Méditerranée orientale – Relève entre la Provence et le Forbin au sein du SNMG2

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Méditerranée orientale – Relève entre la Provence et le Forbin au sein du SNMG2
@ EMA

Le 10 juin 2022, la Frégate multi-missions (FREMM) Provence a assuré la relève de la Frégate de défense aérienne (FDA) Forbin en Méditerranée orientale en intégrant le Standing NATO maritime group 2(SNMG2), dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN en Méditerranée.

La FREMM Provence a quitté Toulon et mis le cap vers la Méditerranée orientale, afin d’y relever la FDA Forbin. Placé sous le commandement de l’OTAN, le bâtiment a intégré dès son appareillage le SNMG2, afin de contribuer activement au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’Alliance dans les approches maritimes de l’Europe.

Après quelques jours de patrouille d’éclairage, la Provence a effectué plusieurs actions de relocalisation en Méditerranée centrale. Placée sous le contrôle du Maritime allied command(MARCOM) et en coopération avec les bâtiments et aéronefs de patrouilles maritimes alliées, la FREMM contribue ainsi à l’appréciation autonome de la situation au profit de l’OTAN et de la France dans cette zone d’intérêt stratégique.

Commandée par le capitaine de vaisseau Michaël Vaxelaire, la FREMM Provence est armée par un équipage de 140 marins. Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de sa flotte de surface et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

Méditerranée orientale – Relève entre la Provence et le Forbin au sein du SNMG2

50 ans de relations diplomatiques entre la France et le Royaume de Bahreïn

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50 ans de relations diplomatiques entre la France et le Royaume de Bahreïn
@ Marine nationale

Du 9 au 13 juin 2022, la frégate Surcouf a fait escale à Manama afin de marquer les cinquante ans des relations diplomatiques entre la France et le Royaume de Bahreïn. Son indépendance a été reconnue par la France en 1972.

 

Signe de l’intérêt suscité par la présence du bâtiment français dans l’enceinte du port militaire, de nombreux journalistes locaux se sont rendus à bord le premier jour pour assister à la conférence de presse organisée par l’ambassadeur de France. Les nombreux liens diplomatiques, économiques ou militaires qui unissent la France et le Bahreïn ont ainsi pu être exposés devant la presse locale.

 

Parmi les invités, figuraient notamment de haut-responsables politiques et militaires bahreïniens, plusieurs ambassadeurs, ainsi que des officiers étrangers tel que l’amiral Bradley Cooper, commandant la cinquième flotte des États-Unis stationnée à Bahreïn. Des élèves du Lycée français et des membres de la communauté française implantée à Bahreïn ont également pu visiter le bâtiment.

 

Ces activités, qui ont permis de valoriser la présence et les intérêts français à Bahreïn, ont été suivies de manœuvres conjointes à la mer avec le patrouilleur Al Muharraq. Cet exercice démontre à la fois l’interopérabilité entre les deux marines et la volonté de continuer à développer la relation entre la France et le royaume du Bahreïn.

50 ans de relations diplomatiques entre la France et le Royaume de Bahreïn

Mer Baltique - Fin de l’exercice BALTOPS 2022

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Mer Baltique - Fin de l’exercice BALTOPS 2022
@ Marine nationale

Le 16 juin 2022, le chasseur de mines tripartite Sagittaire a accosté dans le port de Kiel après avoir pris part pendant 15 jours à l’exercice BALTOPS 2022.

Intégré au groupe permanent de lutte contre les mines SNMCMG1, le bâtiment français a fait la démonstration de sa capacité à travailler au sein d’une force OTAN sous le commandement d’un état-major interalliés. L’implication de l’équipage a été pleinement récompensée par la localisation de l’ensemble des mines situées dans les zones de chasse lui ayant été attribuées.

 

La fin des opérations de chasse aux mines a été suivie de deux journées de manœuvres en unité constituée : EVOLEX, mouillages en formation, ravitaillement à couple... autant d’opportunités pour le Sagittaire de développer sa connaissance des procédures interalliées et de progresser en navigation de groupe.

