Un nouveau commandant pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne

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Un nouveau commandant pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne
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Ce mercredi 27 juillet 2022, le vice-amiral Daniel Faujour, chef d'état-major de la Force d'action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Pierre-Alban Pancrazi comme nouveau commandant du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, qui succède ainsi au CF Christophe Gaumé.

 

Au cours de l’année de commandement du CF Christophe Gaumé, les 160 marins du BCR Marne ont d'abord participé à plusieurs entraînements et exercices de préparation opérationnelle de haute intensité, notamment POLARIS 21, et ont ensuite été déployés au sein du groupe aéronaval constitué autour du porte-avions Charles de Gaulle dans la cadre de la mission CLEMENCEAU 22.

 

Originaire du Morbihan, le CF Pierre-AlbanPancrazi choisit, à l’issue de la campagne JEANNE D’ARC de 2004-2005, la filière « lutte-sous la mer ». Il exerce en 2009 le commandement de l’engin de débarquement d'infanterie et de chars Sabre, alors basé à Dakar. Il intègre la 26ème promotion de l’École de guerre en septembre 2018 puis poursuit sa carrière embarquée sur frégates de type La Fayette (FLF) et sur frégates multimissions (FREMM). En dix-sept années de service après sa campagne d’application, il a été affecté pendant six années sur sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), servant en 2017 et 2018 en tant que commandant en second du SNA Perle, sept années sur bâtiment de surface en exerçant à partir de 2021 les fonctions de commandant en second de la FREMM Auvergne, et quatre années à terre. Il a ainsi participé à plusieurs missions en Méditerranée et en océan Indien telles que AGENOR, SEA GUARDIAN, ATALANTA, OCEAN SHIELD et NOBLE SHIELD.

 

 

Admis au service actif en 1987, le BCR Marne a pour mission principale le soutien logistique d’un groupe aéronaval ou amphibie, en ravitaillant en mer les bâtiments de la force. Il peut également embarquer un état-major afin d’assurer le commandement d’une force navale. D’une longueur de 157 mètres et d’une largeur de 21 mètres, il est armé par un équipage de 159 marins.

Le BCR Marne est parrainé par le conseil général de la Marne depuis 1986.

Un nouveau commandant pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne
Un nouveau commandant pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne

Ravitaillement à la mer : le BCR Marne et le PHM Commandant Birot en flèche !

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Ravitaillement à la mer : le BCR Marne et le PHM Commandant Birot en flèche !
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Le 26 juillet 2022, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne et le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot ont mené un entraînement au ravitaillement à la mer (RAM) en flèche. Manœuvre complexe pendant laquelle le bâtiment ravitaillé se place à l’arrière de celui ravitailleur, le ravitaillement en flèche nécessite un très bon niveau de coordination entre les équipes des deux unités.

Situé à 150 mètres derrière la Marne, le Commandant Birot a récupéré un gréement constitué de manches flottantes, tubes permettant le transfert de fluides, qu’il a connecté sur son point d’embarquement plage-avant, pour faire le plein de carburant.

Si ce moyen de ravitaillement est rarement utilisé, il est primordial d’entretenir ce savoir-faire particulier qui présente l’avantage de s’affranchir plus facilement des conditions météorologiques dégradées pour mener à terme un ravitaillement, et permet une meilleure interopérabilité avec les unités de l’OTAN ainsi que les autres marines partenaires pourvues de cette capacité.

Ravitaillement à la mer : le BCR Marne et le PHM Commandant Birot en flèche !

Nouveau commandant pour l’équipage A du Dumont d’Urville

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Nouveau commandant pour l’équipage A du Dumont d’Urville
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Ce mardi 26 juillet 2022, le colonel Marie-Hélène Lovichi, chef d’état-major interarmées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Romain Alcaraz comme nouveau commandant de l’équipage A du bâtiment de soutien et d'assistance outre-mer Dumont d’Urville, qui succède ainsi au capitaine de corvette (CC) CC Florent Dautichamp.

