Atlantique Nord : le Beautemps-Beaupré poursuit sa mission scientifique après une relâche aux îles Féroé

Publié le

Auteur : La rédaction

Atlantique Nord : le Beautemps-Beaupré poursuit sa mission scientifique après une relâche aux îles Féroé
@ Marine nationale

Au cours de sa mission en Atlantique nord, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a procédé au mouillage d’équipements scientifiques afin de recueillir des données d’environnement qui seront exploitées par le Shom (Service Hydrographique et Océanographique de la Marine) et par nos forces armées. Les capacités manœuvrières du bâtiment, et notamment son système de positionnement dynamique, ont permis d’assurer ce mouillage en sécurité malgré des conditions météorologiques dégradées.

Le BHO Beautemps-Beaupré s’est ensuite rendu à Tórshavn, principale ville des îles Féroé, pour une relâche opérationnelle de quelques jours. Le commandant a été reçu par le maire de la ville puis par le représentant du JointArctic Command. Cette dernière visite a été l’occasion de mieux comprendre le rôle de cette composante des forces armées danoises chargée d’assurer la souveraineté et la défense du Danemark dans les territoires et les ZEE des îles Féroé et du Groenland.

Le directeur local du Joint Arctic Command et son adjoint ont ensuite été accueillis à bord du Beautemps-Beaupré pour une visite du bâtiment en présence de Mme Hanna Jensen, consule honoraire de France aux îles Féroé. Plusieurs membres de l’Institut de recherche maritime des Féroé étaient également présents pour cette visite du bord.  Une belle opportunité pour le bord et les hydrographes du Shom d’échanger sur les moyens et méthodes d’acquisition de données hydrographiques. Les îles Féroé ont fait l’acquisition en 2021 d’un navire de recherche doté de nombreux équipements scientifiques : le Jakup Sverri.

Le Beautemps-Beaupré a quitté Tórshavn le 14 août. Après avoir salué la frégate danoise HDMS Vaedderen en patrouille dans la zone, il a débuté son transit vers sa prochaine zone de travail en empruntant le fjord de Djupini.

La FREMM Languedoc patrouille avec la SNMG2

Publié le

Auteur : La rédaction

La FREMM Languedoc patrouille avec la SNMG2
@ Marine nationale

Le 13 août 2022, quelques heures après son appareillage de Limassol (Chypre) où elle effectuait une relâche opérationnelle, la FREMM Languedoc a rejoint en mer les frégates italienne Marceglia et turque Kemalreis pour une série d’exercices visant à renforcer l’entraînement et l’interopérabilité des marines alliées au sein de ce task group.

Intégrée au Standing NATO Maritime Group 2 (SNMG2) depuis le 30 juillet, l’équipage A du Languedoc a ainsi pu pleinement contribuer à l’appréciation de situation et à démontrer la capacité de l’OTAN à opérer et à préserver sa liberté d’action en méditerranée orientale. 

Déployé depuis le 30 juillet, le Languedoc est intégré au SNMG2 en Méditerranée, assurant une participation active de la Marine nationale à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN dans la zone et la capacité d’appréciation autonome de la situation de la France. 

 

Intempéries en Corse – Des moyens de la Marine nationale déployés sous coordination du Cross Med

Publié le

Auteur : La rédaction

Intempéries en Corse – Des moyens de la Marine nationale déployés sous coordination du Cross Med
@ Marine nationale

Le jeudi 18 août, un violent épisode pluvio-orageux occasionnant de nombreux dégâts sur terre et en mer a frappé la Corse. Le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage en Méditerranée (Cross Med) a alors ouvert près des 110 opérations d’assistance et de sauvetage en lien avec ces intempéries.

Pour faire face au besoin de moyens d’intervention, le Cross Med a rapidement sollicité le Centre des opérations de la Méditerranée (CENTOPS Med) pour le concours de moyens supplémentaires de la Marine nationale.

Dans un premier temps, l’hélicoptère d’alerte Dauphin de la Flottille 35F, basé à Hyères, a été déployé en Corse pour compléter le dispositif d’intervention et de reconnaissance aérienne avec des moyens de la Gendarmerie, de la Sécurité civile et de l’armée de l’Air et de l’Espace.