 

Le volet BALTOPS de la mission du Sagittaire passé, celui-ci va désormais repartir pour la mer du Nord, via le canal de Kiel, en poursuivant son soutien direct à l’activité opérationnelle OTAN Brilliant Shield.

 

Dans le même temps, le 1er juin, un détachement du groupe de plongeurs-démineurs (GPD) de la Manche s’est déployé par voie routière jusqu’à Ravlunda au sud de la Suède, pour rejoindre l’exercice. Le détachement a été intégré au sein du « Task Group » guerre de mines qui regroupait cinq nations (Norvège, Danemark, Belgique, Etats-Unis et France). Chaque nation était pourvue de drones ou de sonars autonomes ce qui a permis un échange nourri sur ce que sera la guerre des mines de demain. Le thème général était la préparation d’un débarquement amphibie dans une zone minée.

 

Afin de pouvoir conduire l’exercice qui impliquait plus de 200 marins sur le camp militaire suédois de Ravlunda, un état-major de conduite a été déployé par l’armée américaine. Cet exercice comprenait également une composante relative au minage terrestre et portuaire avec des scénarios réalistes pour lesquels il était nécessaire de faire intervenir des équipes de différentes nations simultanément. Les équipes de plongeurs démineurs français ont ainsi pu confronter leurs procédures et leurs idées de manœuvre. A cette occasion le savoir-faire français a été mis à l’honneur et reconnu de tous les participants. Le réalisme poussé et la volonté d’aller au plus proche de la réalité ont permis d’aller jusqu’à la mise en œuvre de moyens de neutralisation en terrestre et en subaquatique.

Mer Baltique - Fin de l’exercice BALTOPS 2022
Mer Baltique - Fin de l’exercice BALTOPS 2022

11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports à Aubigny-sur-Nère

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11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports à Aubigny-sur-Nère
@ Marine nationale

Dans le cadre de la 11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports (RMBS), les blessés des armées se réunissent du 29 mai au 25 juin à Aubigny-sur-Nère. Objectif : se reconstruire à travers des activités sportives et culturelles.

Les RMBS, qu’est-ce que c’est ?

 

Sur ce chemin de résilience, les « rencontres militaires blessures et sport » constituent un maillon important. Ces rencontres qui rassemblent des militaires de l'armée de terre, de l'air, de la marine mais aussi de la gendarmerie nationale ont deux objectifs fondamentaux. Elles permettent aux blessés de renouer avec une pratique sportive adaptée à chaque handicap et elles favorisent les échanges entre blessés et le dialogue avec les acteurs de l’accompagnement et de la reconstruction.

Pour cette 11eme édition, répartis sur quatre sessions de stage, se sont en tout 80 militaires volontaires dont 6 marins en cours de rééducation ou de réadaptation, ou réintégrés sur des postes civils ou militaires, qui se sont retrouvés pour participer à une multitude compétitions et d’activités comme l’équitation, tir à l'arc, escalade, hockey ou encore l’escrime.

Le sport pour reprendre confiance

 

Le sport permet notamment aux blessés de reprendre confiance en eux mais aussi en leur environnement. Lors des RMBS, à travers des activités sportives adaptées à leur pathologie, les blessés ont l’opportunité d’échanger entre eux et avec les acteurs du suivi médico-social les accompagnant. Ils peuvent découvrir ou redécouvrir des sports tels que le kin-ball, le BMX, l’escrime, le biathlon, le basket fauteuil, le rugby fauteuil, l’aviron, l’escalade, etc. mais aussi des activités culturelles avec la musicothérapie, la sculpture ou le théâtre dans le cadre d’un travail de médiation par l’art. En outre, les stagiaires peuvent constituer un vivier de compétiteurs potentiels en mesure de participer aux différents rendez-vous sportifs nationaux et internationaux.

Aux côtés des blessés, le centre national des sports de la défense (CNSD), le cercle sportif de l’institution nationale des Invalides (CSINI) ainsi que les différentes fédérations sportives soutenues par de nombreux mécènes mettent en commun leurs forces afin d’organiser ces journées.

