Méditerranée orientale – La FREMM Auvergne s’entraîne dans le cadre de l’OTAN au large de la Turquie

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Auteur : La rédaction

Méditerranée orientale – La FREMM Auvergne s’entraîne dans le cadre de l’OTAN au large de la Turquie
@ EMA

Le 6 mai 2022, la FREMM Auvergne, déployée en Méditerranée orientale, a réalisé une journée d’entraînement à la mer avec une partie des bâtiments du Standing NATO maritime group n°2 (SNMG2) – au sein de laquelle elle est intégrée – et avec des unités des forces armées turques.

Après avoir appareillé du port turc d’Antalya, l’Auvergne a rejoint le HMCS Montréal et le TCG Barbaros, frégates canadienne et turque appartenant également au SNMG2. Le dispositif a été complété par la frégate turque TCG Kemalreis et deux chasseurs F-16 de l’armée de l’air turque.

Toutes ces unités ont réalisé ensemble un programme d’entraînement ambitieux : les exercices d’évolutions tactiques, de partages d’informations tactiques via l’établissement de liaisons de données, ou encore de défense aérienne ont permis de s’exercer en force constituée, renforçant ainsi la crédibilité et la capacité à réagir sous faible préavis.

Après cette journée d’entraînement intense, l’Auvergne poursuit sa patrouille en Méditerranée orientale sous pavillon de l’OTAN dans le cadre de la posture défensive et dissuasive sur le flanc oriental de l’Europe.

Intégrée au SNMG2, sous contrôle opérationnel de l’OTAN, la frégate Auvergne participe directement à la posture dissuasive et défensive de l’Alliance sur son flanc Est. Son déploiement en Méditerranée orientale permet en outre d’entretenir notre connaissance de la zone et de contribuer à la sécurité des approches maritimes de l’Europe. Alliées au sein de l’OTAN depuis 1952, les marines turque et française entretiennent leur coopération à l’occasion d’exercices ou par leurs interactions au sein des forces constituées comme le SNMG2, ainsi que par un dialogue stratégique bilatéral qui se traduit par exemple par des déplacements réguliers du commandant de la zone maritime Méditerranée en Turquie.

 

 

Méditerranée orientale – La FREMM Auvergne s’entraîne dans le cadre de l’OTAN au large de la Turquie
Méditerranée orientale – La FREMM Auvergne s’entraîne dans le cadre de l’OTAN au large de la Turquie

ZMAtO 22 - Les marins du Borda s’entraînent avec les EFG et les partenaires gabonais

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ZMAtO 22 - Les marins du Borda s’entraînent avec les EFG et les partenaires gabonais
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Au Gabon, du 23 au 30 avril 2022, le Bâtiment hydrographique (BH) Borda a conduit de nombreuses activités en complément des travaux réalisés dans le cadre de sa mission ZMAtO 22. Des instructions opérationnelles suivies d’entraînements avec l’armée de Terre et l’armée de l’Air et de l’Espace ont été effectués.

Au cours de son passage au Gabon, le BH Borda a conduit différents entraînements. En particulier, il a mené des instructions opérationnelles dans le domaine de l’hydrographie au profit du service de signalisation maritime gabonais. Profitant d’un entraînement avec un hélicoptère Fennec des Eléments français au Gabon (EFG) le 25 avril, permettant de qualifier le pilote aux treuillages sur un bâtiment de la Marine, les marins ont effectué des prises de vue d’amers côtiers (points remarquables fixes sur la Terre comme des phares ou des châteaux d’eau permettant aux marins de se repérer le long des côtes) nécessaires à la mise à jour des instructions nautiques de la zone.

Les marins se sont ensuite entraînés avec des militaires de la 6e Brigade d’Infanterie de Marine (6e BIMa) dans la cadre d’une « Préparation Physique et Mentale du Combattant » au centre d’entraînement au combat en forêt du Gabon. Ce stage a permis à l’équipage du Borda de se confronter à l’environnement hostile de la jungle équatoriale à travers un parcours d’obstacles, une course d’orientation et un parcours de découverte de la survie grâce aux plantes.

En parallèle de ces interactions interarmées, l’équipage a réalisé des travaux hydrographiques au large de Libreville. L’ensemble du chenal d’accès situé dans l’estuaire du Gabon a pu être hydrographié pour compléter les travaux réalisés par le BH Laplace en 2017. Le travail s’est étendu jusqu‘au port d’Owendo, récemment étendu après la construction d’un nouveau quai. Depuis le 30 avril, le Borda est à Pointe Noire au Congo. Ses futurs travaux viseront à mettre à jour les cartes marines du chenal d’accès au port de Pointe Noire ainsi que des zones de mouillage afin de garantir la sécurité maritime.

