Un nouveau commandant pour le GPD Atlantique et le Styx

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 Un nouveau commandant pour le GPD Atlantique et le Styx
@ Marine nationale

Le 7 juillet 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette (CC) Olivier Leroy comme nouveau commandant du groupe de plongeurs démineurs (GPD) de l’Atlantique et du bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Styx, qui succède ainsi au CC François Gonon.

Au cours des deux années de commandement du CC François Gonon, les 69 marins du GPD Atlantique et du BBPD Styx ont participé à de nombreuses opérations sur le territoire national ou en opération extérieure. Le bilan opérationnel est particulièrement dense : plus de 360 ordres d’intervention pour environ 1300 munitions contreminées. En parallèle, l’accent a été mis sur la préparation au combat de haute intensité. Le GPD Atlantique a progressé sur ses capacités à intervenir en environnement contesté et à protéger une force aéromaritime face aux menaces protéiformes en constante évolution.

Originaire de Normandie, le CC Olivier Leroy s’engage dans la Marine en 2005 et embarque sur le patrouilleur La Fougueuse en Martinique. Affecté sur la frégate de type La Fayette (FLF) Guépratte, il participe à l’opération de lutte contre la piraterie et les trafics illicites de l’Union européenne ATALANTE et à l’opération HARMATTAN en Libye. Spécialiste des systèmes de combat de guerre des mines, il sert ensuite entre 2013 et 2020 sur les chasseurs de mines tripartites (CMT) Orion et Lyre, ainsi qu’au sein du GPD de la Méditerranée comme officier opération et commandant en second. Au cours de ces années, il participe à de nombreuses missions de surveillance et de sécurisation des approches maritimes française ou de coopération dans le bassin méditerranéen. Depuis 2020, il occupe les fonctions de directeur des cours plongeurs démineurs à l'École de plongée de la Marine nationale à Saint-Mandrier.

Les plongeurs démineurs de la Marine sont un corps spécialisé, rattaché à la Force d’action navale, qui intervient dans des missions de déminage d’engins explosifs, comme de sécurisation des fonds sous-marins (ex : guerre des mines, protection et nettoyage des littoraux et des accès portuaires, travaux sous-marin, sauvetage aquatique). Ils interviennent depuis les bâtiments de la Marine nationale (ex : chasseurs de mine et bâtiments base de plongeur démineurs), comme depuis les bases navales. La Marine compte 3 groupes de plongeurs démineurs (GPD) depuis 1955, à Cherbourg, Brest et Toulon, armés par près de 300 marins. Référence en Europe dans le domaine de la plongée, leurs moyens spécifiques leur permettent d’intervenir jusqu’à 80 mètres de profondeur.

La ville marraine du groupement de plongeurs démineurs de l’Atlantique et du bâtiment base des plongeurs démineurs est Lézardrieux (22).

Un nouveau commandant pour le GPD Atlantique et le Styx

 

Un nouveau commandant pour le La Fayette

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Un nouveau commandant pour le La Fayette
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Le 8 juillet 2022, le capitaine de vaisseau Guillaume Fontarensky, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate Ghislain Deleplanque comme nouveau commandant de la frégate de type La Fayette (FLF) La Fayette. Il succède au capitaine de frégate Louis-Nicolas d'Avout d'Auerstaëdt.

Au cours des 18 mois de commandement du capitaine de frégate d’Avout d’Auerstaëdt, les 160 marins de la frégate La Fayette ont participé à une mission en Méditerranée d’escorte du groupe aéronaval suivie d’une opération inter-administration de lutte contre les narcotrafics, avant d’entrer au bassin pour plusieurs mois de rénovation-mise à niveau (RMV). Deuxième des trois FLF qui bénéficieront du programme de rénovation de ces frégates admises au service actif à la fin des années 1990, le La Fayette a effectué sa première sortie à la mer, pour essais, le 18 mai 2022. Il est désormais doté d’un sonar de coque lui donnant de nouvelles capacités en lutte anti-sous-marine, de deux systèmes SADRAL armés de missile MISTRAL, d’un système de combat modernisé, sa structure a été renforcée, le faisant gagner en autonomie et en résilience.

