La Jeanne d’Arc 2022 en guise de première mission opérationnelle : les commissaires ancrage marine au cœur des opérations

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Auteur : La rédaction

La Jeanne d’Arc 2022 en guise de première mission opérationnelle : les commissaires ancrage marine au cœur des opérations
@ Marine nationale

Le 18 février 2022, les 10 commissaires de l'ancrage marine de la promotion Croix de Lorraine ont quitté la rade de Toulon pour achever leur formation sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la frégate type La Fayette (FLF) Courbet lors de la traditionnelle Mission Jeanne d'Arc.

Intégrés au sein de l'École d'Application des Officiers de Marine aux côtés des élèves de l'École Navale et des officiers sous contrat, les commissaires approfondissent leurs connaissances du milieu maritime et des spécificités du commissariat embarqué. Ainsi, depuis plus de deux mois, ils participent aux opérations aéromaritimes conduites par le Task Group JDA22 et mettent en œuvre les compétences acquises lors de leur passage à l'École des Commissaires des Armées puis à l'École Navale. Futurs conseillers juridiques en opération, ils ont été impliqués dans la saisie de 4 tonnes de cannabis et près de 90kg d'héroïne lors de la participation du Task Group JDA22 à l'opération européenne Atalanta en océan Indien. En parallèle, ils terminent leur formation de chef de quart. De passage à Djibouti, les commissaires ont également pris part à un exercice interarmées d'ampleur, le MTIA, impliquant un débarquement sur les plages djiboutiennes avec le concours de la flottille amphibie puis trois jours d'aguerrissement dans le désert.


Les commissaires ancrage marine de la promotion Croix de Lorraine seront de retour à Toulon en juillet avant de rallier leur premier poste en charge de l'administration embarquée début août, à Brest, à Toulon et en outre-mer.

EFG – Exercice de débarquement « GABON 22 » à Nionyé

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 EFG – Exercice de débarquement « GABON 22 » à Nionyé
@ EMA

Les 14 et 15 mai 2022, les Éléments français au Gabon (EFG) et les forces armées gabonaises ont organisé conjointement l’exercice GABON 22 dans la région de Nyonié. L’exercice consistait au débarquement surprise d’une force sur les côtes du Gabon.

Les 14 et 15 mai 2022, les Éléments français au Gabon (EFG) et les forces armées gabonaises ont organisé conjointement l’exercice GABON 22 dans la région de Nyonié. L’exercice consistait au débarquement surprise d’une force sur les côtes du Gabon.

Profitant de la présence de la mission JEANNE D’ARC et de la présence d’un Sous groupement tactique embarqué (SGTE) du 3e RIMa à bord du Porte hélicoptère amphibie (PHA) Mistral, les EFG et les forces armées gabonaises ont organisé cet exercice interarmées à dominante amphibie afin de perfectionner leur interopérabilité.

Ainsi, ce sont 230 militaires – 160 militaires français issus des EFG, du SGTE ou des unités spécialisées de la marine nationale française et 70 militaires gabonais appartenant à l’armée de terre, aux fusiliers marins ou à la garde républicaine – qui ont participé à cet exercice réalisé sous un climat équatorial éprouvant.

Preuve de l’intérêt de ce partenariat, le chef d’état-major des forces armées (CEMGFA), le général de division Jean-Martin Ossima Ndong et le chef d’état-major de la garde républicaine, le général Manuel Mouguiama Daouda ont été présents au côté du commandant des EFG, le général François-Xavier Mabin, durant l’exercice.

La venue en novembre prochain du PHA Tonnerre sera l’occasion d’organiser un nouvel exercice amphibie qui permettra de renforcer plus étroitement encore l’interopérabilité des forces françaises et gabonaise et la fraternité d’armées entre militaires des deux armées.

 

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 450 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de soutien interarmées de théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces.

 EFG – Exercice de débarquement « GABON 22 » à Nionyé
 EFG – Exercice de débarquement « GABON 22 » à Nionyé

La Jeanne d’Arc 2022 en guise de première mission opérationnelle : les commissaires ancrage marine au cœur des opérations

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A l'image du commissaire Korantin, en photo dans la passerelle du PHA Mistral, briefant une manœuvre de ravitaillement à la mer au Commandant du Mistral
@ Marine nationale

Le 18 février 2022, les 10 commissaires ancrage marine de la promotion Croix de Lorraine ont quitté la rade de Toulon pour achever leur formation sur le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la frégate type La Fayette (FLF) Courbet lors de la traditionnelle Mission Jeanne d'Arc.

