Toulon – Le Beautemps-Beaupré prépare l’avenir dans le port militaire de Toulon

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Toulon – Le Beautemps-Beaupré prépare l’avenir dans le port militaire de Toulon
@ Marine nationale

Dans le cadre de sa mission en Méditerranée, l’équipage A du bâtiment hydrographique et océanique (BHO) Beautemps-Beaupré a œuvré durant une semaine dans le port militaire de Toulon pour y préparer l’arrivée de nouveaux moyens de la Force d’action navale (FAN) dans les décennies à venir.

 

Les levés de bathymétrie réalisés permettront notamment de définir les aménagements et dragages à réaliser pour permettre au premier port militaire d’Europe d’accueillir le porte-avions de nouvelle génération (PA-NG) dans la décennie 2030.

Ces travaux ont été conduits par les deux vedettes hydrographiques du BHO qui ont couvert le port militaire de Toulon et ses abords, comme la zone de Brégaillon, pour établir des relevés les plus complets possibles.

En parallèle, le BHO a conduit des actions d’entraînement, notamment dans le domaine de la défense et de la sécurité. Ces actions ont permis de requalifier l’équipe de visite du BHO grâce à une séance de tir et à un VISITEX réalisé sur le remorqueur Rebel qui a été évalué par la division entraînement de la Force d’action navale.

Enfin, à l’occasion de son passage à Toulon, le BHO a eu l’honneur de recevoir l’amiral commandant la Force d’action navale (ALFAN), le vice-amiral d'escadre Xavier Baudouard, ainsi que le préfet maritime de la Méditerranée, le vice-amiral d'escadre Gilles Boidevezi.

MER BALTIQUE - L’Atlantique 2 en patrouille au profit de l’OTAN

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MER BALTIQUE - L’Atlantique 2 en patrouille au profit de l’OTAN
@ EMA

Le 16 mars, un avion de patrouille maritime Atlantique 2 (ATL 2) de la Marine nationale a conduit une mission de surveillance au-dessus de la mer Baltique. L’objectif de ce déploiement était double : contribuer activement aux mesures d’assurance de l’OTAN et disposer d’une appréciation autonome de situation dans cette région stratégique.

 

Projeté depuis la base de l’aéronautique navale de Lann-Bihoué, l’aéronef de la flottille 21F et ses 14 membres d’équipage ont décollé tôt dans la matinée pour mettre le cap sur Nordholz, base aéronavale située en Allemagne. Cette étape a permis à l’aéronef français de bénéficier du soutien logistique nécessaire à la conduite de sa mission, et à l’équipage de rassembler les informations récentes sur la zone d’opérations au cours d’un briefing entre alliés de l’OTAN.

L’ATL 2 a ensuite redécollé en direction de la mer Baltique. Sur zone, l’avion de patrouille maritime a mis en place ses différents capteurs pour débuter sa mission de surveillance et de reconnaissance.

Au cours de sa mission, l’équipage s’est coordonné avec un avion de patrouille maritime P3 de la marine allemande, en échangeant des informations de la situation tactique. Cette coopération constitue un moyen efficace de démultiplier les effets grâce à une extension sensible de la zone couverte.

Cette mission ordonnée et coordonnée depuis Brest par le centre opération (CENTOPS) du Commandement de la zone maritime Atlantique (CECLANT) a permis d’obtenir un état des lieux précis des activités maritimes et aéromaritimes en mer Baltique, contribuant ainsi à la profondeur stratégique de la France sur le théâtre Atlantique nord, tout en participant pleinement à la posture défensive et dissuasive de l’OTAN en Baltique.

 

L’avion de patrouille maritime Atlantique 2, conçu pour la lutte-anti sous-marine armée, participe à la maîtrise du milieu aéromaritime sous et sur la surface, de la zone littorale jusqu’au grand large. Ses capacités de détection diversifiées, tant actives que passives, ses capacités d’engagement et des capacités de contrôle le prédisposent à jouer un rôle essentiel dans tout dispositif de combat aéronaval. Sa capacité de projection et son long rayon d’action lui permettant d’opérer en tout point d’intérêt stratégique de la France.

 

CLEMENCEAU 22 – Coopération franco-libanaise en Méditerranée orientale

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CLEMENCEAU 22 – Coopération franco-libanaise en Méditerranée orientale
@ Marine nationale

Après une brève relâche opérationnelle à Beyrouth dans le cadre de son déploiement au sein du groupe aéronaval, la frégate multi-missions Normandie a appareillé le 24 mars pour conduire un exercice d’opportunité avec l’engin de débarquement Damour des Forces Armées Libanaises.

