FANC – Opération NASSE 2022, mettre la pression sur la pêche illégale

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FANC – Opération NASSE 2022, mettre la pression sur la pêche illégale
@ EMA

Du 18 juillet au 5 août 2022, les Forces armées de Nouvelle-Calédonie (FANC) ont accueilli l’état-major conjoint de la sixième édition de l’opération internationale de police des pêches « NASSE ». 

Organisée de mai à août dans le cadre du Pacific Quadrilateral Defence Coordination Group (PQUAD – qui regroupe la France, la Nouvelle-Zélande, l’Australie et les États-Unis), l’opération NASSE a pour but de lutter contre les activités de pêches illégales en haute mer, non déclarées et non réglementées (INN), dans le Pacifique sud-ouest. Cette année, elle a vu la participation du Bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux et d’un Falcon 200 Gardian des FANC, du patrouilleur hauturier HMNZS Wellington et d’un P3 Orion néozélandais, ainsi que d’un avion C-130 des United States Coast Guard (USCG).

Durant trois semaines, les différentes unités ont été coordonnées depuis le Joint Command Centre(JCC), état-major conjoint établi à Nouméa au sein des FANC. Deux analystes du renseignement du Ministry for Primary Industries néo-zélandais, deux agents de l’Australian Fisheries Management Authority (AFMA) et un officier de liaison de l’USCG se sont joints à l’équipe des FANC, composée d’opérateurs du Centre opérationnel interarmées (COIA) et de représentants du bureau Action de l’état en mer (AEM).

Au total, 17 vols de surveillance et 14 contrôles en mer ont été réalisés et 8 infractions ont pu être constatées et reportées à la Western and Central Pacific Fisheries Commission (WCPFC). La présence d’opérateurs américains, australiens et néo-zélandais sur place a permis d’améliorer la coordination des moyens, de faciliter les échanges de renseignements tactiques et d’assurer une supervision directe des contrôles, pour plus d’efficacité.

Le 4 août, le Rear Admiral Michael H. Day, commandant du District 14 des USCG, est venu spécialement d’Hawaï pour la fermeture du JCC, présidée par le général commandant supérieur des FANC, le directeur de cabinet de Haut-Commissaire de la République, ainsi que le commandant de la zone maritime.

L’opération NASSE est une opération annuelle de police des pêches en zone de haute mer, sous juridiction internationale. Elle a été créée en 2015 à l’initiative des Forces armées en Nouvelle-Calédonie avec les deux partenaires historiques que sont l’Australie et la Nouvelle-Zélande. Les États-Unis ont intégré l’opération dès l’année suivante. Chaque année, à tour de rôle, un pays est désigné pour activer le Joint command Center et recevoir les opérateurs étrangers.

FANC – Opération NASSE 2022, mettre la pression sur la pêche illégale
FANC – Opération NASSE 2022, mettre la pression sur la pêche illégale

Un nouveau commandant
 pour le patrouilleur Fulmar

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Un nouveau commandant
 pour le patrouilleur Fulmar
@ Marine nationale

Ce vendredi 5 août 2022, le capitaine de corvette Marc Duvoux, commandant quittant du patrouilleur Fulmar, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Alain-Marie Tertrais comme son successeur.

 

Au cours des deux ans de commandement du capitaine de corvette Marc Duvoux, le Fulmar a conduit de nombreuses missions de surveillance maritime et de police des pêches dans la zone économique exclusive (ZEE) de Saint-Pierre-et-Miquelon. Il a en outre été déployé à plusieurs reprises, de New York au Groenland en passant le lac Ontario et l’Acadie, dans le cadre de missions de coopération régionale et a participé à de multiples exercices multinationaux de Search and Rescue (SAR). C’est dans ce cadre que le Fulmar a piloté la mise en place à Saint-Pierre d’un exercice annuel inter-administration et bilatéral (France - Canada) de sauvetage en mer. Pendant ces deux années, l’équipage du patrouilleur a aussi conduit deux arrêts techniques délocalisés à Québec, dont un arrêt technique majeur, qui ont permis d’assurer la pleine disponibilité du navire, moyen étatique hauturier majeur dans l’archipel.