Au cours des deux années de commandement du CC d’Autichamp, l’équipage a assuré trois périodes de conduite opérationnelle du Dumont d’Urville. Le BSAOM a été déployé dans de nombreuses missions de surveillance dans les zones économiques exclusives françaises de les zones Caraïbes et Guyane et de lutte contre les trafics de stupéfiants. L’équipage a eu l’occasion de participer aux exercices Lanmekol 2020, Caraïbes 21 et Tradewinds 21.

Il a également pris part à la mission d’aide humanitaire au Guatemala et au Honduras suite aux passages des cyclones Eta et Iota en 2020 ainsi qu’à la mission de transport logistique en Guadeloupe en 2021. Ces missions d’aide logistique sont au cœur des activités des BSAOM et participent au rayonnement et à l’affirmation des relations de la Marine nationale avec ses partenaires dans la région.

Le lieutenant de vaisseau Romain Alcaraz débute sa carrière en 2004 comme engagé initial longue durée et sert à la DIRISI Cap-Vert puis sur la frégate anti sous-marine La Motte Picquet où il participe notamment à l’opération Enduring Freedom. Breveté supérieur, il prend part à l’opération Harmattan depuis le porte-avions Charles de Gaulle puis le porte-hélicoptères amphibie Mistral.

Après sa formation initiale d’officier à l’École navale, il se spécialise dans le domaine des systèmes d’information et de communication et est affecté en 2012 comme adjoint au chef de service « PONT » et officier « protection-défense » sur la frégate anti sous-marine Georges-Leygues.  Il participe au déploiement Jeanne d’Arc 2013 ainsi qu’à une mission Atalanta au large de la Somalie, puis concourt au désarmement du bâtiment en tant que commandant en second. Nommé en 2014 sur la frégate de surveillance Floréal, il est engagé dans de nombreuses opérations d’action de l’état en mer et effectue trois campagnes dans les Terres Australes et Antarctiques Françaises.

A son retour en France hexagonale, il occupe les fonctions de chef de service "systèmes d’informations et de communication (SIC)" sur la frégate de type La Fayette Guépratte. Le bâtiment est notamment déployé à deux reprises en Méditerranée orientale dans le cadre de l’opération Chammal.

Après avoir suivi les cours de l’Ecole des systèmes de combat et armes navales en 2017-2018, il est nommé chef de service SIC de la frégate multimissions Provence et participe entre autre au déploiement Clemenceau 2019. Entre 2022 et 2022, il sert au sein de la cellule lutte au-dessus de la surface à l’état-major de la force aéromaritime française de réaction rapide basé à Toulon.


Admis au service actif en 2020, quatrième de la série des bâtiments de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM), le Dumont d’Urville est basé à Fort-de-France, en Martinique. Il participe aux missions de sauvegarde maritime assurées en outre-mer :


Surveillance et protection : des espaces maritimes protégés, des intérêts français dans les zones exclusives d’outre-mer, défense maritime du territoire ;

Sauvegarde des personnes et des biens : mission de sauvetage, de protection des biens, de préservation de l’environnement et missions occasionnelles de police ;

Soutien logistique : transport de fret au profit des collectivités territoriales françaises.

 

Nouveau commandant pour l’équipage A du Dumont d’Urville
Nouveau commandant pour l’équipage A du Dumont d’Urville

Un nouveau commandant pour la frégate de surveillance Vendémiaire

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Un nouveau commandant pour la frégate de surveillance Vendémiaire
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Ce vendredi 29 juillet 2022 à 08h30, le général Valéry Putz, commandant supérieur des forces armées de Nouvelle-Calédonie, fera reconnaître le capitaine de frégate Anthony Auger-Ottavi comme nouveau commandant de la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire. Il succède ainsi au capitaine de frégate Alain Gaborit.

