqué (GTE) de la mer vers la terre.

Des éléments d’infanterie de la 6e Brigade légère blindée (6e BLB) ont ainsi débarqué à la première heure du jour dans le port de Porto-Vecchio, tandis qu’un détachement de fusiliers marins précédait le sous-groupement tactique interarmes (SGTIA) cavalerie sur la plage de Canettu. Ce dernier a mis en œuvre une section Griffon et deux pelotons de cavalerie. Enfin, un SGTIA infanterie a débarqué sur cette même plage.  

Les états-majors respectifs de la 6e BLB et de la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) ont ainsi pu déployer un PC GTE (poste de commandement du GTE) ainsi qu’un PC tactique de la CLF (combined landing force) conduisant les manœuvres. L’objectif central est de tester la mise en œuvre depuis la terre des transmissions essentielles à la poursuite des opérations à terre.

Ce rehearsal, validé par le contre-amiral Cédric Chetaille, commandant la force amphibie (Task Force 471) a permis à l’état-major embarqué, aux équipages du Tonnerre et du Mistral, ainsi qu’aux unités de la 6e BLB de renforcer leur préparation conjointe et coordonnée aux manœuvres amphibies de grande ampleur. Le retour d’expérience sur cette journée de mécanisation sera précieux pour les marins et soldats afin de parfaire leur organisation et leur technique amphibie en vue des déploiements prévus dans l’exercice ORION 23.  

Initié dès 2021, ORION 2023 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 2023 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

 ORION 23 – Entrainement aux opérations de débarquement de la force amphibie sur les côtes Corse
 ORION 23 – Entrainement aux opérations de débarquement de la force amphibie sur les côtes Corse

ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

Publié le

Auteur : La rédaction

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer
@ Marine nationale

Le 22 février 2023, dans le cadre de l’exercice ORION 23, le bâtiment de soutien et d’assistance affrété Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer (GISMER) déployé à son bord ont mené une opération inédite pour la Marine nationale.

Suite au crash simulé d’un hélicoptère Puma de l’armée de l’Air et de l’Espace au large d’Ajaccio, le GISMER, rattaché au Centre expert plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) est ainsi intervenu pour relocaliser et remonter l’épave à bord du navire. Une maquette d’hélicoptère Puma préalablement dépolluée avait été mouillée en vue de cette opération.

Le ROV (Remote operated vehicule, robot d’intervention sous-marine) Diomède mis en œuvre par le GISMER depuis le Pionnier a permis de réaliser cette mission à 400m de profondeur. Cette opération inédite s’inscrit dans la montée en puissance du GISMER, dans le cadre de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins, présentée en février 2022.

Cette expérimentation insérée dans le scénario opérationnel d’ORION permet ainsi de consolider les procédures opérationnelles consécutives aux crashs d’aéronefs, hypothèse à prendre en compte dans le cadre du scénario d’ORION 23 menant à des phases de combat de haute intensité.

Le GISMER incarne la composante « maîtrise des fonds marins » de la Task Force 471, déployée en Méditerranée dans le cadre de l’exercice ORION 23, sous le commandement du MCC (Maritime component command) déployé à la mer sur le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre.

Initié dès 2021, ORION 23 est un exercice majeur des armées françaises, dont la 2e phase débute le 21 février dans le sud de la France. Répondant à de nombreux objectifs de préparation opérationnelle, ORION 23 permet un entraînement en interarmées et en multinational, encore jamais réalisé à ce jour, selon un scénario allant jusqu’à la haute intensité. Réaliste et exigeant, l’exercice prend en compte les différents milieux et champs de conflictualité (cyber, espace, influence, lutte informationnelle).

 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer
 ORION 23 – Opération inédite de relevage d’une épave d’hélicoptère par le BSAA Pionnier et le Groupe d’intervention sous la mer

FAPF – Bilan de la mission PACIFIC AITO du patrouilleur Arago

Publié le

Auteur : La rédaction

 FAPF – Bilan de la mission PACIFIC AITO du patrouilleur Arago
@ EMA

Du 23 janvier au 17 février, le patrouilleur Arago a contribué au renforcement de la sécurité maritime au large de la Polynésie française dans le cadre de la mission PACIFIC AITO. Pour ce faire, le patrouilleur français a conduit plusieurs opérations de police des pêches lors de ses patrouilles dans la Zone économique exclusive (ZEE) de la Polynésie française, affirmant ainsi la souveraineté de la France.

