Portrait : LV Jérémie à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc

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Portrait : LV Jérémie à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc
@ Marine nationale

Issu de la promotion 2008 de l’école navale, je suis de spécialité détecteur puis SCLAS. Actuellement instructeur EAOM sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral, c’est sur même bâtiment que j’ai effectué ma première mission longue en 2011 en tant qu’officier élève.

 

J’ai ensuite navigué sur les unités de défense aérienne et participé à des opérations telles que « CHAMMAL » au large de la Syrie et dans le golfe Arabo-Persique ainsi que « Bois Belleau » et « Bois Belleau 100 » en escorte respectivement du porte-avions Charles de Gaulle et du PHA Tonnerre. J’ai également pu servir sur les unités stationnées en outre-mer, à Tahiti avant l’ESCAN et à La Réunion après. A ce titre, j’ai eu la chance de participer à la récupération du skipper Kevin Escoffier suite à son naufrage pendant le dernier Vendée Globe.

 

Comme le montre mon parcours, servir mon pays en participant à des missions passionnantes, découvrir le monde tout en s’enrichissant au contact des populations et commander des hommes provenant de tous les horizons ont été mes principales motivations pour entrer dans cette belle institution.

Portrait : LV Jérémie à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc
Portrait : LV Jérémie à bord du Mistral en mission Jeanne d’Arc

Détecter, identifier, neutraliser : lancement de l’exercice de lutte antinavire EXOCET

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Détecter, identifier, neutraliser : lancement de l’exercice de lutte antinavire EXOCET
@ Marine nationale

Du 22 au 24 juin 2022 se déroule à Toulon l’exercice inter-organique et interallié EXOCET à dominante de lutte antinavire.

 

Que ce soit pour leur propre sécurité quand ils sont déployés ou pour assurer celle d’une unité précieuse, les bâtiments de la Marine nationale participent régulièrement à la lutte contre les menaces venant d’autres bâtiments de combat soutenus par des aéronefs. Les marins s’entraînent régulièrement à la lutte antinavire pour localiser, identifier voire neutraliser l’adversaire sans être détecté, ou agir sans entrave. Au sein de ces exercices, tous les moyens disponibles peuvent être mis en œuvre, de manière à stimuler l’équipage et à éprouver la capacité des marins à appliquer des savoir-faire techniques et tactiques face à une multitude de menaces.

 

EXOCET a pour objectif de consolider l’expertise et les savoir-faire tactiques en lutte antinavire, du niveau des opérateurs jusqu’à la conduite d’une force dans les fonctions de commandement de la lutte. Cet exercice avancé contribue à la préparation opérationnelle de haute intensité.

 

C’est sous la forme d'un entraînement en conditions réelles, que deux forces navales s’affrontent avec un grande liberté d’action. Elles réunissent notamment les frégates multimissions (FREMM) Languedoc et Auvergne et leur Caïman Marine, la frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée (FREMM-DA) Alsace, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, la frégate type La Fayette Guépratte et son Panther, les patrouilleurs de haute-mer (PHM) Commandant Bouan et Commandant Birot, un avion de patrouille maritime Atlantique 2, les sémaphores de la côte Méditerranéenne, et le destroyer américain Arleigh Burke.

Détecter, identifier, neutraliser : lancement de l’exercice de lutte antinavire EXOCET
Détecter, identifier, neutraliser : lancement de l’exercice de lutte antinavire EXOCET

Le Guépratte reprend la mer

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Le Guépratte reprend la mer
@ Marine nationale

Après une période d’arrêt technique d’avril à début juin qui a notamment permis l’installation de la nouvelle station Syracuse navale légère, assurant en permanence les communications entre le bord et la terre, la frégate type La Fayette Guépratte a repris la mer le 14 juin 2022 au large des côtes toulonnaises.

