Diaporama mission CLEMENCEAU 22

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Diaporama mission CLEMENCEAU 22
@ Marine nationale

Du 1er février au 7 avril 2022, le déploiement CLEMENCEAU 22 du groupe aéronaval en Méditerranée a contribué à la sécurité en profondeur de l’Europe et de la France, aux côtés de nos alliés européens et de l’OTAN. La force aéromaritime constituée autour du porte-avions Charles de Gaulle a d’abord été engagée en Méditerranée orientale pour soutenir les forces armées irakiennes dans la lutte contre Daech. Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, la mission a été réorientée en Méditerranée centrale pour protéger l’intégrité territoriale de nos alliés de l’Est de l’Europe et maîtriser l’environnement aéromaritime de la région.

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SPANISH MINEX 2022 : Les marins du chasseur de mines Andromède font route vers la Méditerranée

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SPANISH MINEX 2022 : Les marins du chasseur de mines Andromède font route vers la Méditerranée
@ Marine nationale

Le 4 avril 2022, le chasseur de mines tripartite (CMT) Andromède a appareillé de Brest pour rejoindre le théâtre Méditerranéen afin de participer à l’exercice de guerre des mines SPANISH MINEX 2022. Cet exercice interallié se déroulera au large de Palma de Majorque sous l’autorité de l’état-major de conduite de guerre des mines espagnol.

Les unités participantes seront réparties en deux groupes : le premier sera sous la bannière de l’OTAN où la France sera représentée par le CMT Capricorne et le deuxième sous la bannière de la force maritime européenne EUROMARFOR dans laquelle le CMT Andromède sera intégré. Cet exercice a pour objectif de renforcer la coopération et l’interopérabilité des unités dédiées à la lutte contre les mines navales et contribue ainsi au renforcement de la protection du flux maritime international.

Dès son départ, l’Andromède a mis à profit les jours de patrouilles hauturières afin de renforcer les capacités opérationnelles dans de multiples domaines de lutte comme l’artillerie, la guerre des mines, la sécurité classique ou encore la lutte contre les agressions par agents chimiques.

L’équipage du CMT Andromède fait maintenant route vers Portimao (Portugal) afin d’effectuer une relâche opérationnelle après une semaine d’entrainement dense. Cette escale sera également l’occasion de renforcer les liens avec le Portugal, partenaire de la France. Une plongée d’entrainement conjoint sera notamment organisée pour que les plongeurs démineurs français et portugais développent leur connaissances opérationnelles mutuelles.

ASIE 22 – Bilan de la mission pour la FS Vendémiaire

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ASIE 22 – Bilan de la mission pour la FS Vendémiaire
@ Marine nationale

Partie de son port base de Nouméa, le 31 janvier dernier, la Frégate de surveillance (FS) Vendémiaire a achevé le 8 avril son premier déploiement de l’année de plus de deux mois en Extrême-Orient. La mission du Vendémiaire s’est articulée autour de trois objectifs majeurs : assurer la présence de la France dans les zones d’intérêt stratégique, lutter contre la prolifération nucléaire et renforcer la coopération avec les pays de l’Indopacifique.

Au cours de son déploiement, le Vendémiaire a traversé plusieurs zones stratégiques, de la mer de Corail aux mers dites de Chine en passant par les eaux archipélagiques d’Indonésie ou encore en Mer Jaune. Grâce à ses nombreux capteurs, le Vendémiaire a permis à la France de disposer d’une appréciation autonome de situation en renforçant la connaissance de ces zones d’intérêt en proie à de vives tensions régionales. Elle a également permis de démontrer l’attachement de la France à la liberté de navigation dans les espaces communs.

En mars, le Vendémiaire a participé à deux reprises à la mission AETO, contribution française à la mission Enforcement coordination cell (ECC), qui vise à faire appliquer l’embargo contre la Corée du Nord. L’objectif est de reporter toute activité suspecte de navires marchands dans la zone et d’identifier les manœuvres d’approvisionnement à couple entre navires marchands et navires nord-coréens.

