Mission JEANNE D’ARC : participation à l’exercice PAPANGUE à La Réunion

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Mission JEANNE D’ARC : participation à l’exercice PAPANGUE à La Réunion
@ Marine nationale

Du 11 avril au 14 avril 2022, le groupe JEANNE D’ARC a participé à l’exercice PAPANGUE sur l’île de La Réunion. Organisé sous l’égide de la Commission pour l’océan Indien (COI) dont la France est membre permanent et mené par les Forces armées dans la zone sud de l’océan indien (FAZSOI), l’exercice PAPANGUE a consisté à conduire une évacuation de ressortissants (RESEVAC) par la voie aéromaritime.

 

Le 11 au matin, l’exercice a débuté par le débarquement de troupes et de véhicules du Sous groupement tactique embarqué (SGTE) par engins amphibies depuis le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral. Précédés par l’équipe de reconnaissance de plage, 108 militaires ont réalisé la prise de la plage de La Possession. La manœuvre amphibie réussie, le SGTE est passé sous le commandement du Groupement tactique interarmes - mené par le 2ème Régiment de parachutistes d’infanterie de Marine (2ème RPIMA) – pour l’exercice à terre.

Situé à Bourg-Murat au sud-ouest de l’île, le SGTE a tenu un des trois points de regroupement d’évacuation de ressortissants. Au plus proche de la réalité, des civils ont endossé le rôle de ressortissants recensés par les militaires et pris en charge par les équipes médicales du service de santé des armées avant d’être escortés par une section du 2ème RPIMA et évacués de la zone du point de regroupement. « La prise en charge des évacués est un élément important de la mission, car leurs témoignages peuvent servir à des fins de renseignement tactique en particulier, sur la position de nos ennemis » précise le capitaine Matthieu, chef du 3ème RIMa du SGTE.

À la suite de cette étape du RESEVAC menée par le SGTE, le bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) Champlain a simulé une évacuation par voie maritime tandis que les avions CASA ont réalisé des vols depuis la base aérienne de Saint-Denis finalisant l’exercice.

Co-organisé par la France, Madagascar, les Seychelles, Maurice et Comores, l’édition 2022 de l’exercice PAPANGUE a également pris en compte la dimension interalliée avec notamment, le rattachement d’unités malgaches, seychelloises et mauricienne aux différentes manœuvres à terre avec le SGTE : « c’est à ce moment que l’on prend connaissance de l’ampleur de l’exercice » confie l’adjudant-chef Benoît, adjudant d’unité du 3ème RIMa. Cette coopération à terre avait été précédée par une manœuvre conjointe en mer avec le PHA Mistral, la frégate de surveillance (FS) Nivôse, le bâtiment de soutien et d’assistance d’outre-mer (BSAOM) Champlain et un patrouilleur mauricien.

Ces trois jours d’exercice à La Réunion ont permis au groupe JEANNE D’ARC de s’entraîner dans un environnement interarmées sous la conduite des FAZSOI, point d'appui français en océan Indien. Enfin à travers ses activités en mer et à terre durant l’exercice PAPANGUE, le groupe JEANNE D’ARC a pleinement contribué au renforcement des partenariats avec les pays riverains de l’océan Indien.

Mission JEANNE D’ARC : participation à l’exercice PAPANGUE à La Réunion

FFEAU – Exercice NEDEX sur la Base navale d’Abu Dabi

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FFEAU – Exercice NEDEX sur la Base navale d’Abu Dabi
@ EMA

Le mardi 5 avril 2022, un exercice « alerte NEDEX » (Neutralisation et enlèvement d’engins explosifs) a été réalisé par le Détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs (DETGRIP) sur la base navale des Forces françaises aux Émirats arabes unis (FFEAU) à Abu Dabi.

 

Cet exercice est venu clore la période de sensibilisation à la neutralisation d’engins explosifs réalisée par le DETGRIP au profit du Détachement de fusiliers marins (DETFUS) déployé en renfort de la base navale.

