Portrait : QM Julien, opérateur table traçante à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc

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Auteur : La rédaction

Portrait : QM Julien, opérateur table traçante à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc
@ Marine nationale

J’ai intégré la Marine Nationale en novembre 2018, après m’être intéressé à la marine nationale par le biais de reportage télévision et de témoignages. C’est également grâce à mon ancienne profession dans le civil en Martinique que j’ai eu l’opportunité d’avoir directement des contacts avec des marins sur la base navale de Fort-de-France.

 

Lors de mon arrivée en métropole, j’ai intégré le Pôle Ecole Méditerranée pour suivre ma formation initiale (FI), après avoir validé celle-ci, j’ai obtenu mon brevet élémentaire sécurité logistique.

Suite à la FI, en mars 2019 j’ai été affecté sur le porte-avion Charles de Gaulle, au sein du service VIE en tant qu’opérateur au secteur nettoyage, et c’est à travers cette première affectation que j’ai pu découvrir plusieurs spécialités dans la marine nationale.

 

En octobre 2020 je suis retourné au Pôle Ecole Méditerranée pour suivre une formation élémentaire métier matelot opérations systèmes de combat. Dans la foulée et toujours à Toulon, j’ai effectué une courte période sur chasseurs de mines, puis au GSBDD et enfin à la préfecture maritime.

 

En novembre 2021 mon BARH m’a proposé une mise pour emploi sur le PHA Mistral à l’EAOM (école d’application des officiers de marine), et c’est ce qui m’a mené aujourd’hui à faire partie de cette mission Jeanne d’Arc, en tant qu’opérateur table traçante au central opérations.

 

Portrait : QM Julien, opérateur table traçante à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc

Le patrouilleur Le Malin, a conduit une coopération avec les gardes côtes comoriens

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Le Patrouilleur des FAZSOI, Le Malin, a conduit une coopération avec les gardes côtes comoriennes.
@ Marine nationale

Le 6 et 7 juin, le patrouilleur Le Malin a accompagné la montée en puissance les forces des gardes côtes comoriens devant Grande Comore pendant 48h.

Cette coopération a eu pour but d’améliorer la sécurisation de l’approche des gardes côtes comoriens et échanger sur les méthodes respectives de chacun.

A cette occasion, un officier, le commandant du M’Kombozi, un maitre et quartier maitre des garde-côtes ont pu embarquer sur le bâtiment français sur la durée de la coopération.

Tout en patrouillant dans les eaux comoriennes devant Grande Comore, Le Malin a dispensé des formations dans des domaines essentiels pour la navigation côtière : la navigation en vue de terre et la lutte contre des incendies en mer. Un entrainement de l’équipe de visite a également été l’opportunité d’échanger sur les méthodes de palpations du personnel de chaque pays. Le deuxième volet de cette coopération s’est articulé autour du SHLM (système hydrographique léger de la marine). Sur demande des forces comoriennes, deux potentiels points d’appui côtier de la côte Nord ont été hydrographiés.

Cela a été l’occasion pour Le Malin, suite à ces échanges, de proposer l’établissement de pontons dans ce secteur, ce qui permettra à terme aux garde-côtes de disposer en permanence de moyen sur place et ainsi de lutter efficacement contre tous les trafics en provenance de la côte africaine.

Les 1700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

 

Prise de commandement du bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville

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Prise de commandement du bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville
@ Marine nationale

Le capitaine de corvette Serge Groutsch a pris le commandement du bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville le jeudi 23 juin 2022. Il succède au capitaine de frégate Frédéric Méar.

 

La cérémonie s’est déroulée à la préfecture maritime de Brest, en présence du drapeau de la demi-brigade de fusiliers marins (DBFM) et de sa garde. Elle a été présidée par le contre-amiral de Briançon, commandant la force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO).