Après avoir décollé de Hyères peu après 10 heures, l’hélicoptère effectue une première patrouille dans le secteur de la pointe de la Revellata à Calvi. Rapidement, il localise un couple avec deux enfants en difficulté après l’échouement de leur navire. Ils sont hélitreuillés à bord du Dauphin et déposé en sécurité sur l’aéroport de Calvi. Après un premier ravitaillement, l’hélicoptère est ensuite dirigé vers la baie de Crovani où un grand nombre de voiliers sont reportés échoués. Sur place, l’hélicoptère se pose sur la plage et s’assure auprès des plaisanciers qu’ils ne sont pas en difficulté et ne sollicitent pas d’assistance. Au décollage, un bateau est repéré au fond d’une anfractuosité de la côte avec une personne qui fait des signes depuis la falaise. Après avoir été également hélitreuillée, elle est déposée en sécurité au port de Galeria.

Le reste des opérations de la journée concernera des vérifications et des lever de doutes sur des bateaux échoués sur différents points du littoral pour s’assurer qu’aucune victime ou personne en difficulté n’est à déplorer. Vers 17h, le Dauphin rejoint la base d’aéronautique navale de Hyères pour tenir l’alerte Search and rescue au profit du Cross Med. Sur le transit retour, et avec les informations fournies par le Cross Med, l’équipage de l’hélicoptère identifie un voilier dont on était sans nouvelle. L’équipage est contacté et, après s’être assuré qu’il ne demande pas assistance, l’hélicoptère reprend son vol.

Tout au long de la journée, les différents sémaphores de Corse ont été sollicités par le Cross Med à la fois pour du relais d’information vers les plaisanciers dans leurs secteurs de responsabilité, et pour de la prise de message de détresse lorsque le Cross Med était difficilement joignable depuis certains secteurs où le réseau téléphonique était perturbé. Enfin, en appui du Cross Med, les sémaphores ont pu être amené à assurer la direction locale des opérations, en dirigeant et coordonnant les moyens d’interventions engagés à proximité.

En parallèle le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine, initialement prévu pour rallier Calvi le 19 août reçoit l’ordre d’anticiper son départ vers la Corse dans le secteur de Saint-Florent. A son arrivée, en début de soirée, le BSAM est sollicité par le Cross Med pour porter assistance à un voilier victime d’une voie d’eau au niveau de l’Île Rousse. Après une expertise, le voilier est pris en remorque par la drome de la Seine et ramené en sécurité dans le port de l’Ile Rousse.

Atlantique Nord - Interopérabilité en milieu arctique : le BSAM Rhône participe à NANOOK 2022

Publié le

Auteur : La rédaction

 Atlantique Nord - Interopérabilité en milieu arctique : le BSAM Rhône participe à NANOOK 2022
@ Marine nationale

Organisée chaque année par la marine canadienne, l’opération NANOOK 2022 a vu le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône intégrer le Task Group 301.1. Cette opération avait pour objectif d’améliorer l’interopérabilité entre les marines alliées, mais également d’approfondir et d’échanger les savoir-faire spécifiques à la navigation en milieu arctique.

Du 2 au 12 août, aux côtés des unités américaine (USCG Bear), canadiennes (HCMS Margaret Brooke, HCMS Goose Bay) et danoise (HDMS Triton), le BSAM Rhône a pris part à l’opération NANOOK 2022, comprenant un large spectre d’entraînements, dans un milieu aéromaritime très exigeant. Outre la maîtrise de la tactique et des communications interalliées, l’équipage s’est exercé à la navigation en force constituée, aux présentations au ravitaillement à la mer, au remorquage en visibilité réduite ou encore des tirs d’artillerie. Une séance de treuillage a également été menée par l’hélicoptère Seahawk danois.

