Mer Baltique : bilan de l’opération OPEN SPIRIT 22 pour l’équipage de la Cassiopée

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Mer Baltique : bilan de l’opération OPEN SPIRIT 22 pour l’équipage de la Cassiopée
@ Marine nationale

Du 7 au 19 mai 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Cassiopée a participé à l’édition 2022 de l’opération OPEN SPIRIT en mer baltique avec les marines alliées.

Retour sur les activités de l’équipage.

Opération annuelle de l’OTAN et des pays baltes, cette mission a visé à relocaliser et neutraliser les nombreuses munitions immergées dans l’est de la mer Baltique pendant les deux guerres mondiales et la guerre froide. Mines sous-marines dans des mouillages offensifs ou défensifs, bombes, obus, missiles, résidus de combats ou des entraînements de la marine soviétique des années 50 à 80, on estime à plusieurs dizaines de milliers le nombre munitions y reposant encore de nos jours.

 

Concentré cette année sur la Lituanie et plus précisément l’approche de son grand port de commerce, Klaipėda, l’effort de l’opération a été consacré à la recherche de lignes secondaires du barrage Wartburg 1. Cette portion, mouillée par la Kriegsmarine en juin 1941 pour prémunir les côtes allemandes d’une offensive soviétique depuis le Golfe de Finlande, compterait un peu moins de 400 mines à orin, de type EMC. Certaines parties du barrage n’ont encore jamais été relocalisées malgré un important travail d’archives, mené conjointement par la Lituanie, l’Allemagne et la Suède.

 

La Cassiopée, aux côtés de chasseurs de mines hollandais, belge, norvégien, estonien, allemand, letton ou encore lituanien, a mis en évidence plusieurs dizaines de crapauds, les lests des mines à orin, probablement mouillés sans leur munition en alternance avec des mines actives, pour complexifier la neutralisation du champ de mines. Une dizaine de mines allemandes de type EMC ou soviétiques de type M08 a été contreminée au cours de cette édition de l’opération. La Cassiopée en particulier, en 120h de chasse, a classifié 4 700 contacts (d’après l’analyse de l’image sonar), a identifié 61 échos grâce à ses plongeurs-démineurs et à son PAP (Poisson AutoPropulsé), a découvert une épave historique probablement coulée par le champ de mines, et a contre miné un missile antinavires soviétique P-15 Termit datant probablement d’exercices navals de la seconde moitié du XXe siècle dans cette zone.

 

La présence de la Cassiopée au sein de la TG 441.03 (Standard NATO Mine Coutermeasures Maritime Groupe) a également permis d’assurer une mission d’assurance auprès des pays baltes membres de l’alliance Atlantique, tout en contribuant à l’appréciation autonome de situation, garant de l’indépendance de décision française.

 

La Cassiopée a ensuite repris sa patrouille en direction de Stockholm.

Mer Baltique : bilan de l’opération OPEN SPIRIT 22 pour l’équipage de la Cassiopée

OSCAR MED 22 : lutte contre les pollutions en mer Méditerranée

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OSCAR MED 22 : lutte contre les pollutions en mer Méditerranée
@ Marine nationale

Du 30 mai au 2 juin 2022, une opération de détection et de lutte contre les pollutions marines en Méditerranée s’est déroulée en coopération entre les administrations françaises, italiennes et monégasques.

 

Organisée dans le cadre de l’accord tripartite RAMOGE et dans la zone maritime couverte par ce texte, l’opération OSCAR MED 22 avait pour objectif de détecter en flagrant délit, et le cas échéant, judiciariser tout rejet illicite de la part de navires navigant dans la zone comprise entre les eaux françaises de la zone Provence-Côte d’Azur, les eaux monégasques et les eaux de la Ligurie en Italie.

L’objectif de cette opération bilatérale est d’améliorer la coopération opérationnelle et judiciaire. La France a engagé des moyens aériens et navals de la Marine (F50-M), des douanes (avion Beechcraft) et de la gendarmerie maritime VCSM Gravona. L’Italie a mobilisé des moyens aériens de patrouille (hélicoptère Augusta et avion ATR) de la Guardia Costiera.

