Méditerranée orientale – Le Forbin poursuit ses activités de coopération au sein du SNMG2

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Méditerranée orientale – Le Forbin poursuit ses activités de coopération au sein du SNMG2
@ EMA

Déployé depuis trois semaines en Méditerranée centrale et orientale au sein du Standing NATO maritime group n°2 (SNMG2), le Forbin mène de front sa patrouille sous pavillon de l’OTAN et une activité de coopération soutenue avec ses alliés.

Ainsi, après avoir conduit le 7 juin des manœuvres conjointes avec des frégates italiennes et turques en Méditerranée orientale, le Forbin a réalisé, le 8 juin, une nouvelle séquence de préparation opérationnelle avec les navires grecs intégrés au SNMG2, en mer Egée. Les évolutions tactiques et les exercices de défense aérienne menés par le Forbin contre deux avions de chasse grec harcelant la force ont permis de conforter leur capacité à opérer conjointement au sein d’une force constituée, sous commandement de l’OTAN.

Dans la même journée, le commandant du Forbin a également reçu à son bord l’amiral Pannebianco, commandant du SNMG2, pour un échange sur la situation dans cette zone de compétition et de contestation qu’est la mer Méditerranée.

Enfin, un ravitaillement à la mer avec le ravitailleur allemand FGS Bonn a ponctué cette journée de coopération qui illustre l’interopérabilité des forces de l’OTAN, capables d’interagir dans tous les domaines aéromaritimes, en sécurité et sans préavis, selon des procédures standardisées.

 

Le Forbin est déployé dans le cadre de la composante maritime de la Nato response force (NRF). Sa composante maritime repose en Méditerranée sur le Standing NATO maritime group n°2 (SNMG2).

 

Méditerranée orientale – Le Forbin poursuit ses activités de coopération au sein du SNMG2
Méditerranée orientale – Le Forbin poursuit ses activités de coopération au sein du SNMG2

CARAIBES 2022 : Campagne d’appontage pour les équipages d’hélicoptères de Guyane

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CARAIBES 2022 : Campagne d’appontage pour les équipages d’hélicoptères de Guyane
@ Marine nationale

Le 5 juin 2022, les équipages de l’escadron de transport 00.068 « Antilles-Guyane » de la Base aérienne 367 de Guyane ont conduit une campagne d’appontage sur des bâtiments de la Marine nationale.

 

L’embarquement de 9 pilotes de l’escadron de transport 00.068 « Antilles-Guyane » sur la frégate Courbet et le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral du groupe Jeanne d’Arc a permis de les qualifier. L’objectif de cette manœuvre interarmées pour les équipages était de maintenir les capacités opérationnelles des pilotes d’hélicoptères.

 

Ils ont ainsi pu obtenir leur aptitude à l’appontage, qualification indispensable pour permettre l’embarquement des aéronefs de l’armée de l’Air et de l’Espace sur les bâtiments de la Marine nationale. Poser un hélicoptère comme le Puma sur une plateforme mobile au milieu de l’océan nécessite un entretien régulier. De plus, cette qualification est indispensable aux équipages afin d’intervenir pour des sauvetages maritimes ou lorsque les circonstances imposent de porter assistance aux populations sinistrées aux Antilles.

 

Pour réaliser cette manœuvre complexe en toute sécurité, les pilotes doivent suivre les indications du « chien jaune », l’opérateur de la plateforme hélicoptère, et le guidage à vue fourni par le mécanicien navigant.

 

Cette opération a également permis l’embarquement sur le PHA Mistral d’un détachement de huit aviateurs de la Base aérienne 367 et d’un hélicoptère SA330 Puma. Ce détachement est intégré au sein de l’exercice CARAIBES 2022, en renfort des Forces Armées aux Antilles jusqu’au 18 juin.

 

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan) et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques et combattent les activités maritimes illicites.

CARAIBES 2022 : Campagne d’appontage pour les équipages d’hélicoptères de Guyane
CARAIBES 2022 : Campagne d’appontage pour les équipages d’hélicoptères de Guyane

Lancement de l’exercice OCEAN HIT 2022

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Lancement de l’exercice OCEAN HIT 2022
@ Marine nationale

Du 13 au 24 juin 2022, la base aéronautique navale de Landivisiau conduit l’exercice « OCEAN HIT 2022 », un entrainement interalliés majeur de préparation opérationnelle au combat de haute intensité.