La mission du Borda en ZMATO 22 (Zone maritime Atlantique orientale) a pour objectif la réalisation des travaux d’hydrographie des zones identifiées conjointement par l’état-major de la marine, le Service d’hydrographie et d’océanographie de la marine (SHOM), en lien avec les pays côtiers du golfe de Guinée avec lesquels la France a signé des accords en la matière.

Pôle opérationnel de coopération, les EFG complètent la formation des militaires des pays partenaires de la communauté économique des États d’Afrique centrale (CEEAC) durant leur mise en condition avant engagement dans des opérations intérieures ou extérieures. Près de 10 000 stagiaires sont répartis chaque année au sein de plus de 450 stages hautement spécialisés. Les EFG sont également un point d’appui opérationnel et logistique (Base de Soutien interarmées de Théâtre – BSIAT) en Afrique centrale pour la conduite éventuelle d’une opération par l’armée française ou pour le transit des forces.

 

 

ZMAtO 22 - Les marins du Borda s’entraînent avec les EFG et les partenaires gabonais

CORYMBE 163 - La frégate de surveillance Ventôse entre en zone d’opération

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CORYMBE 163 - La frégate de surveillance Ventôse entre en zone d’opération
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Une semaine après avoir quitté son port d’attache de Fort-de-France (Martinique), la frégate de surveillance Ventôse est entrée en zone d’opération CORYMBE le 8 mai pour débuter prochainement le 163e mandat de l’opération CORYMBE.

 

Durant sa traversée de l’Atlantique, le bâtiment a continué à se préparer en conduisant de nombreux entraînements tels que la navigation sans GPS, des mises en œuvre de l’hélicoptère embarqué ou encore des tirs d’artillerie, renforçant la qualification opérationnelle de l’équipage.

Le Ventôse s’apprête à relever le patrouilleur de haute mer Commandant Birot à l’occasion d’une escale à Dakar. Le début de ce 163ème mandat illustre la quasi-permanence de la présence des armées françaises et notamment de la Marine nationale dans le golfe de Guinée, depuis maintenant plus de trente ans.

Ces déploiements successifs ont permis aux armées françaises d’engranger une solide connaissance de la zone, qui revêt des enjeux stratégiques liés à la surpêche, à la piraterie et aux trafics illicites. Cette opération vise à lutter contre l’insécurité maritime, en appui des marines riveraines et de l’architecture de Yaoundé. Pour ce faire, l’équipage du Ventôse conduira de nombreuses patrouilles conjointes, ponctuées par des Périodes d’instruction opérationnelle (PIO) en mer comme à terre.

 

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 

CORYMBE 163 - La frégate de surveillance Ventôse entre en zone d’opération
CORYMBE 163 - La frégate de surveillance Ventôse entre en zone d’opération

Les futurs commandants se préparent à leur nouvelle fonction

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Les futurs commandants se préparent à leur nouvelle fonction
@ Marine nationale

Du 9 au 20 mai 2022, le stage des futurs commandants a eu lieu à l’état-major de la Force d’action navale (FAN), à Toulon. Cette seconde session de l’année 2022 a rassemblé 69 officiers et officiers mariniers désignés pour commander une unité de la Marine nationale ou interarmées.

 

Organisé par la division entraînement de la FAN, ce stage a pour but d’enrichir les connaissances des futurs commandants sur la Marine et d’alimenter leur réflexion sur ce qu’est « commander ». Pour cela, une cinquantaine d’intervenants participent à la préparation des stagiaires sur le commandement, mission qui leur est confiée par le président de la République.

 

À cette occasion, le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale, s’est exprimé devant l’assemblée et s’est adonné à un temps de questions/réponses. Cette première conférence sur le thème de l’exercice du commandement a été l’occasion de rappeler les différentes fonctions et responsabilités qui incombent à tout commandant. L’amiral leur a affirmé sa confiance en soulignant que « la confiance demeure la clé de voute du fonctionnement de notre institution militaire pour aller au combat et commander des hommes, car une fois à la mer, ‘on ne ment pas !’ » Le témoignage de l’amiral a ainsi introduit ces deux semaines que vont suivre la plupart des stagiaires.

