Relève au sein du Standing Nato Maritime Group N°2 (SNMG2) entre le Languedoc A et la Provence B

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Relève au sein du Standing Nato Maritime Group N°2 (SNMG2) entre le Languedoc A et la Provence B
@ Marine nationale

Le 31 juillet, la frégate multi-missions (FREMM) Provence (équipage B), déployée depuis début juin, a passé le flambeau de la participation française au sein du Standing Nato Maritime Group n°2 (SNMG2) en Méditerranée orientale à la FREMM Languedoc (équipage A), qui sort d’une remontée en puissance menée à la mer avec la division entrainement de la Force d’Action Navale (FAN).

Après un entrainement d’opportunité au combat naval entre les deux FREMM et un transfert de matériel effectué par Caïman Marine, les FREMM Languedoc et Provence se sont relevées au large du détroit de Messine pour assurer la permanence de la présence française en Méditerranée centrale et orientale sous pavillon OTAN.

Intégrées au SNMG2 de l’OTAN, la Languedoc va désormais assurer la présence française aux côtés de marines alliées dans cette zone maritime marquée par une tension accrue depuis l’invasion de l’Ukraine. La présence permanente d’un bâtiment français dans la région contribue à l’appréciation autonome de la situation au profit des autorités françaises et renforce notre interopérabilité avec nos alliés et partenaires dans la zone.

Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde

 

 

Relève au sein du Standing Nato Maritime Group N°2 (SNMG2) entre le Languedoc A et la Provence B

Mission de police de l’environnement pour le PHM Commandant Birot

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Mission de police de l’environnement pour le PHM Commandant Birot
@ Marine nationale

Le 28 juillet 2022, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot a rejoint son port base de Toulon, après dix jours de mission PPSM (posture permanente de sauvegarde maritime) en Méditerranée.

Durant cette période, plusieurs actions de police de l’environnement ont été conduites sous l’autorité du centre des opérations de la Méditerranée. De nombreuses patrouilles ont en effet été réalisées dans les aires marines protégées afin de porter une attention particulière aux atteintes à l’environnement. C’est ainsi qu’une équipe du PHM a été projetée à plusieurs reprises, grâce à l’EDO du bord, dans des zones particulièrement réglementées où la nature est très fragile. Les marins du Birotont successivement effectué des contrôles au sein de la réserve naturelle des Bouches de Bonifacio, puis quelques jours plus tard dans le parc national de Port-Cros et enfin, dans le golfe de Saint-Tropez. Ces opérations réalisées dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM) visent notamment à vérifier le bon respect des zones de mouillage et à lutter contre les pollutions lumineuses et sonores provenant des usagers de la mer.

Assisté par un référent « police des pêches » et en relation avec le centre national de surveillance des pêches (CNSP), l’équipage a également mené plusieurs contrôles sur des navires de pêche, dans le Golfe du Lion. Cette mission participe à la protection des ressources halieutiques en Méditerranée, en contrôlant par exemple le respect des zones d’interdiction de pêche. C’est enfin à travers le report de tous les mammifères marins rencontrés durant sa patrouille, que le Commandant Birot a contribué à la protection de la faune méditerranéenne.

En étroite coopération avec les sémaphores, les autres administrations de l’AEM et les gardiens des parcs naturels, ces patrouilles ont conduit à la verbalisation de certains contrevenants ainsi qu’à la sensibilisation de nombreux plaisanciers. Ce type de mission permet aussi d’améliorer la coopération inter-administrations et de valoriser le savoir-faire varié de la Marine nationale.

 

Matinée cohésion des joueuses du Brest Bretagne Handball avec les marins-pompiers de Brest

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Matinée cohésion des joueuses du Brest Bretagne Handball avec les marins-pompiers de Brest
@ Marine nationale

Dans le cadre de leur préparation d’avant-saison, l’équipe féminine du Brest Bretagne Handball a pris part le 28 juillet à une matinée d’entraînement avec la compagnie des marins-pompiers de Brest au centre de formation pratique et d'enseignement sécurité du Portzic.

Les 21 joueuses de la section professionnelle et leur staff ont ainsi enchaîné des exercices physiques lors d’un « challenge cross training » encadrés par deux moniteurs EPMS de la base navale de Brest puis des ateliers de gestion de stress conduits par du personnel du CFPES, notamment un parcours dans le noir avec appareil respiratoire isolant et une épreuve de vertige avec l’échelle aérienne à mouvements combinés.

