Le 22 juin, à 18h50 (Kourou), 23h50 (Paris), le lanceur Ariane 5 s'est élancé depuis le port spatial de l'Europe et a placé en orbite avec succès les satellites de télécommunications MEASAT-3d et GSAT-24. Les composantes terrestre, maritime et aérienne des Forces armées en Guyane (FAG) ont assuré la protection du site de lancement avec une forte mobilisation opérationnelle de plusieurs jours, dans le cadre de l’opération TITAN. 

Pour ce 257e lancement, un dispositif de surveillance de plus de 250 militaires des FAG a été mis en œuvre afin de sécuriser la zone et les abords du pas de tir du Centre spatial guyanais (CSG). Au sol, ce sont ainsi près de 180 cadres cadres et légionnaires du 3e Régiment étranger d’infanterie (REI) qui empêchaient toute intrusion dans la zone protégée, tandis que dans les airs, la défense était assurée par un hélicoptère Puma, renseigné en permanence par les contrôleurs du centre de contrôle militaire de la Base aérienne (BA) 367. Enfin, en mer, les marins du patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Confiance ont assuré la protection des approches maritimes du CSG. 

Cette deuxième opération de sécurisation de l’année, mais première pour le lanceur Ariane 5, a permis de mettre en orbite le satellite MEASAT-3d, qui augmentera considérablement les vitesses du débit (jusqu’à 100 Mb/s par utilisateur) à travers toute la Malaisie et plus largement, la région Asie-Pacifique, y compris dans les zones dont le réseau terrestre est limité ou inexistant ; ainsi que le satellite GSAT-24, qui fournira quant à lui des services de télécommunications et de télédiffusion directe par satellite de haute qualité au sous-continent indien. 

Les FAG seront au rendez-vous pour assurer la protection des quatre derniers vols du lanceur Ariane 5 avant d’assurer celle d’Ariane 6, à partir du début d’année 2023. Le premier vol du lanceur léger européen Véga C, est prévu début juillet. En moyenne, 300 militaires des FAG sont déployés dans les trois dimensions afin de participer à la protection du CSG.  

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération HARPIE), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération TITAN), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites.  

Le 24 juin 2022, le capitaine de frégate Philippe Sierra, commandant du bataillon de fusiliers marins Détroyat, a fait reconnaître l’enseigne de vaisseau de 1ère classe (EV1) Arnaud de Guerpel comme commandant de la compagnie de fusiliers marins Colmay. Il succède au lieutenant de vaisseau Stéphane Deparday.

L’EV1 de Guerpel s’engage dans la Marine nationale en septembre 2000, en intégrant l’École de maistrance. Il poursuit sa formation à l’École des fusiliers marins. Il rejoint successivement les compagnies de fusiliers marins de Sainte-Assise et de Cherbourg avant son admission au brevet supérieur en 2008. Il participe ensuite à de nombreux déploiements depuis le porte-avions Charles de Gaulle, des porte-hélicoptères amphibies Tonnerre, Mistral et Dixmude dans le cadre des missions Jeanne d’Arc.

Il réussit le concours des officiers spécialisés de la Marine (OSM) en 2017 dans la spécialité « Fusilier – Protection ». A l’issue de sa formation, il est affecté au bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville, où il occupera les postes de capitaine de compagnie puis d’adjoint opérations avant de rejoindre la compagnie de fusiliers marins Colmay, à France Sud, comme commandant en second.

Les fusiliers marins sont des forces spécialisées de la Marine nationale pour les missions de défense militaire et d’interdiction maritime. Ils participent à la défense militaire et maritime du territoire en protégeant les sites sensibles, de la marine ou de la défense en général, en métropole et outre-mer. Ils protègent les bases et installations liées à la dissuasion. En appui aux opérations aéronavales, ils procèdent à des missions de contrôle dans les espaces maritimes, contribuent à la lutte contre les trafics illicites ou participent à la protection d’unités précieuses. Enfin, ils prennent part aux opérations interarmées à terre et à partir de la mer, comme les missions amphibies.

