Le Guépratte de retour à Toulon après deux mois et demi de déploiement en océan Indien

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Le Guépratte de retour à Toulon après deux mois et demi de déploiement en océan Indien
@ Marine nationale

Le 31 mars 2022, la frégate type La Fayette (FLF) Guépratte est rentrée à Toulon, son port-base, après deux mois et demi de mission dans le golfe Arabo-Persique et l’océan Indien. Au cours de son déploiement, le Guépratte a participé à l’opération AGENOR (du 23 janvier au 13 mars 2022) afin de contribuer à la surveillance et à l’appréciation de la situation aérienne et maritime du golfe.

La frégate française a patrouillé à huit reprises au côté de navires de commerce et tankers transitant dans le détroit d’Ormuz contribuant à la liberté de navigation dans cet endroit stratégique du globe. En outre, le Guépratte a pu conduire cinq exercices de coopération avec les forces armées de la région, pour renforcer l’interopérabilité et les liens entre les différentes nations.

Le point d’orgue de ces coopérations a été l’exercice majeur interallié KHUNDJAR HADD, organisé par la marine omanaise qui s’est déroulé dans le golfe d’Oman du 6 au 10 mars, réunissant plus d’une vingtaine de bâtiments et aéronefs américains, britanniques, omanais et français.

Enfin, le Guépratte a également été engagé en soutien associé aux Task forces 465 et 150, qui luttent respectivement contre la piraterie et les trafics illicites qui viennent en soutien du terrorisme dans la région. Au cours de ce déploiement, la frégate a saisi plus de 270 kg d’héroïne lors d‘une intervention sur un boutre suspect.

AGENOR : L’opération AGENOR est le volet militaire de l’initiative « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz » (EMASoH) lancée en février 2020 et soutenue politiquement par 9 pays européens, dont la France, principal contributeur. Sous commandement tactique belge depuis le 1er mars 2022, AGENOR a pour mission d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe Arabo-Persique et le détroit d’Ormuz. Deux ans après sa création, à plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de la navigation.

CTF 465 - ATALANTE : ATALANTE est une opération navale de lutte contre les activités de piraterie dans l’océan Indien et le golfe d’Aden, participant ainsi à la sécurité du trafic maritime. Lancée en 2008 et relevant de l’Union Européenne, il s’agit de la première opération multinationale de lutte contre la piraterie.

CTF 150 : Force opérationnelle depuis novembre 2002, la Combined Task Force 150 est l’une des forces de la coalition multinationale des Combined Maritime Forces, dirigée depuis Bahreïn et réunissant 34 pays. Des frégates françaises sous le contrôle opérationnel d’ALINDIEN sont régulièrement déployées dans le cadre de ces missions de lutte contre le terrorisme et ses réseaux de soutien, notamment le trafic de stupéfiants. 

 

Le Guépratte de retour à Toulon après deux mois et demi de déploiement en océan Indien
Le Guépratte de retour à Toulon après deux mois et demi de déploiement en océan Indien

COLD RESPONSE 2022 - Un groupement tactique embarqué néerlandais à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude

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COLD RESPONSE 2022 - Un groupement tactique embarqué néerlandais à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude
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Le 23 mars 2022, un groupement tactique néerlandais a embarqué à bord du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude dans le cadre de l’exercice COLD RESPONSE 2022. Planifié en amont, cet embarquement a été un élément pivot pour la conduite de la phase tactique de l’exercice.

Cet entraînement a contribué au renforcement de l’interopérabilité interalliés de forces multinationales opérant sous le contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM). Il reposait sur une coordination interarmées et des entraînements aux manœuvres amphibies conjointes.

Avant le débarquement des véhicules et l’entraînement des pilotes, les plongeurs de la Marine nationale et néerlandaise ont mené une reconnaissance de la plage. Par la suite, des entraînements de débarquement et d’embarquement ont été réalisés pour exercer les Néerlandais à guider les véhicules français et inversement.

Les pilotes de l’Aviation légère de l’Armée de terre (ALAT) et les équipes de pont d’envol du Dixmude ont enchaîné les entraînements dans des conditions météorologiques exigeantes : mission d’appui et de soutien aux troupes déployées à terre, missions de reconnaissance et d’entraînement, ravitaillement du Groupement tactique embarqué (GTE) débarqué. Des appontages croisés entre bâtiments OTAN ont aussi été effectués, éprouvant une nouvelle fois les procédures interalliées.