Il visait à préparer le personnel de la base navale et le DETFUS à faire face à une intrusion sur site avec dépose d’un colis suspect. Après avoir appréhendé le suspect, le DETFUS a conduit une phase de recherche permettant de localiser un colis suspect à proximité de la soute à munitions. Les fusiliers marins ont alors réalisé les premières actions de reconnaissance et de sécurisation. La suite de l’intervention a été menée par le DETGRIP qui a procédé à la neutralisation du colis.

Cette période de sensibilisation s’inscrit dans le cadre de la préparation opérationnelle du DETFUS, chargé de la défense militaire de la base navale. Sous le commandement opérationnel du commandant de la zone maritime océan Indien – « ALINDIEN » - le DETGRIP est pour la première fois déployé hors du cadre du Groupe de guerre des mines (GGDM) ou d’une mission de coopération avec les forces émiriennes.

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

 

Corymbe 161 - Le PHM Commandant Birot lutte contre la pêche illégale

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Corymbe 161 - Le PHM Commandant Birot lutte contre la pêche illégale
@ EMA

Dans le cadre de l’opération CORYMBE, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot a conduit pendant six jours une patrouille de surveillance des pêches au large du Congo et du Gabon afin de détecter et dissuader les activités de pêche illégale, en coordination étroite avec les centres d’opérations maritimes des partenaires régionaux africains.

 

Le PHM Commandant Birot a conduit une patrouille de lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non règlementée (INN) dans la partie sud-est du golfe de Guinée, notamment dans les Zones économiques exclusives (ZEE) du Congo et du Gabon. Après une période d’instruction opérationnelle au profit des marins congolais, une première patrouille a été menée du 30 mars au 3 avril, puis une seconde les 9 et 10 avril.

Les marins français ont ainsi pu constater des manipulations délibérées du système d’identification automatique (transpondeurs AIS) de navires de pêche afin d’échapper aux détections, ainsi que des absences d’émission AIS de flottilles de pêche étrangères. L’équipage, après documentation précise des infractions supposées, a ensuite transmis les éléments aux centres des opérations maritimes des pays riverains.

Ces pêcheurs, qui souvent ne sont pas originaires des pays de la sous-région, participent activement au pillage des ressources halieutiques des pays du golfe de Guinée et nuisent aux pêcheurs locaux.

Les liens étroits qu’entretiennent les unités de la Marine française déployées dans le golfe de Guinée avec les différents membres de l’architecture de Yaoundé contribuent à renforcer la sécurité maritime dans la zone et à lutter contre ces phénomènes de prédation.

 

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 

 

Corymbe 161 - Le PHM Commandant Birot lutte contre la pêche illégale

Le Surcouf appareille pour un déploiement de longue durée dans le golfe arabo-persique

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Le Surcouf appareille pour un déploiement de longue durée dans le golfe arabo-persique
@ Marine nationale

Le 18 avril 2022, la frégate de type La Fayette Surcouf et un détachement hélicoptère Panther de la Flottille 36F, ont quitté son port-base de Toulon pour un déploiement de plusieurs mois, en soutien direct de la mission AGENOR, dans le golfe arabo-persique.

 

Le Surcouf relèvera le Guépratte et viendra renforcer les autres moyens militaires français présents sur le théâtre. Grâce à ces déploiements, la France est en mesure d’affirmer son attachement au principe de la liberté de navigation tout en disposant d’une capacité d’appréciation autonome de situation dans cette région du monde. Le Surcouf et son hélicoptère embarqué seront par ailleurs associés à la Combined Task Force 150 (CTF 150) qui lutte contre les trafics illicites susceptibles de financer des activités terroristes ou criminelles. Ce déploiement offrira enfin de nombreuses opportunités de renforcer l’interopérabilité de la marine française avec ses alliés dans la région à travers la réalisation d’exercices bilatéraux ou multinationaux.