 

L’ensemble du personnel militaire et civil du bataillon était présent sur les rangs ainsi que les compagnies de fusiliers marins (CFM) qui lui sont rattachées (les CFM Morel, Bernier et Brière), situées respectivement à Sainte-Assise, Lanvéoc et Lann-Bihoué. De nombreuses délégations d’invités constituées de la FORFUSCO, des amicales de fusiliers marins de Brest et de Lorient et de la famille Amyot d’Inville ont assisté à cette cérémonie.

 

Les fusiliers marins sont les forces spécialisées de la Marine nationale pour les missions de défense militaire et d’interdiction maritime. 24h/24 et 7 jours sur 7, ils sont engagés au titre de la défense militaire et maritime du territoire pour défendre les sites sensibles de la marine, dont les installations liées à la dissuasion, et escorter les unités précieuses, en métropole et outre-mer. Leurs missions les amènent également à venir en appui aux opérations aéronavales, à participer au contrôle des espaces maritimes et à contribuer à la lutte contre les trafics illicites. Enfin, ils prennent part aux opérations interarmées à terre et à partir de la mer, comme les missions amphibies.

Prise de commandement du bataillon de fusiliers marins Amyot d’Inville

Mer Baltique – Mission de surveillance maritime au-dessus de la mer Baltique pour l’Atlantique 2

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Auteur : La rédaction

Mer Baltique – Mission de surveillance maritime au-dessus de la mer Baltique pour l’Atlantique 2
@ Marine nationale

Le 16 juin 2022, un équipage d’Atlantique 2 a effectué une mission de surveillance maritime au-dessus de la mer Baltique en parallèle de l’exercice interalliés BALTOPS 22. L’objectif était double : entretenir l’appréciation autonome de situation pour la France dans cet espace maritime contesté et assurer les pays riverains et les pays membres de l’Alliance de la solidarité stratégique de la France.

 

Le 16 juin, l’équipage de l’avion de patrouille maritime Atlantique 2 de la Flottille 21F a décollé de la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué afin de rejoindre la base aérienne de Nordholz en Allemagne pour réaliser la préparation de sa mission. Les 14 marins du ciel se sont ensuite envolés vers la mer Baltique afin de cartographier les forces présentes dans la zone dans le cadre de l’exercice BALTOPS 22.

L’équipage, notamment grâce à la performance des différents senseurs de l’Atlantique 2 a localisé et identifié plus d’une dizaine de navires d’intérêt en seulement quelques heures.

La simple présence de l’Atlantique 2 participe du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance sur le flanc est de l’Europe et spécifiquement dans l'espace stratégique qu'est la mer Baltique.

 

Focus sur l’avion de patrouille maritime Atlantique 2

L’Atlantique 2, conçu spécifiquement pour la lutte anti-sous-marine armée, participe à la maîtrise du milieu aéromaritime sous et sur la surface, de la zone littorale jusqu’au grand large. Ses capacités de détection diversifiées, tant actives que passives, ses capacités d’engagement et de contrôle le prédisposent à jouer un rôle essentiel dans tout le dispositif de combat aéronaval. Sa capacité de projection et son long rayon d’action lui permettent d’opérer en tout point d’intérêt stratégique pour la France.

OCEAN HIT 2022 : Une ambition supérieure dans la préparation au combat de haute intensité

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OCEAN HIT 2022 : Une ambition supérieure dans la préparation au combat de haute intensité
@ Marine nationale

Après deux semaines d’opérations aéromaritimes dont pas moins de 250 vols réalisés, OCEAN HIT 22 a redéfini les normes de la préparation au combat de haute intensité.

 

Missions d’attaque au sol, de défense et de supériorité aérienne, de protection d’une force navale, de support aux troupes au sol ou encore vol en zone contestée et travail en disséminé… Retour sur cet exercice aux ambitions inédites, organisé par le groupe aérien embarqué (GAÉ), qui renforce la capacité d’intervention en coalition depuis la mer vers la terre.

