Nouveau commandant pour la base navale de Fort-de-France

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Nouveau commandant pour la base navale de Fort-De-France
@ Marine nationale

Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue mardi 19 juillet 2022au Fort Saint-Louis, le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Gilles Rémignon au poste de commandant de la base navale de Fort-de-France. Il succède au capitaine de vaisseau (CV) Eric Eliès.

Entré à l’Ecole Navale en 1992, le capitaine de frégate Gilles Rémignon a accompli une première partie de carrière dans les forces de surface, avant de servir en état-major ou dans différents organismes de soutien. Dès sa sortie de campagne d’application à bord du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc et sa spécialisation de mécanicien à Saint-Mandrier, il rejoint le porte-avions Clémenceau en tant que chef d’un groupe propulsif où il participe à de nombreuses opérations en mer Adriatique. Après avoir participé au désarmement de ce dernier, il part dès 1998 à l’Ecole des Applications Militaires de l’Energie Atomique de Cherbourg et sera diplômé ingénieur en génie atomique en 1999.

Il est affecté en 2000 sur le porte-avions Charles De Gaulle en tant que chef de secteur propulsion pendant la période d’armement du bateau puis il est nommé chef de service usine électrique et participe à l’opération HERACLES. En 2003, il rejoint la frégate Aconit comme commandant adjoint navire et participe de nouveau à plusieurs missions opérationnelles en mer Noire ainsi qu’en océan Indien jusqu’en 2005. Il rejoint ensuit le service de soutien de la flotte de Toulon comme ingénieur responsable bâtiment adjoint du Charles De Gaulle et participe à la première indisponibilité périodique pour entretien et réparation (IPER) du bateau en 2007. Il est désigné sur la frégate Montcalm en tant que commandant adjoint navire en 2008 et participe à de multiples missions en mer Méditerranée et en mer Noire. En 2010, il est nommé directeur du service de soutien de la flotte en Nouvelle-Calédonie et réalise en tant que maître d’ouvrage les IPER de la frégate de surveillance Vendémiaire en Australie en 2010 puis du BATRAL Jacques Cartier en Nouvelle-Zélande en 2011.

Il retrouve en 2012 le porte-avions Charles De Gaulle comme officier de sécurité nucléaire et participe à la mission BOIS BELLEAU en 2013. Affecté en 2014 à l’état-major de la Marine à Paris, il est officier de programme pour la partie plateforme et environnement nucléaire du porte-avions Charles De Gaulle pour l’arrêt technique majeur de ce dernier jusqu’en 2017. Puis, il est affecté à l’état-major interarmées de Polynésie Française comme chef de la division du centre d’expérimentation du Pacifique. Il exerce à cette occasion la fonction sensible de conseiller nucléaire d’ALPACI.

De retour en France hexagonale, il retrouve le monde du maintien en condition opérationnelle (MCO) naval en devenant directeur adjoint du service logistique de la Marine de Toulon en 2019. Il contribuera pendant ces trois années à l’adaptation de ce précieux outil étatique aux nombreuses évolutions incessantes des méthodes et des techniques du MCO et de la logistique navale.

Le CF Rémignon est chevalier de la Légion d’Honneur, de l’Ordre National du Mérite et titulaire de la Croix du combattant.

 

 

Unité de premier plan au sein des forces armées aux Antilles, la base navale de Fort-de-France assure principalement la sécurité et le soutien technique, RH et opérationnel des bâtiments de passage et de ceux basés aux Antilles : les frégates de surveillance (FS) Ventôse et Germinal, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont D’Urville, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Combattante, le remorqueur Maïto et le patrouilleur côtier de Gendarmerie (PCG) Violette.

La base navale effectue également diverses missions au profit du commandant de zone maritime (police des pêches, lutte contre les pollutions, assistance à navires en difficulté, etc.) et accueille un détachement de fusilier marin et les entités de recrutement de la Marine nationale.