L’exercice majeur tripartite (FR, NO, UK) NORTHERN SUN 2022 s’est déroulé début mai dans les fjords du sud-ouest de la Norvège, au profit du NSRS (NATO submarine rescue system).

Cet exercice visait à entrainer dans de multiples domaines les équipes des trois nations afin de s’assurer de leurs capacités au sauvetage des équipages de sous-marin.

Les équipes composées de sous-mariniers, de plongeurs démineurs, de médecins et d’infirmiers se sont ainsi entrainer à qualifier le sous-marin de sauvetage à opérer par grand fond, à transférer des blessés, à les trier pour mieux les prendre en charge mais aussi à opérer dans un temps imparti afin de répondre à un contrat opérationnel.

La première semaine fut consacrée au balancement total du système : passage en revue de toutes les procédures d’ouvertures de panneaux, transfert de personnel, réactions aux différents cas non conformes et surtout à la revalidation du SRV (submarine rescue vehicle).

Profitant de profondeurs importantes à proximité de la côte et d’une étendue d’eau souvent clémente dans les fjords norvégiens, le SRV a pu effectuer deux plongées à 600m afin que le système soit pleinement opérationnel.

L’exercice avec son scenario tactique a débuté en semaine 19, avec le soutien d’équipes médicales.

Le SRV s’est posé sur le sous-marin norvégien KNM Utvaer par 135m de fond : récupération des blessés, retour vers la surface pour un transfert sous pression du SRV au TUP (transfer under pressure), suivi du sassage des différents accidentés puis d’une prise en charge par le personnel médical des victimes. Ces actions ont été répétées plusieurs fois jusqu’à la décompression finale de l’ensemble du système.

Malgré un temps souvent pluvieux, l’ensemble de l’exercice a pu se dérouler nominalement et tous les objectifs visés ont été atteints.

Le 27 juin 2022, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaitre le capitaine de vaisseau Pierre Marcellin comme nouveau commandant de la base d’aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué.

Le capitaine de vaisseau Marcellin succède au capitaine de vaisseau Jean-Christophe Turret qui rejoint le Centre des hautes études militaires, à Paris. Sous son commandement et dans un contexte de crise sanitaire ayant un impact fort, en particulier pour les équipages déployés, la BAN de Lann-Bihoué a mené une activité riche et variée avec près de 25 000 heures de vol réalisées, à majorité opérationnelle, et de nombreux pics d’activité.

Pleinement investie au côté des flottilles, elle a également accompagné la montée en puissance de l’Atlantique 2 standard 6 vers la « première capacité opérationnelle » (PCO) puis la PCO élargie aux missions aéroterrestres, et se prépare par ailleurs à recevoir – dès 2025 - les premiers avions de surveillance et d’intervention maritime Albatros.

Le capitaine de vaisseau Marcellin intègre l’Ecole navale en 1996 et est choisi pour effectuer une formation de pilote d’avions multimoteurs. Il est breveté d’aéronautique en 2001 et rejoint la flottille 21F comme pilote puis commandant de bord sur Atlantique 2. Après une affectation au sein du groupe école d’application des officiers de marine « Jeanne d’arc », il rejoint la flottille 23F qu’il commande de 2011 à 2013.

Tout au long de cette période, le capitaine de vaisseau Marcellin participe à de nombreuses opérations telles que LICORNE, ENDURING FREEDOM ou encore EPERVIER. En 2013, il est affecté à l’état-major de la marine, au bureau « plans-programme », puis, en 2018, au centre de planification et de conduite des opérations. En 2020, il devient chef de la division « maîtrise des risques aéronautiques » de l’état-major de l’aéronautique navale avant de rejoindre la BAN Lann-Bihoué et d’en prendre le commandement.

Le 27 juin 2022, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Benoît Plaisier comme nouveau commandant de la Flottille 21F.