 

Les objectifs de ce stage sont multiples pour la préparation des futurs commandants : préparer leur équipage, s’approprier et maintenir en condition le patrimoine de l’État qui leur est confié, intervenir et combattre en mer, maîtriser les risques et gérer les crises ou encore communiquer. Autant d’enjeux qui conduisent les futurs commandants à prendre en compte le périmètre de leurs futures responsabilités. Ce stage permet aux commandants d’identifier les soutiens dont ils bénéficieront et de rencontrer les hautes autorités de la Marine tel que l’amiral Pierre Vandier, chef d’état-major de la Marine, le major général de la Marine, l’amiral Stanislas de La Motte ou encore l’ensemble des commandants de Forces organiques.

 

Concluant son propos, l’amiral Vandier a insisté auprès des stagiaires sur le fait que leur « responsabilité exige du courage, dictant la franchise, l’honnêteté et le discernement ».

FFEAU - La frégate Surcouf rejoint l’opération AGENOR

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FFEAU - La frégate Surcouf rejoint l’opération AGENOR
@ EMA

Le 3 mai 2022, la Frégate La Fayette (FLF) Surcouf a rejoint l’opération AGENOR, volet militaire de l’initiative politique European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASOH).

La FLF Surcouf est placée sous le commandement tactique de l’état-major européen actuellement dirigé par la Belgique depuis la base navale des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU).

Dans le cadre de sa mission, la FLF Surcouf participera à la surveillance maritime autour du détroit d’Ormuz, et du golfe d’Oman afin de contribuer à la préservation de la liberté et sécurité de navigation dans la zone d’intérêt stratégique pour l’Union européenne.

La frégate, placée sous contrôle opérationnel d’ALINDIEN - amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien - depuis son franchissement du canal de Suez le 24 avril 2022, a également opéré en soutien associé de l’opération européenne ATALANTE de lutte contre la piraterie et les trafics illicites du 26 avril au 9 mai.

L’opération AGÉNOR est le volet militaire de l’initiative « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur. La Belgique commande l’opération depuis le 1er mars 2022. AGÉNOR a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz. À plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.

FFEAU - La frégate Surcouf rejoint l’opération AGENOR

Portrait : Second maître Nolwenn, commis à Djibouti

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Auteur : La rédaction

Portrait : Second maître Nolwenn, commis à Djibouti
@ Marine nationale

Les marins français sont déployés sur toutes les mers, mais aussi à terre comme à Djibouti. Les commandos marine y disposent en effet d’un camp dans le village d’Arta depuis 1976. Idéalement placé pour l’entraînement en milieu désertique, les différents commandos s’y succèdent plusieurs fois par mois. Chaque détachement (communément appelé DETFORFUSCO) sollicite des soutiens extérieurs à ses unités pour la mission. C’est notamment le cas des postes de commis et de cuisiniers du camp.

Le second maître Nolwenn, occupe actuellement le poste de commis au sein du camp des commandos marines d’Arta à Djibouti. Retour sur son parcours.

 

Quel est votre parcours au sein de la Marine nationale ?

J’ai commencé par une préparation militaire marine (PMM) en 2011, puis un passage en tant que réserviste l’été suivant. Je décide de m’engager définitivement en novembre 2014 comme matelot, de spécialité restauration (MORESTAU). Une fois certifiée du brevet d’aptitude technique (BAT) en 2019, j’occupe le poste d’adjoint du commis sur le bâtiment de commandement et de ravitaillement Somme.

 

Comment et pourquoi avoir candidaté pour ce poste de commis du DETFORFUSCO ?

Au travers d’un message officiel, j’ai pris connaissance de la recherche d’un commis pour une mission de 4 mois au sein du DETFORFUSCO à Djibouti. Une telle proposition constituait alors un véritable défi pour moi : je méconnaissais totalement le milieu des commandos marine ainsi que Djibouti. De plus, je n’avais jamais exercé mon métier à terre, ce qui m’encourageait à relever ce challenge.

 

Pouvez-vous nous décrire votre quotidien ?

En tant que commis, je me rends un jour sur deux à Djibouti pour acheter des produits frais. Sur le camp, je m’occupe de la gestion des stocks ainsi que de la confection des menus et des commandes auprès des fournisseurs locaux. Je dois également gérer le budget alloué pour les dépenses alimentaires.

 

Avez-vous été bien intégrée au sein du détachement ?

Mon intégration s’est très bien déroulée. De l’accueil à Lorient jusqu’aux week-end à Djibouti, je me suis toujours sentie à l’aise et valorisée par les opérateurs avec qui je me suis très bien entendue. Pour me remercier, j’ai pu participer à plusieurs activités propres au milieu commando dont un raid nautique et un saut en parachute en tandem. J’ai ainsi élargi ma connaissance de la Marine qui se limitait auparavant à la vie embarquée.