Nouveau commandant pour la base navale de Fort-De-France
Nouveau commandant pour la base navale de Fort-De-France
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Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute mer Premier maître L’Her

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Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute mer Premier maître L’Her
@ Marine nationale

Ce mercredi 20 juillet 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Ludovic Foernbacher comme nouveau commandant du patrouilleur de haute mer (PHM) Premier maître L’Her, qui succède ainsi au CC Fabien Antoine.

 

Au cours des 18 mois de commandement du CC Fabien Antoine, les 94 marins du Premier maître L’Her ont participé à de nombreuses missions nationales au profit de la Force océanique stratégique (FOST), mais également à un déploiement de longue durée au cours duquel l’unité a été intégrée au sein de l'opération de l’Union européenne EUNAVFORMED IRINI, en Méditerranée centrale. L’équipage a enregistré à cette occasion de beaux résultats opérationnels et s’est vu remettre une lettre de félicitations collective par l’amiral commandant la zone maritime de la Méditerranée (CECMED).

Natif de Mulhouse, le CC Ludovic Foernbacher est entré dans la Marine en 2004 via l’école de Maistrance. À l’issue de sa formation, il obtient le brevet d’aptitude technique de la spécialité "systèmes d’information et des télécommunications" (SIC). Après deux affectations sur le porte-hélicoptères Jeanne d’Arc et au centre opérationnel de la Marine à Brest, il entre à l’École navale par voie interne en 2008. Il effectue ensuite son école d’application des officiers de Marine à bord du porte-hélicoptère amphibie (PHA) Mistral et de la frégate anti-sous-marine (FASM) Georges Leygues en 2011, avant de rejoindre le centre d’instruction de Saint-Mandrier pour suivre l’école de spécialité SIC. Après avoir successivement servi sur le PHM Commandant Ducuing, la FASM Jean de Vienne, puis la frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf, il commande le bâtiment-école Guépard en 2017. Il entre ensuite à l’école des systèmes de combat et d’armes navals dont il sort breveté en 2018. À l’issue, il rejoint le PHA Dixmude au poste d’officier SIC. Il sert ensuite à l’état-major de la Marine comme officier de programme à partir de l’été 2020.

Admis au service actif le 5 décembre 1981, le patrouilleur de haute mer Premier maître L’Her est un bâtiment de combat polyvalent optimisé pour assurer la défense maritime du territoire. Les PHM ont un large spectre d’emploi : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participation à des missions de soutien, protection et entraînement des sous-marins, défense des approches maritimes, sauvegarde maritime. Véritables sentinelles maritimes, ils peuvent assurer ponctuellement des missions de présence, notamment dans le golfe de Guinée, et de soutien de la dissuasion. D’une longueur de 80 mètres et d’une largeur de 10 mètres.

La ville marraine du Premier maître L’Her est Kerlouan (Finistère) en hommage au premier maître L’Her qui y est né et s’est illustré au cours de la 2nde Guerre mondiale.

Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute mer Premier maître L’Her
Un nouveau commandant pour le patrouilleur de haute mer Premier maître L’Her

Un nouveau commandant pour le patrouilleur
 de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet

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Un nouveau commandant pour le patrouilleur
 de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet
@ Marine nationale

Ce mardi 19 juillet 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Audrey Rous comme nouveau commandant du patrouilleur de haute mer (PHM) Enseigne de vaisseau Jacoubet, qui succède ainsi au CC Jacques de Montigny.

 

Au cours des 18 mois de commandement du CC Jacques de Montigny, le Jacoubet a suivi un arrêt technique majeur d’une durée de 8 mois, avant d’être déployé dans le golfe de Guinée pour le mandat 160 de l’opération CORYMBE, de décembre 2021 à mars 2022. Le patrouilleur a ainsi contribué à la lutte contre la piraterie, à la protection des intérêts français et à l’entretien des relations avec les marines locales. Le Jacoubet a également assuré de nombreuses missions au profit de la dissuasion dans le golfe de Gascogne. Il totalise près de 160 jours de mer depuis l’été 2021.