Chaque blessé a l’opportunité de faire un bilan complet avec un référent de la cellule d’aide aux blessés ainsi qu’avec des praticiens du secteur médical et para médical (psychologue, ergothérapeute, infirmier, kiné…).

Les RMBS sont ainsi à la jonction de l’action partagée de tous les acteurs du parcours de réadaptation du blessé.

Témoignages

 

MT François

 

« Ce stage m'a permis de reconnecter avec l’institution et de vraiment me sentir soutenu. Se retrouver de nouveau entouré de monde fait chaud au cœur mais surtout cela permet de sortir de la solitude et rassure.

 

On peut échanger à notre guise, ou pas, sur nos souffrances, nos ressentis, nos astuces administratives etc., le tout sans regard, sans être pointé du doigt, sans jugement. Faire partie d'une équipe, en sport collectif, entre militaires, arriver à se concentrer au point de mettre les flèches dans le centre de la cible, je savais cela impossible et pourtant j'y suis arrivé grâce à cette inondation de bienveillance. 

 

Ces stages sont extraordinaires, chaque fois que j'entends parler d'un stage j'espère en être.

 

MP Hervé

 

« Grâce aux RMBS j’ai pu rencontrer des blessés, partager mon expérience et m’enrichir de celle des autres mais aussi sortir de mon quotidien limité par ma condition physique et découvrir des activités adaptées.

 

Sur l’ensemble du stage, le personnel encadrant et les nombreux soignants (kinés, psy, etc…) qui accompagnent sont très compréhensifs, moteur et à nos petits soins. Nous avons été mis en confiance du début à la fin pour aller au bout de notre participation à chaque activité sans être forcés, nous n’étions obligés en rien et la diversité des activités effectuées permet à chacun de profiter des activités selon ses goûts.

 

Au départ il n’y avait que des inconnus pour moi puis la première activité a eu lieu et des liens se sont créés sur la base du jeu. Ces rapports humains se sont développés tout au long de la semaine. Au cours de la plupart des activités, soignants, blessés, moniteurs de sport, référents et équipes de l’organisation étaient mélangés ce qui renforçait la cohésion de tout le dispositif

 

De ce stage je retiens le partage, l’humanité, la bienveillance et l’absence de jugement. Je me sens moins seul et j’espère avoir apporté le même sentiment aux autres

 

11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports à Aubigny-sur-Nère
11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports à Aubigny-sur-Nère
11ème édition des Rencontres militaires blessures et sports à Aubigny-sur-Nère

Méditerranée - Le Capricorne porte assistance à une vedette en pleine chasse aux mines

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Méditerranée - Le Capricorne porte assistance à une vedette en pleine chasse aux mines
@ Marine nationale

Le 16 juin 2022, alors que le chasseur de mines (CMT) Capricorne participait à l’opération de guerre des mines CHAMINOP 22, CMT est venu en aide à une vedette en avarie moteur, dans la rade de Hyères.

En pleine participation aux opérations de chasse aux mines, la passerelle a repéré à quelques nautiques une vedette stoppée, dont s’échappait une importante fumée blanche. Le bâtiment a immédiatement effectué les démarches nécessaires pour proposer son aide en contactant le sémaphore de Porquerolles et le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) de la Méditerranée qui venait d’émettre un message de détresse.

 

Avec l’accord du commandement de CHAMINOP, le Capricorne a pu rapidement mettre en œuvre une embarcation et déposer deux marins mécaniciens à bord plaisancier. Après quelques dizaines de minutes, l’avarie a pu être réparée, permettant à l’équipage de rentrer à Hyères en toute sécurité.

 

CHAMINOP est une opération nationale de guerre des mines effectuée chaque année consistant à rentrer dans des bases de données les particularités des fonds marins de la petite et la grande rade de Toulon, ainsi qu’aux abords de la rade de Hyères. Cette opération participe notamment à la liberté d’action de la dissuasion nucléaire et garantit l’accès des unités de la Marine nationale au port militaire de Toulon.