 

Au cours de cet entraînement conjoint, la Normandie a pu déployer son équipe de visite à bord du Damour pour y mener une enquête de pavillon avant de procéder à un exercice d’évolutions tactiques alliant procédure et manœuvre. Un échange d’officiers de liaison pour la durée de l’exercice a permis de se coordonner et d’optimiser les échanges.

 

La veille de l’appareillage, les forces armées libanaises avaient organisé une plongée profonde sur une épave datant de la guerre civile, rassemblant sept plongeurs de bord et plongeurs d’armes de nos deux pays.

 

La conduite de cet exercice avec les forces armées du pays du cèdre a permis de faire vivre une coopération déjà étroite et de mettre en valeur nos liens d’amitié si particuliers avec la nation libanaise. La Normandie a ensuite repris sa mission au sein du groupe aéronaval, afin de contribuer à la connaissance de la situation en Méditerranée orientale.

 

Les coopérations avec les marines partenaires de la rive Sud de la Méditerranée sont un axe fort du déploiement CLEMENCEAU 22 du groupe aéronaval. Constituée autour du porte-avions Charles de Gaulle, cette force aéromaritime internationale est positionnée en Méditerranée centrale pour renforcer la posture de défense du flanc Est de l’Alliance.

CLEMENCEAU 22 – Coopération franco-libanaise en Méditerranée orientale
CLEMENCEAU 22 – Coopération franco-libanaise en Méditerranée orientale nvention MINARM

Méditerranée occidentale – Le Bélier en mission de surveillance maritime

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Méditerranée occidentale – Le Bélier en mission de surveillance maritime
@ Marine nationale

Au terme de son dernier arrêt technique avant son retrait du service actif, le remorqueur côtier Bélier a repris la mer pour une mission de surveillance des approches maritimes en Méditerranée. Au programme, action de l’État en mer et défense maritime du territoire.

Placé sous le contrôle opérationnel de CECMED, le Bélier a attentivement surveillé les côtes de Corse du Nord au Sud durant une semaine. Les bonnes conditions météorologiques rencontrées sur place lui ont permis des mises à l’eau très fréquentes de son embarcation, lui conférant une allonge supplémentaire en eau peu profonde.

Ses contacts réguliers avec la chaîne sémaphorique ont permis d’optimiser la planification des zones de patrouille. L’objectif est de ne laisser aucun angle mort sans surveillance, dans une zone où la navigation de plaisance le long des côtes s’intensifie à l’approche de la saison estivale.

Après une brève relâche à Portoferraio, sur l’île d’Elbe, le Bélier a regagné Toulon. Attaché au service des moyens portuaires de la base navale, il reprendra son cycle régulier d’alerte portuaire, pour l’assistance à la manœuvre des bâtiments de fort tonnage.

Mission Asie 2022 : Le Vendémiaire s’entraîne avec l’US Navy

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Mission Asie 2022 : Le Vendémiaire s’entraîne avec l’US Navy
@ EMA

Avant de retrouver le Pacifique sud, la frégate de surveillance (FS) Vendémiaire a conduit un dernier exercice commun avec un des bâtiments de l’US Navy, l’USS Charleston, bâtiment de type LCS (Littoral Combat Ship) de classe Independance, alors en patrouille au large de Guam.

Si les exercices entre les deux bâtiments étaient prévus le 28 mars au matin, l’entraînement avait déjà commencé la veille pour les équipes du central opération qui mettaient en place une liaison de données tactiques (LDT) avec le navire américain afin d’établir une situation tactique commune et de profiter ainsi des senseurs des deux bâtiments.

A 08h00 heure locale, la FS Vendémiaire et l’USNS Charleston se retrouvent à une trentaine de nautiques de l’île de Guam, base américaine du Pacifique. Le premier exercice concerne en particulier la passerelle : il s’agit de présentations au ravitaillement à la mer, manœuvre qui place les deux navires à proximité afin de simuler un ravitaillement. A tour de rôle pendant 2 heures, les frégates française et américaine ont joué le rôle de ravitaillé et ravitailleur. Une fois les manœuvres terminées, l’USS Charleston a mis en œuvre son hélicoptère embarqué de type Blackhawk afin d’effectuer un transfert de personnel entre les deux bâtiments. Trois personnes dont le commandant de la frégate américaine ont été invités à bord du Vendémiaire pour déjeuner, tandis que quatre personnes de la frégate de surveillance sont allées visiter le LCS Charleston.