Au cours de l’année passée sous le commandement du capitaine de frégate Alain Gaborit, le Vendémiaire a réalisé plusieurs missions de souveraineté dans le sud de l’océan Pacifique ainsi qu’un déploiement de longue durée en Asie. Le bâtiment a alors patrouillé jusqu’aux mers de Chine afin de défendre la liberté de navigation prônée par le droit international et participé directement via l’Enforcement Coordination Cell (ECC) à l’embargo de l’ONU en vigueur contre la Corée du Nord. Seul capteur national opérant cette année sur ce théâtre, le Vendémiaire fut ainsi essentiel à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette zone sensible, aux enjeux complexes.

Originaire d’Île de France, le capitaine de frégate Anthony Auger-Ottavi intègre l’École navale en 2003. De spécialité lutte sous la mer, il occupe durant sa première partie de carrière différents postes aux Caraïbes, en Méditerranée ou encore en océan Indien. Il participe en 2010 à l’opération HERACLÈS à bord du patrouilleur de haute mer Commandant Birot. En 2013, il devient chef de service lutte sous la mer de la frégate anti sous-marine Dupleix et navigue à nouveau au large de la Somalie pendant la mission ATALANTA, puis il effectue des opérations dans toute la Méditerranée jusque dans le canal de Syrie. Après une année à l’École navale où il enseigne l’art de la navigation aux futurs officiers, il est nommé commandant du patrouilleur La Gracieuse en janvier 2016. Basé en Guyane, il participe à de nombreuses missions de protection pendant les tirs de fusées depuis le centre spatial guyanais, ainsi qu’à des opérations renforcées de lutte contre la pêche illégale. Il rejoint l’état-major de la Marine en 2017 comme officier programme lutte sous la mer, responsable des frégates de type La Fayette. Breveté de la 27ème promotion de l’école de Guerre, il rejoint le bureau planification des opérations militaires sur le territoire national du centre de planification et de conduite des opérations. Le capitaine de frégate Anthony Auger-Ottavi est chevalier de l’ordre national du mérite. Il est marié et père de deux garçons.

Admise au service actif le 21 octobre 1993, la FS Vendémiaire réalise de nombreuses missions opérationnelles : permanence à la mer avec capacité de surveillance et renseignement ou prise de contrôle de contrevenants, police de la navigation et surveillance des pêches dans la ZEE, opérations militaires en zone de crises limitées, mise à terre d’éléments d’intervention, évacuation de ressortissants, sauvegarde maritime et missions de présence et de coopération en zone Asie du Sud-Est et en ZRP COMSUP.

Basée à Nouméa, d’une longueur de 94 mètres et d’une largeur de 14 mètres, la FS Vendémiaire est armée par un équipage de 92 marins. La ville marraine du Vendémiaire est Nouméa.

Un nouveau commandant pour la frégate de surveillance Vendémiaire
Un nouveau commandant pour la frégate de surveillance Vendémiaire

Un nouveau commandant pour l’équipage A du bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré

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Un nouveau commandant pour l’équipage A du bâtiment hydrographique et océanographique Beautemps-Beaupré
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Ce vendredi 29 juillet 2022, le capitaine de frégate Pierre-Yves Daré, adjoint organique de la Force d’action navale à Brest par suppléance, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Matthieu Teisseire comme nouveau commandant de l’équipage A du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré, qui succède ainsi au CF Vincent Calmette Vallet.

Au cours des deux années de commandement du CF Vincent Calmette Vallet, les 31 marins de l'équipage A du Beautemps-Beaupré ont participé à plusieurs missions de relevés hydrographiques et géophysiques en Atlantique Nord, mer Méditerranée, mer Rouge et océan Indien. Ces travaux permettent d’entretenir une connaissance fine de l’environnement du milieu marin de ces régions afin de pouvoir mieux y planifier et conduire des opérations. Pendant ces deux années, l’équipage a également pris part à deux arrêts techniques, dont un majeur, qui ont permis d’assurer le maintien en condition opérationnelle du navire.