Le capitaine de corvette Audrey Rous a débuté sa carrière sur la frégate antiaérienne (FAA) Jean Bart en 2010. Elle a notamment participé aux opérations HÉRACLÈS, ATALANTA et HARMATTAN. À bord de la frégate La Fayette, elle prend part à nouveau à l’opération ATALANTA en 2012, avant de prendre le commandement du bâtiment-école Lynx à l’été 2013. En 2017, elle sert sur le porte-avions Charles de Gaulle pour le déploiement CLEMENCEAU 2019 au cours duquel elle participe à l’opération CHAMMAL et est déployée jusqu’à Singapour. En août 2019, elle intègre l’École des systèmes de combat et opérations aéromaritimes à Saint-Mandrier comme instructeur.

 

Admis au service actif le 23 octobre 1982, le patrouilleur de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet est un bâtiment de combat polyvalent optimisé pour assurer la défense maritime du territoire. Les PHM ont un large spectre d’emploi : lutte anti-sous-marine dans les eaux côtières, participation à des missions de soutien, protection et entraînement des sous-marins, défense des approches maritimes, sauvegarde maritime. Véritables sentinelles maritimes, ils peuvent assurer ponctuellement des missions de présence, notamment dans le golfe de Guinée, et de soutien de la dissuasion. D’une longueur de 80 mètres et d’une largeur de 10 mètres, il est armé par un équipage de 84 marins.

La ville marraine du Jacoubet est Sète.

Un nouveau commandant pour le patrouilleur
de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet
Un nouveau commandant pour le patrouilleur
de haute mer Enseigne de vaisseau Jacoubet

Un nouveau commandant pour le porte-hélicoptères amphibie Mistral

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Un nouveau commandant pour  le porte-hélicoptères amphibie Mistral
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Ce mardi 19 juillet 2022, le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau (CV) Olivier Roussille comme nouveau commandant du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, qui succède ainsi au CV Alexis Muller.

Au cours des deux années de commandement du CV Alexis Muller, les 200 marins du Mistral ont participé à des exercices majeurs tels que DYNAMIC MARINER en 2020, CLÉOPATRA et CORMORAN en 2021. Plus récemment, le Mistral a conduit pendant cinq mois la mission JEANNE D’ARC 2022. Outre la formation des officiers élèves de la Marine, l’activité fut marquée par de nombreuses coopérations interarmées et interalliées en océan Indien et en Atlantique, et par des résultats opérationnels probants avec la saisie de plus de 4 tonnes de stupéfiants lors de la première opération de lutte contre le narcotrafic mené sous le mandat de l’opération européenne ATALANTA.

Originaire de Toulouse, le capitaine de vaisseau Olivier Roussille intègre l’École navale en 1997. Il effectue une première partie de carrière dans l’aéronautique navale en tant que pilote d'Atlantique 2, ponctuée par le commandement de la flottille 23F sur la base de Lorient Lann-Bihoué de 2013 à 2015.  Durant cette période, il participe à de nombreuses opérations aéromaritimes et aéroterrestres en Afrique et au Moyen Orient, dont SERVAL au Mali et CHAMMAL au-dessus de l’Irak et de la Syrie. Il a en outre été directeur d’une promotion d’élèves-officiers de l’École navale de 2010 à 2012. À l’issue de l’École de guerre, il rejoint en 2016 les forces de surface et sert successivement sur le PHA Tonnerre, la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne et enfin la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte dont il prend le commandement de 2019 à 2020 ; il participe notamment à la mission JEANNE D’ARC 2020. Depuis l’été 2020, il est affecté à l’état-major de la Marine an tant que chef de bureau au sein de la sous-chefferie "plans – programmes". Il est marié et père de deux enfants.

 

Admis au service actif en 2006, après sa participation à l’opération Baliste, le PHA Mistral est un bâtiment de combat polyvalent et endurant, conçu pour agir loin et longtemps : véritable plateforme interarmées, il assure des missions de projection de forces avec des capacités amphibies et aéromobiles, un hôpital embarqué et une zone état-major. Doté d’un large rayon d’action, il mène des missions de présence à la mer et de coopération, notamment dans le golfe de Guinée. Accueillant régulièrement l’École d’Application des Officiers de Marine, il participe alors à la mission Jeanne d’Arc, déploiement opérationnel qui s’effectue dans des zones d’intérêt pour la France. Basé à Toulon, d’une longueur de 199 mètres et d’un déplacement de 21 600 tonnes, il est armé par 202 marins. La ville marraine du Mistral est Le Havre (Seine-Maritime).