 

Après une longue période de préparation et d’entraînement, les marins de l’équipage du Surcouf abordent ce déploiement opérationnel avec enthousiasme et détermination.

 

Lancée en février 2020, la mission AGENOR a pour objectif de contribuer à la sécurisation de la navigation dans le détroit d’Ormuz, zone d’intérêt stratégique majeur pour la France compte-tenu du nombre important de navires de commerce qui transitent chaque jour par ce détroit et des tensions récurrentes dans la région.

 

Le Surcouf appareille pour un déploiement de longue durée dans le golfe arabo-persique

Un remorquage inédit pour le BSAM Garonne

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Un remorquage inédit pour le BSAM Garonne
@ Marine nationale

Le 16 avril 2022, un entraînement mutuel à la mer (PASSEX) organisé entre le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude et le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne.

 

De retour de l’exercice COLD RESPONSE 2022 dans le Grand Nord pour l’un et de mission en Manche – mer du Nord pour l’autre, les deux équipages ont saisi cette rare opportunité d’interaction entre un PHA toulonnais et un BSAM brestois pour réaliser un exercice d’assistance précédé d’un remorquage spécialisé.

Contrairement au remorquage de combat, le remorquage spécialisé consiste pour le remorqueur à fournir l’intégralité du gréement. Une fois la remorque en acier établie, le BSAM est monté progressivement en allure jusqu’à atteindre la vitesse de 6 nœuds, sous l’œil attentif de l’officier pont du PHA, embarqué sur la Garonne pour l’occasion. Le remorqueur a ensuite réalisé une abattée de 100 degrés avant de remettre le PHA dans sa position d’équilibre pour procéder au largage de la remorque.

Le Dixmude, d’une longueur de 199 mètres déplaçait 22 730 tonnes. Inédite pour le BSAM Garonne – jamais il n’avait remorqué un tel tonnage – cette opération a permis d’illustrer le savoir-faire des BSAM dans ce domaine et de confirmer une nouvelle fois leur capacité à porter assistance et à remorquer un navire de fort tonnage. Quelques minutes après le largage du gréement, la Garonne a déclenché un exercice sécurité à bord nécessitant rapidement un soutien humain et matériel du Dixmude.

À quelques jours de son entrée au bassin à Concarneau, cet exercice conjoint clôt le mois de mission de l’équipage de la Garonne. Le Dixmude est quant à lui attendu à Toulon, son port base, avant la fin du mois.

Le BSAM a la capacité de remorquer un navire du tonnage du porte-avions dans des conditions météorologiques fortement dégradées.

Un remorquage inédit pour le BSAM Garonne

Méditerranée – La Marine nationale et l’action de l’Etat en mer ont fait escale à Sète

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Méditerranée – La Marine nationale et l’action de l’Etat en mer ont fait escale à Sète
@ Marine nationale

Quatre ans après sa dernière édition, la manifestation maritime « Escale à Sète », seul rassemblement de grands voiliers et de vieux gréements sur la façade méditerranéenne, était de retour du 12 au 18 avril 2022.

 

Depuis la création de ce grand rendez-vous de la mer en Occitanie, la Marine nationale est un partenaire majeur de « l’Escale à Sète ». Acteur de la transmission du patrimoine et des valeurs maritimes en France, la Marine nationale est depuis la création de ce grand évènement en 2010, un soutien privilégié et incontournable de cette manifestation. Mais aussi et surtout un partenaire dont le soutien précieux et bienveillant a permis à « Escale à Sète » de grandir.

Pour cette édition 2022, l’action volontariste du préfet maritime de la Méditerranée et de la Marine nationale ont ainsi permis l’invitation de voiliers étrangers. Au bilan, c’est une vingtaine de bateaux que tous les amoureux de la mer ont pu admirer.

