Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue à bord le jeudi 4 août 2022, le colonel Marie-Hélène Lovichi, chef d’état-major interarmées aux Antilles, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Pierre-Mickaël Grigis comme commandant du patrouilleur Antilles-Guyane La Combattante. Il succède ainsi au capitaine de corvette Henri de Penguern.

Entré à l’Ecole Navale en 2010, le Lieutenant de vaisseau Pierre-Mickaël Grigis se spécialise dans le domaine des Systèmes d’Information et de Communication (SIC) de surface. Affecté en 2014 sur le P400 La Gracieuse en Guyane en tant qu’officier opérations puis commandant en second, il participe aux missions de police des pêches et de protection du centre spatial guyanais. Il rejoint en 2016 la frégate anti-aérienne Jean Bart en tant qu’adjoint au chef de service SIC. Il participe notamment entre 2016 et 2018 à l’opération « Chammal » depuis la méditerranée orientale et l’océan indien. Diplômé de l’Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navales (ESCAN) en 2019, il est affecté sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et exerce les fonctions de chef de service SIC. Il effectue la mission Jeanne d’Arc 2020 et participe à plusieurs exercices amphibies interarmées et interalliés. En 2021, il rejoint la frégate légère furtive (FLF) La Lafayette en tant que commandant adjoint opérations.

Lors des dix-huit mois de commandement du capitaine de corvette Henri de Penguern, La Combattante a mené de nombreuses patrouilles de surveillance des approches maritimes des Antilles françaises. Le PAG s’est particulièrement engagé dans la lutte contre le trafic illicite en développant de nouveaux modes d’action et en acquérant une spécificité dans le trafic inter-îles. Il a sillonné la mer des Caraïbes de Carthagène-des-Indes, dans le cadre de l’opération Orion, à la Barbade. La Combattante s’est récemment rendue à la Nouvelle Orléans après avoir remonté le Mississippi afin de participer à l’édition 2022 de la Navy Week, rappelant les liens profonds entre les marines française et américaine.

Troisième et dernier patrouilleur Antilles Guyane, La Combattante exerce des missions de souveraineté dans le cadre de l’Action de l’État en mer (AEM) : surveillance maritime, sauvegarde des personnes et des biens, surveillance des flux migratoires illégaux, police des pêches, lutte contre les trafics illicites.

Le BSAM Garonne était au mouillage dans l’anse de Bertheaume (29) le jeudi 4 août à 20h30 lorsque l’équipe en passerelle intercepte le message MAYDAY RELAY du CROSS Corsen concernant une annexe chavirée avec deux hommes à la mer près du Fort de Bertheaume.

A moins d’un nautique de l’annexe en question, l’équipage de la Garonne est missionné par le CROSS Corsen pour rechercher les naufragés.

A 20h38, l’EDO du bord, avec trois membres d’équipage dont un plongeur, entame les recherches au pied du fort. L’annexe en question est rapidement retrouvée, et le plongeur du bord est au contact de l’un des naufragés à 20h46.

Le deuxième naufragé ayant réussi à rejoindre la plage à la nage, l’EDO de la Garonne dépose en sécurité la victime sur la cale de l’anse de Bertheaume à 20h53.

L’équipage de la Garonne a ensuite continué sa mission en mer d’Iroise par un entraînement avec un hélicoptère Dauphin de la base de l’aéronautique navale de Lanvéoc, puis une patrouille toute la nuit avant de reprendre son entraînement individuel.

Le BHO Beautemps-Beaupré, en transit dans le goulet de Brest, avait également intercepté le MAYDAY RELAY du CROSS Corsen et pris la direction du Fort de Bertheaume pour porter secours aux deux plaisanciers. 

Ce vendredi 5 août 2022, le capitaine de frégate Jean Francizos, chef suppléant de l’antenne de l’état-major de la Force d’action navale à Brest, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Thomas Hinden comme commandant du chasseur de mines tripartite (CMT) L’Aigle, qui succède ainsi au capitaine de frégate (CF) Arnaud Le Béguec.

Au cours des 18 mois de commandement du CF Arnaud Le Béguec, les 45 marins du CMT L’Aigle ont participé au déploiement du groupe de guerre des mines 2021 dans le golfe arabo-persique. Après ce déploiement d’un semestre, un arrêt technique intermédiaire s’est avéré nécessaire avant de reprendre le cycle de la qualification opérationnelle. Ainsi qualifié, L’Aigle a ensuite réalisé des opérations nationales dans les approches de Brest et dans la Manche, et a participé à l’exercice interallié MCM WARRIOR 22 (Mine Counter Measures) en mer d’Écosse.