Un nouveau commandant pour  le porte-hélicoptères amphibie Mistral
Un nouveau commandant pour  le porte-hélicoptères amphibie Mistral

Un nouveau commandant pour l'équipage A
 de la frégate multimissions Languedoc

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Un nouveau commandant pour l'équipage A
 de la frégate multimissions Languedoc
@ Marine nationale

Ce jeudi 21 juillet 2022, à la Tour Royale à Toulon, le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau (CV) Laurent Saunois comme nouveau commandant de l'équipage A de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc, qui succède ainsi au CV Yves Le Goff.

 

Durant les deux années de commandement du CV Yves Le Goff, l'équipage A du Languedoc a été déployé à 3 reprises : en océan Indien intégré à l’opération AGÉNOR, en Méditerranée en escorte du porte-avions Charles de Gaulle durant le déploiement CLEMENCEAU 21, et en Atlantique nord et mer de Norvège dans le cadre de la mission NARVAL. Totalisant près de 330 jours de déploiement et l’équivalent de trois tours du monde sur cette période, ces marins ont notamment réalisé la première relève d’équipage d’une FREMM en opération, durant l'été 2020 à Abu Dhabi. Cet équipage a également réalisé la première saisie de stupéfiants par une FREMM, en océan Indien en juin 2021, et s’est vu remettre le prix Hook’em Award, en 2021, par le commandant de la VIème flotte américaine, récompensant les capacités de lutte anti-sous-marine de la FREMM.

Né en 1977, le CV Laurent Saunois est entré à l’École navale en 1998. De spécialité "systèmes d’informations et de communication", il connaît entre 2001 et 2014 une succession d’embarquements dans des fonctions opérationnelles : chef du secteur "informations et opérations" du patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Blaison, adjoint " lutte sous la mer " sur le sous-marin lanceur d'engins (SNLE) Indomptable Rouge, chef de secteur "détection électromagnétique" de la frégate anti-sous-marine (FASM) Jean de Vienne, chef de service "systèmes d’informations et de communication" du transport de chalands et de débarquement (TCD) Foudre, commandant du patrouilleur La Moqueuse en Nouvelle-Calédonie, officier traitant au sein de l’état-major de la force aéromaritime de réaction rapide COMFRMARFOR, commandant adjoint opérations du TCD Sirocco, commandant du PHM Commandant Blaison. Après avoir suivi l’école de guerre à Madrid en 2014, il sert entre 2015 et 2019 à l’état-major des Armées au sein du pôle des relations internationales militaires puis au commandement de la cyberdéfense. Il sert ensuite comme commandant en second du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral puis de la FREMM Provence.

 

Livrée à la marine en 2016, la frégate multi-missions Languedoc est un bâtiment de combat polyvalent capable de maîtriser une zone d’opérations aéro-maritime (soutien à la force océanique stratégique, escorte, protection), de frapper dans la profondeur avec le missile de croisière naval, de faire de la lutte antinavires, anti-sous-marine et anti-aérienne, et de venir en soutien et appui d’opérations de projection. Elle a été admise au service actif le 4 juillet 2017. Basée à Toulon, d’une longueur de 142 mètres et d’une largeur de 20 mètres, elle est armée par deux équipages de 110 marins (équipage A et B).

La ville marraine du Languedoc est Montpellier.

Un nouveau commandant pour l'équipage A
 de la frégate multimissions Languedoc
Un nouveau commandant pour l'équipage A
 de la frégate multimissions Languedoc

Un nouveau commandant pour le bâtiment-base de plongeurs démineurs Achéron

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Un nouveau commandant pour le  bâtiment-base de plongeurs démineurs Achéron
@ Marine nationale

Ce jeudi 21 juillet 2022, le vice-amiral Daniel Faujour, chef d'état-major de la Force d'action navale, a fait reconnaître l'enseigne de vaisseau de 1ère classe Antoine Dard comme nouveau commandant du bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Achéron, qui succède ainsi au lieutenant de vaisseau Floriane Vaillant.