Cette année, la Marine nationale était présente tout au long de la semaine avec le bagad de Lann-Bihoué et ses nombreuses animations, le car podium du service de recrutement de la Marine avec la participation du CIRFA de Béziers, le stand Marine nationale avec ses animations, et pour la première fois le stand de la toute nouvelle boutique Marine nationale. Et, bien sûr, la Marine nationale était présente au travers de l’escale du bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine. S’y ajoute enfin la présence des préparations militaires marine de la région Occitanie et des peintres officiels de la marine.

En outre, pour sécuriser ce grand rassemblement, la préfecture maritime de la Méditerranée a mis en œuvre un dispositif particulier de surveillance maritime, en mobilisant plusieurs moyens des administrations agissant en mer. Pour toutes ces actions, le préfet maritime s’appuie sur les différentes administrations intervenant en mer (la Marine nationale, les Affaires maritimes, la Gendarmerie et la Gendarmerie maritime, les Douanes, la Sécurité civile, la SNSM) dont il engage et coordonne les interventions.

Enfin, le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, préfet maritime de la Méditerranée et commandant l’arrondissement maritime méditerranée, s’est rendu sur place durant deux jours, pour y rencontrer les acteurs de la mer avec lesquels la préfecture maritime échange au quotidien.

Fort de son grand succès, avec une grosse affluence, cette fête qui a lieu tous les deux ans, est un rendez-vous incontournable et l’occasion de vivre une immersion quotidienne dans la vie maritime durant une semaine. Rendez-vous en 2024 !

 

Méditerranée – La Marine nationale et l’action de l’Etat en mer ont fait escale à Sète

Le Fulmar en escale à Halifax

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Le Fulmar en escale à Halifax
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Du 11 au 14 avril 2022, le patrouilleur Fulmar a effectué une escale à Halifax en Nouvelle-Ecosse.

 

Les deux objectifs de la mission ont été atteints. Il s’agissait pour le premier de réaliser un shipcheck avec le groupe industriel titulaire du contrat de maintien en condition opérationnelle (MCO) et pour le second de rencontrer les partenaires de la Garde Côtière du Canada et du JRCC de Halifax afin de valider le programme d’un exercice de recherche et sauvetage à Saint-Pierre.

Ingénieurs et techniciens du groupe océan (basé à Québec) et du service de soutien de la flotte de Brest ont donc inspecté pendant trois jours tous les locaux et installations du navire. Ce travail a permis d’affiner la liste des travaux, de vérifier les références des pièces de rechange nécessaires et d’effectuer des chiffrages pour que le prochain arrêt technique se déroule dans les meilleures conditions.

Le JRCC d’Halifax, centre opérationnel en charge des opérations de recherche et de sauvetage pour toute la côte Atlantique du Canada, incluant les eaux de Saint-Pierre-et-Miquelon, a de son côté proposé une visite de ses locaux et une présentation de son fonctionnement. Après cette visite, la présence du patrouilleur dans le port d’Halifax a été mise à profit pour préparer l'exercice de recherche et sauvetage qui aura lieu en juin à Saint-Pierre.

Les administrations de Saint-Pierre y ont participé en visioconférence. Cette rencontre et ce projet d’entraînement mutuel renforcent ainsi les synergies inter administrations et internationales. Dans ce cadre, l’administratrice des Affaires Maritimes en charge notamment de la coordination SAR (Search & Rescue) de Saint-Pierre-et-Miquelon a embarqué à bord du Fulmar.

Enfin, avec le soutien du consul général de France dans les Provinces Atlantiques, le Fulmar a poursuivi son action au service des relations avec la communauté acadienne et de la commission mixte de coopération régionale. Cette dernière porte des projets concrets dans les domaines économiques, culturels, de santé ou de sécurité entre les Provinces Atlantiques et Saint-Pierre-et-Miquelon.

