Méditerranée centrale – L’Auvergne s’entraîne avec les forces armées grecques

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Méditerranée centrale – L’Auvergne s’entraîne avec les forces armées grecques
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Le 25 avril, la Frégate multi-mission (FREMM) Auvergne a appareillé de Toulon pour un déploiement en Méditerranée, sous le contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM – Maritime command) , dont l’état-major est basé à Northwood, en Grande-Bretagne.

Dans un contexte de crise, il s’agit pour cette frégate de contribuer à la maîtrise de l’espace aéromaritime aux approches de l’Europe et de renforcer la posture défensive et dissuasive de l’OTAN sur son flanc sud.

Durant sa patrouille vers la Méditerranée orientale où elle a relevé, le vendredi 29 avril, la FREMM Alsace au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), l’Auvergne s’est entraînée avec les forces armées grecques. Elle a notamment conduit, le 28 avril, une série d’exercices avec la frégate grecque Adrias ainsi que 4 chasseurs F-4 et F-16 de l’armée de l’air hellénique. Ces interactions contribuent à entretenir le haut niveau d’interopérabilité entre la France et la Grèce, liées depuis septembre 2021 par un partenariat stratégique.

L’Auvergne est déployée dans le cadre de la composante maritime de la Nato response force (NRF). Cette composante maritime repose, en Méditerranée, sur le Standing NATO maritime group 2 (SNMG2). Elle est actuellement constituée de bâtiments turc, canadien, espagnol et italien, ainsi que d’une FREMM française, l’Auvergne, en relève de la FREMM Alsace.

 

Méditerranée centrale – L’Auvergne s’entraîne avec les forces armées grecques

Le PHM Commandant Bouan en mission de surveillance des pêches

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Le PHM Commandant Bouan en mission de surveillance des pêches
@ Marine nationale

Le 22 avril 2022, le patrouilleur de haute-mer Commandant Bouan est déployé en Méditerranée, dans le golfe du Lion, pour une mission de surveillance des approches maritimes.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la posture permanente de sauvegarde maritime, avec une orientation particulière sur la police des pêches et de l’environnement. En effet à quelques jours de l’ouverture de la saison de la pêche le 30 avril 2022, le Commandant Bouan redouble de vigilance dans la surveillance des approches. Il a ainsi réalisé des vérifications par différents moyens : veille radar, observation visuelle ou optronique, interrogations VHF ainsi que des contrôles physiques à bord des bâtiments de pêche. 

Par ailleurs, des contrôles d’activité sont effectués dans la « box CGPM ». Sur cette partie du littoral méditerranéen, la commission générale des pêches pour la Méditerranée (CGPM) a défini une zone où seuls certains navires sont autorisés par la France et l’Espagne à travailler afin de préserver la ressource halieutique. Régulièrement, les différents moyens maritimes et aériens des administrations françaises de l’action de l’État en mer sont régulièrement déployés sur place pour ces contrôles. 

La police des pêches (POLPECHE) entre dans le cadre plus large des mesures de protection de l’environnement visant à garantir les atteintes à l’environnement et l’état des ressources halieutiques en lien avec les administrations concernées.

 

Le PHM Commandant Bouan en mission de surveillance des pêches

Méditerranée centrale - Le Commandant Blaison engagé dans l’opération européenne IRINI

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Méditerranée centrale - Le Commandant Blaison engagé dans l’opération européenne IRINI
@ EMA

Après une relâche opérationnelle à Augusta du 25 au 28 avril, le Patrouilleur de haute-mer (PHM) Commandant Blaison a réalisé un entraînement préalable et conduit ses premières actions dans le cadre de son engagement au sein de l’opération IRINI.

Sous les ordres de l’operation commander (amiral commandant l’Etat-major européen), une première phase d’entraînement, à quai puis en mer, a permis à tous les membres de l’équipage du Commandant Blaison de finaliser leur intégration à la force engagée dans l’opération.

À la suite de cette première phase d’entraînement et de son appareillage d’Augusta, le PHM a débuté sa patrouille dans la zone d’opération. Le Commandant Blaison, a ainsi patrouillé sept jours en étroite coopération avec les frégates italiennes et grecques, Grecale et le Themistokles, ainsi qu’avec un aéronef de patrouille maritime néerlandais Seagull.