Aussi, L’Arago a patrouillé dans le nord de la ZEE de la Polynésie française et dans ses approches dans le cadre de PACIFIC AITO, mission de surveillance maritime dans la ZEE française. Par ailleurs, les marins ont réalisé des missions de police des pêches en haute mer, à l’est et à l’ouest de l’archipel des Marquises. Lors de son déploiement, le patrouilleur a bénéficié du soutien d’un avion de surveillance maritime Falcon 200 de la flottille 25F, en coordination avec le centre de fusion de l’information maritime local.


L’équipage de l’Arago a visité et contrôlé sept palangriers en haute mer. En outre, ila également pris contact avec une douzaine d’autres bâtiments pour s’assurer de la légalité de leurs activités. Ces missions de surveillance maritime sont également l’occasion pour les bâtiments des Forces armées en Polynésie française (FAPF) de contribuer à l’appréciation autonome de situation de la France dans la région. Dans ce cadre, le patrouilleur a navigué au nord de l’archipel des Marquises, près des îles Hatutaa, Eiao et Motu One.

Dans l’archipel des Tuamotu, l’équipage de l’Arago a pu entretenir les relations des FAPF avec la population et les autorités locales des atolls de Taenga, Nihiru, Taiaro et Katiu.


La France, nation riveraine et souveraine du Pacifique, contribue au renforcement de la sécurité maritime dans la zone. Les FAPF réalisent un large spectre de missions au profit de la stabilité de la région et sont engagés pour la protection des populations dans la zone, en cas de crise sanitaire, climatique ou sécuritaire. Elles apportent des moyens complémentaires aux services de l’État afin d’assurer la protection des Français et le respect du droit de la mer.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 FAPF – Bilan de la mission PACIFIC AITO du patrouilleur Arago
 FAPF – Bilan de la mission PACIFIC AITO du patrouilleur Arago

ANTARES - Dernier ravitaillement à la mer entre le BCR Marne et le porte-avions Charles de Gaulle

Publié le

Auteur : La rédaction

 ANTARES - Dernier ravitaillement à la mer entre le BCR Marne et le porte-avions Charles de Gaulle
@ Marine nationale

Le 26 février, après 23 ans de soutien à la mer, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a ravitaillé à la mer pour la 73ème et dernière fois le porte-avions Charles de Gaulle.

Débutée au petit matin, ce ravitaillement a duré trois heures, pendant lesquelles la chorégraphie bien huilée a permis d’acheminer 900m3 de TR5 à bord du Charles de Gaulle. Sur les deux bâtiments en routes parallèles à une cinquantaine de mètres, chaque marin a pu répéter une dernière fois les gestes qui ont permis d’effectuer une nouvelle fois cette manœuvre délicate en toute sécurité. 

Depuis le départ de la mission ANTARES, dix ravitaillements à la mer avec la Marne ont permis au porte-avions de se déployer jusqu’en océan Indien tout en disposant du carburéacteur, des vivres, du matériel et des munitions nécessaires à la conduite des opérations. Ces RAM ont également contribué à entretenir le lien avec les familles : 6 400 kg de courrier, représentant plus de 2 500 colis, ont été reçus sur le porte-avions au cours de ces derniers mois !

À compter du mois de mars, c’est avec le tout nouveau Bâtiment ravitailleur de force (BRF) Jacques Chevallier que le Charles de Gaulle ravitaillera à la mer. Merci à la Marne et à son équipage pour les milliers de mille nautiques parcourus ensemble au sein du GAN et pour le soutien apporté au Charles de Gaulle au cours de ces 23 dernières années !