 

Les objectifs de ces sorties à la mer sont triples : vérifier la disponibilité en matériel de la frégate suite aux réparations menées sur ses installations, entraîner l’équipage qui partira dès le mois d’août en mission et préparer le Guépratte qui est d’alerte PPSM (posture permanente de sécurité maritime) depuis le 20 juin.

 

Ces sorties à la mer sont l’occasion pour le Guépratte de mener différents exercices complexes, en particulier dans le domaine de l’artillerie avec des tirs 100 mm, ainsi que dans celui de la guerre électronique et c’est à cet effet que le 17 juin, des tirs Dagaie (tirs de leurres) ont été réalisés avec succès avec le concours de deux Falcon 20, déployés pour cet exercice de lutte anti-aérienne.

 

Le Guépratte participe cette semaine à l’exercice à dominante de lutte antinavire EXOCET, avant d’être déployé en mission début aout.

Le Guépratte reprend la mer
Le Guépratte reprend la mer

Le porte-avions américain USS Harry S. Truman et son escorte en escale sur le littoral méditerranéen

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Le porte-avions américain USS Harry S. Truman et son escorte en escale sur le littoral méditerranéen
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Du 17 au 22 juin 2022, deux unités du Carrier Strike Group n° 8 du porte-avions USS Harry S. Truman font escale sur le littoral méditerranéen : le porte-avions USS Harry S. Truman au grand port maritime de Marseille (GPMM) (13) et le destroyer USS Arleigh Burke à Villefranche-sur-mer (06).

 

A bord du navire amiral du groupe aéronaval, 5 000 marins entament ainsi une escale de plusieurs jours au cours de leur mission en Méditerranée. Débutée en décembre 2021, cette mission vise à contribuer à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur son flanc Est, mais aussi à renforcer les relations de l’US Navy avec ses partenaires stratégiques de la zone Méditerranée, par la conduite d’exercices et d’opérations communs. « Nous nous sommes entraînés avec une vingtaine de nations différentes » expose le commandant de l’USS Harry S. Truman, le capitaine de vaisseau Gavin Duff. Des interactions qui ont été réalisées en particulier avec la Marine nationale lors d’opérations conjointes avec le porte-avions Charles de Gaulle ou encore lors du déploiement d’un détachement de leur groupe aérien embarqué sur la base d’aéronautique navale de Landivisiau.

 

Le groupe aéronaval américain a également pris part à des exercices de l’OTAN où il a retrouvé la Marine nationale, comme Neptune Strike ou Neptune Shield. Cette coopération avec la Marine nationale est saluée à bord du navire américain pour son haut niveau de performances par le commandant : « vous pouvez être fiers des hommes et des femmes qui vous représentent » a-t-il affirmé aux média présents sur place. Les pilotes américains soulignent également l’habileté leurs homologues français lors des phases d’appontage sur leur porte-avions.

 

Au-delà des activités communes en mer, cette escale en elle-même démontre les liens forts qui unissent les deux nations et leur souci d’entretenir un haut niveau d’interopérabilité. Accueillir un porte-avions nucléaire dans un de ses ports relève en effet pour un pays d’un défi logistique et sécuritaire auquel la France sait faire face, comptant elle-même dans sa flotte de surface un porte-avions nucléaire. Pour assurer la protection des marins américains se succédant par vagues de 3 000 à terre, le dispositif Sentinelle a également été renforcé. Ce n’est en effet pas la première fois que Marseille accueille ainsi un porte-avion américain, et la dernière escale de l’USSHarry S. Truman à Marseille remonte à 2018. Depuis sa mise en service en 1998, ce porte-avions aura donc accosté 6 fois dans la cité phocéenne.

 

De son côté, le destroyer USS Arleigh Burke est au mouillage au large de Villefranche-sur-mer, où il bénéficie également pour sa protection d’un dispositif particulier de sûreté maritime (DPSM) sous les ordres du préfet maritime de la Méditerranée.