Un nouveau commandant pour le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca

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Un nouveau commandant pour le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca
@ Marine nationale

Le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna d’Istria, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) a fait reconnaitre le 15 avril 2022 le capitaine de frégate Brice Lagniel comme nouveau commandant du SNA Casabianca. Il succède au capitaine de frégate Julien Mollard dont il était le commandant en second.

 

Issu de la promotion École navale 2004, le capitaine de frégate Lagniel se spécialise dans le domaine de la lutte anti sous-marine dont il suit l’école de spécialité à bord du porte-hélicoptère Jeanne d’Arc entre 2007 et 2008. Affecté à l’issue sur l’aviso Commandant L’Herminier, il participe aux opérations « Enduring freedom » et « Atalanta » en océan Indien en tant que chef d’équipe de visite. Il rejoint les forces sous-marines en 2010, pour servir sur le sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Téméraire, puis sur les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA) Perle et Améthyste. De 2014 à 2015, Il prend le commandement du bâtiment hydrographique La Pérouse. En 2017, il rejoint l’Écosse pendant deux ans comme officier d’échange au sein des forces sous-marines de la Royal Navy où il participe à l’entraînement des équipages de sous-marins nucléaires d’attaque britanniques. Après avoir réussi le concours d’entrée à l’École de guerre en 2018, il obtient son brevet d’atomicien en 2019 et prend les fonctions de commandant en second du SNA Casabianca.

Le CF Lagniel a effectué de nombreux déploiements en Atlantique et en Méditerranée, il totalise environ 14 000 heures de plongée.

A l’occasion de cette prise de commandement, le SNA Casabianca, héritier des valeurs du sous-marin éponyme de 1.500 tonnes de la Seconde Guerre mondiale a rassemblé une « grande famille Casabianca » dans un lieu hautement symbolique pour les forces sous-marines : le Monument national des sous-mariniers à Toulon. Etaient représentés la ville marraine de Moulins (Allier), les Services Spéciaux de la Défense Nationale (AASSDN), la Médaille de la Résistance (Ordre de la Libération), les anciens sous-mariniers de l'AGASM Casabianca, les préparations militaires marine (PMM) Casabianca de Carpentras et L’Herminier de Roanne et plusieurs Classes Défense de Moulins.

Dans ce lieu mémoriel pour une cérémonie remplie de symboles et d'émotions, le capitaine de vaisseau Didier Cuny, premier commandant du SNA Casabianca de 1985 à 1987 a remis la fourragère rouge de la Légion d’Honneur au nouveau commandant. Cette fourragère témoigne des exploits et actions héroïques du sous-marin Casabianca durant le deuxième conflit mondial. Chaque nouvel embarqué de l’équipage rouge s’est ensuite vu remettre sa fourragère.

Le général d'armée aérienne (2S) François Mermet (DGSE-DRM) président national des Services Spéciaux de la Défense nationale (AASSDN), association jumelée avec le SNA Casabianca prononça un discours en hommage aux sous-mariniers et aux services de renseignements d'hier, d'aujourd'hui et de demain, avant de déposer une gerbe avec le nouveau commandant de l’équipage rouge, les représentants de la Ville de Moulins et de la Médaille de la Résistance.

Le capitaine de frégate Lagniel sera le dernier commandant de ce « Casabianca » dont le désarmement est programmé en 2023. Mais les actions de bravoure comme les valeurs développées par l’équipage du Casabianca, sources d’inspirations pour les nouvelles générations de sous-mariniers perdureront au-delà de son désarmement puisque le dernier SNA de la série des type Suffren reprendra ce nom illustre.

 

Un nouveau commandant pour le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca
Un nouveau commandant pour le sous-marin nucléaire d’attaque Casabianca

Territoire national – Contre minage d’une Luft marine bomb en rade de Brest

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Territoire national – Contre minage d’une Luft marine bomb en rade de Brest
@ EMA

Le mardi 19 avril 2022 en rade de Brest, le Groupe de plongeurs démineurs (GPD) Atlantique a procédé au contre minage d’un mine maritime allemande datant de la Seconde Guerre mondiale.