Le déploiement du Vendémiaire a permis de renforcer la coopération avec les marines alliées et les pays partenaires de la France en Indopacifique. Plusieurs exercices d’ampleur ont été réalisés à la mer, notamment avec les forces armées indonésiennes, américaines, vietnamiennes, philippines, malaisiennes, japonaises et sud-coréennes, parfois complétées d’activités à terre lors des escales du bâtiment (à Singapour, en Indonésie, en Malaisie, au Vietnam, aux Philippines et en République de Corée).

la mission ASIE 22 a été l’occasion pour le contre-amiral Rey, commandant la zone Asie-pacifique (ALPACI) de se déplacer en Malaisie, Indonésie, Philippines, République de Corée et au Japon. Après près de deux ans de rencontres essentiellement virtuelles en raison de la pandémie mondiale, le déploiement du Vendémiaire a ainsi permis de renforcer plus significativement la coopération à haut niveau et de contribuer à la stratégie de rayonnement français dans la région.

Source : Etat-major des armées
Crédit : EMA

La frégate de surveillance Prairial en arrêt technique intermédiaire

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La frégate de surveillance Prairial en arrêt technique intermédiaire
@ Marine nationale

Entrée en zone de réparation navale le 23 février 2022, la frégate de surveillance (FS) Prairial a débuté son arrêt technique intermédiaire (ATI) à Papeete. L’équipage s’est engagé dans un marathon afin de réaliser les réparations et modifications qui permettront au bâtiment de rester opérationnel et d’assurer ses futures missions.

Après deux longues missions en Asie et en Amérique du Sud en 2021, portant la durée en mer à 117 jours, ce temps industriel est l’occasion de prendre soin du bâtiment, de ses œuvres mortes et superstructures, mais aussi de ses machines, installations et locaux de vie. Près de 800 lignes de travaux sont planifiées et devront être réalisées en quelques semaines. Aux ouvrages prévus par le plan de maintenance du bâtiment, s’ajoutent le traitement des obsolescences et l’ajout de nouveaux systèmes de communication. Ces lignes de travaux concernent ainsi tous les secteurs du bâtiment : changement des trois diesel-alternateurs, du guindeau, installation d’une nouvelle tourelle de 100mm, visite des auxiliaires, réfection des hygiènes, peinture et changement des revêtements au sol de différents locaux-vie sur près de 200 mètres carré. Par ailleurs, le bateau se dote de nouveaux systèmes d’information et de télécommunication (RIFAN 2.1, SIABOX, STCAT…) et installe une nouvelle liaison de données tactiques (L22), parfaitement adaptée à tous les domaines de lutte.

Lors d’une manœuvre réalisée le 6 avril, la FS Prairial s’est accostée au port autonome de Papeete afin de procéder au remplacement de sa tourelle d’artillerie de 100mm. La manutention de cette tourelle de près de 24 tonnes a pu être menée à bien grâce au concours des marins de l’équipage, du service de soutien de la flotte (SSF) et de Naval Group.

Pour un chantier de cette ampleur, c’est tout un complexe militaro-industriel qui est mis en place, avec près de 150 marins et 100 ouvriers et techniciens civils mobilisés sur place. L’ATI est placé sous la maîtrise d’ouvrage du SSF et sous la maîtrise d’œuvre d’ensemble de Chantiers de l’Atlantique. Les marins du Prairial réalisent aussi eux-mêmes de nombreuses lignes de travaux d’entretien et concourent au respect des règles de sécurité et de prévention sur le chantier. Ils sont aidés par les ateliers militaires de soutien outre-mer (AMSO) qui dépendent du SSF et par les sous-traitants industriels qui se voient confier des travaux plus spécialisés. Une bonne relation tripartite entre l’équipage, le SSF et Chantiers de l’Atlantique permet ainsi la répartition, la coordination et la conduite des différentes tâches à mener.

Le renouvellement du principal système d’armes du Prairial constituait une des étapes majeures de son arrêt technique intermédiaire, qui a débuté fin février pour redonner du potentiel au bateau. Ce changement de tourelle est réalisé tous les 10 ans environ et permettra ainsi de maintenir cette capacité opérationnelle jusqu’au retrait du service actif de cette frégate, prévu en 2031.

Le Prairial retrouvera sa disponibilité opérationnelle en mai et sortira pour une période d’essais à la mer afin de tester notamment son usine électrique, son guindeau, sa nouvelle liaison tactique et sa tourelle 100mm. Le bâtiment sera alors prêt à reprendre le large pour Hawaï le 19 juin pour honorer sa participation à l’exercice international RIMPAC (Rim of the Pacific) 2022.