Dans le cadre de l’exercice COLD RESPONSE 2022, le Dixmude a conduit un grand nombre de manœuvres amphibie, avec le GTE français mais également néerlandais. Cet exercice interarmées et interalliés a contribué au dispositif de réassurance de l’OTAN et confirme la crédibilité et l’engagement de la France auprès de ses alliés et partenaires.

27 nations alliées et partenaires, plus de 30 000 militaires : COLD RESPONSE 2022 est un exercice interalliés et interarmées à dominante amphibie, mené par l’état-major des armées norvégiennes. L’objectif : renforcer les capacités des armées alliées à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes propres au théâtre de l’Atlantique Nord à terre, dans les airs et en mer.

COLD RESPONSE 2022 - Un groupement tactique embarqué néerlandais à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude
COLD RESPONSE 2022 - Un groupement tactique embarqué néerlandais à bord du porte-hélicoptères amphibie Dixmude

Le Borda débute sa mission ZMATO

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Le Borda débute sa mission ZMATO
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Le bâtiment hydrographique (BH) Borda a appareillé de Brest le 17 mars 2022 pour conduire la mission ZMATO 22 (Zone Maritime Atlantique Oriental) dans le golfe de Guinée. Après plusieurs jours de mer, le Borda et son équipage ont rejoint la zone d’opération Corymbe le 24 mars.

En guise de préparation opérationnelle, l’équipage du Borda avait conduit en rade de Brest les 14 et 15 mars derniers deux jours intensifs d’entraînement basés sur des exercices de lutte contre les menaces asymétriques, de sauvetage, de protection-défense et de lutte contre les incendies.

Après vérification du bon fonctionnement du matériel hydrographique et océanographique du bord, le Borda et son équipage ont appareillé avec la certitude d’être pleinement opérationnels le 17 mars en direction du golfe de Guinée. Le début de patrouille dans le golfe de Gascogne, marqué par une mer particulièrement formée, a mis l’accent sur la surveillance des approches maritimes métropolitaines.

Le 22 mars, l’équipage a réalisé un exercice de tir venant conclure l’ensemble de sa préparation opérationnelle en matière de lutte contre les menaces en mer. Fin prêt, le Borda est entré deux jours plus tard en zone Corymbe, s’étendant des eaux cap verdiennes jusqu’aux côtes angolaises, soit 6000 km de côtes. Après une relâche opérationnelle au Cap Vert, l’équipage a appareillé le 29 mars pour aborder le cœur de sa mission : réaliser des travaux d’hydrographie des zones identifiées conjointement par l’état-major de la marine et le service d’hydrographie et d’océanographie de la marine (SHOM), son autorité d’emploi, en lien avec les pays côtiers du golfe de Guinée avec lesquels la France a signé des accords en la matière.

Durant sa mission, le Borda a participé à une opération Search And Rescue (SAR) le 28 mars après avoir appareillé de Mindelo. Lors de l’escale à Mindelo au Cap Vert le 25 mars, les marins ont rencontré le chef d’état-major des garde-côtes Cap verdiens, le capitaine de vaisseau Pedro Santana, et visité le patrouilleur local Guardião.

Trois jours plus tard, le Borda a appareillé. Sous la coordination du Joint Rescue Coordination Centre (JRCC) du Cap Vert et avec l’aide du patrouilleur Djéu, les marins français ont apporté un soutien pendant 12 h à une mission SAR afin de rechercher le bâtiment Stéphane, disparu le 13 mars dernier avec trois personnes à bord. Malgré une veille renforcée des veilleurs en passerelle et l’emploi de moyens techniques, la recherche au large de l’île Fogo n’a pas permis de retrouver les traces du Stephane et de son équipage malgré les 286 km2 investigués.

Le Borda a ensuite repris son transit valorisé pour rejoindre la Côte d’Ivoire. Dans l’après-midi des tirs sur buts flottants (GUNEX) ont été conduits afin d’entretenir les capacités de la brigade de protection et de l’équipe de défense et d'interdiction maritime (EDIM) du bord.