 

Dans un scénario de contestation dérivant vers l’affrontement, OCEAN HIT 2022 a mobilisé de nombreux moyens français et étrangers. Pour la Marine nationale, l’aéronautique navale a engagé 30 Rafale Marine, 1 E-2C Hawkeye, 1 Caïman Marine, 1 Atlantique 2 et pour les unités de surface, la frégate multimissions Aquitaine et des ravitailleurs britanniques et français. Ont participé également des Mirages 2000D, des Mirages 2000-5, des Rafale, des AWACS et un E2C de l’armée de l’Air et de l’Espace. L’armée de Terre a quant à elle engagée des militaires du 11ème RAMA et de la STAT basé à Versailles. Nos partenaires suisses étaient présents avec des F18, les grecs avec des F16 et les britanniques avec des F35.

 

Durant cet exercice, les participants ont réalisé quatorze vagues organiques mais aussi COMAO (Composite Air Operations = vols en dispositif complexe) permettant de renforcer l’interopérabilité des nations et de partager les savoir-faire de chacune des unités. Lors de deux COMAO, des tirs réels coordonnées avec la FREMM Aquitaine ont également été réalisés au sein même du déroulement tactique de la mission, une première en Europe.

 

 

Le cadre réaliste et l’exigence des objectifs fixés pour OCEAN HIT 2022 nous préparent à ce que seront les conflits de demain. « La devise du groupe aérien embarqué, issue de la communauté des officiers d’appontage, ‘Jusqu’au bout’, caractérise parfaitement l’état d’esprit dans lequel nous avons conçu et conduit cet exercice ! », conclut le capitaine de frégate Vincent Isorce, commandant du Groupe aérien embarqué.

OCEAN HIT 2022 : Une ambition supérieure dans la préparation au combat de haute intensité
OCEAN HIT 2022 : Une ambition supérieure dans la préparation au combat de haute intensité

EFG – Organisation de la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS

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EFG – Organisation de la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS
@ EMA

Du 26 mai au 3 juin 2022 s’est déroulée la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS V, organisée par les Éléments français au Gabon (EFG) en partenariat avec la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC). Quatre pays d’Afrique centrale (Sao Tomé et Principe, Gabon, Congo et RDC) ainsi que les organismes de la chaîne de sécurité maritime de la zone étaient impliqués dans l’exercice qui a été coordonné avec la patrouille commune African NEMO 22.3 menée dans le cadre de l’opération CORYMBE. 

L’exercice était placé sous la responsabilité du Centre régional de sécurité maritime d’Afrique centrale (CRESMAC), appuyé par un détachement des EFG et des coopérants français des pays participants. Il avait pour objectif l’entraînement de l’ensemble des acteurs de l’architecture de Yaoundé dans le cadre de la lutte contre la piraterie et la pollution maritime, et tout type de trafics illicites (en particulier la pêche illégale, non déclarée, non réglementée). 

À terme, il s’agit de permettre à nos partenaires d’acquérir une autonomie opérationnelle à la mer dans leurs missions de sécurité maritime et de rendre opérationnelle la structure terrestre de sécurité maritime du golfe de Guinée.  

Au bilan, MEGALOPS V a permis de renforcer la coopération et la coordination entre les différents participants en mêlant exercices en mer et missions de surveillance maritime. L’action des EFG a été complétée par la participation de la Frégate de surveillance (FS) Ventôse déployée en opération CORYMBE sous les ordres de CECLANT. 

 

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 450 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de soutien interarmées de théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces. 

 

EFG – Organisation de la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS
EFG – Organisation de la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS
EFG – Organisation de la cinquième édition de l’exercice de sécurité maritime MEGALOPS

Aéronautique navale : un nouveau commandant pour le CENTEX PATSIMAR

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Aéronautique navale : un nouveau commadant pour le CENTEX PATSIMAR
@ Marine nationale

Le 23 juin 2022, sur la base d’aéronautique navale (BAN) de Lann-Bihoué, le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Johann Eidesheim comme nouveau commandant du Centre d’expertise de patrouille de surveillance et d’intervention maritime (CENTEX PATSIMAR).