 

Découverte en septembre 2021 par les plongeurs démineurs de la Marine nationale, la Luft marine bomb (LMB) de 970 kilogrammes pour 816 kilogrammes d’explosifs de type TNT a d’abord été relevée, éloignée des infrastructures portuaires puis déposée au centre de la rade de Brest pour être neutralisée.

Afin de mettre en sécurité les personnes et les biens et garantir le succès de l’opération, le préfet maritime de l’Atlantique avait émis un arrêté pour réglementer les zones concernées, sur le littoral et en mer. La gendarmerie maritime et l’hélicoptère Alouette III de la Marine nationale ont été engagés pour sécuriser la zone.

Les études amonts portées par le groupe de plongeurs démineurs et le centre des opérations de l’Atlantique ainsi que les conditions météorologiques favorables du mardi 19 avril ont permis aux 12 plongeurs démineurs de mener l’opération de manière optimale.

Essentielle pour la sécurité de la France et des français, la neutralisation d’engins explosifs historiques entre dans le spectre des missions des plongeurs démineurs de la Marine nationale. Leur mission est de garantir les capacités opérationnelles des moyens de la Marine nationale afin de pouvoir opérer librement depuis leur port-base et sur toutes les mers du globe. En 2021, le groupe de plongeurs démineurs Atlantique a conduit 213 missions sur l’ensemble de la façade, permettant de traiter 693 munitions, pour total de 5,5 tonnes.

 

Territoire national – Contre minage d’une Luft marine bomb en rade de Brest
Territoire national – Contre minage d’une Luft marine bomb en rade de Brest

Atlantique Nord : Participation à l’exercice NORTHERN VIKING 2022

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Atlantique Nord : Participation à l’exercice NORTHERN VIKING 2022
@ EMA

Dans le cadre de son déploiement sur le théâtre Atlantique Nord, la Frégate de lutte anti-sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a participé du 4 au 12 avril à l’exercice NORTHERN VIKING 2022 dans le GIUK, zone maritime comprise entre le Groenland, l’Islande et le Royaume Uni.

 

Réunissant plusieurs nations membres de l’OTAN – États-Unis, Islande, Allemagne, France, Norvège, Royaume-Uni, Portugal – cet exercice comprenait un grand nombre d’interactions conjointes.

La frégate allemande Sachsen ainsi que la frégate norvégienne Thor Heyerdhal ont participé, aux côtés du Latouche-Tréville, à des tirs d’artillerie combinés sur but flottant. Un exercice de lutte anti-aérienne a également été conduit avec le soutien de chasseurs Sea-Harrier américains embarqués sur l’USS Kearsarge. Des manœuvres d’aviations croisées (crossdecks) avec les hélicoptères présents au sein de la force ont également eu lieu.

Par ailleurs, dans des conditions météorologiques difficiles, le Latouche-Tréville s’est associé aux marines allemande et norvégienne ainsi qu’aux garde-côtes islandais afin de conduire une opération de visite.

Enfin, le Latouche-Tréville a finalement conduit un exercice de lutte anti sous-marine avec le soutien d’avions de patrouille maritime américain et allemand.

La présence de plusieurs partenaires majeurs de l’OTAN et la diversité des domaines de luttes ainsi que l’importance des moyens engagés ont permis de renforcer la coopération et le niveau d’interopérabilité entre nos nations.

Le Latouche-Tréville poursuit désormais son déploiement en Atlantique Nord et en mer Baltique pour contribuer à la profondeur stratégique et à l’appréciation autonome de situation de la France dans cette zone maritime. Sa présence contribue chaque jour à entretenir des liens étroits et fructueux avec les marines otaniennes et celles de nos autres partenaires.

 

 

Atlantique Nord : Participation à l’exercice NORTHERN VIKING 2022
Atlantique Nord : Participation à l’exercice NORTHERN VIKING 2022