Le capitaine de corvette Plaisier succède au capitaine de frégate Thomas Lallouet qui rejoint le centre de planification et de conduite des opérations de l’état-major des armées. Sous son commandement, la Flottille 21F a été engagée sur tous les théâtres d’opérations : BARKHANE, EMASOH et plus récemment NOBLE SHIELD. Elle a mené en parallèle la montée en puissance de l’Atlantique 2 standard 6 vers la première capacité opérationnelle (PCO), en décembre 2020, puis la PCO élargie aux missions aéroterrestres, un an plus tard, tout en promouvant ce nouvel outil auprès des plus hautes autorités.

Le capitaine de corvette Plaisier intègre l’Ecole navale en 2004 et est choisi pour effectuer une formation de pilote de chasse. Il est breveté d’aéronautique en 2011 après une qualification à l’appontage sur le porte-avions USS Eisenhower. Il rejoint la BAN Landivisiau sur Rafale Marine avant de s’orienter vers l’ATL2 et la Flottille 23F en 2012. Qualifié commandant de bord opérationnel en décembre 2016, il est à nouveau affecté à la Flottille 23F et participe à de nombreuses opérations telles que GERFAUT, CHAMMAL, BARKHANE ou encore AGENOR. Désigné comme commandant en second de la 23F en 2020 puis du CENTEX PATSIMAR en 2021, il est désormais le nouveau commandant de la Flottille 21F.

Dans le cadre de l’exercice CARAÏBES 2022, qui s’est déroulé du 7 au 17 juin 2022 en Martinique, Guadeloupe, et à Saint-Martin, les forces armées aux Antilles (FAA) et leurs partenaires militaires ont déployé d’importants moyens maritimes et aéromaritimes pour s’entrainer à l’aube de la saison cyclonique.

Cette année, l’exercice CARAÏBES2022 reposait sur un scénario fondé sur le passage d’un premier cyclone sur l’archipel de la Guadeloupe le 8 juin puis d’un second sur l’île de Saint-Martin le 15 juin. Ce scénario exigeant et réaliste, comme le démontre l’enchaînement des ouragans IRMA et MARIA en 2017, a permis aux FAA et à leurs partenaires civils et militaires de consolider la coopération interministérielle et internationale.

Après avoir accosté à Fort-de-France, les bâtiments de surface ont effectué des opérations de chargement pour projeter des troupes et du matériel du 33e régiment d’infanterie de marine et d’une compagnie de l’US MarinesCorps vers l’archipel guadeloupéen et ainsi apporter un soutien aux populations sinistrées. Deux navires américains, le navire amphibie Carter Hall et la frégate côtière Billings, un navire des FAA, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont D’Urville et deux bâtiments du groupe Jeanne d’Arc, la frégate Courbet et le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral ont appareillé dès le 13 juin de Martinique pour faire route vers la côte Ouest de la Guadeloupe et Marie-Galante. Les manœuvres portuaires, et notamment les opérations de chargement, ont été menées grâce au soutien de la base navale de Fort-de-France et du Grand Port Maritime de Martinique.

Arrivés sur la zone impactée par le premier ouragan, les FAA ont mutualisé l’ensemble des moyens mis à disposition pour aider la population. Si le PHA Mistral a navigué entre Basse-Terre et Marie-Galante, l’USS Cartel Hall a réalisé des manœuvres dans la commune de Sainte-Rose aux côtés des avions américains MV-22 Osprey. Enfin, le Dumont D’Urville et un avion de transport Casa des forces armées en Guyane (FAG) ont effectué des opérations de déchargement à Marie-Galante. Durant ces phases de navigation, le PHA Mistral a pu renouveler sa qualification recevoir des hélicoptères Puma des FAG et des avions MV22 Osprey de l’armée américaine.

Les manœuvres de déchargement furent appuyées par les vols de reconnaissance effectués immédiatement après le passage de l’ouragan par les hélicoptères des FAA et des FAG, les hélicoptères Dauphin et Panthère ainsi que le drone S100 V2 du PHA Mistral.