 

Brestois de naissance, le lieutenant de vaisseau Alain-Marie Tertrais intègre l’École navale en 2011. À l’issue de la mission Jeanne d’Arc qu’il effectue en 2014, il se spécialise en lutte sous la mer (LSM). Il a effectué la totalité de sa carrière sur unité embarquée, dans un premier temps à bord du patrouilleur de 400t La Glorieuse à Nouméa avec laquelle il participe à des missions de police des pêche et d’assistance humanitaire. Il sert ensuite sur l’Aquitaine pendant cinq ans. À cette occasion, il effectue plusieurs déploiements opérationnels en Atlantique, dans le Grand Nord et en Méditerranée. Il participe également à la création du premier double équipage de FREMM brestois en 2019. Il exerce les fonctions de chef service LSM de l’équipage B de l’Aquitaine pendant deux ans jusqu’en juillet 2022.

 

Construit en 1991, le patrouilleur Fulmar a entamé sa carrière sous le nom de Jonathan comme chalutier. Transformé en patrouilleur en 1997, il rallie son port base de Saint-Pierre, armé par un équipage de la Gendarmerie maritime. En 2009, le bâtiment placé sous le commandement d’ALFAN. Seule unité de la marine basée en Amérique du Nord, le Fulmar conduit des missions relevant de l’action de l’État en mer, notamment le sauvetage en mer, la police des pêches et la lutte anti-pollution. Long de 40m, il est armé par un équipage de onze marins. Sa ville marraine est Saint-Pierre, son port d’attache.

 

Un nouveau commandant
 pour le patrouilleur Fulmar
Un nouveau commandant
 pour le patrouilleur Fulmar

La FLF Surcouf présente à Ismaïla 7 ans après l’ouverture de la seconde voie du canal de Suez

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La FLF Surcouf présente à Ismaïla 7 ans après l’ouverture de la seconde voie du canal de Suez.
@ Marine nationale

Le 6 août 2015, le Président de la République française, François Hollande, était invité à Ismaïla par le président égyptien Al Sissi pour inaugurer la seconde voie du canal de Suez.

D’une longueur de 35 kilomètres, ce nouveau tronçon permet de croiser le trafic dans le canal au lieu de l’alterner doublant ainsi la capacité du canal : 97 navires par jour à l’horizon 2023 contre 47 avant le début des travaux.

La FLF Surcouf était présente à Ismaïla le 6 août 2022, 7 ans jour pour jour après cette inauguration. Elle a pu participer aux festivités conduites par les Egyptiens pour commémorer cette avancée majeure pour l’Egypte. Les bâtiments égyptiens ont défilé dans le canal en portant leur grand pavois, et ont salué à quelques mètres de distance la FLF Surcouf rentrant de mission Agenor, pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz »

Durant son transit retour vers son port-base de Toulon, le Surcouf a croisé son sistership, la FLF Guépratte qui, après avoir quitté Toulon le 8 août au matin, franchira Suez pour un déploiement de deux mois en océan Indien.

 

La FLF Surcouf présente à Ismaïla 7 ans après l’ouverture de la seconde voie du canal de Suez

Un nouveau commandant pour la base navale de Cherbourg

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Un nouveau commandant pour la base navale de Cherbourg
@ Marine nationale

Le 22 juillet 2022, le vice-amiral d’escadre Philippe Dutrieux, commandant l’arrondissement maritime de la Manche et de la mer du Nord, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau Alexandre Caron comme nouveau commandant de la base navale de Cherbourg. Il succède au capitaine de vaisseau Bertrand Pouliquen.

Les trois années de commandement du capitaine de vaisseau Pouliquen ont été marquées par les premiers essais en mer du SNA Suffren, l’accueil du SNA Perle pour des travaux de grande ampleur et la déconstruction de plusieurs coques de SNLE type M4.