Natif de Brest, le CC Thomas Hinden a intégré l’École navale en 2005. Il a navigué pendant deux ans sur la frégate anti-sous-marine (FASM) La Motte-Picquet avant de rejoindre Toulon où il a servi à bord de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et de la frégate anti-aérienne (FAA) Cassard. Il a également été affecté au Pôle École Méditerranée comme instructeur et à l’état-major de la Force d’action navale comme chef de groupement « armes-équipement » de la division « exploitation ». Il a suivi le cursus de l’École de guerre au sein de sa 29ème promotion. Au cours de ses affectations embarquées, il a notamment participé à la campagne JEANNE D’ARC 2015, aux opérations HARMATTAN, HAMILTON et CHAMMAL ainsi qu’à des opérations internationales dont deux intégrations à des Carrier strike groups américains dans le golfe Arabo-Persique.

Admis au service actif en 1987, le chasseur de mines tripartite L’Aigle est un bâtiment de combat polyvalent ayant pour mission la détection, l’identification, puis la destruction ou neutralisation des mines par fonds de 10 à 80 mètres. Il assure également le guidage de convois sous menace de mines ainsi que la réalisation de travaux sous la mer et la recherche d'épaves. Basé à Brest, d’une longueur de 51 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 45 marins.

La ville marraine de L’Aigle est L’Aigle (Orne).

En ce début de prise en charge par l’équipage A, le BSAM Loire est déployé, sous le contrôle opérationnel du centre des opérations (CENTOPS) de la Méditerranée de Toulon, le long des approches maritimes méditerranéennes de métropole et de Corse, afin d’assurer l’action de l’Etat en mer en pleine période estivale.

Depuis la fin du mois de juillet 2022, la Loire patrouille le long de la façade méditerranéenne afin d’assurer la sécurité nautique et le respect des réglementations, tant chez les plaisanciers que les professionnels de la mer. Le cœur de cette saison estivale voit en effet un très grand afflux touristique, venu profiter du plan d’eau, se mêler aux activités de pêche et de commerce locales. Afin de répondre à cette hausse du trafic, le BSAM représente un vecteur d’action de l’Etat en mer au plus proche du terrain, garantissant le maintien des bonnes pratiques maritimes dans les eaux territoriales françaises. Sur son passage, la Loire effectue ainsi une surveillance accrue de la situation nautique, en coordination avec les Sémaphores, afin d’intervenir sur toutes activités illicites observées.

De plus, la maitrise des approches maritimes représente une préoccupation partagée par les pays méditerranéens voisins, qui font face aux mêmes problématiques. Ces questions ont pu être abordées avec nos collègues Italiens, à l’occasion d’une rencontre officielle avec le Commandant du Service Maritime de l’île d’Elbe. Cette visite, au centre de coordination des opérations de Portoferraio, a ainsi permis d’entretenir nos liens avec ce partenaire européen et d’échanger sur les moyens d’action des Etats dans le domaine de la souveraineté maritime.

La surveillance des côtes françaises fait partie des missions confiées aux BSAM, en tant que bâtiments spécialisés dans le soutien et l’assistance en mer. Cette patrouille en période de grande affluence touristique permet à la fois de faire respecter les réglementations, qui garantissent la sécurité de tous et de l’environnement, mais aussi d’assurer une capacité d’intervention en cas d’incident. Après quatre mois de préparation à terre pour ce bâtiment à double équipage, la Loire A effectue ainsi une remontée en puissance opérationnelle, dans ces domaines de responsabilité.

Après six mois de déploiement en Méditerranée et en Atlantique, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a accosté à son port base de Brest le 29 juillet.

Il a repris la mer le 03 août après 5 jours d’escale : le temps nécessaire pour réaliser quelques mouvements logistiques et permettre à l’équipage A de prendre en charge le bâtiment.

Deux jours d’entraînement individuel devant Brest ont permis à l’équipage, à son nouveau commandant et à tous les marins nouvellement embarqués de (re)prendre leurs marques à bord. Un programme dense : exercice d’homme à la mer, treuillage avec un Dauphin de la 34F, prise de coffre, SECUREX ou encore exercice de lutte asymétrique ont pu être conduits efficacement et ont permis de retrouver une pleine capacité opérationnelle avant de rejoindre l’Atlantique Nord.

Paré à entamer son transit le 04 août dans la soirée, le BHO s’est dérouté dès sa sortie du goulet de Brest suite à la réception d’un message MAYDAY RELAY par le Centre Régional Opérationnel de Surveillance et de Sauvetage (CROSS) CORSEN. Une personne en détresse a finalement pu être secourue par l’embarcation légère du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitaine Garonne alors au mouillage devant Bertheaume. Liberté de manœuvre donnée, le BHO a pu débuter son long transit vers ses zones de travaux océanographiques.

Le Beautemps-Beaupré, bâtiment hydrographique et océanographique à deux équipages, réalise près de 230 jours de mer par an. Les données d’environnement récoltées lors de ses missions sont essentielles pour la fonction connaissance/anticipation de nos forces armées.

