Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

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 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
@ Marine nationale

Engagée dans la Marine nationale depuis 2001, le maître Sandra revient sur son parcours et sur son ressenti lors de la cérémonie officielle de remise de casque.

Que signifie pour vous la remise du casque rouge ?

Ce casque est synonyme d’exemplarité, aussi bien en terme de savoir-être que de savoir-faire. C’est tout un symbole, une histoire qui ne peut se résumer en quelques mots. C’est une transmission, la mémoire de nos anciens. J’éprouve une immense fierté et c’est un honneur de le porter, avec toute l’humilité qui s’impose.

Quelles sont les missions d’un chef de groupe, officier de garde ?

Un chef de groupe (CDG) remplit diverses missions. Elles peuvent être de différentes origines : aussi bien opérationnelles qu’administratives et surtout humaines. C’est avant tout un meneur d’hommes, un chef d’orchestre qui doit gagner la confiance de ses hommes. Il doit faire preuve de discernement et fédérer des valeurs permettant au personnel de s’élever toujours plus haut. Il commande les opérations de secours sur le terrain et occupe la fonction d’officier de garde en caserne, assurant ainsi la permanence du commandement. Il est également chef de service en CIS.

Que ressentez-vous à la remise de ce casque ?

Je suis remplie d’émotions et de gratitude envers toutes les personnes ayant contribué à ma réussite. Ma famille m’a toujours soutenue. Ma fille et mon compagnon étaient plus que présents. Il y a bien sûr les anciens, mes sources d’inspiration depuis plus de 20 ans… Je pense à tous ces gens qui m’ont permis d’arriver ici aujourd’hui.

Quel est votre meilleur souvenir ?

Je suis incapable d’isoler un souvenir particulier. Il y en a tellement. J’ai eu la chance d’être entourée par les bonnes personnes dès le début. J’ai 22 ans de souvenirs incroyables. Sur le terrain, chaque intervention majeure reste vraiment marquante et sur le plan humain, c’est formidable. Nous tissons des liens très forts et ce qui nous lie est indescriptible. Finalement, mon meilleur souvenir a débuté en 2001 et ne s’est jamais arrêté.

Quel est votre prochain défi ?

Vivre pleinement les années qui se présentent devant moi avec toujours autant d’envie. Et lorsque le temps viendra, présenter les ESP et accéder au grade de major.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune désirant s’engager ?

Notre unité a une histoire, une identité. Le Bataillon est unique sur bien des aspects. Il faut le servir avec le cœur pour mesurer ce qu’il représente. Il faut être rigoureux, discipliné, déterminé et travailleur. L’esprit d’équipe est essentiel car la cohésion est le ciment de notre unité. Bien entendu, il faut une bonne condition physique. Il faut savoir se remettre en question, rester humble, être curieux et s’intéresser à lui.

 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille
 Portrait : Maître Sandra, marin-pompier de Marseille

Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer

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 Premier Maître Nathalie – Armurier au sein du commando Kieffer
@ Marine nationale

L’envie de découvrir le monde a donné envie au premier maître (PM) Nathalie de s’engager dans la Marine nationale en 1999. Après avoir terminé ses classes à Cherbourg avec comme spécialité Artilleur, elle embarque sur la frégate de lutte anti-sous-marine Primauguet.

Chef de soute et surveillant tourelle, ces 3 ans et demi à bord de la frégate lui ont permis de découvrir des pays avec une escale à la base navale de Norfolk (Etats-Unis) à 20 ans à peine. Après l’Amérique du Nord, l’Amérique Latine, le conflit en Afghanistan mobilisera le PM Nathalie pendant 6 mois. La frégate devant escorter les bâtiments américains, c’est cette période intense qui l’a conforté dans son métier.

Après ce premier embarquement riche en expériences, c’est une affectation à terre au centre d’instruction naval de Brest qui attend le PM pour trois années.
Un an après son arrivé à l’Ile Longue, l’appel du large se faisant ressentir, le PM Nathalie a pu rejoindre l’équipage de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville grâce à une permutation. Un embarquement marqué par un déploiement dans le grand Nord avec des escales en Russie, Islande, Norvège ainsi qu’un passage à Londres.