Rejoint par une unité des garde-côtes canadiens, le Task Group a navigué en formation dans les fjords du Torngat, au nord du Labrador, marquant ainsi la fin de la première phase de NANOOK. Une nouvelle phase a permis aux unités de mener des exercices d’interception de navires suspectés de conduire des activités illicites et de sauvetage de type Search and Rescue. Au cours de ces exercices, chaque élément de la force a mis en œuvre un moyen d’assistance correspondant à ses capacités : soutien médical, lutte anti-pollution, assistance pour la lutte contre un incendie, équipe de visite…

Cette opération a permis de mettre en valeur les capacités opérationnelles du BSAM, capable d’opérer en force constituée, tout particulièrement dans l’environnement exigeant des hautes latitudes, milieu en profonde mutation géostratégique et environnementale.

Navigation en formation entre le Champlain et le patrouilleur côtier malgache Tselatra

Publié le

Auteur : La rédaction

Navigation en formation entre le Champlain et le patrouilleur côtier malgache Tselatra
@ Marine nationale

Du 11 au 16 août 2022, le BSAOM Champlain a effectué une escale à Tuléar, à Madagascar. Le bâtiment était en mission de ravitaillement des Iles et en surveillance maritime en zone sud océan Indien.

A cette occasion, le Champlain a conduit un exercice d’évolution en formation avec le patrouilleur côtier malgache Tselatra avec lequel le bâtiment français avait déjà eu l’occasion de coopérer en juillet dernier, ainsi qu’avec trois avions CESNA et un hélicoptère malgache.

Au cours de cet exercice, le ministre de la Défense nationale, le général de corps d'armée Richard Rakotonirina, accompagné de plusieurs hautes personnalités civiles et militaires malgaches, a embarqué à bord du Champlain avant de rejoindre le Tselatra. La fiabilité et la solidité du partenariat entre les deux armées s’illustrent notamment par le fait que les commandants du Champlain et du Tselatra étaient tous les deux issus de la même promotion de l’École navale et ont ainsi navigué ensemble lors de la mission JEANNE D’ARC 2014. Cette coopération opérationnelle démontre ainsi la bonne interopérabilité entre les armées française et malgache

Les 1750 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

Entraînement avec une frégate chilienne en océan Pacifique

Publié le

Auteur : La rédaction

Entraînement avec une frégate chilienne en océan Pacifique
@ Marine nationale

Le 12 août 2022, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville et un des Falcon 200 Guardian des forces armées en Polynésie française se sont entraînés avec l’Almirante Lynch, une frégate de la marine chilienne.

Après une prise de contact radio, le Bougainville a démarré l’escorte du Lynch avant le lancement d’un exercice de défense contre une attaque aérienne. Le Bougainville était l’unité à protéger pour l’AlmiranteLynch, tandis que le Falcon200 Guardian jouait la menace. Après ce premier exercice, la frégate chilienne a mis en œuvre son hélicoptère Cougar afin d’hélitreuiller des marins chiliens et français de part et d’autre des bâtiments pour un temps d’échanges.

Entraînement avec une frégate chilienne en océan Pacifique
Entraînement avec une frégate chilienne en océan Pacifique

Une fois la séquence d’entraînement terminée, l’Almirante Lynch a accosté à Papeete pour quelques jours de relâche opérationnelle tandis que le Bougainville reprenait la mer en direction de l’île de Rapa pour une mission de soutien au Haut-Commissariat de Polynésie française.

Ces entraînements conjoints ont permis de travailler l’interopérabilité de nos moyens avec un partenaire important d’Amérique Latine et de démontrer l’excellente coopération entre nos deux marines malgré les différences de procédures pour certaines manœuvres.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Le Prairial de retour de l’exercice RIMPAC 2022

Publié le

Auteur : La rédaction

Le Prairial de retour de l’exercice RIMPAC 2022
@ Marine nationale

Après 48 jours d’absence de Papeete, son port base, la frégate de surveillance Prairial a achevé son déploiement pour l’exercice RIMPAC 2022, le 5 août 2022. RIMPAC (Rim of the Pacific), plus grand exercice naval au monde, a réuni cette année près de 25 000 militaires de 26 pays différents et mobilisé plus de 40 bâtiments et 150 aéronefs.