 

Il succède au CF Olivier Delode qui, pendant ces deux dernières années, a mis son unité au service des flottilles, en les accompagnant, en particulier, sur les chemins de la montée en puissance de l’Atlantique 2 (ATL2) standard 6 et du biseau AVSIMAR.

 

Dans un contexte RH contraint, le CF Delode a su adapter les normes d’entraînement et d’évaluation des équipages tout en restant le garant du niveau opérationnel de la composante. Les experts du CENTEX ont par ailleurs été pleinement engagés en opérations au côté des équipages d’ATL2.

 

Le CF Johann Eidesheim intègre l’école de Maistrance en 1993 puis est breveté navigateur radariste aérien en 1995. Après cinq années au sein de la Flottille 21F, il rejoint l’Ecole navale pour y suivre le cours des officiers de réserve servant en situation d’activité et devient tacticien d’aéronautique. Il retrouve la 21F avant de rallier l’Ecole navale en 2002 afin de devenir officier spécialisé. Successivement affecté à la Flottille 21F puis à la 23F, il obtient la qualification de coordonnateur tactique opérationnel sur Atlantique 2. Il prend alors part à de nombreuses missions, telles que Licorne, Epervier/Dorca, Harmattan ou encore Serval, mais occupe également des fonctions d’instructeur et d’évaluateur.

 

De 2014 à 2018, il est affecté à Londres, au commandement maritime de l’OTAN, avant de rejoindre les bancs de l'Ecole de guerre. Breveté à l’été 2019, il est affecté au bureau emploi/doctrine de l’état-major des opérations de la Marine. Après trois années à Balard, le CF Eidesheim est désormais le nouveau commandant du CENTEX PATSIMAR.

Un nouveau commandant pour le bâtiment remorqueur de sonar Aldébaran

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Un nouveau commandant pour le bâtiment remorqueur de sonar Aldébaran
@ Marine nationale

Le 24 juin 2022, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le major (MJR) Frédéric Drouet comme commandant du bâtiment remorqueur de sonar (BRS) Aldébaran.

Sous le commandement du MJR Loïc Veziers, l’activité du BRS Aldébaran a été marquée par de nombreuses opérations de guerre des mines entre autres dans le golfe de Gascogne et à Brest, participant ainsi à la posture de dissuasion nucléaire. Dans un souci de dynamisation du lien armée-nation et armée-jeunesse le BRS a accosté à Bordeaux et y a rencontré des centaines de jeunes, pour leur inculquer l’esprit de défense au contact des marins.

 

Le MJR Frédéric Drouet rejoint le Centre d’instruction naval de Saint-Mandrier en 1994 pour y suivre le brevet élémentaire de timonier. Admis en 2000 au brevet supérieur de navigateur, il participe à de nombreux exercices interalliés. Ceux-ci lui permettent de valider son brevet en 2003. En 2009, affecté à l’état-major de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien depuis le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme, il participe notamment activement aux missions de sensibilisation de la population maritime aux actes de pirateries dans cette zone. A ce poste, il prépare également l’installation à terre, sur la base navale d’Abu Dhabi, de son état-major. Après avoir occupé le poste de commandant en second du BRS Altaïr, en 2010, il est breveté pilote de port 1er degré puis de second degré en février 2018. La même année le MJR Frédéric Drouet rejoint le service des moyens portuaires de la base navale de Brest. Le MJR Frédéric Drouet est marié et père de deux enfants.

 

Admis au service actif en 1988, l’Aldébaran est un bâtiment remorqueur de sonar (BRS). Possédant une silhouette de chalutier, les BRS sont équipés pour remorquer deux sonars de chasse aux mines sous-marines, afin d’assurer la surveillance des fonds jusqu'à 80 mètres. Ils peuvent également être utilisés pour l'instruction à la navigation des futurs marins. Basé à Brest, d’une longueur de 28 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 24 marins.