Les navires militaires ont rapidement pris contact avec les navires de commerce présents dans la zone. Ces échanges ont permis d’évaluer l’environnement et de collecter le renseignement nécessaire à la mise en application des résolutions des Nations Unies visant à faire respecter l’embargo sur les armes à destination de la Libye, fondement même de l’opération.

Le PHM a également pu conduire sa première visite (friendly approach) permettant, avec le consentement du capitaine du navire de commerce interrogé, de projeter l’équipe de visite du bâtiment militaire. Ces interactions favorisent la stabilité de la zone d’opération et contribuent à garantir la sécurité des échanges commerciaux en application du droit international.

 

Lancée le 31 mars 2020, l’opération EUNAVFOR MED IRINI vise à faire respecter l’embargo des Nations Unies sur les armes à destination de la Libye avec des moyens aériens, spatiaux et maritimes. Dans le même temps, elle contribue à faire appliquer les mesures des Nations Unies visant à empêcher l'exportation illicite de pétrole de Libye, et à contribuer au renforcement des capacités et à la formation des garde-côtes libyens.

 

 

Méditerranée centrale - Le Commandant Blaison engagé dans l’opération européenne IRINI

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

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Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace
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Le 3 mai 2022, la Frégate multi missions à capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA) Alsace, avec à son bord un détachement d’hélicoptère Caïman de la Marine nationale, a accosté à Toulon. En trois mois de déploiement opérationnel, l’Alsace a ainsi passé 67 jours en mer, dont 49 au sein du GAN.

Pour sa première mission dans le cadre de l’opération CLEMENCEAU 22, la FREMM DA Alsace a été déployée pendant deux mois au sein du Groupe aéronaval (GAN) et a assuré la protection du porte-avions Charles de Gaulle. Elle a ensuite poursuivi sa mission en Méditerranée orientale.

Durant son dernier mois de mission, la FREMM DA Alsace était intégrée au sein du Standing NATO maritime group 2 (SNMG2), force multinationale permanente de l’OTAN, dans le cadre du renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’Alliance dans ses approches maritimes.

Lors cette seconde partie de mission, la FREMM DA Alsace a également participé à l’appréciation autonome de situation de la France en Méditerranée et affirmé l’attachement de la France au respect du droit international et à la liberté de navigation.

L’Alsace a participé à plusieurs opérations de l’OTAN et de l’Union européenne, et coopéré avec de nombreux partenaires de la France, en particulier les Etats-Unis et la Grèce.

Cette mission était le premier déploiement opérationnel de l’Alsace depuis son admission au service actif en 2021, confirmant ainsi en opérations ses performances. Les FREMM DA, outre leurs capacités de lutte anti-sous-marine identiques aux FREMM, bénéficient d’évolutions majeures sur le système de combat, avec une mature réduite et une capacité de détection radar augmentée. Leur capacité et portée de tir sont augmentées, leur conduite de tir est améliorée de même que leur capacité de commandement des opérations de défense aérienne. Par ce déploiement, l’Alsace confirme ses capacités de défense et de sécurisation de l’espace maritime ainsi que son niveau d’interopérabilité.

Commandée par le capitaine de de vaisseau Sébastien Baquer, la FREMM DA Alsace comprend un équipage de 150 marins. Navires furtifs de nouvelle génération, polyvalents, endurants et souples d’emploi, doté d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé, les FREMM font partie des frégates de premier rang de la Marine nationale. Elles constituent la colonne vertébrale de la flotte de surface de la Marine nationale et participent au renouvellement de sa composante frégate, véritable ossature d’une marine à vocation océanique. Les moyens anti sous-marins de la FREMM sont reconnus comme étant parmi les plus performants au monde.

 

 

Toulon - Retour au port base après un déploiement de trois mois en Méditerranée pour la FREMM-DA Alsace

Cérémonie de remise de l’hélice du sous-marin Agosta au profit de la Région Bretagne

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Cérémonie de remise de l’hélice du sous-marin Agosta au profit de la Région Bretagne
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L’hélice du sous-marin Agosta a changé de propriétaire lors de la cérémonie qui s’est déroulée le 27 avril 2022 au port de commerce de Brest, en présence notamment du président de Région Bretagne M. Loïg Chesnais-Girard et du préfet maritime de la région Atlantique, le vice-amiral d’escadre Olivier Lebas.