ANTARES - Dernier ravitaillement à la mer entre le BCR Marne et le porte-avions Charles de Gaulle
ANTARES - Dernier ravitaillement à la mer entre le BCR Marne et le porte-avions Charles de Gaulle

Mission Jeanne d’Arc : débarquement amphibie et manœuvre tactique dans le désert djiboutien pour les officiers-élèves

Publié le

Auteur : La rédaction

 Mission Jeanne d’Arc : débarquement amphibie et manœuvre tactique dans le désert djiboutien pour les officiers-élèves
@ Marine nationale

Du 21 au 23 février 2023, à l’occasion du passage de la mission Jeanne d’Arc à Djibouti, les officiers-élèves ont conduit une Manœuvre Tactique d’Infanterie et d’Aguerrissement (MTIA) dans le cadre de leur formation au commandement.

Cet exercice de combat en milieu désertique leur a permis d’exercer des responsabilités de commandement sur le terrain, de développer leur résilience et leur initiative tactique.

La manœuvre a commencé tôt le matin par un débarquement amphibie sur les plages d’Arta. Après avoir rejoint la côte en EDA-R[1] ou EDA-S[2], les officiers-élèves de l’école d’application ainsi que leurs cadres se sont articulés en deux sections qui se sont affrontées dans une zone de manœuvre du Centre d’Entrainement au Combat et d’Aguerrissement au Désert (CECAD) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ).

Pendant trois jours et deux nuits, les jeunes enseignes de vaisseau ont enchaîné progressions discrètes, missions de renseignement et d’assaut en bénéficiant de l’appui aérien d’une Gazelle du détachement de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) embarqué sur le PHA Dixmude. En exerçant tour à tour les responsabilités de chef groupe, les officiers-élèves ont éprouvé leurs capacités à commander : ils ont dû faire preuve d’endurance, de lucidité et de cohésion pour créer une dynamique collective et atteindre les objectifs fixés.

Les midships volontaires pour la spécialité commando ont par ailleurs été évalués sur leurs capacités de planification et de conduite d’une manœuvre tactique de niveau « groupe d’infanterie » ; ces officiers-élèves ont également pu pratiquer la célèbre piste d’audace la « Voie de l’Inconscient » dont le point le plus haut se situe à 21 mètres du sol.

Outre les objectifs tactiques collectifs et l’évaluation des qualités humaines et militaires de chacun, ce temps passé à terre a été une occasion de fédérer la promotion 2023 de l’école d’application des officiers de Marine (EAOM), en particulier lors des bivouacs propices aux moments de cohésion et de camaraderie après l’effort.

Lien vers le dossier de presse JDA

[1] Engin de débarquement amphibie rapide

[2] Engin de débarquement amphibie standard

 Mission Jeanne d’Arc : débarquement amphibie et manœuvre tactique dans le désert djiboutien pour les officiers-élèves
 Mission Jeanne d’Arc : débarquement amphibie et manœuvre tactique dans le désert djiboutien pour les officiers-élèves

MISSION JEANNE D’ARC 23 - WAKRI, entraînement amphibie conduit avec les FFDj

Publié le

Auteur : La rédaction

 MISSION JEANNE D’ARC 23 - WAKRI, entraînement amphibie conduit avec les FFDj
@ EMA

Le 20 et 21 février, les militaires des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDj) ainsi que les soldats et marins du Groupement tactique embarqué (GTE) du groupe JEANNE D’ARC ont réalisé un entraînement amphibie mettant à l’épreuve les capacités amphibies du PHA Dixmude.

Après une période d’une quinzaine de jours de navigation, le GTE a participé à une manœuvre interarmes, interarmées et interalliés, avec les FFDj et des militaires américains de la Combined Joint Task Force – Horn Of Africa (CJTF-HOA), sur le territoire djiboutien.

Simulant une intervention terrestre, le scénario prévoyait l’engagement des FFDj. En cas d’agression armée, le Groupement tactique interarmes (GTIA) du 5e Régiment interarmes d’outre-mer (5e RIAOM) peut notamment, être renforcé d’un groupement tactique embarqué comme celui de la mission Jeanne d’Arc.