 

Le 17 décembre 2021, l’autorité de coordination des relations internationales de la Marine (ALRI) et son homologue américain, le Vice-Admiral Merz (OPNAV/N3N5) ont signé le Plan stratégique d’interopérabilité, ou Strategic Interoperability Framework (SIF), au nom des chefs d’état-major de la Marine et de l’US Navy. Ce plan d’action fixe des objectifs précis selon trois lignes d’effort sur des horizons à court, moyen et long termes visant à aboutir au plug-and-fight : Sea control (contrôle des espaces aéromaritimes et sous-marins, déni d’accès, logistique de combat), Power projection (projection de puissance (GAN), frappes dans la profondeur et opérations spéciales) et C4I (Computerized Command, Control, Communications, Intelligence et partage de données) 

Le porte-avions américain USS Harry S. Truman et son escorte en escale sur le littoral méditerranéen

Les PHM au cœur d’une Marine de pointe 

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Les PHM au cœur d’une Marine de pointe 
@ Marine nationale

Fidèles au plan Mercator accélération, les patrouilleurs de haute mer (PHM) participent activement à l’innovation dans la Marine nationale en conduisant notamment des expérimentations de liaisons de données tactiques L22 et de mise en œuvre de drones.

 

Véritable soutien à l’innovation, ces vieux bâtiments de la Marine sont dotés d’équipements modernes de dernière génération qu’ils testent régulièrement au cours de leurs missions et lors des phases d’exercices. L’objectif est de fiabiliser leur utilisation pour pouvoir, à terme, les déployer sur l’ensemble des bâtiments de la Marine nationale.

 

Du 13 au 16 juin 2022, le PHM Commandant Bouan a effectué des essais de la L22 au large de Toulon profitant du retour de mission IRINI du PHM Commandant Blaison et de la présence de la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc et le FREMM à capacité de défense aérienne renforcée Alsace dans la zone d’exercice.

 

La France teste ainsi sa capacité à partager une situation tactique sur de longues distances et sans utiliser de liaison satellite. L’élongation maximale de ces essais a été de plus de 200 nautiques. Ces expérimentations permettent de vérifier l’interopérabilité des unités françaises déployées à travers le monde : un atout stratégique majeur dans une Marine de combat en pointe qui vient confirmer l’expertise française dans ce domaine. Le contrôle des communications est un enjeu stratégique pour la Marine nationale.

 

Autre avancée militaire technologique et stratégique : le drone ! Le Commandant Bouan a mené une mission d’évaluation opérationnelle (EVALOPS) du système de mini drone Marine (SMDM) le 15 juin 2022 au large des côtes toulonnaises. Cet outil permet de donner au PHM de véritables avantages opérationnels. En effet, il permet d’identifier formellement une piste à plus de 30 nautiques du bâtiment sans être contre-détecté. Ces essais permettent de valider une capacité qui dotera la plupart de nos bâtiments dans un futur proche.

 

Priorité pour la Marine nationale, l’opération d’armement SMDM, conduite par la Direction générale de l’armement (DGA), apporte une capacité de reconnaissance et d’identification déportée aux bâtiments de surface. Le SMDM a vocation à équiper les bâtiments hauturiers qui ne recevront pas le système de drone aérien pour la Marine (SDAM). Le SMDM est composé de deux drones ALIACA de la société Survey Copter, d’environ 16 kg chacun, d’une autonomie de 3 heures et d’un rayon d’action de 50 km. Il est doté d’un interrogateur AIS. Prévu d’être qualifié par la DGA à l’été, sa première capacité opérationnelle devrait être déclarée en septembre 2022, avec l’ensemble des applications envisagées.