« Lors de la commémoration de l’appel du 18 juin, nous avons eu l’honneur de défiler devant la Reine Élisabeth II ».

Après deux ans d’affectation à l’unité d’alerte de Brest et plusieurs mises pour emploi au sein du commando Ponchardier, elle intègre la force des fusiliers marins et commando en 2015 avec une affectation de six ans comme chef du bureau munitions à Ponchardier, puis une affectation au commando Kieffer en tant qu’armurier au sein du bureau logistique.

Le travail de soutien au sein des commandos est spécifique, technique, il faut pouvoir apporter son expertise, ses connaissances dans son domaine afin de pouvoir épauler le personnel commando lors de sa préparation et son départ en opérations.
Une des spécificités du commando Kieffer, c’est qu’à chaque départ en opération d’un commando d’assaut, du personnel de Kieffer les accompagne. Étant responsable de tout l’armement, le PM Nathalie doit contrôler les entrées et sorties des armes et munitions.
Les opérateurs de soutien sont essentiels au bon déroulement des différentes missions. Un poste riche et varié permettant de s’épanouir professionnellement.

L’affectation au commando Kieffer, c’est aussi une histoire, « en 2022, j’ai eu l’occasion de rencontrer Léon Gauthier, une fierté de rencontrer cet homme, acteur de la libération de la France, j’ai également eu l’opportunité de rencontrer la famille de Philippe Kieffer. Des moments riches en émotions ».

ORION 23 – Portrait du Kapteinløytnant Syver, battle watch captain norvégien intégré au MCC

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 ORION 23 – Portrait du Kapteinløytnant Syver, battle watch captain norvégien intégré au MCC
@ Marine nationale

Au cœur des opérations de la composante navale pendant l’exercice ORION 23, les battle watch captains assurent le lien entre le commandement d’une Task Force et les différentes unités de celle-ci. Le Kapteinløytnant Syver (équivalent d’un lieutenant de vaisseau), officier de la Marine royale norvégienne et intégré à l’état-major embarqué sur le PHA Tonnerre pendant ORION 23, revient sur son parcours et son rôle de battle watch captain pendant cet exercice de préparation opérationnelle d’ampleur inédite.

Pouvez-vous présenter votre métier et votre rôle pendant ORION ? 

Je suis issu des forces sous-marines norvégiennes et actuellement affecté sur le yacht royal de Norvège (KS Norge) en tant qu’officier chef du quart. Pendant l’exercice ORION 23, j’ai pu être intégré au sein du Maritime component commander (MCC, état-major embarqué) en renfort, en tant que battle watch captain, au sein de la cellule conduite des opérations (J3).

Quel est le rôle d’un battle watch captain ? 

Le BWC est la personne qui s’occupe de tout ce qui se passe en temps réel au sein de la force. C’est un point de contact pour toutes les unités de la force au sein du MCC, comme une porte d’entrée. Il doit veiller à ce que les ordres donnés par le commandement soient bien reçus et que les unités soient en mesure de les mettre en œuvre. En cas de problème, le BWC cherche à les régler et informe les acteurs concernés, au sein du MCC ou auprès des unités. Ensuite, en interne au MCC, le BWC est responsable de la transmission de l’information aux différentes cellules et s’assure de la bonne conduite des opérations. Finalement, le BWC est un peu le chef d’orchestre du MCC et de la Task Force.

Qu’est-ce que cette expérience au sein d’un état-major français vous apporte en tant que marin norvégien ? 

J’ai beaucoup appris sur les opérations amphibies puisqu’en Norvège nous n’avons pas de forces amphibies comme en France. Ce fut donc très intéressant de participer à ces opérations et de découvrir leur organisation et leur coordination. La composition interarmées du MCC avec l'intégration de l’armée de Terre, puis le soutien des opérations terrestres depuis le PHA Tonnerre m’ont aussi beaucoup intéressé. Enfin, l’intérêt majeur pour moi était de découvrir la façon les Français commandent un MCC (état-major en mer).