Le directeur du service de soutien de la flotte de Brest, Jean-Yves Bruxelle,  a cédé au nom de la ministre des Armées, l’hélice de 2,4 tonnes au profit de la Région Bretagne.

Mis en service en 1977 et basé successivement à Toulon, Lorient, puis Brest jusqu’à son désarmement vingt ans plus tard, l’Agosta est le premier sous-marin d’attaque à propulsion diesel-électrique de la classe du même nom qui en a compté quatre. Il doit son nom au grand officier de la marine de guerre Abraham Duquesne qui s’est régulièrement distingué notamment lors de la bataille navale d’avril 1676 autour d’Agosta en Sicile.

La déconstruction des sous-marins de cette classe a été supervisée par la responsable des opérations de déconstruction navale du SSF de Brest, l’ingénieure Nathalie Le Rest. Débutée au second semestre 2021, le chantier industriel d’une durée de 5 mois a été confié à la société NAVALEO du groupe Les Recycleurs Bretons qui a ainsi permis cette cession de bien d’Etat à la Région.

L’hélice prendra très prochainement son siège d’exposition à l’hôtel de Région Bretagne, cette dernière affirmant ainsi son soutien à la filière industrielle navale et son patrimoine.

 

 

 

 

 

 

Cérémonie de remise de l’hélice du sous-marin Agosta au profit de la Région Bretagne
Cérémonie de remise de l’hélice du sous-marin Agosta au profit de la Région Bretagne

Corymbe 161 : Remise de décorations à deux autorités béninoises sur le PHM Commandant Birot

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Corymbe 161 : Remise de décorations à deux autorités béninoises sur le PHM Commandant Birot
@ Marine nationale

En opération Corymbe dans le golfe de Guinée, le Patrouilleur de Haute Mer (PHM) Commandant Birot a fait escale du 23 au 27 avril à Cotonou. Ce passage au Bénin a été l’occasion de rencontrer les autorités locales pour affirmer la présence française, valoriser son action dans la zone et maintenir le lien avec la marine béninoise, qui s’attèle depuis quelques années à concrétiser l’action de son état vers la mer.

Ensuite, le bloc de marins du Commandant Birot, disposé plage arrière, accueille avec son piquet d’honneur l’ambassadeur de France, son excellence monsieur Marc Vizy, et ses invités. A l’occasion de cette cérémonie, l’ambassadeur a notamment remis au contre-amiral Aho, chef d’état-major général du Bénin sortant, les insignes de commandeur de l’ordre national du mérite. C’est avec une certaine émotion que l’amiral, de la promotion EN92, se voit remettre la cravate bleue, sur la plage arrière d’un bâtiment de combat sur lequel lui-même a navigué dans ses jeunes années d’officier subalterne. Sous le regard fier de l’équipage, le commandant du PHM Commandant Birot, le capitaine de corvette Mathieu, profite de cette occasion pour remettre à deux marins leur sabre, symbole séculaire de leur entrée dans le corps des officiers mariniers supérieurs.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

Corymbe 161 : Remise de décorations à deux autorités béninoises sur le PHM Commandant Birot
Corymbe 161 : Remise de décorations à deux autorités béninoises sur le PHM Commandant Birot

CUTAWAY 22 - Entraînement au déminage portuaire

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CUTAWAY 22 - Entraînement au déminage portuaire
@ Marine nationale

Du 29 avril au 5 mai 2022, la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR) a organisé à Port-Vendres (66) l’exercice bisannuel CUTAWAY, dédié à l’entraînement à la lutte contre les mines et engins explosifs en zone portuaire.

 

Cette année, l’exercice s’est déroulé conjointement avec le Groupe de plongeurs-démineurs (GPD) de Méditerranée, les plongeurs-démineurs américains, britanniques et slovènes, la 13ème Demi-brigade de Légion étrangère (DBLE) et le Bataillon de fusiliers marins (BFM) de Morsier, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine et le bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton.

