Patrouille dans les approches maritimes pour le Commandant Bouan

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Patrouille dans les approches maritimes pour le Commandant Bouan
@ Marine nationale

Du 8 au 26 août 2022, le patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Bouan a assuré la posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) dans les approches françaises méditerranéennes, sous le contrôle opérationnel du centre des opérations en Méditerranée (Centops Med) pour une mission principalement axée sur la police des pêches et de l’environnement.

Avec le soutien et les directives permanentes du centre d’appui au contrôle de l’environnement marin (CACEM) et du centre national de surveillance des pêches (CNSP) (, le Commandant Bouan a d’abord mis le cap sur la Corse pour effectuer sa première semaine de déploiement. Grâce aux orientations fournies pour sa patrouille, il a durant ces quelques jours contrôlé plusieurs pêcheurs et permis de veiller au bon respect des règles de mouillage et de circulation, notamment au large de Porto-Vecchio, où pas moins de 6 navires ont été déplacés par les équipes du bord vers des zones de mouillages autorisées.

Par la suite, la mission s’est poursuivie vers la zone de pêche au thon « CGPM » (Commission Générale des Pêches pour la Méditerranée), dans le golfe du Lion. Si les conditions météorologiques dégradées n’étaient pas propices aux contrôles en mer, cette patrouille a cependant été l’occasion de réaffirmer la présence de la Marine nationale dans le golfe, en particulier par des annonces VHF régulières et une présence ostensible, doublée d’une surveillance accrue par les vols du drone SMDM. Par ailleurs, un mouillage aura été l’occasion de renforcer les liens entre marins embarqués et marins du continent. Le temps d’une soirée, deux opérateurs du sémaphore de Sète ont en effet été invités sur le PHM afin de sceller le lien de parrainage qui unit désormais les deux unités, et d’échanger sur les spécificités de leurs métiers.

La troisième semaine de mission a conduit le Commandant Bouan entre Fréjus-Saint Raphaël et Nice. Outre la surveillance active de la pêche locale, l’équipe de visite du bord est intervenue sur deux yachts mouillés dans des zones réglementées, afin de caractériser les infractions. Ces interventions ont donné lieu à la signature de deux procès-verbaux signés du commandant, une première pour la Marine en matière de « police des mouillages » et un nouvel exemple concret de l’engagement de la Marine nationale au service de la protection de l’environnement marin.

Au terme de cette mission, le Commandant Bouan se prépare dorénavant pour son prochain déploiement opérationnel en Méditerranée centrale. Il intégrera l’opération de l’Union Européenne Eunafvor Med IRINI de contrôle de l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye et d’application des mesures des Nations Unies, visant à empêcher l'exportation illicite de pétrole de Libye.

 

 

Patrouille dans les approches maritimes pour le Commandant Bouan

Un nouveau commandant pour le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée et le Pluton

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Un nouveau commandant pour le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée et le Pluton
@ Marine nationale

Le 31 août 2022, le capitaine de vaisseau Éric Lavault, adjoint organique de l’amiral commandant la Force d’action navale pour la maîtrise des fonds marins (MFM), a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Claude-Louis Gerbault comme nouveau commandant du groupe de plongeurs démineurs (GPD) de la Méditerranée et du bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton. Il succède ainsi au CC Aymeric Barazer de Lannurien.

Au cours des deux années de commandement du CC Aymeric Barazer de Lannurien, les 67 marins du GPD Méditerranée et du BBPD Pluton ont participé à de nombreuses missions opérationnelles et exercices interalliés. Ils ont pris part à l’opération AMITIÉ en 2020 au Liban à la suite des explosions dans le port de Beyrouth, au déploiement en océan Indien et dans le golfe arabo-persique du groupe de guerre des mines (GGDM), à l’exercice OTAN de déminage portuaire CUTAWAY et à l’exercice de préparation opérationnelle à un engagement de haute intensité POLARIS 21.