Cet exercice bénéficiait d’un PC tactique du 5e RIAOM, en liaison permanente avec le centre opérationnel basé dans la ville de Djibouti. Grâce à la mise sur pied d’une force adverse, WAKRI 2023 a constitué une séquence tactique particulièrement riche et exigeante avant le réembarquement du GTE à bord du PHA Dixmude sous pression ennemie.

Les Mirage 2000-5 de la base aérienne 188 ont appuyé les troupes au sol et réalisé des missions de renseignement pour faciliter la prise de décision du commandement. Simultanément, une mission de défense aérienne a été menée afin de jouer la lutte pour la conservation de la supériorité aérienne dans l’espace aérien djiboutien, pour lequel, ils assurent en permanence la police du ciel.

Partenaire majeur des forces djiboutiennes, les forces françaises stationnées à Djibouti, dans leurs composantes terrestres, maritimes et aériennes sont en permanence capables, sur très court préavis, d’intervenir au profit de Djibouti.

Amplificateur de coopérations militaires, le groupe Jeanne d’Arc tout au long de son déploiement est au centre de nombreuses actions mobilisant les forces de présence et de souveraineté et les pays partenaires des régions traversées.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

Lien vers le dossier de presse JDA

 MISSION JEANNE D’ARC 23 - WAKRI, entraînement amphibie conduit avec les FFDj
 MISSION JEANNE D’ARC 23 - WAKRI, entraînement amphibie conduit avec les FFDj

Une RANO plein gaz

Publié le

Auteur : La rédaction

 Une RANO plein gaz
@ Marine nationale

Du 30 janvier au 10 février, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral a vécu, sous la conduite de la division entraînement de la Force d’action navale, un stage de remise à niveau opérationnel (RANO) au format particulier.

Consacrée aux fondamentaux, la première semaine a mis rapidement le bâtiment à l’épreuve, jusqu’à son point d’orgue. Au poste de combat, une bombe de 250 kg touche le Mistral. L’impact est majeur, plusieurs tranches et plusieurs ponts sont touchés ou inaccessibles. Plus de quarante marins sont mis hors de combat. Il faut se réorganiser, reconquérir le bâtiment, gérer la stabilité et les fumées, rétablir les communications et, à défaut de propulsion, passer une remorque avec le BSAM Seine. Cette journée où rien n’est écrit laisse permet de mêler mise en œuvre des réflexes des marins et initiative individuelle, au service de la mission et de l’équipage.

Il s’agit ensuite de réaliser une courte escale technique à Toulon, pour embarquer la flottille amphibie, un groupe tactique de la 13ème Division blindée de la légion étrangère (DBLE), des fusiliers marins du bataillon de fusiliers marins (BFM) Détroyat et cinq hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) et de l’EH 01/044 Solenzara. Le Mistral dispose de ses pleines capacités opérationnelles pour cette deuxième semaine de RANO. L’hypothèse d’une évacuation de ressortissants au sud de la Corse se confirme. Chacun s’y prépare. Un état-major tactique ad hoc se constitue à bord pour planifier l’opération. Elle prendra le nom de Mintaka, une des étoiles de la constellation d’Orion.

De nuit, par un raid en engin de débarquement amphibie rapide (EDAR), les fusiliers marins se positionnent sur les côtes sud de la Corse à des fins d’observation. La brigade de protection se déploie dans un autre secteur côtier. Quant au groupement tactique embarqué, une manœuvre amphibie couplée à une opération héliportée lui permet de boucler les abords du camp de Frasselli, tenu par les milices adverses, jouées par l’armée de Terre. L’assaut est donné, l’adversaire est neutralisé. Le dispositif se replie à bord du Mistral.

Ce sont désormais 300 ressortissants qui convergent vers la base navale d’Aspretto. Sécurisé dans la nuit par les fusiliers marins après une infiltration nautique, le site permet le déploiement d’une section de la 13ème DBLE, de la brigade de protection et des équipes du Mistral en charge du recueil des ressortissants. Dans la darse, les engins de la flottille amphibie permettent leur mise en sécurité à bord du Mistral. Les hélicoptères évacuent vers l’hôpital du Mistral les urgences médicales les plus sérieuses. A bord, l’équipage a aménagé les hangars pour accueillir ce nombre important de ressortissants dans les meilleures conditions.