L’objectif principal de CUTAWAY était d’approfondir l’interopérabilité des forces militaires en présence : l’occasion pour les participants de mettre en œuvre leurs moyens et d’échanger sur les matériels utilisés (drones, équipements, méthodes…). Afin d’être au plus proche de la réalité du terrain, les scenarii étaient tous basés sur les retours d’expériences, rapportés des nombreux théâtres opérationnels. L’équipe d’animation de l’exercice était en charge de construire ces scenarii, de mettre en place les engins explosifs sur le terrain, d’assurer le rôle de force opposée et d’évaluer les équipes d’intervention.

L’action des plongeurs-démineurs et des drones, protégés par les forces maritimes et terrestres, avait pour objectif d’ouvrir le port et de garantir la possibilité d’accostage d’un navire de commerce dans le port. La 13ème DBLE et le BFM de Morsier avaient pour mission de sécuriser les points stratégiques, pendant que les équipes d’EODD (explosive ordnance device disposal), plongeurs-démineurs qualifiés en engins improvisés (IEDD-improvised explosive device disposal), intervenaient sur les mines et engins explosifs détectés. Le BSAM Seine, le BBPD Pluton étaient engagés dans l’exercice pour permettre aux unités d’opérer depuis la mer et d’assurer la sécurité maritime. Le VN Rebel, bâtiment de SeaOwl affrété par la Marine nationale, a quant à lui servi à l’animation de l’exercice.

Cet exercice a permis à chacune des équipes d’évaluer ses compétences dans un contexte tactique maritime et terrestre, grâce à un réalisme poussé, à du matériel de simulation et à des éléments constitutifs d’engins explosifs identiques à ceux rencontrés sur les théâtres d’opérations. L’enchaînement d’attaques, contournant les systèmes traditionnels de sécurité, a obligé les forces de défense ainsi que les plongeurs démineurs à développer et renforcer leurs capacités à détecter, analyser et classifier tous types de menaces. Le partage et la mutualisation des savoir-faire est en effet facteur d’efficience pour sécuriser puis de conserver les positions stratégiques.

CUTAWAY 22 - Entraînement au déminage portuaire

Portrait de l’EV2 Druisin – officier-élève Camerounais à bord du porte-hélicoptères amphibie Mistral

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Portrait de l’EV2 Druisin – officier-élève Camerounais à bord du porte-hélicoptères amphibie Mistral
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Quel est votre parcours ?

Après un baccalauréat série « C » (mathématiques et sciences physiques) en 2016, j’ai réussi le concours d’entrée à l’école nationale supérieure polytechnique de Yaoundé où j’ai fait deux années de tronc commun (mathématiques, physiques et informatique) ; et une année au département de génie civil et urbanisme. Après ces trois années au supérieure, j’ai présenté et réussi le concours d’entrée à l’école navale de Lanvéoc-Poulmic où j’ai intégré la promotion EN 2019.  Au sorti de cette formation je recevrai mon diplôme de master 2 école navale ainsi que les diplômes des formations maritimes et militaires effectuées durant les trois années de formation.

La marine française fournit depuis plusieurs années déjà un soutien à la marine camerounaise, ceci se matérialise par les formations directement auprès des unités de la marine Camerounaise (lutte contre la pollution, lutte contre  les incendies et les exercices de visite de bâtiments suspects ou en infractions), la formation d’officiers de la marine camerounaise (1 à 2 officiers par an) comme c’est mon cas cette année, mais aussi la mission Corymbe ainsi qu’à travers le centre Yaris basé à Brest qui est chargé de coordonner et échanger les informations entre les navires transitant dans le golfe de guinée et l’architecture de Yaoundé.

L’intérêt est l’apport de l’expertise et du savoir-faire de la marine française acquis sur plusieurs siècles, cette aide à la formation et au développement des moyens de navigation et de communication ayant pour but de renforcer les moyens et techniques déjà existants au sein de la marine Camerounaise.

Quelle a été votre motivation pour intégrer le parcours Ecole Navale ?