 

Exercice à dominante aéromaritime, OCEAN HIT 2022 est organisé par le groupe aérien embarqué (GAé) sur la façade Atlantique avec le concours de bâtiments de la Marine nationale, d’éléments de l’armée de Terre et d’aéronefs des forces aériennes suisses, grecques, britanniques et françaises.

 

Il vise à renforcer la capacité d’intervention en coalition depuis la mer vers la terre, la protection d’une force navale et le support aux troupes au sol, dans un contexte d’affrontement face à des menaces aux capacités symétriques. Les forces en présence s’entraîneront à la mise en œuvre d’armement réel en mer, après avoir franchi les défenses ennemies constituées d’aéronefs et de systèmes surface-air modernes.

 

Durant deux semaines, soutenus par un ravitailleur A330 MRTT et un avion de contrôle avancé E-3F, des F-18, F-16, F-35, Rafale Air, Mirage 2000, Caïman Marine et Atlantique 2 combattront aux côtés des Rafale Marine et E-2C du groupe aérien embarqué (GAé). La FREMM Aquitaine et la FREMM-DA Loraine prendront également part à l’exercice.

 

Afin de préparer les opérations depuis le porte-avions Charles de Gaulle, un des enjeux de l’exercice résidera dans la capacité à travailler depuis différentes bases de départ, dans un environnement rendu complexe. Une partie des aéronefs participant à l’exercice sera ainsi déployée sur la base d’aéronautique navale de Landivisiau alors que d’autres interviendront directement depuis leurs bases respectives.

 

Cet exercice s’inscrit dans le cadre des objectifs de durcissement de la préparation opérationnelle des unités de la Marine nationale.

Lancement de l’exercice OCEAN HIT 2022
Lancement de l’exercice OCEAN HIT 2022

ATLANTIQUE NORD – Fin de mission pour l’équipage B de la FREMM Aquitaine

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ATLANTIQUE NORD – Fin de mission pour l’équipage B de la FREMM Aquitaine
@ Marine nationale

Déployée du 26 avril au 7 juin 2022 dans le cadre de sa mission Narval, la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine a contribué à la sûreté de la zone Atlantique Nord avec les marines partenaires, tout en renforçant la connaissance française du théâtre, espace de manœuvre de nombreuses marines.

 

Pendant six semaines, l’Aquitaine a contribué à la fonction stratégique « connaissance et anticipation » dans les eaux de l’Atlantique Nord. Cette mission à dominante « lutte anti-sous-marine », a reposé sur deux socles majeurs : la coopération interalliée et le pré positionnement dans un espace maritime fréquenté par les marines de nombreux compétiteurs stratégiques.

 

A l’heure où la réminiscence des conflits aux frontières de l’OTAN bouscule l’échiquier européen, les forces armées se doivent plus que jamais, de renforcer leurs connaissances du théâtre Atlantique nord afin de garantir leur autonomie d’appréciation de la situation dans cette zone. S’inscrivant dans cette démarche, la FREMM Aquitaine a pris la relève de la FREMM Languedoc, avant de passer le témoin à la FREMM Bretagne.

 

Dans des conditions météorologiques difficiles, l’équipage a entretenu et renforcé sa capacité à opérer en milieu interalliés, en s’adonnant à un exercice lutte anti-sous-marine de théâtre et autres manœuvres de ravitaillement à la mer avec un pétrolier ravitailleur britannique.

 

Quarante-deux jours plus tard, les marins de l’Aquitaine ont retrouvé la base navale de Brest et leur famille, avec le sentiment du devoir accompli.

ATLANTIQUE NORD – Fin de mission pour l’équipage B de la FREMM Aquitaine
ATLANTIQUE NORD – Fin de mission pour l’équipage B de la FREMM Aquitaine

Méditerranée – L’Auvergne s’entraîne avec la marine japonaise au large de Toulon

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Méditerranée – L’Auvergne s’entraîne avec la marine japonaise au large de Toulon
@ Marine nationale

Le 14 juin 2022, la FREMM Auvergne a réalisé une séquence d’entraînement mutuel au large de Toulon avec des partenaires inhabituels en Méditerranée : les frégates japonaises Kashima et Shimakaze. Ces deux bâtiments étaient en escale à Toulon – une première depuis 1983 – à l’occasion du déploiement autour du monde du « Japan Training Squadron », équivalent nippon de la mission Jeanne d’Arc de formation des officiers de marine.