Conduit autour d’un scénario marqué de l’empreinte Polaris de la haute intensité, ce stage RANO a permis à la division entraînement de la Force d’action navale d’éprouver les capacités d’accueil, de projection de forces, de planification chaude et de commandement d’un PHA doté de ses pleines capacités opérationnelles. Il est l’aboutissement d’une préparation minutieuse menée avec le soutien du COMAR Corse. Quant aux détachements embarqués, ils ont montré une belle implication tout au long d’un scenario qui leur a offert, en retour, des opportunités d'entrainement inédites.

 Une RANO plein gaz

 

 

 

 

 

 

 Une RANO plein gaz

 

 

 

 

 

 

 Une RANO plein gaz

Un marin champion de France de KMIX

Publié le

Auteur : La rédaction

 Un marin champion de France de KMIX
@ Marine nationale

Le championnat de France de karaté mix de la FFK (fédération française de karaté) s’est tenu, ce week-end, à l’institut national du judo à paris avec plus de 428 combattants civils inscrits.

Le SM Julien, instructeur au service EPMS du CIN Brest, participait à ce championnat national en KMIX Light (karaté Mix light), catégorie la plus disputée avec 23 combattants de – 78kg.

Tous affichaient l’ambition de décrocher ce titre national tant convoité dans cette discipline.

Le KMIX est une synthèse martiale de l’ensemble des disciplines représentées au sein de la FFK et qui réunit les composantes de percussion debout, projection, immobilisation et soumission.

Un art martial complexe mais ouvert, dans lequel la stratégie est au service de l’efficacité. Le pratiquant doit être capable d’exploiter toutes les formes de combat et même d’en créer de nouvelles.

Le SM Julien se sera montré le plus complet dans cet exercice et aura démontré de belles qualités durant ses 5 combats, tous remportés par décisions ko ou soumissions.

Il décroche le titre avec la manière et aura marqué les esprits par sa très bonne condition physique et sa parfaite maîtrise technique.

La performance est double puisque le coach du SM Julien n’est autre que le PM Jérôme du GI Militaire du CIN Brest.

Cette performance d’équipe méritait d’être soulignée.  

OSU! 

Première cérémonie des couleurs du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier

Publié le

Auteur : La rédaction

 Première cérémonie des couleurs du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier
@ Marine nationale

A Saint Nazaire le 3 mars 2023, à quelques jours de quitter le port qui l’a vu naître, le bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier a vu flotter pour la première fois le pavillon tricolore sur sa coque grise.

Cette première fois fait l’objet d’une cérémonie parce qu’elle marque son caractère de navire de guerre destiné au service de la France et des Français, c’est un jalon important dans la prise en main par la Marine d’un nouveau bâtiment. Elle suit la prise d’armement pour essais (PAE) à l’occasion de laquelle le capitaine de vaisseau Pierre Ginefri a été désigné commandant du premier équipage d’armement en janvier 2023.

Le Jacques Chevallier quittera Saint-Nazaire pour Brest dans les prochains jours avant de quitter l’Atlantique pour rallier Toulon, son port-base, d’ici la fin du mois. Son équipage d’armement, en mettant à profit son expertise de marin et de militaire, y continuera la prise en main du bâtiment et conduira les essais à la mer. Ceux-ci permettront la vérification de ses caractéristiques militaires (VCM). Deux cérémonies des couleurs vont désormais rythmer les journées des marins du Jacques Chevallier : le pavillon national y sera hissé à 08h00 chaque matin et affalé chaque soir au coucher du soleil.

Prochaine étape : la réception contractuelle par l’Etat du Jacques Chevallier puis son admission au service actif (ASA).

 Première cérémonie des couleurs du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier
 Première cérémonie des couleurs du bâtiment ravitailleur de forces (BRF) Jacques Chevallier