 

Au cours de l’année de commandement du lieutenant de vaisseau Floriane Vaillant, les 18 marins de l'Achéron ont participé à des missions de surveillance maritime et de police des pêches en Méditerranée, ont apporté leur concours à l’école de plongée pour la qualification d’élèves à la plongée profonde, et ont maintenu un haut niveau d’entrainement et d’interopérabilité en participant à des exercices tels que GABIAN ou POLARIS.

 

Originaire de Toulon, l’enseigne de vaisseau Antoine Dard entre à l’École navale en 2015 après avoir suivi ses classes préparatoires au Lycée Naval de Brest, il choisit la filière "opérations - forces de surface" pour se spécialiser dans le domaine missile/artillerie. À l’issue de la campagne JEANNE D’ARC 2018, il rejoint la frégate de surveillance Ventôse en Martinique à bord de laquelle il participe à de nombreuses missions de lutte contre les narcotrafics en mer des Caraïbes, une mission CORYMBE dans le Golfe de Guinée et une mission de secours aux naufragés en Atlantique.

 

Construit en 1986 à Cherbourg et admis au service actif en 1987, l’Achéron est un bâtiment de 42 mètres qui a pour mission l’acheminement, la mise en œuvre et le soutien technique médical et opérationnel d’un détachement de 12 plongeurs démineurs opérant en complète autonomie jusqu’à 80 mètres. Il participe également à la formation des plongeurs-démineurs et des nageurs de combat de l'école de plongée de Saint-Mandrier. Basé à Toulon, il a également participé à de nombreuses missions de contrôle des approches maritimes. Sa ville marraine est Beaulieu-sur-Mer.

Un nouveau commandant pour le  bâtiment-base de plongeurs démineurs Achéron
Un nouveau commandant pour le  bâtiment-base de plongeurs démineurs Achéron

Un nouveau commandant pour la frégate de défense aérienne Chevalier Paul

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Un nouveau commandant pour la frégate de défense aérienne Chevalier Paul
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Ce jeudi 21 juillet 2022, le vice-amiral Daniel Faujour, chef d'état-major de la Force d'action navale, a fait reconnaître le capitaine de vaisseau (CV) Antony Branchereau comme nouveau commandant de la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul, il succède ainsi au CV Antoine Vibert.

Au cours des deux années de commandement du CV Antoine Vibert, les 190 marins du Chevalier Paul ont participé à 2 déploiements majeurs, cumulant au total plus de 200 jours d’absence sur l’année 2021. La frégate a d'abord été déployée dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 21 en escorte du porte-avions Charles de Gaulle, en mer Méditerranée, en océan Indien et dans le Golfe arabo-persique. Intégré au groupe aéronaval, le Chevalier Paul a participé à la lutte contre le terrorisme au Moyen-Orient dans le cadre de l’opération CHAMMAL et a contribué au renforcement de la liberté de navigation et de la sécurité dans ces zones d’intérêt stratégique. La frégate a ensuite été engagée en océan Indien où elle a notamment rejoint l’opération AGÉNOR, contribuant ainsi à la sécurisation de la navigation dans le détroit d’Ormuz, et a participé à la lutte contre les activités illicites en intégrant la CTF 150 et l’opération ATALANTE.