En cinq jours, les aéronefs français et italiens ont opéré vingt-neuf heures de survol de la zone. L’opération a fait intervenir toute la chaîne de lutte anti-pollution, incluant le CROSS MED, le MRCC Rome ainsi que le procureur de la République de la juridiction du littoral spécialisée (JULIs) de Marseille.

L’opération est un succès, puisqu’aucun rejet illicite n’a été détectée dans la zone de patrouille. Ce constat prouve l’efficacité de la réglementation et son respect par les usagers de la mer.

La densité du trafic commercial maritime exerce une pression sur cet écosystème préservé de la Méditerranée. La pollution qui a touché la Corse en juin 2021 suite à un dégazage sauvage démontre la permanence du risque de pollution volontaire et la nécessité du maintien d’un haut niveau de vigilance de la part des administrations concernées.

OSCAR MED 22 : lutte contre les pollutions en mer Méditerranée

Les marins du Monge confirment leur condition opérationnelle

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Les marins du Monge confirment leur condition opérationnelle
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Deuxième plus grand bâtiment de la Force d’action navale, le bâtiment d’essais et de mesures (BEM) Monge a pour mission de collecter, mesurer et exploiter tous les paramètres des tirs et les performances lors des essais en vol des missiles mer-sol balistique stratégique (MSBS) et air-sol nucléaire (ASN) de la force de dissuasion.

 

Mais si la conduite de ces essais est la mission principale du Monge, il n’en reste pas moins un bâtiment de surface de la Marine, avec toutes les exigences opérationnelles que cela implique.

Pour tester et valider ses capacités, le Monge a effectué un stage de mise en condition opérationnelle du 11 au 18 mai 2022. Ce stage intervient à l’issue d’une période à quai de sept semaines nécessaires à la refonte du système informatique du groupe de mesures.

Entre les traditionnels exercices de sécurité (SECUREX) et autres simulation d’avarie machine (MACHINEX), des exercices de plus grande ampleur comme l’évacuation de ressortissants (RESEVAC) ou un exercice de visite sur un bâtiment civil suspect) avec le bâtiment d’expérimentation de guerre des mines Thétis ont pu confirmer la qualification opérationnelle du bâtiment et achever ainsi sa remontée en puissance.

Tous les voyants sont au vert désormais pour le Monge. La grande détermination, l’excellent état d’esprit et la force morale de l'équipage, démontrés tout au long du stage, ont permis de constater que le bâtiment poursuit sans relâche son entraînement en exploitant, chaque créneau disponible pendant les missions conduites au profit de la Direction générale de l’armement.

 

Les marins du Monge confirment leur condition opérationnelle
Les marins du Monge confirment leur condition opérationnelle

La Légion étrangère à bord du PHA Tonnerre

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La Légion étrangère à bord du PHA Tonnerre
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Le 18 mai 2022, un groupe de trente légionnaires du 2ème régiment étranger d’infanterie (2ème REI) a embarqué à bord du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Tonnerre. Une formidable occasion pour ces soldats, dont le régiment basé à Nîmes est jumelé avec le bâtiment, de s’immerger au sein de la Marine et de découvrir le quotidien des marins à bord d’un PHA.

 

Les légionnaires sont fréquemment appelés à embarquer à bord des PHA au sein du groupement tactique embarqué (GTE), qui est la plupart du temps interarmes. Les légionnaires ont d’ailleurs participé aux dernières missions du Tonnerre, d’AMITIE au Liban à la mission JEANNE D’ARC 2021. Cet accueil à bord, alors que le Tonnerre poursuit son arrêt technique au bassin, a permis de maintenir le lien avec le 2ème REI durant cette longue période sans embarquement de troupes.

 

Le 18 mai coïncidait avec la journée du marin. Dans ce cadre, les légionnaires ont d’abord pu partager un moment de cohésion avec l’équipage. Ils ont ensuite pu réaliser des activités variées de découverte de la Marine et d’immersion dans la vie de marin : initiation à la voile sur des J80, visite du Groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée et enfin ateliers « Vis ma vie » à bord. Durant cette dernière séquence, les légionnaires ont été répartis dans plusieurs secteurs du bord pour découvrir le travail quotidien d’un équipage à quai. Ainsi, après une courte présentation des installations de sécurité, ils ont pu essayer les équipements de sécurité du pompier lourd et notamment les appareils respiratoires isolants (ARI). Le fameux parcours TRIPLAIR leur a permis d’appréhender les exigences physiques du métier de marin embarqué. Lors d’une séance au simulateur de navigation d’ALFAN, ils ont pu également s’essayer à la science de la navigation et ce sans risque pour le Tonnerre.