Une occasion pour les 160 midships japonais de découvrir la France, mais également sa marine à travers des visites, dont celle de l’Auvergne. Les échanges se sont poursuivis en mer avec un exercice d’appareillage et de chenalage sous menace asymétrique, une séquence de présentations au ravitaillement à la mer, et un exercice de tir en formation.

 

La France et le Japon entretiennent une coopération de défense étroite, notamment mise en avant à l’occasion du sommet « 2+2 » (ministres de la Défense et des Affaires étrangères) de janvier 2022. Elle se traduit par une coordination dans la poursuite d’objectifs communs, en particulier la stabilité de la zone indo-pacifique, stratégique pour les deux Etats, et par l’organisation d’exercices ambitieux comme LAPEROUSE 21 ou ARC 21.

Méditerranée – L’Auvergne s’entraîne avec la marine japonaise au large de Toulon

Retrouvailles inédites au large des côtes africaines

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Retrouvailles inédites au large des côtes africaines
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Le 13 juin 2022, le « bosco » du bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Somme, en transit vers le théâtre d’opération Corymbe, a eu l’heureuse surprise de voir arriver son fils par hélicoptère à bord de son unité.

 

En effet, Corentin, jeune second maître du bâtiment hydrographique (BH) Borda, naviguait également au même moment au large des côtes africaines dans le cadre de la mission hydrographique ZMAtO 22 (Zone maritime atlantique oriental). Si l’idée première de cette interaction entre le bâtiment hydrographique et le ravitailleur était de conduire un entraînement mutuel, la possibilité de réunir père et fils a très vite été saisie par les commandants des deux bâtiments : une belle façon de remercier cette famille de marins pour son engagement et son attachement à servir l’institution !

Après ce moment de convivialité en famille, alors que les équipages des deux navires poursuivaient leurs exercices, les deux marins se sont dit au revoir sur le pont d’envol pour reprendre le cours de leurs missions respectives. De quoi se souvenir encore longtemps, pour le maître-principal Benoît et le second maître Corentin, de cette rencontre originale au large du Sénégal.

Retrouvailles inédites au large des côtes africaines

Mer Baltique - La FASM Latouche-Tréville achève sa dernière mission après 32 années de carrière

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Mer Baltique - La FASM Latouche-Tréville achève sa dernière mission après 32 années de carrière
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La Frégate anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a accosté le 11 juin à Brest après une mission opérationnelle de trois mois, ultime déploiement avant son retrait du service actif prévu le 1er juillet. Ces derniers mois, le Latouche-Tréville aura participé à des exercices et des opérations de grande ampleur aux côtés de plusieurs partenaires otaniens.

Le 7 mars dernier, l’équipage du Latouche-Tréville a rejoint la mer Baltique pour prendre part au renforcement de la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur la frontière orientale de l’Europe et contribuer à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette région contestée d’importance stratégique.

L’équipage a notamment participé du 4 au 12 avril à l’exercice américain NORTHERN VIKING 2022 au large de l’Islande aux côtés de plusieurs nations membres de l’OTAN : Allemagne, États-Unis, Islande, Norvège, Portugal, Royaume-Uni.

De retour en mer Baltique, il a pris part à l’activité opérationnelle NEPTUNE SHIELD, au large de l’Estonie et de la Finlande, sous le contrôle opérationnel de MARCOM (commandement maritime de l’OTAN) aux côtés de trois unités américaines – les USS Kearsarge, le Gravely, le Gunston Hall, et la frégate de défense aérienne allemande FGS Sachsen. L’objectif était de démontrer la pleine interopérabilité, la solidarité et la fiabilité de l’Alliance atlantique.

Au cours du déploiement, de nombreuses interactions ont été menées avec les partenaires de l’OTAN et les pays alliés : tirs d’artillerie combinés, exercice de lutte anti-aérienne, manœuvres d’aviation croisées, exercice de lutte anti sous-marine, évolutions tactiques, « visite » de bâtiment, etc. Neuf escales dans sept pays différents (Danemark, Allemagne, Islande, Norvège, Pologne, Finlande et Suède) ont permis de renforcer les liens de la France avec les pays riverains.

Deux dernières sorties à la mer viennent conclure ce déploiement les 14 et 15 juin à Brest pour un dernier hommage aux FASM, en présence du chef d’état-major de la Marine.