Les handballeuses et leurs encadrants sont repartis plus que satisfaits, augurant de nouvelles interactions entre les deux organismes brestois !


 

Matinée cohésion des joueuses du Brest Bretagne Handball avec les marins-pompiers de Brest
Matinée cohésion des joueuses du Brest Bretagne Handball avec les marins-pompiers de Brest

Le PHM Commandant Bouan prend l'alerte

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Auteur : La rédaction

Le PHM Commandant Bouan prend l'alerte
@ Marine nationale

Après un mois de permissions, le PHM Commandant Bouan est paré au combat et reprend l’alerte à 24h ce lundi 1er Août 2022.

Les nouveaux embarqués à peine arrivés, le PHM Commandant Bouan prendra la mer le mercredi 03 août afin de s’entrainer aux missions qui vont suivre et absorber le plan annuel de mutation. 

Le mois d’août sera ensuite coupé en trois périodes dédiées, centrées sur des missions de surveillance des approches maritimes au titre de la Posture Permanente de Sauvegarde Maritime (PPSM). 

D’ici là, l’équipage du Bouan se prépare à toute éventualité et répondra sans délai aux sollicitations opérationnelles.

Franchissement du 66 33N, un été polaire pour le LV Tommy !

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Auteur : La rédaction

Franchissement du 66 33N, un été polaire pour le LV Tommy !
@ Marine nationale

Suite à l’invitation de l’US Navy pour une mission à bord de l’USCG Healy, le LV Tommy a rejoint Seward en Alaska le 25 juillet dernier.

 

Ce minuscule port du bout du monde était le point de départ d’une mission Arctique de six semaines qui conduira l’équipage du plus grand brise-glace des US Coast Guard en mer des Tchouktches afin de conduire des essais opérationnels sur les glaces mais aussi poursuivre la recherche océanographique dans cette région du monde.

 

La participation du LV Tommy à cette mission souligne la forte volonté de la Marine nationale d’acquérir et de conserver les savoir-faire rares, notamment en matière de navigation sous les hautes latitudes. En effet, grâce à cet embarquement, le LV Tommy débute sa formation de pilote des glaces. Seuls deux marins français sont pour l’instant formés dans cette fonction si particulière.

 

Le lundi 1er août, après avoir traversé le détroit de Béring, le LV Tommy a franchi le fameux 66 33N, cercle polaire Arctique et navigue désormais dans les glaces, avec une température extérieure de 0 degré et une température de l’eau à -1 degré.

 

Cet embarquement d’un officier prouve également l’engagement de la Marine pour la connaissance de l’environnement marin en milieu polaire, indispensable à l’anticipation des crises liées, notamment, au réchauffement climatique.

Franchissement du 66 33N, un été polaire pour le LV Tommy !

Méditerranée et mer Noire – Bilan du déploiement de 6 mois d’un Atlantique 2 à La Sude

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Méditerranée et mer Noire – Bilan du déploiement de 6 mois d’un Atlantique 2 à La Sude
@ EMA

Prépositionné à La Sude dès le début du mois de février, l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 a terminé son déploiement opérationnel de six mois le 31 juillet 2022. Durant cette période, plusieurs aéronefs se sont succédés pour assurer des missions de surveillance en Méditerranée et en mer Noire et participer à plusieurs missions et exercices avec nos alliés. La présence de l’ATL2  permet de contribuer à la posture défensive et dissuasive de l’Alliance sur le flanc oriental de l’Europe.  

Déployé à La Sude depuis le 1er février 2022, sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone maritime Méditerranée (CECMED), d’abord en soutien direct du groupe aéronaval dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, l’ATL2 a ensuite poursuivi ses opérations en Méditerranée à partir du 17 avril, au profit de l’opération EUNAVFOR IRINI et de la mission OTAN NOBLE SHIELD, ainsi qu’en appui des frégates françaises déployées de manière permanente en Méditerranée orientale.  

Plus particulièrement, le dernier détachement de la Flottille 23F, arrivé en Crète le 9 juin, a effectué 24 vols opérationnels, cumulant plus de 160h de vol. Ce dernier a également conduit 9 missions en mer Noire, au-dessus des eaux territoriales bulgare et roumaine.  