Une fois les visites terminées, les bâtiments de guerre se sont mis en position pour effectuer un ultime exercice : des tirs en formation. Pendant une heure et demi, l’USNS Charleston, son hélicoptère et la FS Vendémiaire ont fait parler la poudre avec leur artillerie de petit calibre, de 7,62 mm à 20 mm. Les cibles détruites, les deux équipages se sont séparés afin de poursuivre leurs patrouilles respectives.

Cet entraînement bilatéral conclut une longue série d’interactions que le Vendémiaire a pu mener au cours de la mission Asie 2022, illustrant ainsi le multilatéralisme voulu par la France en Indopacifique.

Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone Pacifique.

 

Mission Asie 2022 : Le Vendémiaire s’entraîne avec l’US Navy
Mission Asie 2022 : Le Vendémiaire s’entraîne avec l’US Navy

L’Arago plonge à la rencontre de son histoire

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L’Arago plonge à la rencontre de son histoire
@ Marine nationale

En patrouille dans l’archipel des Australes, l’Arago a pu profiter de sa bonne connaissance des fonds marins de la Polynésie pour réaliser une opération d’entrainement à la plongée particulière car chargée d’histoire.

n effet, situé à 70 nautiques de toute côte, érigé sur des fonds de 4000 mètres, le mont Arago est un haut fond sous-marin dont le sommet ne se situe qu’à 20 mètres sous la surface de l’eau. Et s’il porte le nom de notre patrouilleur, c’est tout sauf un hasard : c’est bien l’Arago qui l’a découvert en 1993. En effet, avant d’être peint en gris, l’Arago fut d’abord un bâtiment hydrographique, basé à Papeete de 1991 à 2001. Ses nombreuses campagnes ont permis d’établir les précieuses cartes de navigation, toujours entretenues et mises à jour par le SHOM.

Aujourd’hui patrouilleur, le navire a pu profiter en ce mois de mars de conditions météorologiques exceptionnelles pour envoyer à l’eau une équipe de plongeurs à la découverte de ce haut fond en pleine mer, couvert de corail et abritant une faune très riche. Les plongeurs ont pu constater son bon état de conservation et aucun navire de pêche n’a été observé à l’entour.

Cette mission s’inscrit dans le cadre de la stratégie ministérielle de maîtrise des fonds marins adoptée en février 2022 par la ministre des armées, Florence Parly, qui fixe des objectifs de connaissance et de surveillance de ces fonds aux forces armées.

Forum des métiers de l’aéronautique navale de la BAN Landivisiau

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Forum des métiers de l’aéronautique navale de la BAN Landivisiau
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Un succès pour le forum des métiers de l’aéronautique navale organisé le 25 mars sur la base d’aéronautique navale (BAN) de Landivisiau (29). Près de 1100 jeunes de la région et au-delà sont venus à la rencontre des marins du ciel, lors de rendez-vous très attendu.

En pleine période de choix d’orientation, les jeunes étudiants se sont rendus sur la BAN de Landivisiau afin de découvrir les différents métiers qui peuvent s’offrir à eux au sein de l’aéronautique navale.

 

Le contre-amiral Eric Janicot, commandant la force de l’aéronautique navale ainsi que le capitaine de vaisseau Marc Moreau, commandant la base d’aéronautique navale de Landivisiau ont accueilli sur ce forum des métiers, au sein de la Flottille 12F, des jeunes âgés de 11 à 29 ans. De nombreux aéronefs étaient exposés avec leurs équipages afin de susciter des échanges entre les marins du ciel et les jeunes venus à leur rencontre. Ces jeunes visiteurs ont ainsi pu voir de près trois RAFALE Marine, un CAIMAN Marine, un DAUPHIN, un ATL2, un FALCON 50, un FALCON 10, un SR20. Les équipages ont présenté leurs aéronefs et leurs missions aux jeunes venus nombreux se renseigner sur les métiers de pilote et membre d’équipage de l’aéronautique navale.

 

Par ailleurs de nombreux stands métiers animés par du personnel militaire exerçant dans chacune des spécialités de l’aéronautique navale permettaient aux jeunes d’y recueillir également de la documentation et des informations. Une belle occasion de faire découvrir leurs métiers, à terre comme en mer, et partager la passion qui les anime. Des essais hydrauliques sur un Rafale en exposition statique ont fortement impressionné et intéressé les visiteurs.