Comment avez-vous vécu l’exercice ORION ? Y a-t-il des moments qui vous ont marqué pendant cet exercice ? 

Personnellement, j'ai vécu une expérience formidable. Je viens des forces sous-marines en Norvège, je ne suis donc pas habitué à tout l’espace dont dispose un porte-hélicoptères amphibie, ni à gérer un si grand nombre d'unités. Le moment que j'ai le plus apprécié est celui des opérations amphibies, mais j'ai également trouvé les deux phases LIVEX très intéressantes. Quand on a un tel nombre de navires, de sous-marins, d'avions, d'hélicoptères et de forces terrestres, c'est vraiment intéressant de voir comment tout le monde réagit aux différents changements tactiques. Il s'agit d'un mode d'entraînement peu fréquent qui permet de voir l'évolution du théâtre de guerre au plus près de la réalité. 

 ORION 23 – Portrait du Kapteinløytnant Syver, battle watch captain norvégien intégré au MCC

Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville

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 Recueillir du plancton à des fins scientifiques depuis un bâtiment de la Marine : le Rhône contribue à la Mission Bougainville
@ Marine nationale

Du 20 au 23 février 2023, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accueilli durant quatre jours des scientifiques du projet Plankton Planet et de l’Institut de l’Océan de Sorbonne Université. Objectif de cet embarquement : affiner le protocole de prélèvement du plancton qui sera déployé sur certains bâtiments de la Marine d’ici l’automne 2023, dans le cadre de la « Mission Bougainville ».

Fruit d’un partenariat entre Sorbonne Université et la Marine nationale, la Mission Bougainville a pour vocation une mesure planétaire du microbiome océanique. En effet, la présence des bâtiments de la Marine sur toutes les mers et océans du globe offre une opportunité unique de récolter à grande échelle, de manière relativement peu onéreuse grâce à l’utilisation des capteurs dits « frugaux » de Plankton Planet, des informations empiriques sur le plancton et, plus largement, sur le microbiome océanique. Le plancton est l’ensemble des organismes vivants qui dérivent au gré des courants, ce qui représente de très nombreux types d’organismes, produisant 50 % de l’oxygène sur Terre et constituant la base de la chaîne alimentaire marine. La Mission Bougainville a été présentée à Brest à bord de la Garonne lors du One Ocean Summit en février 2022.

A l’issue d’une expérimentation réussie fin 2021 au large de la Bretagne à bord du BSAM Rhône, les partenaires travaillent maintenant au déploiement de cette initiative sur certains bâtiments de la Marine. A bord, les échanges entre les scientifiques et les marins ont permis de définir des protocoles de prélèvement du plancton adaptés aux bâtiments de la Marine et à leurs contraintes techniques et opérationnelles. Par ailleurs, impliquer les marins dans les protocoles permet d’approfondir leur connaissance de l’environnement dans lequel ils évoluent.

Déployé dans un premier temps à bord des bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) basés en Nouvelle-Calédonie et à La Réunion, ce projet sera piloté par de jeunes volontaires officiers aspirants (VOA) « biodiversité » en année de césure de master à la Sorbonne. Cela permettra de créer une banque de données planétaires grâce aux informations localement collectées par les bâtiments de la Marine nationale.

L’analyse du plancton permettra notamment de mieux comprendre l’évolution de la ressource halieutique ainsi que le rôle de ces micro-organismes dans la régulation du climat. Alors que la pêche illégale et le dérèglement climatique sont, et seront encore davantage à l’avenir, générateurs de tensions géopolitiques, il est important pour la Marine de se placer le plus en amont possible de ces crises potentielles, en soutenant l’action des scientifiques.

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March 2023
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Prise d’armement pour essais du patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai

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Prise d’armement pour essais du patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai
@ Marine nationale

Le 9 mars 2023 à Boulogne-sur-Mer, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN Brest), a présidé la cérémonie de prise d’armement pour essais (PAE) du patrouilleur outre-mer (POM) Teriieroo a Teriierooiterai.