En marge des opérations d’assistance, les patrouilleurs Antilles-Guyane La Combattante et La Résolue, l’USS Billings, et la frégate Courbet ont mené des entraînements au tir et d’évolutions tactiques au large de la Guadeloupe et des exercices d’assistance à des navires en détresse.

La coordination maitrisée des différentes unités engagées a permis de répondre à l’ensemble des défis du scénario de l’exercice en agissant simultanément sur trois îles. Inédit dans cette région du globe par son ampleur, c’est au final 2500 militaires qui ont été déployés depuis la Martinique, dont 850 troupes au sols avec 90 véhicules, sept unités navigantes et une dizaine d’aéronefs. Le savoir-faire et l’expertise des forces armées aux Antilles pour mener une telle opération dans cette région ont à nouveau été démontrés, tout comme l’importance de la préparation commune et de la coordination nécessaire entre tous les acteurs en cas de catastrophe naturelle.

Le 28 juin 2022, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Alexandre Busch comme nouveau commandant de la Flottille 24F.

Le capitaine de corvette Busch succède au capitaine de frégate Boris Wertenberg qui rejoint le détachement du centre d’expérimentations de l’aéronautique navale (CEPA/10S). Sous son commandement, la Flottille 24F a gagné en maturité et s’est érigée comme unité incontournable au service des différents contrôleurs opérationnels, en métropole comme en outre-mer. Ses équipages et techniciens ont été fortement engagés en opérations et ont su répondre à toutes les sollicitations de leurs employeurs. La 24F prépare désormais l’avenir et accueillera, en 2025, les premiers avions de surveillance et d’intervention maritime Albatros.

Le capitaine de corvette Busch intègre l’Ecole navale en 2003. Il est choisi pour effectuer une formation de pilote multi-moteurs. Breveté d’aéronautique en 2009, il rejoint la Flottille 21F en tant que pilote d’Atlantique 2. Il participe à de nombreuses opérations telles que HARMATTAN, SERVAL, BARKHANE ou encore ATALANTA. En 2014, il est affecté en tant qu’officier communication de la Force à l’état-major de l’Aéronautique navale. Il rejoint, en 2016, la Flottille 24F et ses Falcon 50M sur lesquels il obtient la qualification de commandant d’aéronef opérationnel. En 2020, à l’issue de sa scolarité à l’Ecole de guerre, il devient commandant en second de la 24F, flottille qu’il commande désormais.

Le 28 juin 2022, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Julien Mur comme nouveau commandant de la Flottille 28F.

Le capitaine de corvette Mur succède au capitaine de corvette Bruno Moreno qui rejoint la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué pour y occuper les fonctions de chef du groupement exploitation aérodrome. Sous son commandement, la Flottille 28F a connu une activité aéronautique dense, assurant des missions de transport au profit de la Marine et répondant, toujours avec dynamisme et réactivité, aux multiples sollicitations. La 28F a eu également un rôle majeur dans la « maritimisation » des jeunes pilotes avant leur affectation sur Atlantique 2 ou Falcon 50M. Ils y ont mûri et appris la combattivité ainsi que l’esprit d’équipage.

Le capitaine de corvette Mur intègre l’Ecole navale en 2002, il est choisi pour effectuer une formation de pilote multi-moteurs. Breveté d’aéronautique en 2008, il rejoint la Flottille 21F en tant que pilote puis commandant d’aéronef sur Atlantique 2. En 2015, il est affecté au centre des opérations de la marine à Brest avant de rejoindre, en 2017, la Flottille 24F. Qualifié commandant d’aéronef sur F50M, il devient, en 2019, commandant en second de la Flottille 25F à Tahiti. Au cours de ces affectations, il participe à nombreuses opérations en Afrique, au Levant ou encore en océan Indien. En 2020, il rejoint le centre d’expérimentations de l’aéronautique navale (CEPA/10S), comme adjoint du sous-directeur réception, avant de prendre le commandement de la Flottille 28F.