 

Intégrés au sein de l'École d'Application des Officiers de Marine aux côtés des élèves de l'École Navale et des officiers sous contrat, les commissaires approfondissent leurs connaissances du milieu maritime et des spécificités du commissariat embarqué.

Ainsi, depuis plus de deux mois, ils participent aux opérations aéromaritimes conduites par le Task Group JDA22 et mettent en œuvre les compétences acquises lors de leur passage à l'École des Commissaires des Armées puis à l'École Navale. Futurs conseillers juridiques en opération, ils ont été impliqués dans la saisie de 4 tonnes de cannabis et près de 90kg d'héroïne lors de la participation du Task Group JDA22 à l'opération européenne Atalanta en océan Indien.

En parallèle, ils terminent leur formation de chef de quart. De passage à Djibouti, les commissaires ont également pris part à un exercice interarmées d'ampleur, le MTIA, impliquant un débarquement sur les plages djiboutiennes avec le concours de la flottille amphibie puis trois jours d'aguerrissement dans le désert.


Les commissaires ancrage marine de la promotion Croix de Lorraine seront de retour à Toulon en juillet avant de rallier leur premier poste en charge de l'administration embarquée début août, à Brest, à Toulon et en outre-mer.

e commissaire Nina poursuit son apprentissage d'officier de quart aviation en faisant apponter un hélicoptère de type Dauphin N, fonction qu'elle tiendra seule dans quelques mois.

Méditerranée – Tir de missile CROTALE réussi pour la frégate Aconit

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Méditerranée – Tir de missile CROTALE réussi pour la frégate Aconit
@ Marine nationale

Avant de rejoindre son port base de Toulon après deux mois de déploiement opérationnel en Méditerranée occidentale et centrale, la frégate type La Fayette (FLF) Aconit a conduit avec succès un exercice de tir de missile anti-aérien CROTALE au large des côtes toulonnaises.

 

Avec le concours de la société AVDEF, qui possède les moyens nécessaires à la mise en œuvre d’une cible autonome, le tir de missile CROTALE a pu être mené à son terme et a réussi à intercepter sa cible. Réalisé dans des conditions météorologiques idéales, ce tir a permis de montrer que le principal système d’armes de lutte anti-aérienne présent à bord demeure un moyen efficace pour contrer la menace venant des airs.

Équipé de missiles CROTALE, l’Aconit sera le dernier bâtiment de sa classe à bénéficier du programme de remise à niveau (RMV) en 2023 et verra ses rampes CROTALE être remplacées par deux affûts SADRAL, système déjà présent sur les FLF Courbet et La Fayette.

Déployée en Méditerranée occidentale et centrale depuis le 21 mars dernier, la frégate Aconit poursuit sa mission de surveillance des approches maritimes européennes. En parallèle, l’Aconit assure la permanence de l’alerte opérationnelle de la force de réaction rapide de l’OTAN et continue à entretenir ses compétences en conduisant des exercices au large des côtes toulonnaises.

Méditerranée – Tir de missile CROTALE réussi pour la frégate Aconit

Portrait : EV2 Gnimdou, officier-élève Togolais à bord du Mistral

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Portrait : EV2 Gnimdou, officier-élève Togolais à bord du Mistral
@ Marine nationale

Quel est votre parcours ?

Je me nomme Richard Gnimdou et je suis Togolais, âgé de 27ans. Titulaire du baccalauréat deuxième partie série « D » (Mathématiques et Sciences de la Nature) en 2013, j’ai poursuivi mes études supérieures à l’Ecole Nationale Supérieure d’Ingénieurs (ENSI) de l’Université de Lomé.

Cette formation m’a permis d’obtenir en 2018 mon diplôme d’Ingénieur de Conception en génie civil. Par la suite, j’ai effectué des stages dans un bureau d’études et dans une entreprise de BTP où j’occupais le poste de conducteur des travaux sur un chantier de construction de marché jusqu’en juillet 2019. En mars 2019, j’ai passé le concours d’entrée à l’Ecole navale, concours que j’ai réussi. Ensuite, laissant ma vie d’ingénieur, j’ai intégré la promotion 2019 de l’Ecole navale de Lanvéoc-Poulmic dans la spécialité « Opérations ». Après 3 ans de formation, je serai titulaire d’un Master en milieu maritime et sécurité de la navigation ainsi que des diplômes en formation humaine et militaire et de la qualification Chef du Quart en passerelle. La mission Jeanne d’Arc est l’aboutissement de ces années de formation à l’Ecole navale.