Mer Baltique - La FASM Latouche-Tréville achève sa dernière mission après 32 années de carrière

Un nouveau commandant pour l'équipage B du patrouilleur de service public Pluvier

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Un nouveau commandant pour l'équipage B du patrouilleur de service public Pluvier
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Ce mercredi 15 juin 2022, le capitaine de corvette de Catuélan, Chef de l’antenne de l’état-major de la Force d’action navale à Cherbourg, a fait reconnaître le lieutenant de vaisseau Omar Pacha comme commandant de l’équipage B du patrouilleur de service public (PSP) Pluvier.

 

L’équipage B du Pluvier est créé en août 2021, finalisant le passage au double équipage pour les PSP. Après une période de montée en puissance et de préparation à terre, un stage de mise en condition opérationnelle de l’équipage à bord a permis de valider ses capacités. Le Pluvier B a donc pu faire ses premiers déploiements opérationnels en début d’année 2022. Si le Pluvier B a majoritairement effectué des missions nationales de SAR (recherche et sauvetage) et de protection des approches du territoire en Manche et en Mer du Nord, les relations bilatérales entre la France et l’Angleterre ont pu être renforcées à l’occasion d’une escale à Portsmouth. Depuis le mois d’avril l’équipage est en préparation et renforce les qualifications individuelles des marins, notamment grâce à des stages dans le domaine du secourisme et de la sécurité.

Lee lieutenant de vaisseau Omar Pacha est entré à l’École navale en qualité d’officier spécialisé de la Marine en 2009 avec la spécialité d’opérations de lutte sous la mer (OPLSM). Il rejoint la frégate anti-aérienne Jean Bart en 2010 et participe notamment à l’opération HARMATTAN. En 2012, il embarque à bord de la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte et prend part à de multiples opérations extérieures telles que ATALANTA ou LEVRIER. Affecté au patrouilleur de haute-mer Enseigne de vaisseauJacoubet en 2015, il conduit des opérations de défense maritime du territoire ainsi qu’une mission CORYMBE dans le golfe de Guinée en qualité de commandant adjoint opérations. Son dernier poste embarqué, en 2019, l’amène à exercer les fonctions de commandant adjoint équipage à bord de la FLF Surcouf. Il a ensuite été, jusqu’à ce jour, commandant en second de la Flottille amphibie à Toulon. Le lieutenant de vaisseau Omar PACHA, est marié et père de 2 enfants.

Admis au service actif le 18 décembre 1997, le Pluvier est un des trois patrouilleurs de service public basés à Cherbourg. Ceux-ci remplissent diverses missions : défense maritime du territoire (surveiller le trafic afin d’éviter les accidents dans les rails très fréquentés de la Manche), contrôle de l’application des réglementations en matière de pêche et de navigation, prévention contre les trafics illicites, lutte contre les pollutions maritimes.

D’une longueur de 54 mètres et d’une largeur de 10 mètres, il est armé par un équipage de 20 marins. La ville marraine du Pluvier est Le Guilvinec, le PSP parraine également une classe de défense et de sécurité globale (CDSG) du collège Guillaume de Normandie de Caen et une préparation militaire Marine (PMM) à Cherbourg.

Un nouveau commandant pour l'équipage B du patrouilleur de service public Pluvier

Le Bougainville en mission à Clipperton

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Le Bougainville en mission à Clipperton
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Du 9 au 13 juin 2022, le BSAOM Bougainville était en mission à Clipperton au cours de laquelle il a patrouillé dans la zone économique exclusive (ZEE) de l’île, après une dizaine de jours de navigation par mer formée et sans escale pour rejoindre cet atoll.

 

Situé à 1080 km des côtes mexicaines et à près de 4000 km d’Hiva Oa, l’île la plus proche de Polynésie, ce bout de terre isolé représente 436 000 km2 de ZEE, soit près de la même surface que la France métropolitaine. Découvert en 1711 par un Français, sa possession française a été réaffirmée après un arbitrage internationale en 1931. L’atoll étant inhabité, son rattachement à la France est régulièrement réaffirmé par les bâtiments de la Marine nationale.

L’un des objectifs du Bougainville au cours de cette mission était à la fois d’assurer la souveraineté française sur l’atoll et de contrôler l'ile et la ZEE associée, en affirmant la présence des forces françaises dans la zone.