Lors d’une première phase à quai, du 29 juin au 11 juillet à Pearl Harbor (Hawaï), conférences et briefings quotidiens avaient pour but de préparer la phase mer de l’exercice.

Le Prairial a ensuite appareillé de Pearl Harbor le 12 juillet pour prendre part à la phase mer de l’exercice jusqu’au 28 juillet. Cette phase a permis à l’équipage de réaliser différentes séquences d’entraînements groupées : intégration au sein d’un Task Group, tirs d’artillerie, navigation en force constituée, manœuvres aviation croisées, mise en œuvre de liaisons de données tactiques, exercices de lutte anti-navires, prise en contrôle tactique de drones, séquences de livex.

La frégate s’est d’ailleurs particulièrement distinguée lors de la mise en œuvre de la toute dernière liaison de données tactiques « L22 » avec des clés opérationnelles. Les techniciens du bord et trois ingénieurs de la direction générale de l’armement (DGA) ont travaillé de concert pour rendre le système opérationnel. Alors qu’au terme de la phase à quai, le Prairial réussissait à partager et recevoir une situation tactique avec les marines américaines, canadiennes et chiliennes, l’utilisation de cette précieuse liaison de données a ensuite été confirmée avec une mise en œuvre quotidienne et pleinement opérationnelle durant toute la phase mer.

Un des moments forts pour l’équipage a été l’opération d’assistance et de sauvetage menée le 17 juillet au profit de la corvette péruvienne BAP Guise qui participait également à l’exercice. Alors que le Task Group du Prairial effectuait un exercice de combat naval, un feu violent s’est déclenché dans le compartiment machine du bâtiment péruvien, blessant grièvement deux marins. Le feu ayant détruit les moyens de lutte, de propulsion et d’alimentation électrique du BAP Guise, le bâtiment s’est rapidement trouvé dans une situation extrêmement critique. Premier présent sur zone, le Prairial a d’abord déployé son hélicoptère Alouette III afin d’envoyer du matériel sécurité et évacuer les deux blessés péruviens, alors en urgence vitale, permettant leur prise en charge dans un hôpital de Honolulu (Hawaï). Après plusieurs heures de lutte conjointe des pompiers péruviens, français et américains, le feu a pu être maîtrisé puis éteint. Cet épisode malheureux pour nos alliés a permis de démontrer le professionnalisme et la réactivité des marins français dont l’action déterminante, saluée par l’ensemble des alliés, a permis de sauver le bâtiment et la vie de deux marins.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Un nouveau commandant pour la Glycine

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pour la Glycine
@ Marine nationale

Le 22 août 2022, le capitaine de vaisseau (CV) Ludovic Thisselin, chef d’antenne de l’état-major d’ALFAN Brest, a fait reconnaître le maître principal (MP) Philippe Gaudy comme nouveau commandant du bâtiment d’instruction à la navigation (BIN) Glycine, qui succède ainsi au major Ludovic Delabye.

Au cours des deux années de commandement du major Ludovic Delabye, les 15 marins du BIN Glycine ont participé à la formation des élèves de l’École navale, réalisant 157 jours de mer dédiés à la formation des futurs officiers chef du quart de la Marine nationale.

Originaire de Saint-Junien en Haute-Vienne, le MP Philippe Gaudy est entré à l’école de Maistrance en 1997 en choisissant la spécialité de timonier. Il embarque successivement sur le patrouilleur de haute mer (PHM) D’Estienne d’Orves, le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc, sur lequel il effectuera deux campagnes autour du monde, puis sur la frégate de surveillance Ventôse en Martinique, sur laquelle il effectuera de nombreuses missions de lutte contre le narcotrafic. Breveté supérieur de la spécialité "navigateur timonier" en 2006, il est affecté successivement sur le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Laplace, sur le PHM Commandant Blaison, sur le BHO Beautemps-Beaupré puis sur le bâtiment école Guépard. En 2016, il suit la construction du patrouilleur Antilles Guyane (PAG) La Confiance à Boulogne-sur-Mer avant de partir pour trois ans en Guyane sur ce même patrouilleur. Il obtient le brevet de maitrise "commandement organisation" branche "navigateur timonier" en 2018. En 2019, le MP Gaudy rejoint l’École navale en tant qu’adjoint programmation du groupement d’instruction "navigation-opération". Depuis janvier 2022, il est commandant en second du bâtiment remorqueur de sonar (BRS) Antarès. Il est titulaire de la médaille de la défense nationale échelon OR agrafe bâtiment de combat, de la médaille commémorative française agrafe Haïti et de la médaille de protection du territoire agrafe Trident.