Natif de Lille, le capitaine de frégate Deleplanque s’est engagé dans la Marine en 2003. Spécialisé dans la mise en œuvre des armes, il a servi principalement sur bâtiments de surface et a participé à de nombreuses missions opérationnelles dans les zones de crise de la Méditerranée et de l’océan Indien, notamment en escorte du porte-avions Charles de Gaulle. Il a commandé le patrouilleur La Glorieuse en Nouvelle-Calédonie entre 2014 et 2016. Depuis 2020, il est désigné officier correspondant d’état-major « Protection-Sauvegarde », et à ce titre chargé de la cohérence des capacités de sauvegarde maritime et de défense aérienne de la Marine.

Remise de casques aux officiers SECUR et cadres de maîtrise

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 Remise de casques aux officiers SECUR et cadres de maîtrise
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Le 8 juillet 2022, le contre-amiral Lionel Mathieu, commandant le bataillon de marins-pompiers de Marseille, a présidé la cérémonie de remise de casques aux élèves des cours « officier chef de groupe spécialité sécurité » (SECUR) et « cadre de maîtrise de marin-pompier de Marseille » (CDM MAPOM). La cérémonie s’est tenue sur la place d’armes des locaux de COMAR.

Les élèves reçoivent le casque rouge, représentant leurs nouvelles fonctions de chef de groupe, au terme d’une formation de 24 semaines. « Vous recevez aujourd’hui ce mythique casque rouge, symbole de votre réussite et vous pouvez en être fiers, s’est adressé à eux le capitaine de corvette Yacine, leur parrain de promotion. C’est aussi synonyme de travail, de responsabilité et d’investissement. » « Vous devez continuer à progresser en vous entraînant, en vous remettant en question après chaque intervention et en ayant toujours en tête que vous êtes un exemple auprès de vos personnels. N’oubliez pas que votre casque rouge reste un objectif pour nombre d’entre eux. Je vous demande donc d’être exemplaires, bienveillants, justes, force de proposition et fidèles à votre hiérarchie. »

Cette promotion mixte, rassemblant à la fois les officiers SECUR et les cadres de maîtrise est une première, comme l’a rappelé le contre-amiral Lionel Mathieu : « Deux générations rassemblées autour d’un même objectif : porter secours, protéger Marseille et servir la Marine. Leur complémentarité fait toute la richesse de notre unité. » « A votre promotion, je veux dire que la voie que vous avez choisie, pour laquelle vous avez travaillé parfois durement, n’est pas celle de la facilité. Vous avez choisi de vous mettre en situation de responsabilité et je vous félicite pour ce choix. Il reste exigeant mais il sera source de profonde satisfaction. Jeunes officiers, cadres de maîtrise, mon message est le même : une nouvelle étape vous attend, elle sera dense et passionnante je n’en doute pas. »

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 500 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

Deux hélicoptères bombardiers d’eau pour les marins-pompiers

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 Deux hélicoptères bombardiers d’eau pour les marins-pompiers
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Durant la période estivale, le bataillon de marins-pompiers de Marseille (BMPM) bénéficie du concours de deux hélicoptères bombardiers d’eau (HBE).

Ces derniers constituent un moyen efficace et rapide d’intervention initiale. Le principe étant de réagir vite et massivement sur tout feu naissant dans la végétation. Le premier HBE dont disposera cet été le BMPM est stationné depuis le 18 juin au centre d’incendie et de secours (CIS) de La Bigue, dans le grand port maritime de Marseille (GPMM). Le deuxième, mutualisé avec le service départemental d’incendie et de secours des Bouches-du-Rhône (SDIS13), est arrivé le 6 juillet au camp de Carpiagne.

Depuis le 22 juin, le BMPM est entré dans la période « feux de forêt », qui impose un redimensionnement des moyens face au risque d’embrasement des massifs, un risque renforcé par les fortes chaleurs et le vent. Ce dispositif particulier et propre à cette période prévoit une montée en puissance qui permet d’intervenir simultanément sur plusieurs départs de feu. En période estivale ce sont 480 marins-pompiers mobilisés chaque jour et 44 engins spécifiques de lutte contre les incendies qui maillent le territoire.