La mission Borda en ZMATO 22 (Zone Maritime Atlantique Oriental) a pour objectif la réalisation des travaux d’hydrographie des zones identifiées conjointement par l’état-major de la marine, le service d’hydrographie et d’océanographie de la marine (SHOM), son autorité d’emploi, et en lien avec les pays côtiers du golfe de Guinée avec lesquels la France a signé des accords en la matière.

Le Borda débute sa mission ZMATO
Le Borda débute sa mission ZMATO

CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval

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CLEMENCEAU 22 - Bilan de la coopération opérationnelle franco-grecque du groupe aéronaval
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Déployé en mer Méditerranée pour contribuer à la protection des approches de l’Europe, le Groupe aéronaval (GAN), a opéré avec les forces armées grecques au cours de la mission CLEMENCEAU 22. La coopération militaire avec la Grèce a ainsi pris une nouvelle dimension en passant d’une logique de développement d’interopérabilité à une logique opérationnelle.

 

Dès le 1er février, premier jour de la mission CLEMENCEAU 22, la frégate grecque Adrias a été intégrée au GAN afin de participer à la protection du porte-avions Charles De Gaulle. Début mars, lorsque le GAN est revenu en Méditerranée centrale pour contribuer au renforcement de la posture dissuasive et défensive de l’OTAN sur le flanc oriental de l’Europe, la frégate Hydra a, à son tour, intégré le GAN pendant un mois. En parallèle, le GAN a pu compter sur le soutien d’un sous-marin grec. Enfin, l’intégration d’un officier de liaison grec au sein de l’état-major du GAN a facilité la coordination tactique entre ces unités.

Plusieurs séquences de coopération opérationnelle ont été organisées au cours de la mission. Les aéronefs du groupe aérien embarqué se sont ainsi entraînés avec l’armée de l’air hellénique : combat aérien, défense de zone, tirs réels de bombes sur des champs d’exercices grecs se sont succédé jusqu’à l’exercice majeur INIOCHOS 22 qui s’est conclu le 1er avril. Les bâtiments de surface et les sous-marins ont également eu d’intenses séquences de préparation au combat naval qui ont abouti à l’entraînement LA SIRENE, simulation de combat naval associant le GAN, ainsi que des bâtiments et sous-marins grecs du 31 mars au 2 avril.

La coopération franco-grecque trouve également une application très concrète dans le domaine de la logistique. Pendant tout son déploiement en Méditerranée centrale, le GAN a pu s’appuyer sur le point d’appui logistique de La Sude, sur l’île de Crête. Mouvement de personnels, de pièces de rechange, ravitaillements en tous genres se sont multipliés grâce au soutien des autorités locales.

Ce partenariat s’est également illustré par des visites de hautes autorités civiles et militaires, comme en témoigne la venue à bord de la ministre des Armées, du président du parlement grec et du ministre de la Défense grec, le 24 mars sur le porte-avions Charles De Gaulle, en mouillage devant le port du Pirée. Le lendemain, un détachement de marins de la frégate Alsace et des Rafale Marine participaient au défilé de la fête nationale grecque.

 

ATLANTIQUE NORD - Le Latouche-Tréville s’entraîne avec la Deutsche Marine

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ATLANTIQUE NORD - Le Latouche-Tréville s’entraîne avec la Deutsche Marine
@ Marine nationale

Déployée en Atlantique Nord et en mer Baltique depuis le 7 mars pour une mission de réassurance des alliés de l’OTAN et concourir à la protection du nord de l’Europe, la frégate anti sous-marine (FASM) Latouche-Tréville a conduit de nombreux échanges avec la Marine allemande.

Le navire français a d’abord fait escale à la base navale de Wilhelmshaven du 22 au 26 mars où plusieurs rencontres entres les marins allemands et français ont eu lieu : visite du commandant à l’amiral Axel Schul (amiral commandant l’Einsatzflottille 2), déjeuner officiel avec des autorités allemandes, visites croisées entre la F-125 Nordrhein Westfalen et le Latouche-Tréville, réunions pour la préparation d’exercices à la mer.