Au cours des dernières semaines, le bureau « Relations internationales militaires » du centre des opérations de la Marine (CENTOPS) de Toulon à participé à trois réunions de planification et de préparation d’activités de coopération opérationnelles (ACO) qui doivent se tenir dans les prochaines semaines.

Dans un premier temps, une délégation du CENTOPS Toulon s’est rendue à Alger les 28 et 29 juin pour la réunion de planification de l’exercice 5+5 « Seaborder 22 » qui doit réunir, en octobre prochain à Toulon, les pays membres de l’Initiative 5+5 Défense » (Algérie, Espagne, France, Grèce, Italie, Libye, Malte, Maroc, Mauritanie, Portugal, Tunisie). Co-organisées par la France et l’Algérie, ces manœuvres sont destinées à consolider l’aptitude des marines des pays membres à opérer conjointement et à répondre, le cas échéant, à une situation de crise en mer à travers un large panel de situations allant de la lutte anti-pollution aux opérations d’interdiction maritime

Puis, du 29 au 30 juin, une délégation de la Marine Royale Marocaine s’est déplacée à Toulon pour préparer la prochaine édition de l’ACO « Chebec 22 » qui se déroulera en novembre prochain, d’abord à Toulon, puis au Royaume du Maroc. Cette 26ième édition permettra ainsi aux deux partenaires de s’entrainer conjointement à quai puis en mer dans les domaines de la surveillance et de la sécurité maritime et de partager leurs savoir-faire respectifs afin d’entretenir l’aptitude des deux parties à opérer conjointement et répondre, le cas échéant, à une situation de crise en mer. Une délégation de la Marine sénégalaise était également présente au titre de accords de coopération bilatérale et de l’initiative tripartite France-Maroc-Sénégal initiée en juillet 2018.

Enfin, le 3 août, la réunion finale de planification de l’ACO « Raïs Hamidou 22 » s’est déroulée à Toulon pour préparer la 15ème édition de cette activité qui se tiendra mi-septembre à Toulon. Cette année, les activités planifiées seront principalement axées sur les thématiques de la plongée militaire, de l’intervention sous la mer et de la lutte contre les mines pour permettre aux unités concernées de partager leurs savoir-faire respectifs.

Le 29 juillet 2022, la frégate multi-missions (FREMM) Provence, alors en patrouille au sud de la Crète, a participé à un exercice conjoint aux côtés de l’armée de l’air grecque. En coordination avec deux avions de chasse F-16 grecs, cet entrainement visait tout d’abord à entrainer les marins français et les aviateurs grecs à la lutte anti-aérienne en mer. En outre, cette manœuvre a contribué à renforcer l’interopérabilité entre les armées française et grecque.  

Au cours de cet entrainement, les deux aéronefs ont enchaîné pendant plus d’une heure les simulations d’attaque à haute vitesse autour de la Provence. L’équipage s’est ainsi exercé à mettre en œuvre les actions préplanifiées et graduelles, allant des interrogations par radio jusqu’à l’ouverture – fictive - du feu et la neutralisation de la menace, grâce aux systèmes d’armes embarqués de la FREMM. La réalisation d’un tel exercice avec les forces armées grecques permet d’entretenir l’interopérabilité et, pour la France, d’illustrer sa volonté de travailler aux côtés de ses alliés pour la stabilité de la région et la liberté de circulation dans le respect des règles du droit international.

Cette interaction a eu lieu alors que la FREMM Provence opérait au sein de la Standing NATO Maritime Group n°2 (SNMG 2). Ainsi, de mi-juin à fin juillet, en coopérant avec ses alliés du bassin méditerranéen, elle a également contribué au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc est de l’Europe.

Dans le cadre de la relation militaire bilatérale forte et ancienne qui lie les deux nations, la France et la Grèce œuvrent conjointement en faveur de la défense européenne et de la sécurité euro-atlantique. Ce partenariat stratégique s’inscrit dans le cadre de l’ensemble des opérations et des engagements de la France : renforcer l’autonomie stratégique et la souveraineté de l’Europe tout en contribuant à la paix et à la sécurité internationale.

Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

Déployé en opération CORYMBE depuis le 30 mai dernier dans le golfe de Guinée, l’équipage du Bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme est rentré à son port-base, à Brest, le 4 août.