 

Rappel sur la L22 :

Soutenue par le NILE PMO (NATO Improved Link Eleven Program Management Office) depuis 1987 dans un contexte interallié, la L22 est la liaison de données tactiques du combat aéromaritime du futur, remplaçante de la vieillissante L11. Les liaisons de données tactiques permettent le partage en temps réel des informations reçues par les senseurs (radars, récepteurs AIS, IFF, ADS-B, sonars, etc…) de plusieurs bâtiments en force constituée, sur des distances de plus en plus grandes. Basées sur des technologies de pointe et en perpétuelle évolution, elles augmentent de manière significative les capacités de connaissance et maîtrise de zone ainsi que les possibilités d’anticipation des éléments navals ou aériens. Elles permettent notamment de s’abstenir de tout lien satellitaire par l’établissement de communications radio et facilitent la prise de décision et l’exécution d’ordres transmis par ce même moyen au niveau des échelons de commandement.

Les PHM au cœur d’une Marine de pointe 

Opération Corymbe - Début de mission en Guinée pour le BCR Somme

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Auteur : La rédaction

Opération Corymbe - Début de mission en Guinée pour le BCR Somme
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Le passage à Dakar du 14 au 16 juin a officialisé le début de mandat CORYMBE pour le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme et permis l’embarquement de marins sénégalais et béninois à bord. Après une courte période de navigation, la Somme a ensuite accosté à Conakry en Guinée le 19 juin.

 

Reçu avec les honneurs au moment de son arrivée, le bâtiment a accueilli à son bord de hautes autorités du pays comme le chef d’état-major adjoint des armées, le Préfet maritime, le chef de l’armée de mer guinéen, ainsi que l’ambassadeur de France à Conakry.

Outre les activités protocolaires, cette escale fut surtout l’occasion pour l’équipage de conduire plusieurs périodes d’instruction opérationnelles (PIO) au profit des marins guinéens, dans les domaines de la plongée, de la sécurité, des armes, et du contrôle maritime avec l’exécution d’un exercice de visite sur le BCR à quai.

 

La France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

Opération Corymbe - Début de mission en Guinée pour le BCR Somme

Le D’Entrecasteaux en mission TRIDENT de surveillance maritime

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Le D’Entrecasteaux en mission TRIDENT de surveillance maritime
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Du 23 mai au 8 juin 2022, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux (DTT) a pris la mer pour une mission de surveillance maritime, dénommée TRIDENT. Après 4 jours consacrés à l’entraînement de l’équipage B pour sa remontée en puissance, le D’Entrecasteaux a patrouillé en haute mer dans le cadre de l’opération NASSE. Il a ensuite terminé sa mission par une patrouille dans les aires marines protégées des îles Chesterfield et des récifs d’Entrecasteaux.

 

Dans le cadre de sa remontée en puissance, le D’Entrecasteaux a mené de nombreux exercices. Tout d’abord, un exercice de tir (GUNEX) lors duquel le BSAOM a simulé une phase de lutte contre une menace asymétrique. Dans un premier temps, le cadre de l’exercice, l’équipage a déployé son poste de combat, et a utilisé l’ensemble de ses mitrailleuses pour lutter contre la menace. Dans un deuxième temps, des manœuvres d’aviation ont été réalisées avec le treuillage par un Puma de l’unité ET52. Une simulation d’un crash a ensuite été conduite pour entraîner l’équipage aux actions réflexes de sécurité. Dans un troisième temps, des exercices de sécurité (SECUREX) ont été mis en œuvre afin d’entraîner l’équipage à maîtriser de potentiels départs d’incendie. Enfin, un exercice d’homme à la mer a été réalisé de nuit. Le bâtiment a ainsi simulé la chute d’un membre de l’équipage à la mer. Après la recherche et la récupération du mannequin, l’équipe santé a réussi avec succès à prendre en charge le blessé factice.

Dans le cadre de l’opération NASSE, le D’Entrecasteaux a pu compter sur le soutien aéronautique d’un des Falcon 200 Gardian de la flottille 25F qui a patrouillé en coopération avec le bâtiment. Cette coopération permet d’étendre la zone surveillée en combinant la vitesse et la portée de détection de l’aéronef à l’autonomie ainsi qu’à la capacité d’intervention du BSAOM.