 

Du 27 au 30 mars 2022, la FASM Latouche-Tréville a ensuite conduit des entraînements avec les frégates allemandes FGS Sachsen et Schleswig-Holstein alors qu’elles faisaient route vers l’Islande pour l’exercice interalliés NORTHERN VIKING. Les frégates française et allemande ont notamment réalisé un exercice de visite, des présentations de ravitaillement à la mer, des exercices de lutte anti sous-marine et anti-aérienne, des tirs d’artillerie et des évolutions tactiques.

 

Ces exercices conjoints de très bon niveau ont une nouvelle fois démontré la volonté des deux marines de s’entraîner ensemble pour renforcer leur interopérabilité. Elle démontre notre capacité à se coordonner pour garantir la sécurité dans les espaces maritimes du nord de l’Europe.

 

Ces interactions se poursuivront dans les jours à venir dans le cadre de l’exercice NORTHERN VIKING au large de l’Islande, auxquels participeront de nombreux bâtiments des nations de l’OTAN.

ATLANTIQUE NORD - Le Latouche-Tréville s’entraîne avec la Deutsche Marine

Flottille 36F : une disponibilité record au profit de l’entraînement

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Flottille 36F : une disponibilité record au profit de l’entraînement
@ Marine nationale

Le 31 mars 2022, les hyérois ont eu la chance d’observer dans le ciel varois un groupe de six hélicoptères Panther, de la Flottille 36F, évoluer en formation.

Ce vol a eu lieu grâce à une conjoncture favorable, car ce sont en réalité douze Panther qui étaient disponibles à travers le monde (la marine dispose d’un parc de 16 appareils). Fidèle à son ADN de flottille embarquée, la Flottille 36F a conduit cet exercice à six appareils tandis que trois Panther étaient déployés simultanément en opération à bord des FLF Guépratte et Aconit ainsi que sur le porte-avions Charles de Gaulle ; deux autres étaient disponibles en Martinique et à La Réunion. Un dernier appareil est prêté à la Direction générale de l’armement (DGA).

Ce record de disponibilité souligne le travail permanent des techniciens de l’unité pour maintenir un haut niveau de disponibilité de la flotte Panther partout où elle est présente. Cette bonne situation est également due au contrat verticalisé HELIOSS et SHE (Safran Helicopter Engines), permettant une optimisation du soutien, qui a conduit à une amélioration des disponibilités depuis plusieurs mois.

Cette grande disponibilité a été l’occasion idéale pour compléter plusieurs objectifs d’entraînement. Tout d’abord, il a permis d’éprouver la capacité des équipages et du secteur piste de la Flottille 36F à mettre en œuvre et conduire un dispositif complexe.  Ensuite, une fois dans les airs, ce vol à six Panthera servi à l’entraînement d’un « deputy leader » à la conduite de dispositif dans le cadre du contre-terrorisme maritime.

La manœuvre a mobilisé tous les équipages de la flottille disponibles à Hyères. Une occasion en or, pour tous, de partager leur savoir-faire au sujet de l’intégration de dispositifs complexes. 

Cette formation a permis l’entraînement technique à la séparation et au rassemblement de dispositif pour une mission tactique à deux groupes de trois Panther, pour une simulation de dépose en patrouille sous appui, par exemple.

Flottille 36F : une disponibilité record au profit de l’entraînement

CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.

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CLEMENCEAU 22 – Une nouvelle étape dans l’interopérabilité franco-américaine pour le soutien des opérations.
@ Marine nationale

Le 2 avril, au sein du groupe aéronaval et au cours de son septième ravitaillement à la mer en deux mois par le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, le destroyer américain USS Ross a réceptionné également deux palettes de vivres acquises selon une procédure logistique inédite.

C’est une nouvelle étape dans l’interopérabilité des deux marines dans le domaine de la logistique opérationnelle. En effet, le destroyer américain avait jusqu’à présent bénéficié exclusivement de sa chaîne d’approvisionnement nationale pour les vivres frais. Après les autorisations nécessaires, l’USS Ross a passé commande auprès du BCR Marne, qui a assuré la livraison du ravitaillement trois jours plus tard.