Méditerranée - Le Capricorne porte assistance à une vedette en pleine chasse aux mines

Méditerranée centrale – Fin de mandat EUNAVFORMED IRINI pour le Commandant Blaison

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Méditerranée centrale – Fin de mandat EUNAVFORMED IRINI pour le Commandant Blaison
@ Marine nationale

Après une dernière relâche opérationnelle à La Sude (Crète), le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Blaison a poursuivi sa mission de contrôle des flux maritimes en provenance et à destination de la Libye pour sa dernière période de mer en soutien direct de l’opération de l’Union européenne EUNAVFORMED IRINI.

Dans ce contexte et afin de mutualiser les moyens européens engagés sur zone, le Force commander (FCDR) de l’opération a ordonné une nouvelle opération conjointe incluant également un entraînement d’intégration en force constituée.

Afin d’améliorer la préparation opérationnelle des unités pour faire face à tout type de situation, un exercice de visite sur un client non-coopératif a été conduit. Dans ce cadre, le Commandant Blaison a été désigné pour accueillir un état-major embarqué de circonstance, avec la venue à bord du FCDR et de deux de ses adjoints. Des exercices de communication (liaisons de données tactiques et radiocommunications) ont également été menés dans la durée.

Au bilan, en 50 jours de déploiement, le PHM Commandant Blaison a réalisé 116 interrogations radio de navires et 27 projections d’équipes de visite, devenant ainsi le premier contributeur de la force en termes de visites de navires.

Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFORMED IRINI vise notamment à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. La France, par l’action de la Marine nationale, est un contributeur important à l’opération EUNAVFORMED IRINI.

EXERCICE MANTA : le porte-hélicoptères amphibie Dixmude embarque les forces spéciales

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EXERCICE MANTA : le porte-hélicoptères amphibie Dixmude embarque les forces spéciales
@ Marine nationale

Après deux mois et demi de déploiement opérationnel et de grandes manœuvres amphibies au-delà du cercle polaire, le Dixmude, de retour au port base, enchaîne les périodes à la mer dans les approches françaises afin de participer à l’entraînement et à la qualification à l’appontage des pilotes de l’aviation légère de l’armée de Terre (ALAT), passant progressivement de manœuvres techniques à des thèmes tactiques.

C’est dans cette logique de progressivité que le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude a participé du 7 au 9 juin 2022 à l’exercice de préparation opérationnelle MANTA, organisé par le 4ème régiment d’hélicoptères des forces spéciales (RHFS) de Pau, avec le concours des forces spéciales de la Marine grâce au  commando de Penfentenyo.

Dans un contexte international toujours plus tendu, ramenant le combat de haute intensité comme hypothèse de travail, l’objectif de ce type d’exercice est d’entrainer les forces spéciales à la planification et à la conduite d’assauts de vive force, projetées depuis un bâtiment de la Marine nationale.

Pour cet exercice, le PHA a embarqué cinq hélicoptères du 4ème RHFS (1 Gazelle, 2 Tigre, 1 Cougar et 1 Caracal) et une section du commando de Penfentenyo.

Paré, le PHA s'est déployé au large de Collioure (Pyrénées-Orientales) pour mener un assaut en pleine nuit et projeter des forces aéromobiles de la mer vers la terre, l’une des principales missions des PHA.

Les opportunités d’entrainement avec le 4ème RHFS et les commandos sur PHA sont rares mais primordiales pour acculturer les plus jeunes aux bâtiments de la Force d’action navale (FAN) et maintenir un haut niveau d’interopérabilité interarmées.

 

Méditerranée – Coopération entre la Marine Royale marocaine et la Marine nationale au large de Toulon

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Méditerranée – Coopération entre la Marine Royale marocaine et la Marine nationale au large de Toulon
@ Marine nationale

Du 13 au 17 juin 2022, au large de Toulon, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan et le bâtiment de base des plongeurs démineurs (BBPD) Achéron ont effectué des manœuvres conjointes avec la corvette marocaine type Sigma Allal Ben Abdellah sur un large panel d’activités. C’était la première fois depuis la crise du Covid19 qu’un bâtiment de la Marine Royale marocaine participait à de telles manœuvres.