Natif de Bourges, le CV Antony Branchereau entre à l’École navale en 1998. Après avoir suivi l’école de spécialité "lutte sous la mer – guerre des mines", il occupe successivement les fonctions d’officier en quatrième à bord du chasseur de mines (CMT) L’Aigle puis de chef de secteur sur la frégate de type La Fayette (FLF) Aconit et sur le transport de chalands de débarquement (TCD) Orage. Il se voit ensuite confier le commandement de l’engin de débarquement Dague à Djibouti. De retour en métropole, il est affecté à bord de la FDA Forbin alors en phase d’essais et d’admission au service actif. Responsable de la formation maritime et amphibie du groupe école d’application des officiers de marine, il est ensuite affecté sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre et participe notamment à la mission ATALANTA au large de la Somalie, avant d’être désigné chef du bureau "opérations côtières" du centre des opérations de la Marine. Nommé commandant adjoint "opérations" à bord de la frégate antiaérienne (FAA) Cassard, il prend part à deux missions à dominante antiaérienne en Méditerranée orientale et en Atlantique. Il est affecté à l’École navale comme chef du département écoles de 2015 à 2017, avant de rejoindre les bancs de l’École de Guerre. De 2018 à 2020, il est adjoint du chef du service de recrutement de la Marine. En juillet 2021, il retrouve le Forbin cette fois en tant que commandant en second.

 

Admise au service actif en 2011, la FDA Chevalier Paul a pour principale mission la défense aérienne, qui consiste en deux tâches bien distinctes : assurer le commandement et la coordination des opérations aériennes menées à partir de la mer, et assurer la protection d’une force (aéronavale, amphibie, voire civile) contre les menaces aériennes que constituent les aéronefs et leurs systèmes d’armes, notamment les missiles antinavires supersoniques. Les capacités de la frégate Chevalier Paul dans les autres domaines de lutte garantissent par ailleurs son aptitude à remplir des missions de nature très diverses (sécurisation d’une zone maritime, contrôle du trafic commercial, évacuation de ressortissants, …).

Basée à Toulon, d’une longueur de 153 mètres et d’une largeur de 20 mètres, la frégate est armée par un équipage d’environ 185 marins (197 avec le détachement hélicoptère). 2 bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, à Toulon. Le Chevalier Paul est le deuxième de la série.

La ville marraine du Chevalier Paul est Nantes (Loire-Atlantique).

Un nouveau commandant pour la frégate de défense aérienne Chevalier Paul
Un nouveau commandant pour la frégate de défense aérienne Chevalier Paul

Un nouveau commandant pour l'équipage A du bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain Garonne

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Un nouveau commandant pour l'équipage A  du bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain Garonne
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Ce jeudi 21 juillet 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Pierre Vallez comme nouveau commandant de l’équipage A du bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain (BSAM) Garonne, en remplacement du lieutenant de vaisseau (LV) Grégoire Bert.

Au cours des 2 années de commandement du LV Grégoire Bert, les 22 marins de l’équipage A de la Garonne ont participé à de nombreuses missions d’action de l’État en mer, d'entraînement et de soutien aux forces, de sureté des approches maritimes ou encore de sauvetage dans le Pas-de-Calais. A la tête de son équipage, il a également réalisé plusieurs missions d’expérimentation qui ont permis d’élargir le domaine d’emploi du BSAM en le qualifiant notamment au sauvetage de sous-marins en détresse, au remorquage des sous-marins de type Suffren ou encore au repêchage en mer de torpilles de dernière génération. Il a également participé au renforcement de la coopération franco-britannique dans le domaine du remorquage.

Né en 1979, le CC Pierre Vallez a rejoint la Marine en janvier 2000 en intégrant l’École de maistrance. Après deux affectations comme manœuvrier sur le bâtiment de soutien mobile (BSM) Loire puis à la base navale de Brest, il est admis en 2004 au concours interne de l’École navale avec la spécialité de détecteur. Il occupe ensuite les postes d’officier pont sur la frégate anti sous-marine (FASM) De Grasse, de chef de service "lutte au-dessus de la surface" sur la frégate de type La Fayette (FLF) Surcouf et la FASM Latouche-Tréville, puis celui de commandant en second du chasseur de mines tripartite (CMT) Croix du Sud. Il participe ainsi de 2008 à 2017 à de nombreuses opérations, la plupart en océan Indien et dans le Grand Nord : lutte contre la piraterie, les organisations terroristes et les trafics illicites, renseignement, soutien à la Force océanique stratégique, sécurisation des chenaux d’approches, déminage…  Après un passage par l’École navale comme cadre de la promotion 2018, il rejoint entre 2019 et 2021 l’escouade des BSAM en tant que commandant en second de la Garonne, puis du Rhône. Depuis 2021 il occupe le poste de chef de section "armes et lutte au de dessus de la surface" au sein de la division entrainement de l’état-major de la Force d’action navale à Brest.