Natif du Bourbonnais, le CC Claude-Louis Gerbault entre à l’École navale en 2008 après avoir suivi ses classes préparatoires au Prytanée nationale militaire, puis se spécialise dans le domaine de la guerre des mines. Avant d’être breveté "système de combat guerre des mines" (SCGDM), il sert pendant deux ans sur le transport de chalands de débarquement (TCD) Siroco en tant qu’officier chargé du service courant et participe à deux missions CORYMBE dans le golfe de Guinée. En 2014, il suit un cursus plus traditionnel d’officier plongeur démineur, enchainant les postes d’officier "opérations" à bord du chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne et au GPD Méditerranée, puis de directeur de cours à l’École de plongée. Outre les missions de guerre des mines sur le territoire national ou en Méditerranée, il sert durant quatre mois au Levant où il dirige un détachement d’instruction opérationnelle au profit des forces locales contre Daesh et supervise plusieurs opérations de déminage au profit des populations civiles. Il est affecté depuis deux ans à Portsmouth à l’état-major de réaction rapide de la Royal Navy, au sein de la cellule "planification".

Répartis sur les trois façades maritimes métropolitaines, les GPD opèrent sur le territoire national comme en opérations extérieures pour des missions de neutralisation d’engins explosifs, de guerre des mines et de sécurisation des approches maritimes. Ils garantissent la protection du territoire en maintenant des alertes permanentes pour intervenir sur tous types d’engins explosifs, conventionnels comme improvisés. Ils peuvent être associés aux missions de service public lors d’interventions de sauvetage, de protection de l’environnement ou de recherches sous-marines. Dans le cadre de l’action de l’État en mer, ils neutralisent plus de 11 tonnes de munitions historiques par an.
Admis au service actif en 1986, le BBPD Pluton permet de mettre en œuvre et d’assurer le soutien technique, médical et opérationnel d’un groupe de plongeurs démineurs opérant en plongée autonome jusqu’à 80 mètres de profondeur. La ville marraine du GPD Méditerranée et du BBPD Pluton est Crest (26).

 

 

Un nouveau commandant pour le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée et le Pluton

L’équipage du Germinal s’entraîne avant son départ en opération

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L’équipage du Germinal s’entraîne avant son départ en opération
@ Marine nationale

Les marins de la frégate de surveillance Germinal ont repris la mer le 23 août pour un d’entraînement individuel (ENTIND). L’équipage poursuit sa remontée en puissance avant son départ prochain pour le golfe de Guinée, dans le cadre de l’opération CORYMBE.

Cette sortie avait pour objectif de perfectionner les connaissances du bâtiment, les réflexes des nouveaux embarqués et les fondamentaux du marin à la mer grâce aux différents exercices organisés par le bord.

Deux jours durant, les marins ont réalisé des exercices de lutte contre le feu et les voies d’eau, d’homme à la mer, d’avaries de barre ou encore de lutte anti-asymétrique.
Cette sortie a été aussi rythmée par de nombreuses manœuvres aviation pour entretenir les savoir-faire avec les pilotes du détachement de la Flottille 35F (Dauphin) et de la Gendarmerie nationale (Ecureuil).

Les marins du Germinal sont désormais parés pour leur projection en opération.

 

 

L’équipage du Germinal s’entraîne avant son départ en opération

Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN

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 Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN
@ Marine nationale

Du 16 août au 24 août 2022, le Standing NATO Mine Countermeasures Group 1 (SNMCMG 1), l’une des deux forces de guerre des mines permanentes de l’OTAN a conduit une opération de traitement de munitions historiques le long des côtes normandes.