Entré à l’École navale en 1994, le capitaine de vaisseau Alexandre Caron choisit la spécialité « lutte sous la mer » et rejoint les forces sous-marines après deux années passées sur aviso puis sur FASM à bord desquelles il participera à des missions en mer baltique et au large de l’Afrique. Il sert pendant une quinzaine d’années sur SNA et participe à de nombreuses opérations en Atlantique, en Méditerranée et en océan Indien.

Un nouveau commandant pour la base navale de Cherbourg

En 2006, il prend le commandement du P400 L’Audacieuse en Guyane. En 2013, il commande successivement les SNA Perle, Émeraude puis Rubis avec le même équipage. De 2015 à 2020, il exerce les fonctions de commandant en second de SNLE et d’officier entraîneur. De novembre 2020 à juillet 2022, il commande l’équipage rouge du SNLE Le Triomphant.

Le capitaine de vaisseau Alexandre Caron est chevalier de l’ordre de la Légion d’honneur. Il est marié et père de cinq enfants.

La base navale de Cherbourg est une unité opérationnelle de soutien dans différents domaines tels que l’accueil des bâtiments en escale, la sécurité, la construction, le démantèlement et la déconstruction des sous-marins. Elle assure également le soutien de la primo-intervention pour une lutte contre une pollution en mer dans la zone de la Manche et de la mer du Nord.

MECO de la Provence : Remontée en puissance pour l’équipage A

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MECO de la Provence : Remontée en puissance pour l’équipage A
@ Marine nationale

Après avoir effectué début août la passation avec l’équipage B de la frégate multimissions (FREMM) Provence, la centaine de marins qui compose l’équipage A a repris la mer le 6 août, avant de débuter dès 8 août son stage de mise en condition opérationnelle (MECO).

La Provence fonctionne en double équipage depuis septembre 2021. L’équipage A est revenu à terre en février 2022 pour une phase de régénération et d’entraînement dans les bâtiments du groupe de transformation et de renfort (GTR) à Toulon. Avant de repartir en mission, l’équipage, avec ses nouveaux arrivants, a donc repris l’entraînement sur le bâtiment.

Entraînement majeur réalisé régulièrement, la MECO est un stage que chaque bâtiment de la Marine nationale doit valider afin de maintenir sa qualification opérationnelle. Pilotée par la division entraînement (DIVENT) de la Force d’action navale (FAN), la MECO vise à évaluer l’aptitude de l’équipage à réaliser tous les types de mission qu’il pourrait effectuer. Tout au long du stage et des exercices de difficulté croissante, les entraîneurs mettent ainsi à l’épreuve les savoir-faire des marins et accompagnent le bord dans sa montée en puissance.

La MECO de la Provence a commencé à quai, avec divers exercices de sécurité, de sécurité-défense ou encore d’évacuation du personnel se poursuivra sur quinze jours en mer. L’équipage a successivement eu à gérer accident de plongée, colis piégé, départs de feu, intrusions, avaries…

La qualification opérationnelle permettra à l’équipage de reprendre ensuite la mer afin d’assurer ses missions de prévention, de protection et d’intervention.

 

Méditerranée – Exercice conjoint en mer entre les FLF Guépratte et Surcouf

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Méditerranée – Exercice conjoint en mer entre les FLF Guépratte et Surcouf
@ Marine nationale

Le 9 août 2022, après un exercice de lutte antinavire au nord du détroit de Messine (entre la Sicile et l’Italie), les frégates de type La Fayette Surcouf et Guépratte se sont saluées en mer et se sont passées symboliquement le témoin de la mission AGENOR dont le Surcouf revient après presque quatre mois de déploiement et que le Guépratte s’apprête à intégrer.