Cette cérémonie a débuté par le premier lever des couleurs, signe visible de son passage sous statut de bâtiment de combat. ALFAN Brest a ensuite fait reconnaître le capitaine de corvette François Thisse comme premier commandant du Teriieroo a Teriierooiterai et lui a confié le fanion de l’unité. C’est l’acte de naissance de l’équipage d’armement, désormais officiellement reconnu comme le premier équipage du Teriieroo a Teriierooiterai.

Jusqu’à l’été 2023 les industriels de Socarenam vont mener les essais de mise en service des installations, sous le contrôle étatique de la direction générale de l’armement (DGA), avec le concours du centre d’expertise des programmes navals (CEPN) et de la commission permanente des programmes et des essais (CPPE), afin de vérifier la conformité des performances du bâtiment avec les besoins exprimés. Les premiers essais à la mer seront conduits au début de l’été.

Pleinement intégré au contrôle étatique et aux essais, l’équipage d’armement progresse ainsi dans la connaissance du bâtiment et se prépare à sa prise en charge.

Prise d’armement pour essais du patrouilleur outre-mer Teriieroo a Teriierooiterai

Remplaçant les patrouilleurs de type 400 tonnes (P400), les patrouilleurs outre-mer sont à destination de la Nouvelle-Calédonie, la Polynésie française et La Réunion. Ces nouveaux patrouilleurs disposent d’une autonomie et d’une élongation accrues afin de couvrir les vastes ZEE de nos territoires d’outre-mer. À terme, six patrouilleurs outre-mer viendront renforcer les moyens maritimes en océans Indien et Pacifique pour assurer des missions de souveraineté : surveillance des abords maritimes, police des pêches, lutte contre le narcotrafic, missions de sauvetage… Le Teriieroo a Teriierooiterai, deuxième de la série, sera basé à Papeete, qu’il rejoindra à la fin de l’année 2023.

Le nom de ce patrouilleur outre-mer rend hommage à Teriieroo a Teriierooiterai, compagnon de la Libération, originaire de la Polynésie française. Né en 1875 à Punaauia sur l’île de Tahiti, il est le descendant des chefs coutumiers du district de Punaauia. En 1940, il prend une part très active au ralliement des Établissements français d’Océanie à la France libre. Ardent patriote et brillant orateur, il apporte à la France libre l’appui de son autorité sur les districts de l’île pendant toute la durée de la guerre, permettant notamment l’enrôlement de nombreux volontaires tahitiens dans les Forces françaises libres. Il décède en 1952, décoré de la Légion d’honneur et de la Croix de la Libération.

Le motif symbolique du navire fait référence au personnage de Teriieroo a Teriierooiterai et à son histoire. Sont ainsi représentés les armes de la Polynésie française, le casse-tête et la lance polynésienne rappelant le statut de patriarche de Teriieroo a Teriierooiterai, et la figure mythologique de l’hippocampe qui évoque les caractéristiques du patrouilleur.

Commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette Aconit

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Commémoration des 80 ans du fait d’armes de la corvette Aconit
@ Marine nationale

Le 11 mars 2023, les marins de la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit ont commémoré les 80 ans de la destruction de sous-marins allemands par la corvette Aconit des Forces navales françaises libres.

80 ans plus tôt, dans la nuit du 11 mars 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, la corvette Aconit réalise l’exploit de détruire deux sous-marins allemands pendant la même journée. Ce fait d’armes lui vaut d’être faite Compagnon de la Libération, d’être décorée de la Croix de guerre ainsi que de la médaille de la Résistance française.

Les différents bâtiments de la Marine nationale qui ont par la suite porté le nom Aconit, entre la frégate de type F65 puis la FLF, en ont conservé les traditions et décorations. Ainsi, son pavillon de beaupré est celui des Forces navales françaises libres et les marins qui y sont affectés portent la fourragère verte de la Croix de l’Ordre de Libération ainsi que celle verte rayée de rouge de la Croix de Guerre 1939-1945.