 

Le jumelage entre le 2e REI et le Tonnerre est actif depuis le 15 décembre 2015.  Il permet aux légionnaires et aux marins de découvrir mutuellement leurs milieux respectifs, de partager leurs expériences et de mieux se connaître afin de mieux opérer ensemble, le jour où le contexte opérationnel l’exigera.

 

La Légion étrangère à bord du PHA Tonnerre

L’équipe de visite de la FREMM Languedoc A s’entraîne dans le Larzac avec les légionnaires de la 13ème DBLE

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L’équipe de visite de la FREMM Languedoc A s’entraîne dans le Larzac avec les légionnaires de la 13ème DBLE
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Du 9 au 12 mai, l’équipe de visite de l’équipage A de la frégate multimissions (FREMM) Languedoc a participé à un entraînement conjoint avec une section de la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (13ème DBLE).

 

Les 12 marins de l’équipe de visite du Languedoc A se sont rendus dans le Larzac (Aveyron), lieu de garnison de la 13ème DBLE, jumelée avec le Languedoc, pour quatre jours d’aguerrissement et d’entraînement communs. Au programme, tir au HK41, prochainement arme de dotation dans la Marine, parcours d’obstacles, combats au corps à corps et initiation au combat d’infanterie.

Immergés au sein d’une section, les marins du Languedoc ont pu appréhender le quotidien d’une unité d’infanterie de l’armée de Terre. Ils ont également saisi cette occasion pour évoquer auprès des légionnaires la vie embarquée, ainsi que le large panel de métiers exercés à bord d’une FREMM, allant d’électricien à mécanicien d’armes, en passant par opérateur radar ou navigateur.

À l’issue du cette période d’entraînement, le capitaine de vaisseau Yves Le Goff, commandant l’équipage A du Languedoc, accompagné d’une délégation de marins de la frégate, s’est également rendu sur le camp militaire du Larzac pour clôturer cet entraînement. Le commandant a salué à cette occasion la force du lien entretenu par les deux unités, y compris lors des déploiements du Languedoc, en particulier lors de sa dernière mission dans le Grand Nord en début d’année 2022. Lors de ce déploiement, l’équipage A du Languedoc avait rendu hommage aux soldats français de la 13ème DBLE tombés en 1940 lors de la bataille de Narvik en Norvège, sur le lieu de leur débarquement.

Cette semaine d’échanges fut particulièrement enrichissante, tant humainement qu’au plan de l’aguerrissement. Au moment du départ, les légionnaires et les marins se sont promis de se retrouver, cette fois-ci à bord du Languedoc.

La FREMM Languedoc et la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère sont jumelées depuis le 18 juin 2019. Ce partenariat permet de développer la connaissance interarmées grâce à des échanges réguliers, également facteur d’ancrage pour ces deux unités relativement récentes dans le paysage régional de l’Occitanie.

L’équipe de visite de la FREMM Languedoc A s’entraîne dans le Larzac avec les légionnaires de la 13ème DBLE
L’équipe de visite de la FREMM Languedoc A s’entraîne dans le Larzac avec les légionnaires de la 13ème DBLE

Méditerranée – Police des pêches : un Falcon 50 de la Marine nationale surveille la pêche au thon rouge

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Méditerranée – Police des pêches : un Falcon 50 de la Marine nationale surveille la pêche au thon rouge
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Dans le cadre de l’action de l’État en mer (AEM), une opération de surveillance des pêches au thon rouge est conduite sous l’autorité du préfet maritime de la Méditerranée, du 25 mai au 2 juillet 2022 en Méditerranée occidentale et centrale.

Illustrant la polyvalence des activités conduites par les unités de la Marine nationale, un avion de surveillance maritime Falcon 50-M de la flottille 24F de la base aéronautique navale de Lann-Bihoué (56) est pré-positionné à Hyères (83) du 6 juin au 2 juillet 2022 afin de renforcer les moyens étatiques alloués à la surveillance des pêches.