L’opportunité d’intégrer l’Ecole Navale m’a permis d’y suivre une formation très complète. Dense et exigeante car c’est à la fois une école militaire et d’ingénieurs et de ce fait on est attendu à la fois sur les volets militaire, maritime et scientifique. La formation y est de bonne qualité et nécessite des apprenants de bons prérequis en mathématiques, sciences physiques, informatique et anglais. Les étrangers suivent le cursus master école navale (dont je suis major) où les cours sont un mélange des autres filières ingénieurs et permettent d’avoir des outils diversifiés et une plus large plage de connaissance et compétences pour réagir face à un problème. La formation permet également de forger en nous le caractère d’un bon chef militaire qu’on est appelé à être, d’enrichir notre culture générale sur les espaces maritimes et de comprendre leur intérêt en géopolitique, et de développer en nous les valeurs de cohésion et l’esprit d’équipage qui sont les éléments importants pour les marins. Venant d’une école d’ingénieurs j’ai voulu rester dans un domaine qui devrait allier technicité, technologie et rigueur et de fait mon choix c’est porté sur la filière ENERG.

C’est un parcours que je recommanderai sans hésiter à mes camarades : la qualité de la formation, la rigueur et le professionnalisme des différents formateurs sont au rendez-vous. Et les différentes activités de cohésion et de promotion assez régulières permettent de créer un très bon environnement propice à l’épanouissement, à l’intégration et au travail. Enfin, la mission jeanne d’arc est l’occasion de découvrir de nouvelles cultures et terres, mais aussi et surtout de mettre en pratique dans un contexte opérationnel réel les savoirs appris pendant les deux années et demie de l’école navale et c’est également pour nous, les OE la dernière chance de se tromper, de douter et de se questionner pour au sortie de cette mission être des officiers, des chefs aptes à servir et commander.

Je garderai en mémoire tous les moments de cohésion et de promotion qu’ils aient été dans la joie ou dans la douleur, lors des périodes d’aguerrissement par exemple, mais aussi et surtout la mission JEANNE D’ARC qui elle me permet de prendre pleinement part à la vie en équipage et aux activités opérationnelles tout en gardant un côté aventure et découverte.

De façon globale ce parcours est très enrichissant tant sur le plan personnel que professionnel.

Aujourd’hui vous participez à la mission JEANNE D’ARC 2022, à bord du PH Mistral, quel rôle occupe ce déploiement dans votre formation ?

En tant qu’officier élève (OE), il existe deux périodes : période de cours et période de quart. Pendant la période de quart je suis les différents cours de formation humaine et militaire et de la spécialité ENERG (où sont principalement appris le maintien en condition opérationnel des bâtiments, leur entretien et leur exploitation optimale). Mais pendant la période de quart, je suis intégré à un service (service énergie) et au tour de quart. Dans le service, je suis formé à la vie courante de service et notamment à la fonction de chef de service et capitaine de compagnie en assistant aux différentes réunions et activités au côté du chef de service. Pendant les quarts, je suis en double avec l’officier de quart navire (OQN) où sont mis en pratique les différents cours de la spécialité ENERG, la culture des bonnes réactions d’urgence en cas d’avarie avec pour objectif avant la fin de la mission être apte à remplir tout seul la fonction d’OQN. J’effectue également indépendamment de la période des exercices sécurité pour être formé à diriger une lutte ou une intervention sur un incendie ou une voie d’eau.

Le but final des cours et des quarts est de me rendre apte pour ma future affectation à intégrer rapidement les tours de quart et prendre les fonctions et les responsabilités tant militaire que technique dans un service.

Avant la missions JEANNE D’ARC, j’ai embarqué pendant environ trois mois (6 périodes de 2 semaines) sur les bâtiment-écoles de la marine nationale dans le cadre de ma formation maritime à l’école navale. Sur ces bâtiments j’ai d’abord (en tronc commun de première année) été formé pendant un mois à la conduite d’un bâtiment en tant que chef de quart avant d’entamer effectivement ma formation d’ENERG. Dans le cadre même de la mission actuelle j’ai embarqué pendant un mois sur la FLF Courbet avant d’être transféré sur le PHA Mistral.

Quelles sont vos intentions pour l’avenir ?