Du 3 au 8 juin, le BSAOM s’est dirigé vers les aires marines protégées des îles Chesterfield et récifs d’Entrecasteaux dans le cadre de sa mission de surveillance maritime afin de participer à la protection des écosystèmes rares. A cette occasion, deux campagnes de ramassage des déchets ont été réalisées sur des îlots classés en réserve naturelle, sous respect des consignes du Service du Parc naturel de la mer de Corail et de la pêche.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

Le D’Entrecasteaux en mission TRIDENT de surveillance maritime
Le D’Entrecasteaux en mission TRIDENT de surveillance maritime

Atlantique Nord : le VAE Lebas félicite l’équipage B de la Bretagne pour son action sur un théâtre contesté

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Atlantique Nord : le VAE Lebas félicite l’équipage B de la Bretagne pour son action sur un théâtre contesté
@ Marine nationale

Le 21 juin 2022, le vice-amiral d’escadre Olivier Lebas, commandant en chef pour l’Atlantique (CECLANT), a décerné un témoignage de satisfaction collectif à l’équipage B de la FREMM Bretagne pour son action lors de son déploiement sur le théâtre Atlantique Nord, du 4 décembre 2021 au 7 février 2022.

 

L’amiral a notamment loué la combativité, l’endurance et la capacité de reconfiguration tactique d’un équipage confronté en permanence à la rudesse de l’environnement, affrontant l’enchaînement de 17 dépressions atmosphériques en 2 mois. Ces qualités lui ont permis d’obtenir des résultats significatifs vis-à-vis des bâtiments russes mais aussi de s’illustrer auprès de nos alliés durant deux mois de manœuvres agiles. CECLANT a particulièrement distingué trois marins pour leur rôle prépondérant dans la planification et la conduite de la mission.

 

A l’image d’autres équipages de FREMM régulièrement félicités pour leur engagement en Atlantique nord, cette récompense témoigne de la reconnaissance du commandant de zone maritime pour l’abnégation des marins qui assurent une permanence opérationnelle sur ce théâtre compétitif et exigeant, siège d’enjeux de sécurité cruciaux pour les pays européens et l’Alliance atlantique.

 

Alors que la Russie conteste l’ordre international et alimente une rhétorique nucléaire inquiétante, la capacité de la Marine nationale, aux côtés de ses alliés, à occuper le terrain, en mer, sous les mers et dans le ciel de l’Atlantique nord contribue à l’équilibre des forces. La profondeur stratégique apportée par les unités déployées dans le Grand Nord est essentielle pour préserver la liberté d’action de notre dissuasion nucléaire océanique.

 


 

Atlantique Nord : le VAE Lebas félicite l’équipage B de la Bretagne pour son action sur un théâtre contesté
Atlantique Nord : le VAE Lebas félicite l’équipage B de la Bretagne pour son action sur un théâtre contesté

Ultime hommage aux frégates F70 et dernière sortie à la mer du Latouche-Tréville

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Ultime hommage aux frégates F70 et dernière sortie à la mer du Latouche-Tréville
@ Marine nationale

Les 14 et 15 juin 2022, la frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a effectué ses derniers tours d’hélices devant Brest. Deux journées empreintes d’une émotion certaine pour les nombreux participants présents à bord. La dernière représentante des FASM type F70 sera officiellement retirée du service actif le 1er juillet 2022.

 

Le mardi 14 juin a été une journée destinée à rendre un hommage aux FASM. L’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine et le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale, mais également de nombreux invités, étaient présents à bord du Latouche-Tréville pour cette avant-dernière sortie à la mer.