Natif de Toulouse, le CF Matthieu Teisseire entre à l'École navale en 2001. Après une campagne d’application à bord du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc, il choisit la spécialité « énergie – propulsion », et sera affecté à différents postes de chef de service sur la frégate de surveillance (FS) Nivôse, sur la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit puis comme commandant adjoint navire sur le patrouilleur de haute mer (PHM) Premier maître L’Her.

Affecté en 2012 en tant que commandant en second du Beautemps-Beaupré puis commandant du BHO Borda, il participe à plusieurs missions hydrographiques et océanographiques en Atlantique, Manche et océan Indien. En 2015, il est nommé chef de cabinet du directeur central du service de soutien de la flotte (SSF) puis intègre en 2017 la 25ème promotion de l’École de guerre. Affecté en 2018 à l’état-major de la Marine, il est en charge des capacités de la Marine dans le domaine du soutien et de la projection.

Il travaille essentiellement sur le futur bâtiment ravitailleur de force (BRF), la capacité hydrographique et océanographique du futur (CHOF) et les enjeux énergétiques des plateformes navales. Depuis 2020, il était commandant en second de la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville à bord de laquelle il a participé à l’opération IRINI au large de la Lybie, aux missions NARVAL et BELUGA dans le Grand Nord et en mer Baltique ainsi qu’à des missions de soutien à la Force océanique stratégique (FOST).

 

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment de 3 300 tonnes mis en service en décembre 2003, a pour mission principale la réalisation de travaux hydrographiques et océanographiques côtiers et hauturiers (mesure de la force des courants et des marées, de la profondeur des océans pour la réalisation de cartes marines). Le bâtiment fournit ainsi aux autres unités des éléments pointus et adaptés des multiples paramètres descriptifs et évolutifs de l'environnement hydrographique, océanographique et météorologique, déterminants dans l’établissement de missions stratégiques. D’une longueur de 80 mètres pour une largeur de 15 mètres, le bâtiment est armé par deux équipages de 31 marins se relayant tous les quatre mois.

Sa ville marraine est Boulogne-Billancourt.

Échanges entre l’USCG Mohawk et le BCR Somme au Sud du Sénégal

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Échanges entre l’USCG Mohawk et le BCR Somme au Sud du Sénégal
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Au large de la Casamance, le BCR Somme a croisé un cotre des US Coast Guards : l’USGC Mohawk. Tout comme la Somme, ce bâtiment est déployé dans le Golfe de Guinée pour conduire des opérations de lutte les trafics illicites et la pêche illégale.

Les bonnes conditions météorologiques sur zone ont permis de mener plusieurs interactions de coopération, notamment des échanges d’équipage et des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer. Curieux et surtout ravis de pouvoir partager le déjeuner du dimanche à bord d’un bâtiment de la marine française, les douze marins du cotre ont découvert la Somme et échangé chacun dans leurs spécialités avec leurs homologues français. 

Après quatre heures d’activités communes, et les traditionnels échanges de cadeaux, chaque marin a rejoint son unité, fort du partage de ses expériences opérationnelles respectives.

L’USCG Mohawk, navire de 82 m, a été admis au service actif en mars 1991. Il a quitté son port base de Key West en Floride en juin pour effectuer une première escale à Lisbonne, puis a rejoint Dakar à la mi-juillet pour entamer une mission de deux mois dans le Golfe de Guinée.

Dans le cadre de sa mission, il embarque également des officiers des marines africaines pour mener ses opérations.

Échanges entre l’USCG Mohawk et le BCR Somme au Sud du Sénégal

Le POM Auguste Bénébig poursuit son armement à Brest

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Le POM Auguste Bénébig poursuit son armement à Brest
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Le Patrouilleur outre-mer (POM) Auguste Bénébig est arrivé à la base navale de Brest ce dimanche 31 juillet après avoir effectué ses premiers essais en mer depuis le chantier naval de la SOCARENAM, à Boulogne-sur-Mer.

Les derniers travaux vont se poursuivre à bord et l’équipage d’armement va continuer à s’entraîner à la prise en main de ce tout nouveau patrouilleur.