Baptisée Historical Ordnance Disposal (HOD), cette opération s’est déroulée en Manche et plus particulièrement au large de la ville de Dieppe (76). Sous le commandement d’un officier Estonien, la force était composée de six navires de cinq nations différentes : le chasseur de mines tripartite L’Aigle (France), le navire de ravitaillement Mosel (Allemagne) – bâtiment amiral de cette mission –, les chasseurs de mines Kursis (Lituanie) et Hursworth (Grande-Bretagne) ainsi que les navires de défense côtière Summerside et Kingston (Canada). Une équipe de plongeurs démineurs américains était également embarquée sur le Mosel.

Au total, ce sont 13 munitions historiques qui ont été découvertes dont 11 contre-minées par la force interalliée : 7 mines allemandes de type LMB, 2 bombes d’aviation et 2 mines de type BM 1000, pour un équivalent TNT de 6 224 kg.

Depuis 1996, ces opérations HOD sont conduites chaque année en Manche – mer du Nord afin d’éliminer les munitions à caractère historique. Les fonds marins de cet espace maritime sont en effet caractérisés par la présence significative d’engins explosifs issus des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus concrétionnés, mines de fond). La recherche et à la neutralisation de ces dangers est donc un enjeu de sécurité maritime, et l’opération HOD participe directement à la sécurisation des fonds marins de la Manche – mer du Nord.

La Marine nationale agit au quotidien pour sécuriser le littoral français et les fonds marins. Tous ses moyens de lutte contre les mines (bâtiments dédiés tels que les chasseurs de mines tripartites et les groupes de plongeurs démineurs) mènent régulièrement des opérations visant à détecter, neutraliser ou détruire des munitions non explosées en mer ou sur les plages françaises.

En Manche et mer du Nord en 2021, l’action conjointe du groupe des plongeurs démineurs et des chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale a permis de détruire 420 engins historiques (en mer et sur l’estran), ce qui a représenté 11 468kg équivalent TNT.

 Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN
 Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN

Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN

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Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN
@ Marine nationale

Du 16 août au 24 août 2022, le Standing NATO Mine Countermeasures Group 1 (SNMCMG 1), l’une des deux forces de guerre des mines permanentes de l’OTAN a conduit une opération de traitement de munitions historiques le long des côtes normandes.

Baptisée Historical Ordnance Disposal (HOD), cette opération s’est déroulée en Manche et plus particulièrement au large de la ville de Dieppe (76). Sous le commandement d’un officier Estonien, la force était composée de six navires de cinq nations différentes : le chasseur de mines tripartite L’Aigle (France), le navire de ravitaillement Mosel (Allemagne) – bâtiment amiral de cette mission –, les chasseurs de mines Kursis (Lituanie) et Hursworth (Grande-Bretagne) ainsi que les navires de défense côtière Summerside et Kingston (Canada). Une équipe de plongeurs démineurs américains était également embarquée sur le Mosel.

Au total, ce sont 13 munitions historiques qui ont été découvertes dont 11 contre-minées par la force interalliée : 7 mines allemandes de type LMB, 2 bombes d’aviation et 2 mines de type BM 1000, pour un équivalent TNT de 6 224 kg.

Depuis 1996, ces opérations HOD sont conduites chaque année en Manche – mer du Nord afin d’éliminer les munitions à caractère historique. Les fonds marins de cet espace maritime sont en effet caractérisés par la présence significative d’engins explosifs issus des deux derniers conflits mondiaux (bombes, obus concrétionnés, mines de fond). La recherche et à la neutralisation de ces dangers est donc un enjeu de sécurité maritime, et l’opération HOD participe directement à la sécurisation des fonds marins de la Manche – mer du Nord.

La Marine nationale agit au quotidien pour sécuriser le littoral français et les fonds marins. Tous ses moyens de lutte contre les mines (bâtiments dédiés tels que les chasseurs de mines tripartites et les groupes de plongeurs démineurs) mènent régulièrement des opérations visant à détecter, neutraliser ou détruire des munitions non explosées en mer ou sur les plages françaises.
En Manche et mer du Nord en 2021, l’action conjointe du groupe des plongeurs démineurs et des chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale a permis de détruire 420 engins historiques (en mer et sur l’estran), ce qui a représenté 11 468kg équivalent TNT.