Le BMPM est la plus grande unité de la Marine nationale avec plus de 2 500 militaires et civils, hommes et femmes, luttant chaque jour contre la quasi-totalité des risques recensés par la sécurité civile à Marseille, deuxième ville de France. Le BMPM assure également la sécurité de l'aéroport de Marseille-Provence, d'Airbus Helicopters, ainsi que les navires à quai et en rade dans les bassins Est et Ouest du grand port maritime de Marseille (GPMM), premier port de France.

Méditerranée orientale – La Provence poursuit sa patrouille au sein du SNMG2

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Méditerranée orientale – La Provence poursuit sa patrouille au sein du SNMG2
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Déployée en Méditerranée orientale depuis le 10 juin, la frégate multi-missions (FREMM) Provence poursuit sa patrouille au sein du Standing Nato Maritime Group n°2 (SNMG2).

Le 29 juin, la frégate américaine USS Forrest Sherman a relevé la frégate italienne Margottini comme bâtiment de commandement de la force. Toujours sous contrôle opérationnel de l’OTAN,  l’équipage B de la Provence est donc désormais placé sous le commandement du contre-amiral Scott Sciretta de l’US Navy.

Le 10 juillet, la Provence a été ravitaillée de 210m3 de gazole F-76 par le bâtiment logistique italien Vulcano, lui aussi intégré à la SNMG2. Mené au cœur d’une phase opérationnelle, ce ravitaillement était encadré par trois bâtiments alliés : la frégate grecque Kountoriotis, la frégate italienne Martinengo, et la frégate turque Kemalreis. Après une première interaction avec le Vulcano en mai au large des côtes italiennes, ce ravitaillement a permis aux deux équipages de renforcer leur interopérabilité. Cette séquence s’est clôturée par un entraînement aux communications, permettant aux alliés d’entretenir l’interopérabilité de leurs réseaux.

La Provence poursuit désormais sa patrouille vers Chypre pour y conduire une phase de relâche opérationnelle, et y représenter les armées françaises auprès des autorités diplomatiques lors des festivités du 14 juillet.

Jeanne d’Arc 2022 - Le drone S-100 V2 : un outil tactique prometteur

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Jeanne d’Arc 2022 - Le drone S-100 V2 : un outil tactique prometteur
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Un détachement du Centre d’expérimentations Pratiques et de Réception de l’Aéronautique navale (CEPA/10S) a rejoint la mission Jeanne d’Arc début avril. Ces marins mettent en œuvre deux drones S-100 V2 depuis le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral.

Pour le premier embarquement de cette nouvelle version du drone VTOL (Vertical Take Off and Landing) de Schiebel, une phase de qualification technique de l’installation avec des vols d’essais dédiés sous la responsabilité de DGA/EV a été réalisée, avant d’entamer les expérimentations en environnement opérationnel.

Equipé d’un capteur AIS, d’une caméra MX10 de dernière génération et de nouveaux outils logiciels, le drone S100 V2 a été employé dans différentes missions : surveillance maritime, police des pêches, ISR en soutien aux opérations amphibies… Il s’est également illustré durant l’opération de narcotrafic « Quebec ». Employé en complémentarité du Dauphin de la 35F, qui a assuré le repositionnement radar du client, le drone S100 a ensuite tenu le contact en toute discrétion et permis d’acquérir le renseignement sur l’objectif avant le démasquage et l’arrivée de l’équipe de visite.

Autre plus-value tactique prometteuse: l’appui feu naval. Un exercice auquel s’est confronté ce drone pour la première fois lors d’un tir d’entraînement 100mm de la FLF Courbet. Grâce aux nouveaux outils tactiques du système S100 V2, le drone permet la mesure précise des écarts entre les impacts observés et la cible, permettant ainsi de relayer les corrections à apporter pour faire but.

 Faible coût, moindre risque… Marine en pointe !

Jeanne d’Arc 2022 – lancement de l’exercice ETENDARD, point d’orgue de 5 mois de formation embarquée

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Jeanne d’Arc 2022 – lancement de l’exercice ETENDARD, point d’orgue de 5 mois de formation embarquée
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Du 11 au 12 juillet 2022, au terme de cinq mois de formations théorique et pratique à la mer, le temps de la synthèse est venu pour les midships de l’École d’application des officiers de marine (EAOM).