La cérémonie s’est déroulée au fort Lamalgue, sous la présidence du vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, préfet maritime de la Méditerranée. En présence de représentants de la commission de la Défense de l’Assemblée nationale, du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur, de descendants de marins de la corvette Aconit et de délégations d’unités des compagnons de la Libération ainsi que des familles des marins de la FLF, les marins nouvellement embarqués se sont vus remettre les fourragères de la Croix de l’Ordre de la Libération et de la Croix de Guerre. Un discours du délégué national de l’Ordre de la Libération a ensuite été lu.

Cette commémoration a également été l’occasion pour l’équipage de l’Aconit de faire vivre ses partenariats, avec la présence de jeunes stagiaires de la préparation militaire Marine de Nice ainsi qu’une délégation de la ville de Chalon-sur-Saône.

Mission JEANNE D’ARC 23 – Exercice conjoint franco-indien FRINJEX 2023

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 Mission JEANNE D’ARC 23 – Exercice conjoint franco-indien FRINJEX 2023
@ EMA

Du 6 au 9 mars, dès l’accostage du Porte-hélicoptères amphibie Dixmude à Cochin en Inde, les soldats du Groupement tactique embarqué (GTE) de la mission Jeanne d’Arc 23 ont rejoint la 91ème brigade d’infanterie indienne à Trivandrum pour l’exercice FRINJEX 23.

Pendant quatre jours, les militaires indiens et français ont partagé leurs savoir-faire et développé leur interopérabilité au cours d’activités militaires conjointes.

À l’issue d’une cérémonie d’ouverture présidée par le général de brigade Lalit Sharma, commandant la 91ème brigade d’infanterie et la région militaire du Kerala, les militaires français ont pris part à une série de démonstrations et d’ateliers illustrant les capacités d’intervention de leurs homologues indiens. Les journées étaient organisées autour de plusieurs domaines : mise en place d’un camp de réfugiés, intervention en terrain miné, survie en jungle, combat en zone urbaine ou encore secourisme au combat. En outre, les soldats indiens et français ont effectué des exercices de tir à courte et longue distance, une marche en zone équatoriale et un parcours collectif d’aguerrissement.

Les soldats du GTE, issus de la 6ème Brigade légère blindée, ont également présenté quelques-uns de leurs savoir-faire, tels que le combat urbain pour la 13ème Demi-Brigade de Légion étrangère et le secourisme au combat pour le 1er Régiment de Spahis.

Cet exercice inédit pour les armées de terre française et indienne vient consolider et enrichir un partenariat stratégique militaire particulièrement dynamique entre les armées françaises et indiennes depuis 1998.

Cette séquence a permis aux militaires français et indiens de renforcer leur connaissance des procédures opérationnelles mutuelles et d’améliorer leurs techniques de combat conjointes afin de gagner en interopérabilité.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

Lien vers le dossier de presse JDA

 Mission JEANNE D’ARC 23 – Exercice conjoint franco-indien FRINJEX 2023
 Mission JEANNE D’ARC 23 – Exercice conjoint franco-indien FRINJEX 2023

Mission JEANNE D’ARC 23 – exercice LAPEROUSE pour la sécurité maritime de la zone Indopacifique

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Auteur : La rédaction

 Mission JEANNE D’ARC 23 – exercice LAPEROUSE pour la sécurité maritime de la zone Indopacifique
@ EMA

Du 13 au 14 mars dans le golfe du Bengale, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et la frégate La Fayette ont conduit l’exercice multinational LAPEROUSE avec 6 autres bâtiments de combat : américain, australien, britannique, indien et japonais ainsi qu’un État-major de la marine canadienne. Pendant 48 heures, les équipages ont réalisé différentes manœuvres tactiques de haut niveau pour renforcer leur interopérabilité.

Les premières manœuvres ont débuté le 13 mars en engageant PHA Dixmude, la Frégate La Fayette, les frégates indienne INS Sahyadri, INS Jyoti, la frégate américaine USS Charleston, l’HMS Tamar, la frégate anglaise HMAS Perth et la frégate japonaise JS Suzutsuki. Les manœuvres ont débuté par un ravitaillement à la mer entre l’INS Jyoti et l’HMAS Perth tandis que le PHA Dixmude, le JS Suzutsuki et l’HMS Tamar ont mené des exercices d’évolution tactiques.