A terre, l’équipage a effectué un contrôle de l’île. Il a remis en état et renouvelé les marques de souveraineté, avant d’effectuer une cérémonie des couleurs en présence du commandant du Bougainville. Au cours de cette reconnaissance à terre, l’équipage a mené plusieurs missions : recherche de traces d’activités humaines voire de trafics illicites, vérification de la pollution en termes de munitions avec un recensement des munitions historiques restantes, dépollution de déchets plastiques présents en nombre sur zone et étude de la biodiversité.

En mer, les membres de l’équipe de visite du Bougainville ont également vérifié le respect des normes IATTC (organisation régionale des pêches du Pacifique Est) des navires de pêche dans la zone et l’absence de captures des espèces protégées par la réglementation française. Ces actions ont été conduites en coordination avec le Centre Maritime Commun de Polynésie française, le référent de surveillance des pêches qui orientait le ciblage de navires transitant dans la ZEE. La surveillance quotidienne de l’atoll est opérée depuis le centre de fusion de l’information maritime (CFIM), basé à Tahiti, notamment à l’aide d’outils d’imagerie par satellite.

A l’issue de cette mission de souveraineté, le Bougainville a repris la mer en direction du Mexique dans le cadre de prochaines activités de coopérations bilatérales.

Les 950 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique. 

Le Bougainville en mission à Clipperton

Prairial : reprise de l’entrainement post arrêt technique intermédiaire

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Prairial : reprise de l’entrainement post arrêt technique intermédiaire
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Entré en zone de réparation navale de la base navale de Papeete, en Polynésie française, le 23 février 2022, la frégate de surveillance (FS) Prairial a effectué un arrêt technique intermédiaire d’environ trois mois. Au cours de cette période, l’équipage s’est engagé auprès des industriels dans un marathon afin de réaliser les réparations et modifications permettant au bâtiment de rester opérationnel et d’assurer ses futures missions.

 

Après deux longues missions en Asie et en Amérique du Sud en 2021, portant la durée en mer à 117 jours, ce temps industriel était l’occasion de prendre soin du bâtiment, de ses œuvres mortes et superstructures, mais aussi de ses machines, installations et locaux de vie. Près de 800 lignes de travaux étaient planifiées et ont été réalisées en à peine 3 mois. Aux travaux prévus par le plan de maintenance du bâtiment, s’ajoutent le traitement des obsolescences et l’ajout de nouveaux systèmes de communication. Ces lignes de travaux concernent ainsi tous les secteurs du bâtiment : changement des trois diesel-alternateurs, du guindeau, installation d’une nouvelle tourelle de 100mm, visite des auxiliaires, réfection des hygiènes, peinture et changement des revêtements au sol de différents locaux-vie sur près de 200 mètres carré… Par ailleurs, le bâtiment s’est doté de nouveaux systèmes d’information et de télécommunication (RIFAN 2.1, SIABOX, STCAT…) et installe une nouvelle liaison de données tactique, la liaison 22, parfaitement adaptée à tous les domaines de lutte et qui permettra de s’insérer idéalement à l’exercice international RIMPAC en juillet 2022.

 

Pour un chantier de cette ampleur, c’est tout un complexe militaro-industriel qui est mis en place, avec près de 150 marins et 100 ouvriers et techniciens civils mobilisés sur place. L’ATI est placé sous la maîtrise d’ouvrage du service de soutien de la flotte (SSF), et sous la maîtrise d’œuvre d’ensemble de Chantiers de l’Atlantique dirigeant un groupe mutualisé de 30 sous-traitants. Les marins du Prairial réalisent aussi eux-mêmes de nombreuses lignes de travaux d’entretien et concourent au respect des règles de sécurité et de prévention sur le chantier. Ils sont aidés par les Ateliers militaires de soutien outre-mer (AMSO) qui dépendent de la base navale et par les sous-traitants industriels qui se voient confier des travaux plus spécialisés. Une bonne relation tripartite entre l’équipage, le SSF et Chantiers de l’Atlantique permet ainsi la répartition, la coordination et la conduite des différentes tâches à mener.

 

Le Prairial vient de retrouver sa disponibilité opérationnelle et a appareillé le 30 mai pour une période d’essais à la mer afin de tester notamment son usine électrique, son guindeau, sa nouvelle liaison tactique et sa tourelle 100 mm.

 

 

 

Prairial : reprise de l’entrainement post arrêt technique intermédiaire