Retourner au Cameroun et poursuive ma carrière d’officier, en mettant au profit de mon pays tout le savoir dans le domaine énergie et militaire acquis de la marine nationale avec le souci de contribuer chaque jour et au cours de mes différentes affectations futures à faire rayonner la marine Camerounaise. Je souhaite être affecté sur un bâtiment de patrouille de la marine Camerounaise afin de pouvoir mettre en pratique le savoir que j’ai acquis durant ma formation au sein de la marine nationale et ainsi contribuer directement sur le terrain à la sécurisation de l’espace maritime Camerounais.

Portrait de l’EV2 Druisin – officier-élève Camerounais à bord du porte-hélicoptères amphibie Mistral

Méditerranée occidentale – SPANISH MINEX : bilan de l’exercice pour les chasseurs de mines Andromède et Capricorne

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Méditerranée occidentale – SPANISH MINEX : bilan de l’exercice pour les chasseurs de mines Andromède et Capricorne
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Du 25 avril au 5 mai, l’exercice de lutte contre les mines navales SPANISH MINEX 22 s’est déroulé en Méditerranée occidentale, entre Minorque et Palma de Majorque. Organisée par la marine espagnole, cette manœuvre navale de préparation opérationnelle multinationale a permis d’entretenir l’interopérabilité des marines alliées dans le domaine de la lutte contre les mines navales en environnement contesté.

 

Alors que le Chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède était intégré à la force maritime européenne (EUROMARFOR) avec trois autres chasseurs de mines espagnols, le CMT Capricorne était quant à lui intégré au Standing NATO mine counter measure group n°2 (SNMCMG2) de l’OTAN.

L’exercice SPANISH MINEX 22 a permis de réduire le risque « mines navales » dans un environnement non-permissif au plus près des côtes alliées et d’éprouver un mode opératoire de chasse aux mines sous menaces asymétriques. Les chasseurs de mines opéraient ainsi sous la protection de deux frégates en charge de la détection et du traitement des potentiels agresseurs.

Dans les zones de chasses qui leur ont été assignées, les CMT Andromède et Capricorne ont opéré conjointement pour assurer la libre circulation du flux maritime et restaurer la liberté d’action navale dans les eaux d’un pays allié. Ensemble, ils ont découvert chacun plus d’une douzaine de mines d’exercice, se classant ainsi parmi les dix meilleurs chasseurs de mines engagés. L’Andromède a également apporté son soutien à plusieurs reprises aux unités espagnoles pour des opérations de plongées, témoignant de l’interopérabilité entre les marines alliées française et espagnole.

Les chasseurs de mines tripartites de la Marine nationale sont dotés des équipements nécessaires pour la recherche, l’identification et la destruction des mines et engins explosifs sur le fond. Leur mission principale est la lutte contre la menace mines en opérations. Intervenant devant les ports militaires et civils, ils ont également pour rôle de sécuriser les approches et de garantir la sûreté des axes de circulation maritimes. Ils tiennent également à jour une cartographie la plus précise possible des fonds marins aux abords des points d’intérêts français.

 

Méditerranée occidentale – SPANISH MINEX : bilan de l’exercice pour les chasseurs de mines Andromède et Capricorne

Vente d’œuvres au profit de l’Entraide Marine

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Vente d’œuvres au profit de l’Entraide Marine
@ Marine nationale

Peintre de la Marine depuis 2021 et grand soutien de l’Entraide Marine depuis toujours, Ewan Lebourdais met une nouvelle fois son talent de photographe au profit des blessés, des orphelins et des familles de la Marine qui connaissent de grandes difficultés.

 

Il propose, à la vente, une collection permanente de 13 clichés dans un format exceptionnel. Tous les bénéfices des ventes sont réservés en intégralité à l’association.

 

Les œuvres ne sont pas numérotés mais sont confectionnés avec la même technique que les œuvres originales : Papier FineArt contre-collé sur aluminium dibond et caisse américaine, avec un système d’accroche à l’arrière.

 

Pour en savoir plus sur les œuvres à la vente : https://www.entraidemarine.org/13-oeuvres-dewan-lebourdais-peintre-de-la-marine-vendues-au-profit-de-lentraide-marine/