 

Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN
Manche - mer du Nord : 11 munitions historiques détruites par la force de guerre des mines de l’OTAN

Entraînement mutuel pour les bâtiments basés à La Réunion

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 Entraînement mutuel pour les bâtiments basés à La Réunion
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Quatre des cinq bâtiments de la Marine nationale basés au Port-des-Galets occupent les eaux et les ondes de la baie de Saint-Paul en cette fin de mois d’août pour un entraînement mutuel (ENTMUT), dénommé Paille-en-queue du nom d’un oiseau emblématique de La Réunion.

Pendant quatre jours se succèdent exercices de tir et lutte contre menaces asymétriques, manœuvres aviation avec le concours de la Flottille 36F, plongées sous coque de jour comme de nuit, exercices sécurité avec assistance des bâtiments voisins, mise à l’eau d’embarcations et entraînements d’évolutions tactiques.

Cet entraînement est également l’occasion de faire découvrir la Marine à plusieurs détachements de marsouins du 2e régiment de parachutistes d’infanterie de marine (RPIMa), répartis sur les différents bâtiments, avant un débarquement lors d’un raid nautique sur la côte ouest de l’île pour une marche tactique. Ces échanges sont précieux et permettent une meilleure connaissance et une interopérabilité accrue entre les différentes composantes des forces armées dans la zone-sud de l’océan Indien (FAZSOI).

Au milieu de ces exercices, il y a un enjeu bien réel pour ces bâtiments habitués aux navigations solitaires : intégrer les nouveaux membres d’équipage et maintenir un haut niveau de compétence pour mener à bien les missions très diverses qui les attendent en zone sud de l’océan Indien.

 Entraînement mutuel pour les bâtiments basés à La Réunion
 Entraînement mutuel pour les bâtiments basés à La Réunion

Un nouvel amiral pour les unités de la Force d’action navale basées en Atlantique

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 Un nouvel amiral pour les unités de la Force d’action navale basées en Atlantique
@ Marine nationale

Le 1er septembre 2022, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt a pris les fonctions d’adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN). Il succède ainsi au vice-amiral Arnaud Provost-Fleury et devient le 13ème « ALFAN Brest ».

Le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt prend ses fonctions au sein « d’une force qui se modernise et se renouvelle, ouverte sur le monde et recentrée sur l’esprit d’équipage » comme le souligne son prédécesseur. Né à Lorient en 1967, le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt est entré dans la Marine nationale en 1987.

Il est marié et père de trois enfants. Il a servi à partir de Brest, Nouméa, Lorient, Toulon, Paris, Hambourg et Berlin. Depuis le 1er septembre 2020, il est l’adjoint opérations de l’amiral commandant la zone maritime Atlantique. Il s’est distingué par trois commandements à la mer : bâtiment-école Guépard (1994-1995), frégate de surveillance Vendémiaire (2006-2007) et frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville (2011-2013).

Il se distingue également par de nombreux déploiements en Atlantique et Méditerranée, en océan Indien et Pacifique. Opérations de sûreté anti-sous-marine au profit de la dissuasion nucléaire en 1993, de 2004 à 2006 et de 2011 à 2013, dans le détroit d’Ormuz (1990), en mer Adriatique (1995-1996), au sein de l’opération ENDURING FREEDOM (2004), Caribe Royal (2006), soutien à l’opération SERVAL au Mali (2013), soutien en Côte d’Ivoire et opération CORYMBE (2013) puis libération du pétrolier français Adour dans le golfe de Guinée (2013). Le contre-amiral Xavier Royer de Véricourt est officier de la Légion d’honneur (2018) et officier de l’ordre national du Mérite (2013).