Au cours de sa participation à la mission AGENOR, le Surcouf, et son détachement hélicoptère de la Flottille 36F, ont accompagné plus de 26 navires dans le détroit d’Ormuz – un record – et opéré avec de nombreuses marines européennes (notamment italienne et espagnole) et internationales (omanaise, koweïti ou encore émirienne). La présence régulière de la Marine nationale dans cette zone permet à la France de disposer d’une capacité d’appréciation autonome des enjeux du golfe arabo-persique. Le Surcouf a également intégré la Task Force 150, réunissant 34 pays pour lutter contre le terrorisme et les trafics en mer.

Le Surcouf a ensuite retrouvé son port-base de Toulon le 11 août alors que le Guépratte s’apprête à franchir le canal de Suez.

L’opération AGÉNOR est le volet militaire de l’initiative « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur, qui commande l’opération depuis le 15 juillet 2021. AGÉNOR a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz. À plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.

Atlantique Nord-Ouest - Fin de l’opération Ravenel pour le patrouilleur Fulmar

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Atlantique Nord-Ouest - Fin de l’opération Ravenel pour le patrouilleur Fulmar
@ Marine nationale

Le 11 août à 18h00 locales, le patrouilleur Fulmar, basé à St Pierre et Miquelon, raccompagne à bon port le DriX. Il s’agit de la dernière manœuvre de l’opération pour le patrouilleur qui escorte depuis 20 jours le drone de la société iXBlue. Depuis le 23 juillet, se déroule en effet la campagne 2022 de recherches de l’épave du Ravenel, chalutier disparu corps et bien il y a 60 ans dans les environs de l’archipel.

Pour la deuxième année consécutive le Fulmar a participé à cette opération qui fait intervenir de nombreux acteurs associatifs et institutionnels (DRASSM[1], DTAM[2], SNSM, pilotine du port de St Pierre, société des marins de St Pierre, associations, …). Pour la Marine nationale, c’est également l’occasion d’acquérir du retour d’expérience dans la mise en œuvre de drones de surface en lien avec la maîtrise des fonds marins.

Cette année, les recherches ont duré trois semaines et se sont concentrées au sud de St-Pierre et Langlade. Au bilan, ce sont plus de 200 km² qui ont été scrutés avec attention par les équipes d’iXBlue à la recherche d’anomalies sur le fond. S’ils ont d’abord agi en autonome, guidant le drone depuis la terre, l’escorte et le soutien du Fulmar se sont avérés nécessaires pour couvrir plus de 70% de la zone de recherche. Les résultats de ces recherches seront maintenant dépouillés en métropole par le DRASSM pour détecter les signes de la présence d’une épave.

Sur une période de rotary important – près des deux tiers de l’équipage – cette opération est également mise à profit pour l’appropriation du bâtiment par chacun. Ainsi, l’enchainement des exercices de tous types a permis à chaque marin de se familiariser avec l’ensemble de ses fonctions, toujours nombreuses sur un petit équipage.

 

[1] Département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines dépendant du ministère de la Culture

[2] Direction des territoires, de l’alimentation de la mer dépendant de la préfecture de St Pierre et Miquelon

Mer Noire – Participation d’un détachement du groupe de plongeurs-démineurs Atlantique à un exercice interallié en Roumanie

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 Mer Noire – Participation d’un détachement du groupe de plongeurs-démineurs Atlantique à un exercice interallié en Roumanie
@ Marine nationale

Un détachement du Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) Atlantique a été déployé du 30 juillet au 8 août en Roumanie, dans le cadre de l’exercice « Eurasian Partnership Mine Counter Measure Dive 2022 ».

Réunissant depuis 2011 différentes nations du pourtour de la mer Noire (Azerbaïdjan, Bulgarie, Roumanie, Turquie, Ukraine) et les États-Unis, l’exercice a vu pour la première fois la participation d’un détachement français.

Cet exercice avait pour objectif de consolider les relations militaires multilatérales et de partager les procédures de guerre des mines. Le détachement français a pu démontrer son savoir-faire dans plusieurs domaines : la recherche sous-marine, le relevage, déplacement et plageage d’une mine moderne ou encore la neutralisation d’un « waterborne IED » (engin explosif improvisé subaquatique).