 

La ville marraine de l’Aldébaran est Soisy-sous-Montmorency (95). Trois bâtiments de ce type sont en service dans la Marine nationale, tous sont basés à Brest.

 

Un nouveau commandant pour le bâtiment remorqueur de sonar Aldébaran

Première escale du Pluton en Croatie pour son déploiement en Adriatique

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Première escale du Pluton en Croatie pour son déploiement en Adriatique
@ Marine nationale

Après avoir appareillé de Toulon le 16 juin dernier, et une escale technique à Augusta (Italie) sur son transit, le bâtiment base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et son détachement du groupe de plongeurs-démineurs de la Méditerranée (GPD Med) a accosté à Split en Croatie pour la première escale de son déploiement en Adriatique.

A cette occasion, le commandant, le commandant en second ainsi que l’officier chargé des opérations de plongée sont allés à la rencontre du commandant adjoint de la marine croate basée à Split. Cette rencontre a été l’occasion de discuter des différentes opérations menées par la marine croate ainsi que des missions effectuées par les plongeurs-démineurs français. Une plongée en coopération avec les plongeurs croates a ensuite été organisée sous la coque du Pluton.

 

Le Pluton a depuis repris la mer pour rejoindre Koper en Slovénie, où il a accosté le 24 juin, avec au programme des échanges de savoir-faire avec les plongeurs slovènes.

 

Alliés au sein de l’OTAN et membres de l’Union européenne, la Croatie et la France entretiennent des relations militaires qui s'inscrivent pleinement dans l'effort de développement d'une Europe de la défense forte et ambitieuse, en particulier dans la zone des Balkans. La coopération navale s’entretient par le biais d’escales et d’actions communes lors des déploiements en Adriatique.

Première escale du Pluton en Croatie pour son déploiement en Adriatique

Aéronautique navale : les marins du ciel célèbrent l’Atlantique 2

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Aéronautique navale : les marins du ciel célèbrent l’Atlantique 2
@ Marine nationale

Le 23 juin 2022, toute la communauté de la patrouille maritime, ou PATMAR, s’est réunie sur la base d’aéronautique navale de Lann-Bihoué pour fêter les 30 ans et 200 000 heures de vol de l’Atlantique 2.

Successeur de l’Atlantic, qui a été imaginé dans les années 60 pour donner à la France une capacité de lutte anti sous-marine autonome et performante, l’Atlantique 2 (ATL2) a vu le jour au début des années 90.

 

Son système d’armes, mis en œuvre par un équipage de 14 marins, ses qualités aéronautiques ainsi que son importante autonomie en font un chasseur de sous-marin redouté, au service de la Force océanique stratégique, mais aussi une plate-forme multi-missions capable d’agir en mer comme au-dessus des théâtres d’opérations aéroterrestres.

 

C’est à l’occasion d’une cérémonie présidée par le vice-amiral Eric Janicot, commandant la Force de l’aéronautique navale et par le vice-amiral d’escadre OlivierLebas, préfet maritime de l’Atlantique, que les Flottilles 21F et 23F se sont chacune vues décerner une Croix de la valeur militaire pour l’engagement de leurs équipages et de leurs techniciens dans l’opération CHAMMAL en Irak et en Syrie.

 

Alors que les premières études visant à lui trouver un successeur sont lancées, l’ATL2 connaît actuellement une rénovation profonde de son système d’armes qui en fait un outil compétitif face aux menaces modernes. Ainsi, jusqu’à leur fin de vie, à l’horizon de 2035, les 18 avions portés au standard 6 permettront à la France, seule nation à mettre œuvre un avion de PATMAR spécialement conçu pour cette fonction, de rester au niveau de ses alliés les plus performants.

Aéronautique navale : les marins du ciel célèbrent l’Atlantique 2
Aéronautique navale : les marins du ciel célèbrent l’Atlantique 2