 

Quelle a été votre motivation pour intégrer le parcours Ecole Navale ?

Ma motivation première a été de prendre la relève car je viens d’une famille de militaires. Ensuite, j’ai toujours voulu renforcer la discipline militaire en moi et cultiver davantage l’esprit guerrier et combattif. Une autre motivation est notamment de servir mon pays le Togo en rejoignant la marine et passer par l’Ecole navale était nécessaire pour moi afin de devenir officier de marine. La dernière est celle de s’ouvrir au monde en découvrant d’autres civilisations à travers le monde ; la mission Jeanne d’Arc concrétise cette motivation.

 

Aujourd’hui vous participez à la mission JEANNE D’ARC 2022, à bord du PHA Mistral, quel rôle occupe ce déploiement dans votre formation ?

La mission Jeanne d’Arc 2022 est un déploiement qui occupe une place majeure dans l’aboutissement de ma formation à l’Ecole navale. Elle est en effet l’occasion pour moi en tant qu’Officier-Elève de mettre en application toutes les connaissances théoriques et pratiques acquises à l’Ecole navale dans un contexte opérationnel vaste et complexe. Cette mission constitue le dernier semestre de mon cursus de formation à l’Ecole navale. L’enseignement pédagogique est significatif, la rigueur des instructeurs est au rendez-vous et les cours dispensés sont cohérents avec les attendus des opérations et la mise en œuvre des compétences exigées dans la conduite nautique. Elle est l’opportunité pour moi d’apprendre et d’appliquer les procédures OPS utilisées par la Marine nationale dans les différents domaines de lutte : lutte antisurface, lutte anti-sous-marine et lutte anti-aérienne. Cet aspect est nouveau pour moi car ce sont les Opérations et cela est très pertinent pour un Officier de Marine étranger de pouvoir connaître le mode de fonctionnement d’une marine aussi puissante comme la Marine française, lorsque ses unités d’air, surface et sous-marine sont déployées en opérations. Le deuxième aspect est l’exercice du quart en passerelle sur un bâtiment de grande taille comme le porte-hélicoptères amphibie Mistral, donc d’apprendre la conduite nautique sur un grand bâtiment de surface et d’appliquer les règles de navigation apprises en cours. Elle nous apprend à partir loin, en promotion, longtemps et l’angle de cette mission est unique dans le sens où l’esprit de cohésion et d’équipage, qui sont des vertus de la Marine, se renforce davantage.

C’est une application complète et pratique pour moi, qui renforce davantage mon sens marin, mes compétences acquises dans le cursus de mon Master, l’esprit d’analyse de la géopolitique actuelle, l’esprit combattif, la curiosité, l’ouverture d’esprit, le savoir-faire militaire, la découverte, la maitrise et la complexité du monde maritime.

Enfin, la mission Jeanne est le dernier moment pour un jeune officier comme moi de faire des erreurs, de m’interroger en permanence sur quel type de chef et officier je voudrais devenir, de forger mon propre style de commandement, de leadership et de combattant. Le but étant d’être irréprochables devant les hommes que je serai appelé à commander, légitimer mon autorité en acquérant les compétences lors de cette mission et être apte au combat quand ce sera le cas, vu les enjeux géopolitiques actuels, dès la fin de la mission et mon retour au Togo.

 

Pouvez-vous nous décrire votre quotidien ?

Mon quotidien dépend de la période dans laquelle je suis. Sur la Jeanne, il y a une alternance de périodes. Nous avons des périodes de cours et des périodes de quart. Quand je suis en période de cours, je commence ma journée par un appel en zone état-major, suivi d’un poste de propreté et enfin les cours programmés par l’EAOM. A la fin des cours, je passe ma soirée avec les collègues de promotion pour partager des moments de cohésion et de détente. Les cours suivis ont pour but de maitriser le monde maritime dans toute sa globalité (conduite nautique et opérations) puis le renforcement de la culture et de la vie militaire.