Admis au service actif en 1992, le bâtiment d’instruction à la navigation Glycine est un bâtiment ayant pour mission principale l'instruction à la navigation pour les élèves de l'École navale. Leur mission secondaire est tournée vers le service public : la surveillance des zones de pêche et l'assistance aux missions des bâtiments hydrographiques. Basé à Brest, d’une longueur de 28 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 13 marins et possède une capacité d’accueil de 12 élèves. La ville marraine de la Glycine est Rochefort.

Un nouveau commandant pour l’Altaïr

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pour l’Altaïr
@ Marine nationale

Le 23 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le maître principal Daniel Marot comme commandant du bâtiment remorqueur de sonar (BRS) Altaïr. Il succède au major (MJR) Patrick Dréo.

Au cours des deux années de commandement du major Patrick Dréo, le BRS Altaïr a participé à des opérations de guerre des mines en mer d’Iroise, participant ainsi à la posture de dissuasion nucléaire, ainsi qu’à des missions de surveillance dans le golfe de Gascogne et en Manche.

Originaire du Morbihan, le MP Marot s’engage en 1993 en tant que matelot timonier et embarque sur l’aviso LV Le Hénaff puis l’aviso SM Le Bihan avec lesquels il participe à plusieurs missions en Afrique de l’ouest, en mer Baltique et aux Antilles. Accédant au brevet supérieur de navigateur en 1999, il embarque sur l’aviso LV Le Hénaff à bord duquel il effectue plusieurs missions en océan Indien et Asie du sud-est puis Corymbe en Afrique de l’ouest durant laquelle il arraisonne le cargo Winner en 2002.

Après trois années passées sur le BH La Pérouse, il est affecté à Tahiti sur le Batral Dumont D’Urville en 2005, il parcourt la plupart des iles de Polynésie Française lors de missions de service public.

De retour en métropole, il embarque successivement sur le CMT Croix du Sud, le BRS Altaïr en tant que chef du service Pont/Opérations, le BIN Glycine comme commandant en second. Il prend le commandement du BIN Eglantine de 2017 à 2019 puis ralliera l’Etat-major Interarmées des FFCI en Côte d’Ivoire. Commandant en second du BE Lynx de 2019 à 2022, il contribue à la formation des élèves de l’école navale.

Admis au service actif en 1994, le bâtiment remorqueur de sonar (BRS) Altaïr est doté d’un sonar de chasse aux mines sous-marines lui permettant d’assurer la surveillance des fonds jusqu'à 80 mètres. Il peut également être employé pour l'instruction à la navigation des futurs marins. Basé à Brest, d’une longueur de 28 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 21 marins. La ville marraine de l’Altaïr est Roscoff (29). Trois bâtiments de ce type sont en service dans la Marine nationale, tous basés à Brest

4 nouveaux commandants pour les bâtiments-école

Publié le

Auteur : La rédaction

4 nouveaux commandants pour les bâtiments-école
@ Marine nationale

Le 22 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître les nouveaux commandants de 4 bâtiments-écoles (BE) : le Chacal, le Léopard, le Lynx et le Tigre.

Le lieutenant de vaisseau (LV) Grégoire-Marie Brisou a pris le commandement du BE Chacal. Il succède au LV Jean Gelly. Le capitaine de corvette (CC) Pierre-Pascal Philippot a pris le commandement du BE Léopard. Il succède au CC Tanguy Manivet. L'enseigne de vaisseau de 1ere classe (EV1) Andréa Brun a pris le commandement du BE Lynx. Il succède au LV Martin Lannelongue. L'EV1 Maël Bonnet a pris le commandement du BE Tigre. Il succède au LV Nicolas Maes.