Ce résultat est l’aboutissement d’un travail de plusieurs semaines pour permettre la mise en place d’un accord de transaction de vivres (ACSA : Acquisition and Cross-Servicing Agreement), impliquant les services de soutien américains et, côté français, le bureau logistique de CECMED ainsi que le bureau finance de l’Etat-major de la Marine. Cette opération récompense ainsi les efforts fournis par l’ensemble des services de soutien en vivres de la marine, la Marne assurant la finition par la livraison « au dernier nautique ».

Pour le commandant de l’USS Ross, cette livraison a représenté une avancée majeure dans l’intégration d’une unité américaine au sein du groupe aéronaval français, un gain opérationnel pour durer à la mer. Elle symbolise également la diversité de la richesse de la coopération franco-américaine.

Golfe de Guinée : Le Falcon 50 M de Dakar en Guinée pour lutter contre la pêche illégale

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Golfe de Guinée : Le Falcon 50 M de Dakar en Guinée pour lutter contre la pêche illégale
@ Marine nationale

Du 28 mars au 1er avril, l’équipage de l’avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale, habituellement basé à Dakar, s’est installé le temps d’une semaine sur la base de Conakry pour participer à la lutte contre la pêche illégale dans la zone économique exclusive (ZEE) guinéenne. Plusieurs cas suspects ont pu être relevés et transmis aux autorités du pays.

Le détachement de la Flottille 24F, présent en quasi-permanence au Sénégal dans le cadre d’accords sur le sauvetage en mer, a été délocalisé en Guinée Conakry pour contribuer, en coopération avec les autorités guinéennes, à la lutte contre la pêche illégale, non déclarée et non-règlementée (INN).

Au lendemain de leur atterrissage à Conakry le 28 mars, les marins du ciel ont conduit une première patrouille avec un inspecteur des pêches. Ce premier vol d’investigation de la ZEE guinéenne a permis à l’équipage d’obtenir un premier aperçu général de la situation.

 

Le 30 mars, l’équipage de l’avion de surveillance maritime a mené un second vol opérationnel. Cette fois-ci, la priorité fut donnée à la surveillance des zones interdites à la pêche. L’inspecteur embarqué a permis de faire le lien direct avec le Centre national de surveillance des pêches guinéen pour rendre compte la situation dans la zone. Quelques heures plus tôt, le détachement recevait la visite du Ministre de la défense guinéenne, accompagné du chef d'état-major de l’armée de mer guinéenne et de l'ambassadeur de France en Guinée.

  

Enfin, pour le troisième et dernier vol, l’attention de l’équipage et de l’inspecteur a été portée sur les activités des chalutiers industriels et semi-industriels, ainsi que sur les éventuelles pollutions liées aux activités minières.

 

Après trois vols opérationnels de surveillance des pêches et plusieurs heures passées à scruter le comportement des différents navires depuis les airs, l’équipage du Falcon 50 M et l’inspecteur des pêches ont pu reporter 12 cas suspects, directement transmis aux autorités compétentes.

 

Véritable fléau en Afrique de l’Ouest et susceptible de déstabiliser des économies entières, la pêche INN est la première menace pour les habitants du golfe de Guinée. La mission du F50 en Guinée Conakry, conduite en coopération étroite avec les autorités guinéennes, est un exemple concret de l’engagement de la France pour renforcer la sécurité maritime dans la région en partenariat avec les nations riveraines.

 

Le Flacon 50 M de Dakar :

Basé à Dakar dans le cadre d’accords sur le sauvetage en mer, l’avion de surveillance maritime Falcon 50 de la Marine nationale participe aux missions de sécurité maritime dans le golfe de Guinée sous le contrôle opérationnel de CECLANT. Il conduit également des patrouilles opérationnelles SAGNE en coopération avec les pays riverains pour lutter contre la pêche illégale dans cette région du monde. Les bâtiments français déployés dans le cadre de l’opération CORYMBE et le Falcon 50 Marine basé à Dakar constituent le volet maritime des coopérations opérationnelles des armées dans cette région ; ils s’intègrent dans le dispositif militaire français stationné en Afrique occidentale.