Celui-ci est le premier d’une série de six POM, dont la Marine nationale va se doter d’ici à 2025.

 

La route est encore longue pour l’Auguste Bénébig qui devra ensuite rallier son futur port base de Nouméa en Nouvelle-Calédonie, où il est attendu début 2023, pour son admission au service actif.

 

L’Auguste Bénébig remplira des missions variées de surveillance de la ZEE française ultra-marine pacifique. Adapté aux vastes domaines maritimes dans lequel il va naviguer, le bâtiment mesure 80 mètres de long et 12 mètres de large pour un tirant d’eau de 3,5 mètres et un déplacement de 1 300 tonnes. Doté d’une propulsion hybride thermique/électrique et armé par 30 marins, il est équipé d’un canon de 20mm téléopéré et d’un radar de surveillance. Un drone à voilure fixe (le Système de Mini-Drone de la Marine – SMDM) est embarqué et intégré à bord dès l’armement, ce qui constitue une première pour un bâtiment de la Marine nationale.

Le POM Auguste Bénébig poursuit son armement à Brest
Le POM Auguste Bénébig poursuit son armement à Brest


Les marins pompiers de Brest renforcent le SDIS29

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Les marins pompiers de Brest renforcent le SDIS29
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Le lundi 18 juillet, plusieurs départs de feux ont provoqué un important incendie qui a ravagé durant plusieurs jours les monts d’Arrée, et notamment la colline abritant la chapelle Saint-Michel de Brasparts, heureusement préservée. Pas moins de 1725 hectares de végétation sont partis en fumée.

Intervenant dans le cadre de la convention liant la Marine (CECLANT) et le SDIS 29, durant trois jours consécutifs, à compter du 19 juillet, des marins-pompiers brestois se sont relevés, jour et nuit, pour lutter contre ce feu de végétation.

Huit hommes du feu de la Marine ont complété le dispositif déjà conséquent (230 sapeurs-pompiers) mobilisé par le service départemental d’incendie et de secours du Finistère (SDIS29).

Parmi les multiples formations détenues par les personnels de la CMPB, celle spécifique à la lutte contre les incendies de végétation a permis la projection de renforts, tant sur le plan du commandant opérationnel que celui d’équipier en feu de forêt (FDF).

De plus, les activités de secours, en particulier dans le domaine incendie urbain, dispensées sur la zone Brest Métropole par les marins-pompiers ont augmenté de 25 à 50 % durant cette période.


Les marins pompiers de Brest renforcent le SDIS29

Après 43 ans de service, le maître principal Gilbert quitte le bord

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Après 43 ans de service, le maître principal Gilbert quitte le bord
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Le maître principal Gilbert s’est engagé en tant que matelot le 1er décembre 1979. Après une formation dans la spécialité d’électricien, il sert tour à tour sur la frégate Suffren, les avisos Commandant Bourdais et Premier Maître L’Her puis le bâtiment atelier Jules Verne avant de réussir avec brio son brevet supérieur d’électrotechnicien en 1989.

Passant à l’issu au grade de maître, il rejoint l’équipage de l’aviso Amyot d’Inville puis du bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne.

Promu au grade de premier maître, il sert successivement sur les avisos Commandant Bory et Commandant Blaison et la frégate anti-aérienne Cassard. Maître Principal depuis 2000, il rejoint ensuite l’outre-mer avec la frégate de surveillance Prairial avant de revenir à Toulon sur le Jean Bart, puis la frégate légère furtive Surcouf. Il retourne après sur le Cassard puis sur le TCD Siroco avant de terminer par des patrouilleurs de haute mer, l’Enseigne de Vaisseau Jacoubet et finalement le Commandant Bouan.

Au cours de sa carrière de près de 43 ans, dont 38 ans embarqués, le MP Gilbert cumule au total plus de 2344 jours de mer !