Lorsque je bascule en période de quart, mon quotidien varie selon la programmation de mes jours de quart en passerelle et au Central Opérations (CO). De façon générale, je commence ma journée par un appel au poste de compagnie dans le service auquel je suis rattaché pour les Intégrations dans les Services et Compagnies (ISVC). Ensuite, je fais du quart soit en passerelle, soit au CO en vue de la mise en application des cours suivis depuis l’Ecole navale jusque sur le Mistral.

J’occupe parfois des fonctions particulières dans la journée en fonction des activités du bord : soit en tant qu’Officier Manœuvre, qui est une fonction transverse et importante sur un bâtiment de la Marine nationale ; soit en tant que chef d’équipe d’alarme lorsqu’un SECUREX est organisé au profit des officiers élèves afin de connaitre les modes et actions exécutés pour réagir sur un incendie, une voie d’eau ou une ambiance délétère.

En fonction de ma disponibilité, je profite de mon intégration dans un service ou une compagnie pour poser des questions aux différents acteurs de la compagnie (chef de service, chef de secteur, personnel…) sur le fonctionnement de leur service, leur quotidien et comment asseoir son autorité en tant que futur chef de service dès la sortie de la mission. Pour mon cas, j’étais affilié au service SIC à la première période de quart et actuellement au service armes du bord. Mon quotidien n’est pas une routine ; il est varié, bien rythmé et pertinent ce qui permet un bel épanouissement sur le Mistral au cours de la mission.

 

Quel conseil donneriez-vous à un jeune qui souhaite s’engager de la même façon que vous, conseilleriez-vous ce parcours à vos camarades ?

Je n’hésiterai pas à recommander à un jeune de s’engager dans la Marine. C’est une armée particulière, professionnelle et technique. Ses domaines d’action sont larges, variés et complets. La Marine nous apprend à devenir marins, ingénieurs ou techniciens de la mer, militaires et de vrais professionnels capables de réagir à temps pour réagir contre les anomalies et sinistres rencontrée en mer et à terre. L’organisation de la marine fait que bon nombre de personnes sont épanouies dans l’exercice de leur métier. Tout jeune, quelles que soient ses expériences professionnelles, peut rejoindre l’institution. Comme cela fut mon cas : j’étais dans un domaine complètement différent et rien ne me prédestinait à me familiariser à ce milieu jusqu’en aout 2019.

Beaucoup de jeunes ne connaissent peu ou mal la Marine nationale, et si à travers mon expérience les jeunes s’engagent dans la marine, cela serait un véritable atout pour eux comme pour l’institution.

 

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

A l’issue de la mission Jeanne d’Arc, je vais rentrer dans mon pays d’origine le Togo pour exercer ma carrière d’Officier de Marine. Ainsi, grâce au savoir-faire acquis depuis l’Ecole navale jusqu’à la fin de la mission Jeanne d’Arc, je mettrai mes compétences acquises au profit de la marine nationale Togolaise et la rayonner partout où besoin sera. Je souhaite, en fonction des besoins de la marine togolaise être affecté sur un bateau en vue de mettre en pratique mes connaissances de chef du quart, de marin, de militaire et de chef de service dans une compagnie de l’institution.

 

 

Portrait : EV2 Gnimdou, officier-élève Togolais à bord du Mistral

MARARA 22 - Opération de recherche et de sauvetage en mer de grande ampleur

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Auteur : La rédaction

MARARA 22 - Opération de recherche et de sauvetage en mer de grande ampleur
@ Marine nationale

Depuis le 12 mai 2022, une force multinationale sous commandement français s’est déployée depuis Tahiti jusqu’aux îles de Huahine et Raiatea dans le cadre de l’exercice MARARA. Incluant douze nations du Pacifique autour des forces françaises, l’exercice consiste à apporter une assistance humanitaire auprès de populations frappées par une catastrophe naturelle. Dans ce cadre général, la force a mené un exercice de recherche et de sauvetage en mer, mobilisant l’ensemble des moyens maritimes français et américains, ainsi que plusieurs aéronefs.

 

Cette opération a été coordonnée par le Joint Rescue Coordination Center (JRCC). Dans la matinée du 14 mai, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville, a reporté au JRCC la présence d’un voilier démâté à la dérive entre Raiatea et Huahine. Après des investigations menées en mer ainsi qu’à terre, le rapport finit par indiquer la disparition de quatre hommes en mer.