Un grand concours a permis à 2 d’entre eux de remporter une séance de simulateur Rafale Marine. Outre les informations diffusées tout au long de cette journée par le speaker / animateur, 50 jeunes ont pu gagner de nombreux lots en répondant aux questions posées, selon différents degrés de difficulté.

 

Ce forum des métiers a suscité un vif intérêt de la part des jeunes mais aussi des parents et des enseignants qui les accompagnaient. Une édition particulièrement réussie, grâce au concours précieux de tous les services et unités de la BAN de Landivisiau, mais aussi du service de recrutement de la Marine et du CIRFA de Brest, au rendez-vous avec leur car podium et leur pro car.

 

Nos marins du ciel, passionnés et inépuisables sur le sujet ont ainsi pu partager sur leur carrière, leur métier, leur avenir, leurs missions. Des échanges très riches !

Le prochain rendez-vous « Forum des métiers » est prévu le 28 avril 2022 sur la base d’aéronautique navale de Hyères (83), près de Toulon !

 

Tout jeune souhaitant en savoir plus sur les métiers de l’aéronautique navale, est invité à contacter le centre d'information et de recrutement (CIRFA) près de chez lui (https://www.lamarinerecrute.fr/) afin d’échanger avec des marins conseillers en recrutement et pourquoi pas se lancer dans une carrière au sein de la Marine nationale !

 

DEFNET 2022 : Une nouvelle marche franchie dans la collaboration Cyber entre la Marine et les industriels de la convention MINARM

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DEFNET 2022 : Une nouvelle marche franchie dans la collaboration Cyber entre la Marine et les industriels de la convention MINARM
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Pour cette 9ème édition de l’exercice Cyber DEFNET, la Marine a choisi d’entraîner sa supply chains[1]Sous pilotage de l’officier de lutte informatique défensive (OLID) au sein de l’état-major des opérations de la Marine, les scénarios ont été spécialement conçus et animés par le Centre Support en Cyberdéfense (CSC) de la Marine . 

 

Ils ont eu pour objectifs de développer et consolider la collaboration avec les industriels de la convention du Ministère des Armées[2] dans le domaine de la réponse à incident Cyber. En effet, les acteurs malveillants exploitent de plus en plus les réseaux et systèmes d’inforamtion des opérateurs tiers de maintenance pour accéder aux réseaux des entités ciblées.

 

En quelques chiffres, les scénarios DEFNET de la Marine ont nécessité 6 mois de préparation et impliqué la Force d’action navale (ALFAN), la Force de l’aéronautique navale (ALAVIA), la Force océanique stratégique (ALFOST), 6 unités opérationnelles et 5 partenaires industriels de Défense. Ariane Group, MBDA, Thalès, Naval group et Airbus Helicopters (NHI) se sont ainsi engagés sur le terrain, au sein des Groupes d’Intervention en Cyberdéfense de la Marine. Cette collaboration d’experts Cyber marins et industriels et l’appui de l’armée de Terre pour un scénario a permis de lutter au plus près de la menace : à bord de la frégate Chevalier Paul pour traiter la compromission d’un système d’armes, sur la base aéronavale de Hyères pour remédier l’altération de données de vol des hélicoptères NH90 et enfin, incident cyber en environnement FOST.

 

Cette participation d’industriels sur des scénarios d’une complexité inédite a permis à la Marine de consolider ses processus avec ses partenaires tiers, de créer des mécanismes avec son « cercle de confiance industriel » pour évaluer et améliorer l’organisation d’une gestion de crise complexe rassemblant des interlocuteurs variés.

 

[1] Chaine de soutien 

[2] La convention MINARM  signée en 2019 a renforcé le liens entre 8 industriels de défense et le ministère des armées autour des questions de cyberdéfense.

DEFNET 2022 : Une nouvelle marche franchie dans la collaboration Cyber entre la Marine et les industriels de la convention MINARM

Le RPC Maïto en mission de contrôle des « Whales Watchers »

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Le RPC Maïto en mission de contrôle des « Whales Watchers »
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Le 24 mars, le remorqueur portuaire côtier (RPC) Maïto des forces armées aux Antilles (FAA), a effectué un contrôle auprès des professionnels proposant des sorties à la mer pour observer les cétacés. Cette mission réalisée avec le Sanctuaire Agoa, aire marine protégée de protection des mammifères marins qui s’étend sur l'intégralité des eaux françaises antillaises, avait pour objectif de contrôler le respect de la règlementation en vigueur dans ce domaine.