Conduite en coopération avec un moyen nautique des affaires maritimes et sous la supervision du centre national de surveillance des pêches (CNSP) à Etel, cette mission a pour objectif de renforcer le dispositif de contrôle dans une zone de forte activité halieutique. Il s’agit notamment de s’assurer de l’application des réglementations en vigueur et de la préservation de l’environnement et de la ressource.

Bénéficiant du soutien d’un inspecteur de police des pêches de la Marine nationale embarqué à bord du Falcon 50-M, cette opération verra l’aéronef effectuer sept patrouilles de surveillance.

Partie intégrante de l’AEM, les opérations de contrôle des pêches consistent en des actions très diverses : observation des activités de pêche à distance (cinématique, zone, engins mis à l’eau), interrogation par VHF de navires ou projection d’une équipe de contrôle à bord du navire de pêche. Dans ce dernier cas, l’équipe est projetée lorsqu’une infraction est avérée mais également afin de : vérifier les journaux de bord, examiner les captures, visiter les installations de stockage ou de traitement, vérifier les engins de pêche et contrôler les maillages, appréhender le matériel ou les produits de la pêche dans certains cas.

Toute l’année, la Marine nationale est chargée du contrôle des pêches dans les eaux sous responsabilité française aux côtés des affaires maritimes, de la gendarmerie maritime, de la gendarmerie nationale et des douanes françaises. L’investissement de la Marine nationale dans le domaine de la police des pêches s’inscrit dans une politique plus générale de participation de la Marine à la protection de l’environnement et dans la stratégie ministérielle et des armées en matière de développement durable.

 

Méditerranée – Police des pêches : un Falcon 50 de la Marine nationale surveille la pêche au thon rouge
Méditerranée – Police des pêches : un Falcon 50 de la Marine nationale surveille la pêche au thon rouge

La Latouche-Tréville à Stockholm pour les 500 ans de la Marine Royale Suédoise

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Auteur : La rédaction

La Latouche-Tréville à Stockholm pour les 500 ans de la Marine Royale Suédoise
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Alors que le bâtiment est actuellement déployé en mer Baltique, la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville a fait escale à Stockholm du 3 au 7 juin 2022.

 

Signe du lien privilégié qui unit nos deux marines, cette dernière relâche opérationnelle après 3 mois de mission coïncidait avec la commémoration des 500 ans de la Marine suédoise.

A cette occasion, Son Excellence M. Etienne de Gonneville, ambassadeur de France en Suède, ainsi que le VAE Stanislas de la Motte, major général de la Marine, se sont rendus à bord du Latouche-Tréville pour une réception officielle en présence de plusieurs autorités suédoises.

Cette escale rassemblait une trentaine de bâtiments étrangers, essentiellement des nations de l’OTAN, soit plus de 7000 marins. Le grand pavois a également été hissé le 6 juin à l’occasion de la fête nationale suédoise.

La présence de la Marine nationale aux côtés de nos partenaires suédois vise à affirmer l’attachement de la France à la liberté d’action en Baltique, et son soutien à l’adhésion de la Suède à l’Alliance Atlantique dans un contexte de tensions en Europe.

La Latouche-Tréville à Stockholm pour les 500 ans de la Marine Royale Suédoise
La Latouche-Tréville à Stockholm pour les 500 ans de la Marine Royale Suédoise

Mer Baltique - le Sagittaire participe à « Baltops 2022 »

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Mer Baltique - le Sagittaire participe à « Baltops 2022 »
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Le 1er juin 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Sagittaire appareillait de Brest, son port base, pour rejoindre l’exercice OTAN BALTOPS 2022 qui se tient du 6 au 17 juin au large de la Suède.

 

Placé sous le contrôle opérationnel de MARCOM, le chasseur de mines a franchi le canal de Kiel le 2 juin avant de remonter la mer Baltique pour sa première escale logistique à Visby, sur l’île de Gotland (Suède).