 

Le JRCC engage et coordonne un dispositif aéro-maritime de recherche composé du Bougainville, de l'USS Pearl Harbor, du patrouilleur Arago, d’un Falcon Gardian de la Flottille 25F ainsi que d’un Hercule C130J de l'US Air Force. Les 4 naufragés sont finalement localisés en début d’après-midi par les aéronefs et récupérés par le Pearl Harbor avant d'être évacués vers Huahine par l'Alouette III de la 34F.

 

Cet exercice interservices a permis de confirmer l'excellente coordination entre le JRCC de Tahiti et les Forces armées en Polynésie française, ainsi que la solide interopérabilité des militaires des forces françaises avec leurs homologues internationaux.

 

Il est à noter que cet exercice est particulièrement réaliste. Ainsi, les bâtiments français déployés dans les eaux internationales peuvent être sollicités pour une mission de recherche et de sauvetage. Ce fut le cas en septembre 2021 lorsque le Bougainville, alors en déploiement opérationnel au Nord du Pacifique, a secouru trois plaisanciers américains à bord d’un bâtiment de pêche à la dérive depuis plus de 24h. Le Bougainville et le bâtiment à la dérive se trouvant tous les deux dans la zone de responsabilité du JRCC d’Honolulu, les marins français ont, avec l’amiral commandant la zone Asie-Pacifique (ALPACI), apporté leur concours pour un remorquage qui a duré 22 heures par mer 4 à 5 (forte houle) sous la responsabilité du JRCC d’Honolulu.

 

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 

Le Germinal en relâche opérationnelle à Carthagène

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Auteur : La rédaction

Le Germinal en relâche opérationnelle à Carthagène
@ Benjamin Hémar

Déployée en mer des Caraïbes, la frégate de surveillance (FS) Germinal a réalisé une escale à Carthagène des Indes du 13 au 18 mai. Au travers des différentes activités de représentation, visites protocolaires et réception à bord, les liens ont pu être consolidés entre la Marine française et l’Armada de Colombia, toutes deux actrices majeures dans la lutte contre le narcotrafic en mer dans la région.

Le commandant du Germinal, a accueilli à bord l’Ambassadeur de France en Colombie, Frédéric Doré, ainsi que de nombreuses autorités militaires locales. Ils ont pu échanger sur les perspectives de coopération dans différents domaines. Sur demande de l’Ecole navale colombienne, le commandant a également réalisé une conférence sur l’action de l’État en mer aux élèves du cours supérieur d’état-major.

 

A propos du Germinal

Le Germinal assure, au sein des forces armées aux Antilles, de nombreuses missions opérationnelles. Il participe entre autre à la surveillance maritime et assure des missions de service public dans une zone équivalente à deux fois la surface de la Méditerranée (lutte contre le narcotrafic en haute mer, sauvetage en mer, etc.). Il mène également des mission d’assistance aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone mais également participe aux opérations militaires dans un environnement national ou multinational dans la zone et prend part à la coopération régionale et internationale.

 

Le Germinal en relâche opérationnelle à Carthagène - © Benjamin Hémar

Valorisation de l’escale de la Loire à Djibouti

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Auteur : La rédaction

Valorisation de l’escale de la Loire à Djibouti
@ Marine nationale

Du 18 au 22 mai 2022, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire a fait escale à Djibouti. Cette escale a été mise à profit par les marins français pour échanger avec leurs homologues djiboutiens, en particulier dans le domaine de la sécurité incendie.

 

Après 2 mois de mer, l’équipage de la Loire a participé à un exercice incendie organisé par les forces françaises à Djibouti (FFDJ). 25 pompiers djiboutiens et marins pompiers français sont intervenus suite à une alerte déclenchée par le bâtiment accosté au quai de la base navale de Djibouti.

 

Alors que l’équipage intervient immédiatement pour contenir la propagation de l’incendie, les marins-pompiers des FFDJ rejoignent le quai et assurent la coordination de l’intervention avec les pompiers du port et les sapeurs-pompiers de la ville.

 

Les équipes interviennent ainsi au plus près du feu par binôme franco-djiboutien, pour les besoins de l’exercice. C’est le directeur de lutte, commandant en second de la Loire qui dirige la manœuvre de sécurité incendie. Une fois l’exercice terminé, un débriefing est organisé pour tous, permettant d’identifier des axes de progrès dans l’usage des moyens de transmission entre les unités françaises et djiboutiennes.