Dans le cadre de l’exercice sérialisé multi-luttes ÉTENDARD, ces derniers ont été placés une dernière fois en situation de responsabilité avant de quitter le bord pour rejoindre leurs futures affectations.

Pendant trois jours, les rênes du Task group (TG) Jeanne d’Arc ont été remises à un État-major exclusivement composé d’Officiers-élèves (OE). L’objectif de cet entraînement est de leur confier intégralement la manœuvre, depuis la phase de planification jusqu’à la conduite. À cette occasion, un rôle au poste de combat a été attribué à chaque OE, depuis l’officier de quart au brancardier, du chef de la cellule info-crise à l’officier servant de mitrailleuse 12,7 mm.

De nombreux moyens ont été mobilisés pour l’occasion: le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, la Frégate de type La Fayette (FLF) Courbet et le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine ont été rejoints par le BSAM Loire, la frégate de défense anti-aérienne (FDA) Chevalier Paul et le Patrouilleur de Haute-Mer (PHM) Commandant Birot, sur lesquels certains officiers-élèves ont pu embarquer le temps de l’exercice. Des aéronefs ont également rejoint le dispositif, en plus du Dauphin de la 35F : un rafale Marine, un hélicoptère NH de la 31F et un Panthère de la 36F.

Scénarisé pour en augmenter le réalisme, l’exercice ne néglige aucun domaine : tir de leurre, exercice de défense anti-aérienne, lutte anti-sous-marine, tir contre une cible tractée par un aéronef

Ainsi, l’exercice ÉTENDARD, d’une grande densité, est le point d’orgue d’une formation qui n’a eu de cesse de préparer les OE aux défis qu’ils connaîtront en affectation.

Le Dumont d’Urville saisit 445kg de cocaïne

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Le Dumont d’Urville saisit 445kg de cocaïne
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Le 3 juillet 2022, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville a procédé à l’arraisonnement d’un voilier suspecté de trafic illicite de produits stupéfiants. L’intervention a eu lieu au nord-est de la Guadeloupe, en haute mer.

Les équipes du BSAOM sont montées à bord du voilier et ont découvert des ballots dans la cabine du voilier dont le contenu s’est révélé positif à la cocaïne. Les deux individus présents sur le navire ont été placés sous mesures de restriction et de privation de liberté par le commandant du Dumont d’Urville. Le 6 juillet 2022, sur instruction de la procureure de la République du tribunal judiciaire et de la juridiction inter-régionale spécialisée (JIRS) de Fort-de-France, les stupéfiants, le voilier et les mis en cause ont été remis à l’antenne Caraïbes de l’Office antistupéfiants (OFAST). Cette opération a été conduite sous la direction du préfet de la Martinique, délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer et du commandant de zone maritime des Antilles.

Déférés au parquet ce vendredi 8 juillet, les deux mis en cause ont été placés en détention provisoire par le tribunal correctionnel de la JIRS de Fort-de-France dans l’attente de leur jugement. Les 445 Kg de cocaïne interceptés, probablement destinés à l’Europe, représentent une valeur marchande globale de plus de 13 millions d’euros.

Ce nouveau coup de filet réalisé par les marins du Dumont d’Urville, dans des conditions de mer très difficiles, porte à 6 le nombre de saisies réalisées en 2022 par les forces armées aux Antilles. Plus d’une tonne de cannabis et plus d'une tonne de cocaïne ont ainsi été interceptées.

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.

De nombreuses interactions et une grande première pour la Loire de retour de 5 mois en océan Indien

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De nombreuses interactions et une grande première pour la Loire de retour de 5 mois en océan Indien
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Le 29 juin 2022, l’équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire effectuait une dernière manœuvre d’accostage, dans son port-base de Toulon. La Loire achevait une mission de 25 351 nautiques, l’ayant emmenée au cœur des opérations menées par la Marine en océan Indien, notamment par l’appui au sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Améthyste.