La Force d’action navale est l’une des quatre forces de la Marine nationale ayant pour mission de préparer et soutenir un réservoir de forces et de compétences. Son état-major a autorité sur 98 bâtiments de surface et près de 10 500 marins ainsi que sur les trois Groupes de plongeurs-démineurs, plusieurs centres d’expertise, la flottille amphibie, la Force aéronavale nucléaire, les bases navales outre-mer et à l’étranger. La Force d’action navale est responsable de la préparation des marins et de la disponibilité du matériel, de manière à fournir au chef d’état-major des Armées les forces dont il a besoin pour conduire les opérations de la France.

Pour garantir que ses unités sont en mesure de répondre aux sollicitations opérationnelles, l’amiral commandant la Force d’action navale, ALFAN, dispose d’un état-major, basé à Toulon, avec des antennes à Brest et Cherbourg. Il est responsable de la disponibilité technique des bâtiments, de la préparation et de l’entrainement des marins et de la qualification opérationnelle des unités en vue de leur emploi opérationnel.

Ce sont en permanence 30 bâtiments qui sont déployés simultanément dans le monde, pour remplir des missions allant de la dissuasion nucléaire à la projection de forces pour résoudre une crise, en passant par le sauvetage en mer ou la surveillance des approches maritimes

Un nouveau commandant pour la FOSIT Atlantique

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Auteur : La rédaction

 Un nouveau commandant pour la FOSIT Atlantique
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Le 29 août 2022, le vice-amiral d’escadre Olivier Lebas, commandant de la zone maritime Atlantique et préfet maritime de l’Atlantique, a fait reconnaître le capitaine de frégate Pascal Déniel en qualité de commandant de la Formation Opérationnelle de Surveillance et d’Information Territoriale de l’Atlantique, qui succèdera ainsi au CF Emmanuel Guy.

Au cours des deux années de commandement du CF Emmanuel Guy, la valorisation du métier de guetteur a conduit à la création d’un insigne «guetteur» ainsi qu’à la participation à des forums de rayonnement et de recrutement. Fort de 25 sémaphores, de Saint-Cast à Socoa, le personnel, résilient, a su s’adapter et assumer les missions malgré la pandémie. Si le sémaphore du Toulinguet a fermé ses portes en 2019, deux nouveaux sémaphores sont passées en veille permanente afin de conduire à une veille plus opérationnelle.

 

 Un nouveau commandant pour la FOSIT Atlantique

Un nouveau commandant pour le Cormoran équipage A

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 Un nouveau commandant pour le Cormoran équipage A
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Le 30 août 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau (LV) Clément d’Avout d’Auerstaedt comme commandant de l’équipage A du patrouilleur de service public (PSP) Cormoran. Il succèdera au capitaine de corvette (CC) Pauline Cartou.

Au cours des deux années de commandement du CC Pauline Cartou, l’équipage du Cormoran A a notamment mené de nombreuses missions de sauvegarde de la vie humaine en Manche et Mer du nord (MMDN), faisant face à la recrudescence des tentatives de passage illégal de la Manche par voie maritime. 

En parallèle de son engagement dans la préservation des ressources halieutiques et des conditions de travail des pêcheurs français de la façade MMDN, l’équipage a également participé à la défense des intérêts nationaux en escortant les bâtiments de Marine d’intérêt prioritaire et en déroutant notamment, le 25 février 2022, le navire de commerce russe Baltic Leader, dans le cadre des sanctions imposées à la Russie par l’Union Européenne, au cours d’une opération conjointe avec la gendarmerie et les douanes.

Le lieutenant de vaisseau Clément d’Avout d’Auerstaedt intègre l’Ecole navale en 2009. A l’issue de sa campagne d’application en 2012, de spécialité canonnier, il est affecté en janvier 2013 à bord du bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme.