 

Point de passage stratégique à l’entrée de la zone indo-pacifique, Djibouti, contrôle le détroit de Bab el Mandeb, voie de communication majeure vers l’Europe. La base navale (BN) française de Djibouti soutient chaque année une trentaine de bâtiments de la marine en relâche opérationnelle, du chasseur de mines au porte-avions. La centaine de marins de la BN, ainsi que les services de soutien du point d’appui des FFDJ, soutiennent les unités de passage à Djibouti dans tous les domaines, notamment logistiques, humains et sanitaires.

 

Valorisation de l’escale de la Loire à Djibouti
Valorisation de l’escale de la Loire à Djibouti

FFEAU - La FLF Surcouf et la frégate japonaise Samidare s’entraînent ensemble dans le golfe d’Aden

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Auteur : La rédaction

FFEAU - La FLF Surcouf et la frégate japonaise Samidare s’entraînent ensemble dans le golfe d’Aden
@ EMA

Le 1er mai 2022, lors de sa mission de surveillance dans le golfe d’Aden, la frégate de type LA FAYETTE (FLF) Surcouf s’est entraînée avec la frégate japonaise Samidare permettant ainsi d’accroître l’interopérabilité entre les marines des deux nations.

 

Après une série de manœuvres tactiques, les deux unités ont déployé leurs hélicoptères embarqués respectifs dans le cadre d’un crossdeck. Cette manœuvre consiste à effectuer plusieurs appontages d’hélicoptères d’un bâtiment à l’autre. Ainsi, le Panther de la 36F a réalisé des appontages sur la frégate japonaise tandis que le Surcouf recevait le SH60 nippon sur sa plate-forme.

Après avoir été engagé en soutien de l’opération de l’Union européenne ATALANTE, opération de lutte contre la piraterie et les trafics illicites, et de la CTF 150, coalition interalliée de lutte contre le terrorisme et les réseaux qui la soutiennent, le Surcouf a rejoint l’opération AGÉNOR le 3 mai.

L’opération AGÉNOR est le volet militaire de l’initiative « European-led maritime awareness in the straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur. La Belgique commande l’opération depuis le 1er mars 2022. AGÉNOR a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de navigation dans le Golfe et le détroit d’Ormuz. À plus de 2 000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de navigation.

 

 

FFEAU - La FLF Surcouf et la frégate japonaise Samidare s’entraînent ensemble dans le golfe d’Aden

Le Terrible renoue ses liens avec le Loir-et-Cher

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Auteur : La rédaction

Le Terrible renoue ses liens avec le Loir-et-Cher
@ Marine nationale

L’équipage bleu du SNLE LeTerrible, recréé en février pour sa sortie d’IPER, renoue ses liens avec le conseil départemental de Loir-et-Cher qui le parraine depuis novembre 2018.

Les échanges concernent en particulier la jeunesse, grâce au jumelage de classes, mais aussi tous les acteurs de la vie locale, et notamment les militaires en activité ou anciens combattants.

Deux classes des collèges Notre Dame des anges de Vineuil et Notre Dame de Romorantin ont ainsi passé quelques jours à Brest début mai à la découverte des métiers des forces sous-marines, de l’environnement professionnel des marins et de la mission de dissuasion.

 

Les cérémonies patriotiques du 8 mai ont également été l’occasion pour une délégation de l’équipage de visiter Blois et sa région. Ces temps de rencontre ont donné lieu à de nombreux partages avec la population blésoise et tout particulièrement les plus jeunes, curieux des métiers de combattant sous la mer.

 

De nombreuses actions jalonneront les prochains mois : il s’agira notamment des prochains rendez-vous de l’histoire qui se tiendront en octobre avec la mer pour le thème, en lien avec la Marine nationale et en écho au parrainage du Terrible.

 

Le Terrible vient d’effectuer sa première IPER, destinée à moderniser les capacités du bâtiment afin de le maintenir au meilleur niveau opérationnel et de lui redonner du potentiel pour garantir son aptitude à remplir les missions qui lui sont assignées pour les dix prochaines années.

 

Quatrième et dernier sous-marin de la classe Le Triomphant, Le Terrible est le premier SNLE à avoir été admis au service actif en 2010 au format M51. En 2018, il avait effectué la 500ème patrouille opérationnelle de la permanence de la dissuasion nucléaire océanique, assurée sans discontinuité par la Marine nationale depuis 1972.

Le Terrible renoue ses liens avec le Loir-et-Cher