COLD RESPONSE 2022 - Le Porte-hélicoptères amphibie Dixmude certifié aux opérations en Arctique

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COLD RESPONSE 2022 - Le Porte-hélicoptères amphibie Dixmude certifié aux opérations en Arctique
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Le 1er avril s’est achevé l’exercice multinational de l’OTAN COLD RESPONSE 2022 (CORE 22). Débutée le 14 mars, cette manœuvre interalliée organisée par la Norvège a mobilisé plus de 30 000 militaires venus de 27 nations. CORE 22 visait à renforcer les capacités des armées alliées et partenaires à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes face à un adversaire de puissance équivalente.

Le scénario de cet exercice de grande ampleur consistait en une invasion de la Norvège. Conformément à l’article 5 de la Charte de l'Alliance, tous les pays alliés et partenaires intervenaient au profit du pays agressé.

Une partie du dispositif français était armé par le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude – avec à son bord un Groupement tactique embarqué (GTE) et un détachement d’hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT) – la frégate multi-missions Languedoc et un avion de patrouille maritime Atlantique 2. Sous le contrôle opérationnel du commandement maritime de l’OTAN (MARCOM), la force navale a conduit des exercices multi-luttes, allant de la lutte antisurface et anti-sous-marine à la guerre des mines.

Dans son volamphibie, CORE 22 avait pour point d’orgue le débarquement de troupes françaises, néerlandaises et américaines. 800 militaires, dont 300 Français du GTE ont été projetés sur la plage norvégienne Red Beach, au cours d’une opération complexe menée dans des conditions climatiques exigeantes, où la collaboration interalliée et interarmées était primordiale. Plus d’une centaine de manœuvres amphibies ont été réalisées par les engins de débarquement de la Flottille amphibie, telles que la reconnaissance conjointe de plage ou la récupération des engins amphibies français à bord du radier du bâtiment amphibie néerlandais Rotterdam. Ces entraînements ont renforcé l’interopérabilité des deux marines. À terre, le GTE français a mené une offensive contre les forces adverses, appuyé par les Cougar et Gazelle du détachement ALAT embarqué à bord du PHA Dixmude, soulignant le caractère éminemment interarmées de cet exercice.

En prenant part à CORE 22, les armées françaises réaffirment leurs capacités à combattre dans des conditions difficiles et à engager des forces sous court préavis dans un environnement interallié.

COLD RESPONSE 2022 - Le Porte-hélicoptères amphibie Dixmude certifié aux opérations en Arctique
COLD RESPONSE 2022 - Le Porte-hélicoptères amphibie Dixmude certifié aux opérations en Arctique

JEANNE D’ARC – Bilan de l’exercice franco-indien VARUNA

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JEANNE D’ARC – Bilan de l’exercice franco-indien VARUNA
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À la suite de l’exercice multinational IMEX 22 au large de Goa, la mission JEANNE D’ARC a participé à l’exercice franco-indien VARUNA.

 

Du 1er au 3 avril 2022, le porte-hélicoptères amphibie Mistral, la frégate type LA FAYETTE Courbet, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain Loire ainsi qu’un sous-marin nucléaire d’attaque ont participé à cet exercice bilatéral avec la frégate indienne Chennai, son hélicoptère Seaking et un avion de patrouille maritime P-8. Pendant trois jours, les bâtiments français et indiens ont conduit des exercices de lutte anti-sous-marine ainsi que des entraînements de tirs et de manœuvres aviation.

VARUNA a préparé les équipages à faire face, en coalition, à une menace multi-milieux (aérien, surface et sous-marin) et illustre la coopération de haut niveau avec l’Inde, premier pays partenaire de la France en océan Indien.

Au cours des 5 mois de mission, le groupe JEANNE D’ARC 2022 sera successivement déployé en mer Méditerranée, puis en océan Indien avant de rejoindre l’océan Atlantique. Le groupe JEANNE D’ARC délivre une formation d’excellence pour former l’ensemble des officiers-élèves et contribue à renforcer l’interopérabilité avec nos alliés et partenaires riverains par la conduite d’exercices de grande ampleur. Tout au long de son déploiement, le groupe JEANNE D’ARC entretient une appréciation de situation dans les zones traversées tout en contribuant à la sûreté maritime.

 

 

JEANNE D’ARC – Bilan de l’exercice franco-indien VARUNA