Il est titulaire de la médaille de la défense nationale échelon or agrafe Bâtiment de combat et missions d’assistance extérieure, de la médaille commémorative française, de la médaille de l’OTAN agrafe ex-Yougoslavie et Kosovo, de la croix du combattant, de la médaille d’outre-mer agrafe république de côte d’ivoire et Moyen-Orient, de la médaille Protection Militaire du Territoire agrafe TRIDENT ainsi que de la médaille militaire.

 

Après 43 ans de service, le maître principal Gilbert quitte le bord

Portrait : le second maître Pauline, « porteur » au sein du détachement 23F déployé à Chania.

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Portrait : le second maître Pauline, « porteur » au sein du détachement 23F déployé à Chania.
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Dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur son flanc oriental, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL2) de la flottille 23 F est déployé sur la base aérienne de Chania (Crète).

Le Second-maitre Pauline est technicienne aéronautique porteur, elle nous présente son parcours et ses missions au sein du détachement.

Quel est votre parcours ?

Après avoir obtenu un bac mention sciences et technologies de l'industrie et du développement durable (STI2D), avec une spécialité en système d’information et numérique (SIN), j’ai décidé de poursuivre mes études dans la filière aéronautique. Après un BTS aéronautique, je me suis engagée dans la Marine et ai passé mon BAT « porteur » à la base aérienne de Rochefort. En août 2022, cela fera deux ans que j’ai rejoint la flottille 23F, basée à Lorient.

Pourquoi avoir choisi de travailler dans l’aéronavale et plus particulièrement sur des avions de patrouille maritime ?

C’est durant mon stage en BTS aéronautique que j’ai découvert la Marine nationale puisque j’ai eu la chance de travailler sur les Rafale Marine à la base de Landivisiau (Bretagne). Ce stage m’a énormément plu et j’ai décidé de m’engager à l’issue. J’ai choisi de travailler sur l’Atlantique 2 car le travail purement mécanique y est bien plus présent que sur les autres aéronefs de la Marine nationale. C’est par exemple, de par son ancienneté, le seul avion de l’aéronavale sur lequel on peut réaliser des points fixes, c’est à dire des essais au sol moteur tournant.

Quel est votre rôle lors d’un déploiement opérationnel ?

Je suis de spécialité “porteur” ce qui signifie que mon travail porte principalement sur le fuselage de l’appareil ainsi que les moteurs de l’Atlantique 2. Je participe donc à la mise en œuvre de l’avion : visite avant vol, visite après vol, visite journalière et quelques opérations de maintenances régulières. Les porteurs effectuent également des dépannages si un problème est détecté en vol ou après le vol. Le travail se fait en équipe où chacun a ses missions : on gagne donc en autonomie au fur et à mesure que l’on acquiert de l’expérience.

De manière générale, les équipes « porteurs » suivent un rythme de travail de trois jours : le premier jour nous sommes « renfort piste/dépannage » ; le deuxième jour nous ne faisons que de la piste, soit la mise en œuvre de l’avion ; enfin, le troisième jour, nous travaillons de nuit pour effectuer toutes les travaux de maintenance et dépannage.

J’aime énormément partir en déploiement et travailler au sol pour m’assurer que l’appareil reste opérationnel : ce sont toujours des missions très intéressantes et stimulantes.

Avez-vous un souvenir ou une anecdote à nous partager ?

Ce n’est pas tant une anecdote qu’un événement quotidien : voir l’avion décoller puis ses trains rentrer. C’est vraiment mon moment préféré de la journée parce ce que l’on a travaillé la veille et avant le vol pour cela. Le voir décoller, c’est ce pourquoi je travaille.

Il y a également la relation avec le personnel « volant » lorsque l’on est en mission : il est vraiment unique ! Nous sommes amenés à travailler exclusivement avec un équipage, à discuter régulièrement avec lui, à partager presque tous les instants de la mission. Il y a une cohésion très forte en plus de l’aventure et de l’opportunité de voyage liés à une mission opérationnelle.

Portrait : le second maître Pauline, « porteur » au sein du détachement 23F déployé à Chania.