L’Atlantique 2 a par ailleurs été engagé dans le cadre de l’exercice aéromaritime bulgare BREEZE 2022 au large des côtes bulgares, durant lequel il a mis à profit ses capacités de lutte anti-sous-marine pour l’entrainement des bâtiments alliés participants. 

Ces nombreux vols opérationnels ont ainsi permis de renforcer l’appréciation autonome de situation en Méditerranée, d’assurer la protection des approches maritimes européennes et de garantir la liberté de circulation aéro-maritime en Méditerranée. 

Au bilan, en 6 mois de présence dans cette zone, les différents détachements déployés auront effectué une centaine de missions, totalisant près de 620 heures de vol, soit 85 vols sous contrôle opérationnel national, 8 directement au profit de l’OTAN et 6 dans le cadre d’IRINI. 

Méditerranée et mer Noire – Bilan du déploiement de 6 mois d’un Atlantique 2 à La Sude

PSP Fulmar - Recherches de l'épave du Ravenel

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PSP Fulmar - Recherches de l'épave du Ravenel
@ Marine nationale

Depuis le samedi 23 juillet, le patrouilleur de service public (PSP) Fulmar basé à Saint-Pierre-et-Miquelon est mobilisé pour la campagne 2022 de recherche de l’épave du chalutier Ravenel, coulé en 1962 avec ses 15 membres d'équipage. Il s’agit de la suite des recherches lancées en 2021, auxquelles le Fulmar avait déjà participé.

 

Fort de cette expérience, le bâtiment a appareillé avec à son bord 3 techniciens de la société iXblue pour opérer un drone de surface DriX. Ce dernier effectue des relevés hydrographiques de haute résolution dans l’espoir de retrouver l’épave.

Météo France et le DRASSM (département de recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines) ont défini une nouvelle zone de recherche, dans la continuité de la zone couverte en 2021, en se fondant notamment sur les données météorologiques connues de l’époque, les positions auxquelles des débris ont été retrouvés sur le rivage après le naufrage et le témoignage de marins.

 

Le DriX est capable d’opérer en toute autonomie, surveillé depuis n’importe quel navire ou bureau pourvu qu’Internet soit disponible. La mission du Fulmar consiste donc principalement à sécuriser la zone, prévenir les autres navires de la présence du drone et remorquer le drone sans délai en cas d’avarie. En cas de perte des liaisons 4G et satellitaires, l’équipe de iXblue peut aussi reprendre le contrôle du drone par WiFi à partir du Fulmar, qui reste toujours à moins de 5000 mètres.

 

Pour la Marine nationale, cette mission est une nouvelle occasion d’enrichir les connaissances sur la mise en œuvre de drones dans un domaine lié à un autre, hautement stratégique : la maîtrise des fonds marins.

 


 

PSP Fulmar - Recherches de l'épave du Ravenel

Mission en Jordanie pour deux marins-pompiers de Marseille experts en risques chimiques

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Echange avec l’unité spécialisée en lutte NRBC d’Aqaba, intervenue sur l’accident du 27 juin. © BMPM
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Du 23 au 30 juillet, le capitaine de corvette Christophe, conseiller technique en risques chimiques, et l’enseigne de vaisseau Maxime, ingénieur chimiste, ont réalisé une mission d’expertise au profit de la Défense civile jordanienne.

Cette mission, dont la demande émanait des autorités jordaniennes, fait suite à l’accident qui a eu lieu dans le port d’Aqaba le 27 juin dernier : lors d’une phase de chargement, un conteneur de chlore s’est décroché et a engendré, en se perçant lors de l’impact, l’émission d’un grand nuage de chlore gazeux. Le bilan a fait état de 13 morts et 200 blessés. La Jordanie a alors formulé le souhait de bénéficier de la venue d’experts pour évaluer ses moyens de lutte contre les risques chimiques et sa doctrine d’intervention, afin d’identifier de potentielles pistes d’amélioration.