Tout commence le 27 janvier dernier, quand la Loire largue les amarres pour l’océan Indien. S’il n’y a rien d’exceptionnel pour un bâtiment toulonnais à passer le canal de Suez en direction du sud, la mission qui s’annonce revêt une saveur particulière pour l’équipage A du bâtiment. Et pour cause, en plus des exercices de coopération bilatérale et d’intégration aux différentes opérations permanentes en océan Indien, la Loire doit apporter un soutien opérationnel et logistique lors des étapes-clés de la mission CONFIANCE du SNA Améthyste.

De nombreuses interactions et une grande première pour la Loire de retour de 5 mois en océan Indien

Arrivé en océan Indien, commandé par le lieutenant de vaisseau Nicolas, l’équipage A a effectué plusieurs escales, notamment dans les ports de la côte ouest indienne. L’une d’elles, à Visakhapatnam, leur a permis de participer à la phase à quai de l’exercice multinational MILAN, organisé tous les deux ans par la marine indienne, et qui a réuni plus de 40 nations en février. Quelques semaines plus tard, c’est à l’occasion d’une escale au Sri Lanka que la Loire effectueun exercice. Fin mars, après avoir parcouru 9371 nautiques, l’équipage B de la Loire rallie Goa, en Inde, où l’équipage A lui confie le bâtiment en quelques jours de passation de suite avant de rentrer en métropole.

Sous le commandement du LV Chaboud, la Loire rejoint le groupe Jeanne d’Arc avec lequel elle participe à l’exercice VARUNA avec l’Inde et à l’exercice IMEX, exercice multinational axé sur l’assistance humanitaire qui réunit les nations de l’Indian ocean naval symposium (IONS). Avec le Mistral et le Courbet, elle traverse l’océan Indien jusqu’à La Réunion, escale qui marque la fin de sa participation à la mission JEANNE D’ARC, pendant laquelle les officiers élèves se sont tout particulièrement exercés sur la Loire à la conduite nautique. La Loire a ensuite conduit des missions de souveraineté dans les îles Eparses avant de participer en soutien associé au opérations ATALANTA et AGENOR, dans le nord-est de l’océan Indien. Sa présence dans la zone lui donne aussi l’occasion de faire des exercices avec les marines omanaise et japonaise, à l’occasion de passage à proximité de leurs unités, permettant à la Loire de démontrer que la France est une nation active de l’océan Indien.

Mais au-delà de ces objectifs bien remplis, la Loire a confirmé le savoir-faire des BSAM dans le soutien opérationnel des sous-marins. Avec l’Améthyste, elle a conduit une manœuvre inédite d’accostage et d’appareillage à couple, en complète autonomie. S’affranchir ainsi totalement de moyens portuaires représente une nouvelle capacité et un atout stratégique majeur dans la projection des forces sous-marines. Cette capacité s’ajoute à celles déjà mises en œuvre tout au long de ce déploiement.

 

Méditerranée centrale – Le Languedoc poursuit ses activités de coopération au sein du groupe aéronaval de l’USS Harry S. Truman

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Méditerranée centrale – Le Languedoc poursuit ses activités de coopération au sein du groupe aéronaval de l’USS Harry S. Truman
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Déployé depuis dix jours en Méditerranée centrale au sein du Carrier Strike Group n°8 (CSG-8), le groupe aéronaval du porte-avions USS Harry S. Truman, l’équipage B du Languedoc mène de front sa patrouille et une activité de coopération soutenue avec ses alliés.

Ainsi, après avoir conduit le 6 juillet des manœuvres conjointes avec des frégates italiennes et américaines en mer Adriatique, le Languedoc a réalisé, le 9 juillet, un ravitaillement à la mer avec le ravitailleur américain USNS Supply. Cette activité opérationnelle souligne la capacité d’interagir, ensemble, dans tous les domaines aéromaritimes, en sécurité et sans préavis, selon des procédures standardisées.

L’engagement de la FREMM Languedoc au sein du CSG-8 s’inscrit dans le cadre de l’engagement des armées françaises dans le renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe et démontre la détermination de la France, allié fiable et crédible, à soutenir l’action de l’Alliance.