L’approche des mammifères marins est interdite à moins de 300 mètres sur l’eau, sous l’eau et au-dessus de l’eau pour les pratiquants de loisirs nautiques. Le survol en drone à moins de 300 mètres est également prohibé. Il est possible de recourir aux services des opérateurs professionnels d’observation commerciale des cétacés (dits whale watchers) formés par le Sanctuaire Agoa et disposant d’une autorisation pour naviguer à 100 mètres des mammifères marins.

La chargée de l'encadrement des activités humaines au Sanctuaire Agoa ainsi qu’un inspecteur de l’environnement de l’office français de la biodiversité (OFB) ont embarqué à bord du Maïto afin de procéder aux contrôles des whale watchers. Plusieurs infractions ont été constatés avant d’être corrigées suite à un contact radio du Maïto vers l’embarcation concernée.

Les FAA contribuent à la protection de l’environnement grâce à leurs moyens de lutte contre la pollution maritime et via des missions réalisées depuis plusieurs années avec les acteurs étatiques dans ce domaine :

* En 2020, le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Dumont d’Urville des FAA avait embarqué 15 scientifiques de l’OFB pour effectuer une mission d’étude en haute mer dans les eaux protégées par le parc naturel marin de Martinique (PNMM) et par le Sanctuaire Agoa.

* En 2021, les FAA ont mis à disposition le Maïto, le chaland multi-missions Luciole ainsi que deux plongeurs de la base navale pour une étude du PNMM sur les herbiers marins des côtes martiniquaises.

* Enfin, des échanges sont régulièrement organisées entre les FAA et les aires marines protégées pour former les marins à la connaissance de la réglementation en vigueur et développer ainsi leurs capacités de contrôle en mer dans le domaine de l’environnement marin.

 

Bon à savoir ! Il arrive parfois que les cétacés approchent spontanément les embarcations. Dans ce cas particulier, il faut veiller à ne pas avoir d’interactions avec les animaux (ne pas les nourrir, se mettre à l’eau et les toucher) et ne pas faire de bruit. Si ce sont de petits cétacés (delphinidés) qui approchent, il faut maintenir son cap et sa vitesse. Si ce sont de grands cétacés (baleine à bosse, cachalot), il faut réduire sa vitesse et débrayer son moteur.

Le RPC Maïto en mission de contrôle des « Whales Watchers »

Méditerranée – Fin de mission pour l’équipage A du Beautemps-Beaupré

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Méditerranée – Fin de mission pour l’équipage A du Beautemps-Beaupré
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Au terme de plus de deux mois de déploiement, l’équipage A du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré vient d’achever une mission en Méditerranée.

 

Au cours du déploiement, de nombreux levés hydrographiques dans le golfe du Lion, destinés à préparer l’implantation de parcs éoliens flottants et leurs zones de raccordement vers la terre, ont été menés suivant les priorités fixées par le ministère de la transition écologique.

Ces travaux ont permis de cartographier 370 km² de fonds marins et de réaliser 119 prélèvements de sédiments, en parcourant plus de 7 300 nautiques au total. Ils s’inscrivent dans la continuité des levés effectués par l’équipage B à la fin de l’été 2021.

Le fort vent d’est ayant balayé les côtes françaises de février à mars a nécessité des adaptations régulières du programme de levé en tirant partie de la complémentarité des moyens de bathymétrie (BHO et vedettes hydrographiques) pouvant être employés. Par ailleurs, le BHO a œuvré durant une semaine en rade de Toulon pour des travaux préparatoires à l’arrivée des bâtiments de nouvelle génération de la force d’action navale (FAN), dont le porte-avions de nouvelle génération (PA-Ng). Les escales réalisées à Barcelone, Marseille, Palma de Majorque et Livourne ont offert des occasions de rayonnement pour l’unité et le service hydrographique et océanographique de la Marine (Shom).

L’équipage B prendra en charge le BHO au début du mois d’avril. Il aura à conduire dans un premier temps des travaux dans les golfes de Saint-Tropez et de Saint-Raphael avant de poursuivre sa mission en Atlantique. Le BHO terminera son déploiement annuel à la fin du mois d’octobre 2022, après neuf mois passés hors de son port base.

Méditerranée – Fin de mission pour l’équipage A du Beautemps-Beaupré