L’objectif était donc double pour les marins-pompiers : les deux experts avaient pour mission de réaliser à la demande des autorités jordaniennes une estimation des capacités du pays en matière de lutte NRBC ; il s’agissait également d’établir, pour la Direction générale de la Sécurité civile et de la gestion des crises (DGSCGC) française, un retour d’expérience sur cet événement au caractère inédit. A Aqaba, les deux experts ont pu rencontrer le chef du groupement de la Défense civile de la ville, ainsi que les spécialistes NRBC étant intervenus sur l’accident du 27 juin, et visiter les lieux de l’accident. Les marins-pompiers y ont aussi rencontré les autorités du port et visité une caserne accueillant la spécialité NRBC, pour y échanger sur les moyens et la doctrine d’intervention visant à lutter contre ce genre de risques. « La Défense civile jordanienne a une structure dans la spécialité NRBC véritablement efficace et ses membres ont une bonne connaissance de leur matériel, précise l’EV1 Maxime. Notre rôle a été d’apporter quelques recommandations et pistes d’améliorations afin d’optimiser le dispositif déjà en place. » A Amman, capitale du pays, le CC Christophe et l’EV1 Maxime ont également échangé avec l’équipe NRBC de la ville et ont pu rencontrer le chef national du département « matières dangereuses et tests techniques » (responsable de la réponse NRBC du pays), ainsi que le général de la Défense civile jordanienne et ses adjoints.

Les échanges des marins-pompiers avec ces derniers sur les premières conclusions de leurs observations ont été l’occasion d’identifier les moyens d’optimiser la lutte contre les accidents à caractère NRBC dans le pays et, pour les deux chimistes, de comprendre les enjeux d’un accident de cette ampleur pour la sécurité civile d’un pays et la protection de sa population.

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 500 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

Méditerranée orientale – Le commandant de la SNMG2 accueilli à bord du Languedoc

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Méditerranée orientale – Le commandant de la SNMG2 accueilli à bord du Languedoc
@ Marine nationale

Le 02 aout, quelques heures après avoir conduit un exercice de tir contre terre avec des bâtiments américain, espagnol et grec marquant la pleine intégration du Languedoc à la Standing NATO Maritime Group 2 de l’OTAN (SNMG2), son commandant, le contre-amiral (CA) Sciretta de l’US Navy, a été reçu à bord où il a été accueilli par le capitaine de vaisseau (CV) Laurent Saunois commandant de l’équipage A du Languedoc.

Cette visite a été l’occasion de revenir sur les objectifs opérationnels du Languedoc au sein de la SNMG2 et de montrer les capacités multi-milieu/multi-champ d’un frégate multi-missions.

De la passerelle en passant par le central opération et la plage arrière où se trouve le sonar remorqué, le CA Sciretta s’est félicité de l’intégration du Languedoc qu’il considère comme un atout essentiel dans le contexte actuel.

Déployé depuis le 30 juillet, le Languedoc est intégré au sein du CTG 441.02 de l’OTAN en Méditerranée centrale et orientale. Tout en participant aux opérations aux côtés des marines alliées de l’OTAN pour assurer le renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance sur le flanc est de l’Europe, le Languedoc assure la permanence de la présence française et l’appréciation autonome de la situation en Méditerranée orientale

 

Méditerranée – La FLF Guépratte rencontre la marine grecque

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Méditerranée – La FLF Guépratte rencontre la marine grecque
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Jeudi 4 août, au large des côtes toulonnaises, la FLF Guépratte, la frégate grecque Kanaris ainsi que le ravitailleur grec Prometheus ont croisé en groupe constitué le temps d’un PASSEX.

Profitant de conditions météorologiques favorables, le Guépratte et les 2 bâtiments grecs se sont ainsi entraînés aux manœuvres de ravitaillement à la mer et ont également pu mettre en place l’ensemble des systèmes de communication qui permettrait de mener à bien une opération interalliée en mer et renforcer l’interopérabilité entre les marines de deux partenaires stratégiques qui se côtoient régulièrement en Méditerranée centrale et orientale.

Cet exercice s’inscrit dans le cadre de l’entrainement opérationnel nécessaire au départ prochain en mission de la frégate Guépratte. Ainsi l’équipage s’est entraîné à la mer cette semaine, afin de répondre aux exigences d’un déploiement en océan indien.

De leur côté, les deux bâtiments grecs, après une escale de 4 jours à Marseille, ont repris leur mission de formation et d’entrainement des jeunes officiers de la marine hellénique.

 

Méditerranée – La FLF Guépratte rencontre la marine grecque