Déployée en permanence autour du globe, la Marine nationale entretient des compétences pour être en mesure de faire face à toutes les situations qui pourraient se développer. L'une d'elles est l'action spéciale navale (ASN) : située à la frontière entre les actions conventionnelles et les actions spéciales, elle permet d'employer sous faible prévis les moyens marine déjà déployés, éventuellement renforcés de savoir-faire spécifiques, en vue d'une opération en haute mer ou en frange littorale ; ces moyens pouvant être des frégates, des sous-marins, des aéronefs ou des commandos.

C’est dans cet optique qu’a été mené l'exercice « Sparrow 2022 » lors de sa première édition le 31 mai dernier au large de Toulon.

« En vue de recouvrer des documents dissimulés par un sympathisant dans un local à proximité de la côte, une opération est montée sous la responsabilité du commandant de la FREMM Languedoc, présente sur zone. A sa disposition, des forces spéciales mer, un hélicoptère Caïman Marine ainsi qu’un Panther, stationné sur une frégate La Fayette également présente dans la région. Pour diriger le vol, un pilote chef de dispositif, en alerte en métropole est parachuté depuis un Atlantique 2 se déployant sur le théâtre d’opérations. Le plan d’opération est ensuite élaboré dans le central opérations de la Languedoc avec les représentants de la FORFUSCO et les marins de la frégate : pendant que l’ATL2 renseignera la Task Force sur la situation tactique et suivra en temps réel le déroulement de l’opération, le Caïman marine transportera les forces spéciales mer vers la cible sous la protection du Panther.

Durant les quelques minutes que durera l’action, les commandos déposés par cordes lisses vont manœuvrer pour récupérer les précieux renseignements sous la surveillance de l’ATL2 et du Panther en appui feu. Après quelques échanges de tirs avec des éléments ennemis présents sur le site, il rembarquent à bord du Caïman marine pour retourner à bord de la frégate. La mission est un succès. »

S’il est fictif, ce scénario est l’illustration des objectifs voulus par cette nouvelle doctrine : les ASN sont une réponse pragmatique et efficiente au besoin de réagir face à un évènement donné. Dans un monde incertain et en évolution rapide, les femmes et les hommes de la Marine nationale doivent pouvoir employer leurs compétences et leurs matériels pour stabiliser au plus vite une crise naissante.

Sparrow 23 est d’ores et déjà planifié et explorera de nouveaux domaines pour les ASN.

Le 28 juin 2022, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de corvette Jean-Philippe Moreau comme nouveau commandant du Centre logistique de l’aéronautique navale (CELAé).

Le capitaine de corvette Moreau succède au capitaine de frégate Alain Le Noc qui rejoint l’état-major de la Force de l’aéronautique navale à Toulon. Durant ses quatre années de commandement, le CELAé a su s’adapter à un contexte RH difficile et à la transformation du soutien technique aéronautique pour continuer de répondre, toujours avec dynamisme et réactivité, aux multiples sollicitations. Par ailleurs, tout en soutenant les flottilles, en métropole et à travers le monde, le CELAé a également préparé la réorganisation prochaine de la chaîne logistique.

Le capitaine de corvette Moreau intègre l’école de Maistrance en 1989 avant de devenir officier spécialisé de la Marine en 2002. En 2003, il rejoint la SIMMAD où il est en charge du suivi du marché de mise à jour de la documentation de l’Atlantique 2. Trois ans plus tard, il est affecté à la 23F puis devient chef du service des ateliers aéronautiques de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué. En 2010, il est nommé chef du service technique de la Flottille 24F avant de rejoindre l’état-major de le Force de l’aéronautique navale comme responsable de la flotte « aviation basée à terre ». Il s’envole en 2015 vers la Polynésie où il occupe le poste de chef du service technique de la flottille 25F. De retour en métropole en 2018, il rejoint le CELAé, en tant que chef du détachement de Lann-Bihoué puis comme commandant en second. Il en est désormais le nouveau commandant.