En franchissant les passes, le Latouche-Tréville a croisé dans le goulet la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine mais aussi un hélicoptère Caïman Marine et un Atlantique 2. Tout un symbole pour une Marine tournée vers l’avenir et une Force d’action navale désormais « équipée 100 % FREMM ». Le couple FREMM/Caïman a définitivement pris la relève du mythique couple FASM/Lynx pour des capacités anti-sous-marines accrues, mieux adaptées aux nouvelles menaces et dont l’efficacité opérationnelle est déjà pleinement reconnue par nos alliés.

21 coups de canon ont été tirés depuis le Latouche-Tréville puis depuis la Préfecture maritime pour saluer le dernier représentant d’une série de navires qui aura marqué la Marine et des générations de marins.

 

Le lendemain, mercredi 15 juin, s’est tenue la traditionnelle dernière sortie des anciens commandants. Ce fut également l’occasion d’accueillir une importante délégation de Saumur, la ville marraine du Latouche-Tréville, avec qui des liens étroits ont été entretenus pendant plus de 30 ans.

Capitaine de vaisseau ou amiral, en activité ou en 2ème section, anciens préfets maritimes ou majors généraux de la Marine, 14 des 17 anciens commandants étaient présents, dont le vice-amiral d’escadre (2S) Yves Naquet-Radiguet, premier commandant du Latouche-Tréville de 1989 à 1990.

L’actuel maire de Saumur, M. Jacky Goulet, ainsi que l’ancien maire ayant connu la mise en place du parrainage, étaient présents parmi les 27 représentants de la ville marraine. Tout au long de la journée, les invités ont pu découvrir ou redécouvrir la frégate et échanger avec les 244 membres d’équipage.

Après un ultime « terminé barre et machines », l’équipage du Latouche-Tréville a entamé les opérations de désarmement qui dureront plusieurs mois.

32 ans d’opérations sur toutes les mers du globe, près de 920 000 nautiques parcourus soit plus de 42 tours du monde et un dernier déploiement en Baltique sous le commandement opérationnel de l’OTAN : à l’image des autres frégates F70, bâtiments majeurs pour la Marine de la fin du XXème et du début du XXIème siècle, remplacées progressivement depuis 2012 par les frégates multimissions, le Latouche-Tréville a démontré jusqu’au bout sa pleine efficacité opérationnelle.

Ultime hommage aux frégates F70 et dernière sortie à la mer du Latouche-Tréville

Méditerranée orientale – Visite du COM SNMG2 sur la FREMM Provence

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Méditerranée orientale – Visite du COM SNMG2 sur la FREMM Provence
@ EMA

Le 17 juin 2022, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence a participé, dans le cadre de l’OTAN, à une séquence d’entraînement en Méditerranée orientale.

Intégrées dans le Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), les unités française, italienne et turque se sont rejointes au large de Chypre. De la lutte antisurface au ravitaillement à la mer, ces interactions entre alliés permettent de maintenir un haut niveau de savoir-faire et d’interopérabilité. En s’entraînant aux côtés de la frégate italienne Margottini et de la frégate turque Salihreis dès son arrivée en zone d’opérations, la FREMM Provence a ainsi marqué sa pleine intégration au sein du SNMG2.

À cette occasion, la FREMM Provence a accueilli à bord le contre-amiral Panebianco, commandant le SNMG2 afin d’échanger sur les objectifs atteints par la Provence durant cette première semaine d’opération dans la zone et, de façon plus large, sur le soutien français à la posture dissuasive et défensive de l’OTAN en Méditerranée orientale.

À travers le déploiement de la Provence, la France maintient un haut niveau de présence dans la région. Elle réaffirme ainsi son soutien à l’action de l’OTAN en Méditerranée orientale au service de la stabilité de la région.

 

Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

Méditerranée orientale – Visite du COM SNMG2 sur la FREMM Provence
Méditerranée orientale – Visite du COM SNMG2 sur la FREMM Provence
Méditerranée orientale – Visite du COM SNMG2 sur la FREMM Provence