 

Quatrième et dernier bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM), la Garonne est destinée à remplir de nombreuses missions : soutien des forces (accompagnement et prestations au profit d’un sous-marin, remorquage des unités majeures de la marine…), sauvegarde des personnes et des biens (sauvetage de vies humaines, protection de l’environnement…), et soutien de région (travaux d’ancrage et d’entretien des coffres, relevage de coffres ou d’épaves…). Avec la Garonne, qui a été admise au service actif au mois de janvier 2020, 4 bâtiments de ce type sont désormais en service dans la Marine nationale. Ils sont basés à Toulon et à Brest (2 dans chaque port). D’une longueur de 71 mètres et d’une largeur de 16 mètres, elle est armée par un équipage de 17 marins.

Un nouveau commandant pour l'équipage A  du bâtiment de soutien et d'assistance métropolitain Garonne

Un nouveau commandant pour le bâtiment hydrographique Lapérouse

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Un nouveau commandant pour le bâtiment hydrographique Lapérouse
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Ce jeudi 21 juillet 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le lieutenant de vaisseau (LV) Jean-Philippe Serres comme nouveau commandant du bâtiment hydrographique Lapérouse, qui succède ainsi au capitaine de corvette (CC) Alexis Leguay.

 

Au cours de l’année 2021/2022, les 37 marins du Lapérouse ont assuré deux campagnes hydrographiques au profit du Service d’hydrographie et d’océanographie de la marine (SHOM) allant de la mer du Nord au golfe de Gascogne, conduit un stage de remise à niveau opérationnel (RANO) et participé à une mission de recherche et sauvetage dans le détroit du Pas-de-Calais.

 

Originaire d’Aix-en-Provence où il a effectué ses études supérieures, le lieutenant de vaisseau Jean-Philippe Serres est entré à l’École navale en 2008. Spécialisé dans les opérations aéro-maritimes et le combat naval « au-dessus de la surface », il mène une première partie de carrière à bord des frégates Jean de Vienne et Courbet basées à Toulon avant de rejoindre la frégate Primauguet à Brest en 2017, puis la frégate Ventôse à Fort-de-France comme commandant adjoint opérations en 2019. Ses multiples déploiements le conduisent à opérer sur différentes zones de crise et de guerre, de l’Indopacifique à l’Arctique en passant par la Méditerranée et la mer des Caraïbes et dans des domaines variés (lutte contre la piraterie, les organisations terroristes et les trafics illicites, renseignement, évacuations de ressortissants, sauvetage de naufragés, soutien à la force océanique stratégique). Depuis 2021, il contribue à la planification et à la conduite des opérations militaires dans l’Atlantique Nord et l’Arctique au sein de la préfecture maritime à Brest.

 

Admis au service actif en 1988, le Lapérouse est un bâtiment hydrographique. Sa mission est de cartographier les fonds marins, permettant une meilleure connaissance de ces environnements dans le cadre des déploiements des forces de surfaces et sous-marines en opérations. Il participe également à l’Action de l’État en Mer en effectuant des missions de contrôle des approches maritimes et de sauvegarde de la vie humaine. Basé à Brest, d’une longueur de 59 mètres et d’une largeur de 11 mètres, il est armé par un équipage de 35 marins. Trois bâtiments de ce type sont en service dans la Marine nationale, tous sont basés à Brest. La ville marraine du La Pérouse est Albi (81).

Un nouveau commandant pour le bâtiment hydrographique Lapérouse

La Lorraine poursuit ses essais au large de Lorient en faisant une pointe à 32 nœuds

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La Lorraine poursuit ses essais au large de Lorient en faisant une pointe à 32 nœuds
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Du 20 juin au 9 juillet, la frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM-DA) Lorraine a pris le large pour conduire une série d’essais en mer : une phase clé dans son processus d’armement.