L’édition 2022 de l’exercice interalliés BALTOPS rassemble plus de 40 bâtiments de 14 nations appartenant à l’OTAN et à l’union européenne : Etats-Unis, Belgique, Bulgarie, Danemark, Estonie, France, Allemagne, Lettonie, Lituanie, Pays-Bas, Norvège, Pologne, Royaume-Uni, Turquie, la Suède et la Finlande. L'exercice offre une occasion aux différentes nations de s'entraîner à renforcer leur interopérabilité et contribuer à préserver la liberté de navigation et la sécurité maritime en mer Baltique.

Après une année consacrée à sa remise à niveau avec un arrêt technique majeur au second semestre 2021, suivi d’une remontée en puissance au cours du printemps achevée par un intense stage de mise en condition opérationnelle, l’équipage du Sagittaire est fier de reprendre la mer pour une mission loin de ses zones de navigation habituelles, dans un contexte opérationnel exigeant.

Mer Baltique - le Sagittaire participe à « Baltops 2022 »

Le détachement ATL2 de La Sude s’entraîne à la traque d’un sous-marin grec

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Le détachement ATL2 de La Sude s’entraîne à la traque d’un sous-marin grec
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Le 4 juin 2022, au large des côtes de la Crête, l’équipage « Ulysse Echo » du détachement de la flottille de patrouille maritime 21F basé à La Sude s’est entraîné à détecter, pister et simuler des attaques sur un submersible intrus représenté par le sous-marin classique grec type 214 HS Matrozos.

 

En coopération avec la frégate grecque HS Limnos, cet exercice a permis aux marins du ciel français de s’entraîner à la coordination air-surface et au pistage d’un sous-marin performant dans les conditions particulières de la mer Méditerranée, tout en enrichissant le retour d’expérience sur les capacités de lutte anti sous-marines (ASM) du nouveau standard n° 6 de l’Atlantique 2, dont la première capacité opérationnelle a été prononcée en 2020.

Organisé entre des séquences de vols opérationnels alternativement sous commandement national, OTAN ou européen, ce type d’exercice permet de favoriser l’interopérabilité entre les marines grecque et française, alliés et partenaires stratégiques en Méditerranée.

Signé le 28 septembre 2021, l’accord de partenariat stratégique entre la France et la Grèce vise à renforcer et structurer dans la durée leur coopération de défense afin d’agir ensemble pour renforcer l’autonomie stratégique et la souveraineté de l’Europe, en assurant notamment le respect du droit international, dont le droit de la mer et la liberté de circulation aérienne. Il se concrétise par de fréquentes rencontres de haut niveau et une coopération militaire bilatérale renforcée ainsi que par des projets capacitaires (contrat FDI en cours), par la participation à des exercices et à des opérations communes. Les armées françaises coopèrent régulièrement avec les armées grecques dans le cadre de ce partenariat stratégique.

 

Le détachement ATL2 de La Sude s’entraîne à la traque d’un sous-marin grec

Le patrouilleur Antilles-Guyane La Combattante saisit 20 kg de cannabis

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Le patrouilleur Antilles-Guyane La Combattante saisit 20 kg de cannabis
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Le 3 juin 2022, lors d’une patrouille de surveillance maritime conduite de nuit entre Sainte-Lucie et la Martinique, le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Combattante, basé à Fort-de-France, a réalisé une nouvelle saisie de stupéfiants.

 

A 4h22, heure locale, une yole suspecte a été détectée dans les eaux territoriales françaises, entre la Martinique et Sainte-Lucie, par le PAG des forces armées aux Antilles (FAA). A l’approche du patrouilleur, les individus présents à bord de la yole ont jeté des ballots à l’eau et pris la fuite vers Sainte-Lucie. Les cinq paquets ont été récupérés par La Combattante et testés positifs au cannabis, pour un poids total de 20 kg.

Si l’embarcation et les individus n’ont pas pu être interceptés, les stupéfiants ont été remis le jour-même à l’antenne Caraïbes de l’office antistupéfiants (OFAST). 

Cette nouvelle saisie montre à nouveau la mobilisation des moyens d'action et d'intervention des FAA dans la lutte contre le trafic de stupéfiants en mer. Depuis le début de l’année, ces moyens ont saisi en mer près de 700 kg de cocaïne et une tonne de cannabis.