 

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Cette mission était mon premier poste isolé. J’ai donc gagné en indépendance dans mon métier car je devais résoudre seule les différentes difficultés inhérentes au poste de commis. Je devais entre autre gérer seule mon budget mensuel. En totale autonomie, j’ai aussi dû relancer des fournisseurs et trouver des solutions pour pallier à des défauts d’approvisionnement. Toutefois, j’ai quand même pu m’appuyer sur les deux cuisiniers pour trouver des alternatives. En tant que chef de mon secteur, j’ai apprécié l’échange quotidien avec les deux cuisiniers, avec qui je formais une petite équipe soudée. Cette expérience est un atout pour présenter le brevet supérieur (BS) et j’ai eu la confirmation que je suis capable d’exercer des responsabilités dans le futur.

La Marine nationale dispose d’une expertise dans les métiers de la restauration, que ce soit dans le service ou la production, éprouvée par des siècles à assurer un service quotidien indispensable à la vie de l’équipage et à représenter la France partout où elle se déploie.

 

En savoir plus sur les métiers de la restauration

En 2022, la Marine nationale recrutera 277 jeunes femmes et hommes de nationalité française, de 17 à 30 ans, de niveau 3e à bac +2, avec ou sans expérience dans le domaine, pour servir dans les métiers de la restauration avec un premier contrat de 2, 4 ou 10 ans. Pour en savoir plus : https://www.lamarinerecrute.fr/restauration

Portrait : Second maître Nolwenn, commis à Djibouti
Portrait : Second maître Nolwenn, commis à Djibouti

Marara 2022 : Manœuvre logistique des forces armées en Polynésie française pour l’exercice multinational MARARA 2022.

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Marara 2022 : Manœuvre logistique des forces armées en Polynésie française pour l’exercice multinational MARARA 2022.
@ Marine nationale

Le 10 mai 2022, dans le cadre de l’exercice MARARA 2022, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a effectué le chargement de véhicules militaires et de fret au port de Papeete, avant d’appareiller vers les îles de Huahine et Raiatea.

 

Cette manœuvre logistique interarmées constitue un moment clé pour la réussite de MARARA 22. MARARA est un exercice international, sous commandement français, visant à apporter une assistance humanitaire à un pays (fictif) frappé par une catastrophe naturelle de grande ampleur.

Sous les yeux de plusieurs autorités des garde-côtes américains, de l’US Navy et des forces armées péruviennes, les marins du Bougainville et les soldats du RIMaP-P (Régiment d’infanterie de marine du Pacifique – Polynésie) ont chargé des véhicules lourds de transport, des véhicules tactiques de dernière génération, ainsi que de l’eau, des rations de combat et divers matériels. Ce chargement de plusieurs dizaines de tonnes a été conduit en à peine une heure grâce à la grue du Bougainville.

La délégation d’officiers étrangers, accompagnés par le chef d’état-major interarmées des Forces armées en Polynésie Française (FAPF) a visité le bâtiment après le chargement des véhicules. Nos partenaires ont relevé la modernité et la polyvalence du Bougainville, parfaitement adapté pour des missions d’assistance aux populations.

Immédiatement après cette visite, le Bougainville a de nouveau pris la mer pour rejoindre Huahine et Raiatea afin de positionner les véhicules nécessaires à la conduite de l’exercice MARARA 2022.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

Marara 2022 : Manœuvre logistique des forces armées en Polynésie française pour l’exercice multinational MARARA 2022.
Marara 2022 : Manœuvre logistique des forces armées en Polynésie française pour l’exercice multinational MARARA 2022.

Le procès du porte-avions

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Le procès du porte-avions
@ Marine nationale

Alors que les armes capables de théoriquement neutraliser un porte-avions se multiplient, la plus-value de cet outil semble être remise en cause. Dans cette tribune publiée dans la Revue Conflits, le capitaine de frégate (CF) François-Olivier CORMAN démontre que le porte-avions reste décisif et indispensable pour les grandes puissances navales.