Les plongeurs d’armes français ont opéré conjointement avec les plongeurs des autres nations. Après avoir relevé une mine sous-marine inconnue, les marins français ont déplacé cette munition pour la sortir du port afin d’en préserver l’accès et de sauvegarder les installations portuaires. Les plongeurs américains ont ensuite pris le relais pour le plageage de la munition pour réaliser son démantèlement et récupérer ainsi de précieux renseignements techniques sur son fonctionnement.

Cet exercice renforce davantage l’interopérabilité avec nos alliés et partenaires et démontre la fiabilité de la France comme partenaire stratégique.

Méditerranée– Appareillage de la Seine pour une mission de surveillance des approches maritimes

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Méditerranée– Appareillage de la Seine pour une mission de surveillance des approches maritimes
@ Marine nationale

Dans le cadre de la posture permanente de la surveillance maritime (PPSM), le 16 août 2022, l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine a appareillé de Toulon pour une mission surveillance de trois semaines dans les approches maritimes françaises.

Les 27 marins qui composent actuellement l’équipage auront pour mission principale d’assurer la permanence de la sécurité maritime et la défense des approches nationales.

A l’issue d’un dernier entraînement de remorquage avec son sister-ship (BSAM Loire), la Seine a commencé sa patrouille le long de la côte d’Azur pour répondre à toute éventuelle sollicitation inhérente à la période estivale.

C’est ainsi, que dès le premier jour de son déploiement, la Seine a été déroutée en renfort de la vedette de la station de la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM) de Bandol (83) pour lutter en mer contre l’incendie d’un voilier de 8m au large de l’archipel des Embiez. Malgré les moyens placés sous la coordination du centre régional opérationnel de surveillance de sauvetage en Méditerranée (Cross Med), le bateau a fini par couler par plus de 100m de fond. Une fois la zone débarrassée des principaux débris en surface, la Seine a pu reprendre sa patrouille vers l’Est, avant de rallier le littoral corse dans les prochains jours où elle effectuera une première relâche à Calvi.

© SNSM Bandol
© SNSM Bandol

Le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) est une unité polyvalente destinée à mener plusieurs types de missions : soutien des forces (escorte de SNA, remorquage, repêchage d’armes tactiques), sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage, protection de l’environnement, lutte antipollution), et soutien des moyens maritimes (remorquage d’engins, travaux d’ancrage et d’entretien, relevage de coffres ou épaves, soutien à la plongée humaine) et prend part à des missions de police (projection et interventions ponctuelles de forces spéciales, police des pêches, missions de souveraineté. Quatre bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, deux à Brest et deux à Toulon.

Cérémonie de parrainage pour La Combattante

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Cérémonie de parrainage pour La Combattante
@ Marine nationale

Le patrouilleur antilles Guyane La Combattante, basé à Fort-de-France, a fait escale aux Saintes le 16 août 2022 à l’occasion de la cérémonie de parrainage avec la commune de Terre-de-Haut.

Hilaire Brudey, maire de Terre-de-Haut et le lieutenant de vaisseau Pierre-Mickaël, commandant La Combattante, ont signé la charte de parrainage et échangé la plaque de l’association des Villes Marraines, officialisant ainsi les liens entre la commune et le bâtiment. Les habitants sont montés à bord et ont échangé avec l’équipage, ce qui leur a permis de mieux connaître les missions d’un patrouilleur dans la zone Antilles. D’autres actions sont d’ores et déjà prévues avec les scolaires afin qu’ils puissent découvrir prochainement la Marine Nationale à travers La Combattante.

Troisième et dernier patrouilleur Antilles Guyane, La Combattante exerce des missions de souveraineté dans le cadre de l’Action de l’État en mer (AEM) : surveillance maritime, sauvegarde des personnes et des biens, surveillance des flux migratoires illégaux, police des pêches, lutte contre les trafics illicites.