Tout d’abord chef du service « Armes », chef de l’équipe de visite puis commandant adjoints opérations (COMOPS), il y mène de nombreuses opérations et exercices interalliés (CTF 150, Dynamic Mongoose et BALTOPS 15). Affecté par la suite comme chef du service « Armes » sur le patrouilleur de haute-mer LV Lavallée, il navigue en mer de Norvège avant d’être déployé en mission CORYMBE dans le golfe de Guinée. Le 1er juillet 2016, il prend les fonctions de commandant en second du patrouilleur Antilles Guyane La Confiance, bâtiment en armement à Boulogne-sur-Mer, avec lequel il ralliera la Guyane en décembre 2016 où il conduira des actions de lutte contre la pêche illicite.

Après avoir validé le cours ESCAN, il est affecté en septembre 2018 sur la frégate anti-aérienne Jean Bart où il occupe les fonctions de missilier puis de chef du service Armes, participant à un nouveau déploiement au sein de la Task Force 150 dans le golfe Arabo-Persique et au lancement de la mission IRINI en mer méditerranée. En juillet 2020, il devient COMOPS de la frégate de surveillance Germinal, basée aux Antilles. Au cours de cette dernière affectation, il contribue directement à la saisie de plus de 6 500 kg de stupéfiants et à l’arraisonnement de 24 trafiquants au cours de huit opérations d’envergure.

 Un nouveau commandant pour le Cormoran équipage A

Forces sous-marines : Adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Philippe Chaineau

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 Forces sous-marines : Adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Philippe Chaineau
@ Marine nationale

Dans l’histoire et dans la vie de chacun d’entre nous, il y a des dates qui comptent plus que d’autres. Le 30 août 2022, les forces sous-marines et la force océanique stratégique ont salué le départ de leur chef, le vice-amiral d’escadre (VAE) Jean-Philippe Chaineau, à l’occasion d’une cérémonie d’adieu aux armes présidée par l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la marine.

Sur la place d’arme de l’escadrille des SNLE où il y a 18 ans l’amiral Chaineau a été fait commandant du SNLE Le Triomphant, le CEMM a retracé à travers son ordre du jour, avec justesse et authenticité la carrière de celui qui était rentré dans la Marine nationale il y a 40 ans. Cette cérémonie s’est déroulée en présence des délégations de l’ensemble des forces sous-marines, de sa famille, de très nombreux invités, ainsi que des délégations des unités de la force.

A cette occasion l’amiral Vandier a remis à l’amiral Chaineau la médaille d’or de la Défense nationale à l’ordre de la Marine nationale pour dévouement en service sous-marin au sein de la Force océanique stratégique (FOST).

Au bilan, le VAE Chaineau totalise plus de 25 000 heures de plongée. Il a navigué sur tous types de sous-marins, classiques, sous-marin nucléaire d’attaque (SNA), sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE). Il aura en particulier participé à la genèse du SNA Suffren.  Clin d’œil de l’histoire, le SNA Suffren a été admis au service actif le 3 juin 2022.

Derrière l’autorité, se cache un homme passionné d’aéronautique, à la plume aiguisée et à la parole vraie dont la personnalité aura marqué bon nombre de personnes. Peu avare d’anecdotes, érudit en histoire et pas seulement sur les sous-marins, l’amiral Chaineau n’a eu de cesse à travers une rigueur forte d’amener les forces sous-marines et la Force océanique stratégique aux rendez-vous opérationnels fixés. Il aimait à dire qu’il y a ceux qui racontent l’histoire, et ceux qui la font.

Au moment de tourner une page de sa vie, l’amiral Chaineau, confiera que les performances des moyens actuels et les compétences des équipages   lui font penser qu’ils étaient des amateurs à l’époque. Il quitte une institution avec la satisfaction de savoir, qu’aujourd’hui, dans les forces sous-marines et la FOST « Les gamins sont bons ».

 Forces sous-marines : Adieu aux armes du vice-amiral d’escadre Jean-Philippe Chaineau