L’objectif global était de renforcer la coopération bilatérale franco-marocaine en Méditerranée, théâtre opérationnel où les deux marines partagent des enjeux communs de stabilité et de sécurité.

Pour assurer la qualité de son entraînement, la frégate Allal Ben Abdellah a notamment embarqué du personnel de la division entraînement de l’état-major d’ALFAN.

Méditerranée – Coopération entre la Marine Royale marocaine et la Marine nationale au large de Toulon

Ces manœuvres ont débuté par la réalisation d’une grande variété de tirs de tout calibre, notamment d’un tir de missile Mistral qui a atteint sa cible avec succès. Les équipages ont également pu entretenir leurs savoir-faire à travers différentes mises en situation : assistance à navire en difficulté (ASSISTANEX), ravitaillement à la mer (PRERAM), transfert de courrier (TRACOU) et exercices de lutte anti-aérienne (ADEX).

Cet entraînement conjoint a ainsi permis de renforcer l’interopérabilité entre nos deux marines et d’accroître les capacités opérationnelles de la Marine Royale marocaine, qui ambitionne de participer à des opérations de l’OTAN telles que Sea Guardian ou d’intégrer, à plus long terme, le groupe aéronaval (GAN) français.

 

Dans le cadre de leurs accords de coopération, la France et le Maroc réalisent fréquemment des activités opérationnelles conjointes. Les activités navales constituent un pilier de cette coopération bilatérale franco-marocaine en matière de défense. Ainsi, la France accompagne la montée en puissance de la marine marocaine, partenaire de l’Alliance atlantique dans le cadre du dialogue méditerranéen depuis 1994.

SQUALE : la lutte anti-sous-marine au cœur de la guerre navale

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SQUALE : la lutte anti-sous-marine au cœur de la guerre navale
@ Marine nationale

Le 17 juin 2022 s’est achevé l’exercice SQUALE, exercice annuel dédié à la lutte anti-sous-marine, qui a cette année été marqué par la participation de nombreuses unités dans le cadre d’un scénario réaliste destiné à consolider les capacités de la Marine dans ce domaine de lutte qui s’intègre pleinement dans la préparation opérationnelle à la haute intensité.

Lancé le 13 juin au large de Toulon, SQUALE a rassemblé le porte-hélicoptères amphibie Dixmude, la frégate multimissions Languedoc avec son hélicoptère Caïman Marine, la frégate multimissions à capacité de défense aérienne renforcée Alsace avec son Caïman Marine, la frégate de défense aérienne Chevalier Paul, le bâtiment affrété Jason, plusieurs avions de patrouille maritime Atlantique 2, un sous-marin nucléaire d’attaque, la frégate américaine Arleigh Burke et la frégate italienne Alpino et son hélicoptère SH90, les hélicoptères de l’armée de l’Air et de l’Espace en période de qualification sur le Dixmude.

Deux scénarios de conflit réalistes ont vu cette force se confronter à un sous-marin nucléaire d’attaque entre la Corse et le continent. Les officiers de lutte anti-sous-marine ont dû coordonner une force multinationale afin d’assurer le bon déroulement de manœuvres amphibies menacées par la présence d’un sous-marin ennemi. Au plus près du réel, des vols ont été conduits avec des torpilles d’exercice à poste. Des attaques par aéronefs mais aussi par bâtiments de surface ont été simulées, mettant les équipages dans des conditions de conflit de haute intensité. Au sein d’un des deux scénarios, le Languedoc et l’Arleigh Burke ont par ailleurs, sou menace sous-marine, simulé la conduite d’un tir de missile de croisière naval (MdCN). Afin d’augmenter plus encore le niveau d’intensité, cette force a également conduit un ravitaillement à la mer sous menace avec un ravitailleur américain mais également des entrainements de lutte anti-aérienne, notamment contre des F18 d’un porte-avions américain.