Au cours de trois semaines particulièrement denses, ce ne sont pas moins de 213 essais qui ont été menés conjointement par l’équipage et les techniciens deNaval Group.

De la propulsion au système de combat, en passant par la mise en œuvre des sonars remorqués ou encore le lancement du module d’électro-chloration de l’eau, les protocoles d’essais ont permis d’éprouver et valider le bon fonctionnement des différentes installations du bâtiment.

Ce défi, tout aussi délicat qu’enrichissant pour le premier équipage de la frégate, a nécessité non seulement la mise en pratique des compétences acquises lors des entraînements individuels et collectifs mais aussi de s’approprier la méthodologie de travail des responsables d’essais de Naval Group.

Pour plusieurs marins c’est aussi l’occasion d’appréhender les détails techniques du fonctionnement de leurs installations et de les pousser parfois dans les limites de leurs conditions d’utilisation.

Cette sortie en mer a par ailleurs été marquée par la visite à bord du Chef d’état-major de la Marine, l’amiral Pierre Vandier. Après s’être entretenu avec les représentants de catégorie, le CEMM a rencontré les chefs de service et secteur de la Lorraine pour mieux cerner les enjeux principaux de l’armement et comprendre les installations spécifiques à la nouvelle frégate. Il a pu apprécier l’état d’esprit de l’équipage, déjà tourné vers une marine de combat.

En outre un entraînement opérationnel de lutte anti-aérienne (ADEX) a opposé la frégate à l’escadron de chasse Lorraine de l’Armée de l’Air et de l’Espace. Cette première interaction entre les deux unités a permis de tester le système de combat face à deux Rafale venus assaillir la frégate au large de l’Ile de Groix.

Témoignage de l’EV1 Léo (adjoint au chef de service ARMES de la FREMM DA Lorraine – OCDQ)

« Lors de ces trois semaines d’essais en mer, nous avons réalisé plusieurs essais visant à valider la manœuvrabilité du bâtiment. Nous avons poussé la propulsion au maximum de ses capacités en atteignant la vitesse maximale de 32 noeuds, vitesse inédite pour une FREMM. Nous avons testé les ordres d’urgence de la propulsion et donné des angles de barre maximum à des vitesses élevées. En tant qu’officier chef de quart, cela m’a clairement permis de démystifier les limitations, et de constater que le matériel dispose totalement des capacités pour encaisser de telles contraintes.  

En tant qu’adjoint au chef de service ARMES, j’ai participé à la réalisation des premiers essais à la mer de la nouvelle conduite de tir STIR (conduite de tir pluri-senseurs optronique/radar), qui devrait permettre d’améliorer sensiblement les capacités de la chaîne artillerie 76 mm sur FREMM-DA. Les premiers essais de cette installation se sont avérés très prometteurs, nous attendons désormais la réalisation des tirs de qualification prévus en septembre prochain. 

Enfin, je retiens la cohabitation et les échanges avec les équipes d’industriels, qui permettent de comprendre plus en détail la technicité des installations, tout en leur partageant nos contraintes opérationnelles ».

 

Conçues et développées par Naval Group, les FREMM sont des navires furtifs, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé.

Les six premières FREMM (Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne et Normandie), livrées à la Marine entre 2012 et 2019, possèdent des équipements à dominante lutte anti-sous-marine.

Les deux dernières, l’Alsace (livrée en avril 2021) et la Lorraine (livraison prévue en novembre 2022), aux capacités de lutte anti-sous-marine identiques à celle des 6 premières FREMM, disposent en plus de capacités de défense aérienne renforcées (FREMM-DA). Elles bénéficient également d’évolutions de leur système de combat et de communication, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. L’équipage est par ailleurs renforcé d’une dizaine de marins.

 

Deux chasseurs de l’escadron de chasse Lorraine au-dessus de la mâture de la FREMM DA.
Présentation de la conduite de tir STIR par l’EV1 Léo.