Le procès du porte-avions

Installation d’un deuxième propulseur d’étrave sur le PHA Tonnerre

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Installation d’un deuxième propulseur d’étrave sur le PHA Tonnerre
@ Marine nationale

A l’armement, les deux premiers porte-hélicoptères amphibie (Mistral et Tonnerre) n’étaient équipés que d’un seul propulseur d’étrave, ce qui limitait les capacités manœuvrières de ces bâtiments et donc, partant, leur domaine d’emploi amphibie. Ce constat a conduit à équiper l’ensemble des PHA d’un second propulseur d’étrave, de façon native sur le Dixmude, puis en 2017 pour le Mistral.

 

Le deuxième propulseur d’étrave augmente considérablement la capacité de manœuvre du bâtiment

Les deux propulseurs sont principalement utilisés en manœuvre de port et en manœuvre amphibie, notamment pour du positionnement dynamique. Le positionnement dynamique stabilise le bâtiment en position et en cap, au mètre et au degré près. On appelle cela être « à l’autoposition ». Il permet aussi de faire du suivi automatique de route.

En opération amphibie, l’autoposition permet par exemple de maintenir le bâtiment bout au vent et/ou à la houle. Cela permet de minimiser l’effet du vent sur l’enradiage des embarcations, et d’éviter que la houle n’entre trop brutalement dans le radier et ne provoque des phénomènes de « tempête de radier », très dangereux pour les embarcations.

Les propulseurs d’étrave permettent aussi au bâtiment d’augmenter son autonomie en manœuvre portuaire, et donc de s’accoster dans un port en limitant le recours à des moyens portuaires (remorqueurs et pousseurs) même par vent fort. L’ajout d’un second propulseur permet donc à la fois d’augmenter le domaine d’emploi opérationnel du PHA et de renforcer la sécurité de ses manœuvres portuaires.

Une intervention industrielle complexe

Le deuxième propulseur du Tonnerre vient s’intégrer dans l’étrave, derrière le premier. A l’occasion de son arrêt technique actuel, une découpe d’un tronçon de la coque a donc été réalisée. Il s’agit d’une intervention industrielle majeure, particulièrement complexe compte tenu des masses en jeu et de la précision requise à la fois pour les découpes et la manutention. Débutée en mars, la dépose a été assurée avec succès.

La descente du nouveau bloc propulseur d’étrave dans le bassin a ensuite pu être réalisée à la mi-mars. Le propulseur d’étrave a été définitivement intégré à la coque du « Tonnerre » le jeudi 31 mars. Le travail a duré une dizaine d’heures incluant la descente, le levage, la découpe d’ajustement et la soudure. Plusieurs découpes d’ajustement ont été nécessaires afin de rendre possible la parfaite insertion du bloc, au millimètre près, dans la coque. Toutes ces actions ont duré de 17 heures à 2 heures du matin, sous l’œil vigilant et curieux des marins de l’équipage.

Le deuxième propulseur d’étrave sera testé à l’occasion des essais à la mer qui se dérouleront au mois de juin, en sortie d’arrêt technique. La conduite nautique du navire évoluera substantiellement grâce à ce nouveau système. Effectivement, grâce au 1,5 MW de puissance supplémentaire, ce deuxième propulseur permettra de stabiliser le bâtiment avec un vent traversier de 40 nœuds alors qu’un seul propulseur d’étrave limitait jusqu’à présent cette capacité à 25 nœuds. De plus, l’hélice du deuxième propulseur d’étrave a été installée à l’inverse de la première afin d’avoir une poussée symétrique sur chaque bord, ce qui permettra de gagner en stabilité. Le Tonnerre est désormais plus robuste pour manœuvrer et opérer dans des conditions de vent et de mer soutenues.

Installation d’un deuxième propulseur d’étrave sur le PHA Tonnerre

Belle Poule – Manœuvres communes avec la FASM Latouche Tréville

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Belle Poule – Manœuvres communes avec la FASM Latouche Tréville
@ Marine nationale

Toutes deux déployées en mer Baltique, la frégate ASM Latouche Tréville et la goélette Belle Poule se sont données rendez-vous en mer le jeudi 12 mai au large des côtes danoises.

La rencontre à la mer de ces deux unités emblématiques a été couverte en images grâce à l’embarquement d’un photographe à bord de l’alouette III de la frégate.

Cette interaction à la mer a été l’occasion pour la Belle Poule, une des unités doyenne de la Marine nationale (1932) de venir symboliquement saluer une dernière fois la frégate Latouche Tréville avant son prochain retrait du service actif.

La Belle Poule a ensuite changer de cap pour filer vers Copenhague pour une nouvelle escale de représentation.

Belle Poule – Manœuvres communes avec la FASM Latouche Tréville
Belle Poule – Manœuvres communes avec la FASM Latouche Tréville