SQUALE : la lutte anti-sous-marine au cœur de la guerre navale

Ainsi, l’édition 2022 de SQUALE a largement contribué à la préparation opérationnelle de haute intensité :

  • en intégrant le thème principal qu’est la lutte anti-sous-marine dans un contexte fictif de conflit en zone côtière avec intervention d’une force navale dans plusieurs domaines : amphibie, projection de force aéroportée vers la terre, frappe contre terre ;
  • en multipliant le nombre d’unités participantes, augmentant de fait les interactions entre unités et permettant la simulation de deux forces adverses réalistes ;
  • en prenant la forme d’un exercice non planifié destiné à stimuler la créativité des marins et leur réflexion tactique, tout en développant leur réactivité.

Cet entrainement inter-organique, interarmées et interallié a par ailleurs contribué à l’interopérabilité et permis l’échange de pratiques et le partage de savoir-faire.

 

Dans un contexte de conflictualité croissante dans l’espace aéromaritime, la Marine nationale, conformément au plan Mercator « accélération » de 2021, met l’accent sur sa préparation au combat naval de haute intensité. Experte reconnue dans le domaine de lutte anti-sous-marine, elle s’attache à sans cesse faire progresser les savoir-faire de ses marins afin de tirer tout le potentiel de ses équipements.

La ménagerie fête ses 40 ans

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La ménagerie fête ses 40 ans
@ Marine nationale

Les bâtiments écoles (BE) se sont retrouvés pour une photo de groupe, marquant à la fois le retour de corvette Gants Blancs 2022 et les 40 ans de la ménagerie.

Après quatre semaines de navigation entre Brest, Copenhague (Danemark), Helsinki (Finlande) et Oslo (Norvège), les BE Léopard, Jaguar, Tigre, Lynx et Chacal ont retrouvé leurs sisterships Panthère et Guépard pour une photo de famille qui marque le 40ème anniversaire de la ménagerie. Le Lion, déployé en mission posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) n’a pas pu se joindre à la meute.

Contributrices principales – avec les bâtiment d’instruction à la navigation (BIN) Églantine et Glycine - à la mission de formation des officiers chefs du quart issus de l’École navale, les huit unités ont assuré depuis leur mise en service près de 28 800 jours de corvette cumulés pour un total de 6 912 000 nautiques parcourues au profit de l’instruction des élèves.

Creuset de la formation des officiers de Marine, la ménagerie a vu passer un grand nombre de marins embarqués, pour des durées allant de quelques jours en stage découverte à plusieurs semaines pour des corvettes d’instruction : manœuvriers, timoniers et navigateurs, officiers sous contrat, officiers spécialisés de la Marine, élèves commissaires, élèves polytechniciens ou ingénieurs des études et techniques de l’armement (IETA), volontaires officiers aspirants, élèves administrateurs des affaires maritimes, stagiaires de tous horizons et bordaches de l’École navale, tous ont en commun les longues heures de quart en Iroise, les instructeurs aussi bienveillants que bourrus, les charmes du Raz de Sein au petit matin ou ceux – plus discrets – des seaux estampillés « La Marine, moi j’aime ! ».

Ce 40ème anniversaire a été l’occasion d’une corvette Gants Blancs hors norme, par son élongation mais aussi par la diversité des profils embarqués dans un contexte international particulier. En plus des deux bordées de 35 aspirants de la promotion 2020 de l’École navale, ce sont 22 élèves du cours brevet supérieur ab initio puis 25 élèves maistranciers de la filière navigateur timonier (NAVIT) qui ont navigué en mer Baltique à bord des cinq BE déployés.

À 40 ans, nos unités ont encore de beaux jours devant elles et nombreux seront encore les élèves qui pourront dire en relevant la tête : « Rare sont les métiers qui vous emmènent aussi loin… ».

La ménagerie fête ses 40 ans