Tout au long de son mandat CORYMBE, les marins de la Somme ont échangé avec des marins partenaires du golfe de Guinée leur expertise technique et leur savoir-faire. Ils ont également assuré pendant plusieurs semaines l'embarquement à la mer d’une vingtaine d’officiers et officiers mariniers de cinq pays partenaires : Sénégal, Guinée Conakry, République de Côte d'Ivoire, Togo et Bénin. Ces échanges s’inscrivent dans les objectifs et d’instruction opérationnelle en commun avec les marines partenaires pour développer l’interopérabilité en particulier. Le BCR Somme a également embarqué près de quarante élèves de l’École navale à vocation régionale (ENVR) de Tica en Guinée équatoriale. En provenance de douze pays d’Afrique, les marins partenaires ont notamment pu assister à des entraînements sur la sécurité à la mer.

Lors de leurs escales, au Togo et au Bénin, l’équipage a mené une vingtaine d’instructions communes dans différents domaines, dont la protection-défense, la mise en œuvre des armes, la conduite des drones et l’emploi de l’équipe de visite. Les marins français ont également proposé leur expertise et contribué à la réparation de matériels des marines visitées.

Enfin, pendant les 70 jours de déploiement, le BCR a maintenu sa cadence opérationnelle en conduisant des ravitaillements à la mer au profit des frégates des marines partenaires italienne, espagnole, américaine, marocaine, indienne et française. Il a également mené des missions de surveillances conjointes avec les marines du Bénin, de Guinée et de la République de Côte d’Ivoire.

Les actions menées par le bâtiment français ont permis d’entretenir la connaissance mutuelle entre la marine française et ses partenaires et ainsi de renforcer l’interopérabilité en mer pour lutter contre l’insécurité maritime.

La France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale de l’ouest et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre régionalement par ces Forces de présence. Plus récemment, ce déploiement développe le concept porté par l’Union européenne de présence maritime coordonnée, qui vise à renforcer la coopération au service de la sécurité maritime.

Ce mercredi 10 août 2022, le capitaine de vaisseau Denis Camelin, au nom du commandant supérieur des forces armées de Nouvelle-Calédonie, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Arthur Chanteau comme nouveau commandant de l’équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance en outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux. Il succède ainsi au capitaine de corvette Bastien Salasca.

Au cours des deux années de commandement du CC Bastien Salasca, le D’Entrecasteaux a participé à des missions de police des pêches dans les eaux territoriales néocalédoniennes et poches de haute mer du Pacifique dans le cadre des opérations TRIDENT et NASSE. Des missions de dépollution et de préservation ont également été conduites dans les aires marines protégées des Chesterfield et récifs au nord de la Nouvelle-Calédonie. Enfin, le CC Salasca et son équipage auront su surmonter deux défis primordiaux: le premier arrêt technique majeur du bâtiment, délocalisé à Papeete à l’automne 2020, ainsi que la réfection de sa passerelle à la suite de l’incendie survenu en juillet 2021.

Originaire de l’Anjou, le lieutenant de vaisseau Arthur Chanteau intègre l’Ecole Navale en 2011. Il choisit la spécialité de MISSART (missilier-artilleur) à l’issue de la mission Jeanne d’Arc 2014. Il sert pendant deux ans sur le PSP Pluvier comme officier en quatrième et second, puis sur la frégate Ventôse comme chef de service ARMES/INFO. Il rejoint la défense aérienne marine sur le Chevalier Paul en 2019, à l’issue de l’ESCAN (Ecole des Systèmes de Combat et Armes Navals). Il participe notamment aux missions Foch et Clémenceau 2021 en escorte du groupe aéronaval en Atlantique, en Méditerranée et en Océan Indien. Il est marié et père de quatre enfants.

Parti de Brest le 11 juillet 2022 pour une mission de longue durée en environnement polaire, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône a accosté à Saint-Pierre-et-Miquelon le 19 juillet après 8 jours de traversée de l’Atlantique Nord.

Les 2 000 nautiques parcourus ont permis l’aguerrissement et l’entraînement de l’équipage B confronté à des conditions météorologiques peu clémentes, avec une visibilité extérieure souvent nulle. Le Rhône a ensuite rallié Halifax le 25 juillet, au Canada, pour y conduire une relève d’équipage - une première à l’étranger, pour un BSAM brestois.

Durant 3 jours, chaque marin a travaillé de pair avec son homologue de l’équipage A, arrivé au Canada par l’avion C130J de l’escadron de transport franco-allemand, afin de transmettre les consignes et les responsabilités spécifiques à chaque poste. Cette relève permet à la mission d'être conduite sans interruption.

L’équipage A du Rhône poursuit désormais le déploiement en mer du Labrador et en baie de Baffin en prenant part à l’exercice NANOOK, grand exercice annuel de la marine canadienne, réunissant des unités des garde-côtes américains et des marines danoise et française. Cet exercice permet de développer la capacité des armées à opérer dans un environnement difficile, tout en renforçant leur coopération avec les alliés canadiens, américains et danois, au cœur d’une région aux enjeux géopolitiques croissants, sur fond de compétition internationale et de réchauffement climatique.