Les entraînements se sont poursuivis avec des tirs sur cibles flottantes et une série d’appontages croisés entre les hélicoptères embarqués sur les différents bâtiments : les hélicoptères Dauphin et Gazelle du groupe Jeanne d’Arc 2023, l’Alouette III de l’INS Sahyadri, le MH160 de l’USS Charleston et le SH160 du JS Suzutsuki. La première journée s’est conclue par un entraînement de lutte anti-aérienne conduit par les marins des différentes nations.

Le lendemain, les unités ont conduit des exercices de défense aérienne et des manœuvres aviation entre les hélicoptères et les bâtiments du groupe, avant de conclure par un exercice d’évolution tactique avancé en force constituée, sous la surveillance d’un avion de patrouille maritime Indien P8. À l’issue, les commandants des différentes unités intégrées à l’exercice LAPEROUSE se sont retrouvés à bord du PHA Dixmude pour un moment d’échange.

En l’espace de 48h, une dizaine de séquences d’entraînements ont été réalisée comprenant notamment une vingtaine d’appontages croisés. Ces interactions ont démontré un haut niveau de coopération et ont permis de renforcer la connaissance mutuelle de ces marines partenaires.

Ces entraînements permettent de maintenir un haut niveau d’interopérabilité entre des marines partenaires de longue date qui partagent la même vision des enjeux de sécurité maritime de la zone indopacifique. Cela concourt à la préservation d’un ordre international fondé sur le droit maritime et le multilatéralisme.

Les unités participantes se sont ensuite séparées et ont poursuivi leurs patrouilles et missions respectives en océan Indien. Le PHA Dixmude et la frégate La Fayette ont, quant à eux, mis le cap sur Singapour, prochaine étape de la mission Jeanne d’Arc.

La mission JEANNE D’ARC 2023 est un déploiement opérationnel de longue durée autour du monde grâce auquel la France assure sa présence dans plusieurs zones d’intérêt stratégique majeur, tout en offrant un cadre de formation concret et réaliste aux officiers-élèves embarqués.

Lien vers le dossier de presse JDA

Mission JEANNE D’ARC 23 – exercice LAPEROUSE pour la sécurité maritime de la zone Indopacifique
Mission JEANNE D’ARC 23 – exercice LAPEROUSE pour la sécurité maritime de la zone Indopacifique
Mission JEANNE D’ARC 23 – exercice LAPEROUSE pour la sécurité maritime de la zone Indopacifique

Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique

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Auteur : La rédaction

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique
@ Marine nationale

Depuis le 28 février 2023, le chasseur de mines tripartite Céphée patrouille en Manche et mer du Nord dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN. Malgré des conditions de traversée éprouvantes (vents givrants jusqu’à 55nds, mer 5 à 6), le Céphée a atteint les fjords norvégiens dans la matinée du 7 mars 2023 et a débuté une navigation en eaux resserrées de 4 jours vers le Nord.

Le 9 mars 2023 a marqué l’histoire du Céphée qui devient le premier CMT français à franchir le cercle polaire Arctique. A ces latitudes, les basses températures (jusqu’à -17°C en ressenti) ont recouvert le navire d’un épais manteau blanc. Entre deux tempêtes de neige, la beauté des paysages norvégiens a offert à tout l’équipage des images rares.

Depuis le 11 mars 2023, le Céphée a rejoint son Task Group à Narvik pour conduire l’exercice interallié JOINT WARRIOR. Le Task Group OTAN, composé de 5 chasseurs de mines de 5 nationalités différentes articulés autour du garde-côte HNoMS Nordkapp effectue de nombreux exercices de chasse aux mines, de manœuvre, de tir et de communication.

Grâce au Céphée, la marine française montre ainsi sa capacité à opérer dans cette zone tout en renforçant l’interopérabilité avec ses partenaires et ses alliés.

 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique
 Le Céphée franchit le cercle polaire Arctique