Les plongeurs-démineurs au sein de l’exercice GOLDEN ARROW

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 Les plongeurs-démineurs au sein de l’exercice GOLDEN ARROW
@ Marine nationale

Du 22 au 29 mars 2022, un entraînement majeur de sauvetage de sous-marin s’est déroulé en Ecosse au profit du NSRS (NATO Submarine Rescue System). Six plongeurs démineurs de la Marine nationale et une infirmière hyperbariste y ont participé et sont désormais de nouveaux aptes à mettre en œuvre le NSRS.

Après avoir mis en place l’ensemble du système sur le navire support britannique Northern River en moins de 48 heures, les plongées avec le SRV (Submarine Rescue Vehicle) se sont enchaînées afin d’entraîner les pilotes et requalifier les RCO (Recompression Chamber Operators) français. Des plongées quotidiennes de plusieurs heures et des actions qualifiantes ont ainsi été réalisées : passage en revue de toutes les procédures d’ouverture de panneaux, transfert de personnel et réactions aux différents cas non conformes.

Une fois ces prérequis validés, une cible représentant un sous-marin a été posée à 45 mètres de profondeur. Particularité de la manoeuvre : cette cible présentait un angle de 20° rendant encore plus complexe l’ensemble des actions à réaliser, dont en particulier le « posé » du SRV sur la cible pour permettre l’ouverture de son panneau. Une plongée de nuit a également été réalisée dans la nuit du 28 au 29 mars 2022.

En parallèle, le reste de l’équipe s’est activé autour du système surface. Après des check lists quotidiennes et afin de maintenir leurs qualifications, différents exercices ont été effectués : mise en pression du système, ventilation du système, réactions à des cas non conformes, essai de la nouvelle caméra avec fibre optique, mécanisation de procédures, connexion sous pression du SRV au TUP (Transfer Under Pressure) avec transfert d’un accidenté au travers des différentes chambres jusqu’au sassage dans le caisson hyperbare biplaces, prise des commandes en mode manuel ainsi qu’une formation au logiciel médical « HAUX » pour l’infirmière. Avec une météo particulièrement favorable, un personnel NSRS toujours aussi présent et avenant, l’ensemble des opérations s’est parfaitement déroulé et les objectifs visés ont été atteints. Après plusieurs heures de manipulation l’ensemble de l’équipe a été requalifié.

Prochain rendez-vous : l’exercice majeur NORTHERN SUN qui se tiendra en Norvège en mai 2022.

Le Malin hissé par le plus grand portique du monde

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Auteur : La rédaction

Le Malin hissé par le plus grand portique du monde
@ Marine nationale

Au petit matin du samedi 9 avril 2022, l’équipage du patrouilleur Le Malin s’affairait pour préparer une manœuvre inédite. Dans le cadre de son arrêt technique planifié à l’île Maurice, Le Malin a été hissé pour la première fois hors de l’eau par le plus grand portique à sangles du monde.

L’arrêt technique délocalisé a débuté le 4 avril. La préparation du bateau, en particulier la maitrise de sa stabilité, a été l’élément clé de cette première semaine. En effet, le Chantier Naval de l’Océan Indien (CNOI) situé à l’île Maurice, habitué à entretenir Le Malin en cale sèche, a décidé de mettre le patrouilleur sur terre-plein. Cette nouvelle méthode est un défi aussi bien pour le chantier que pour l’équipage qui a dû revoir son organisation.

Le grand portique automoteur acheté par CNOI est le plus grand du monde. Conçu pour hisser jusqu’aux 1500 tonnes du palangrier île de la Réunion II, cet élévateur à sangles a été conçu par la société Cimolai spécialisée dans la manutention extraordinaire comme par exemple le transport vers le pas de tir de la fusée Ariane. Cet achat reflète le dynamisme de ce chantier en extension et le lien fort entre La Réunion et Maurice.

Pendant six semaines, le patrouilleur basé à 14 heures de navigation de là, à La Réunion, va subir des visites de son moteur de propulsion, de ses deux diesels-alternateurs ainsi que des travaux sur ses usines de réfrigération et sur l’appareil à gouverner. Ces travaux représentent également une opportunité pour l’équipage. Assurant les arrêts techniques du Malin depuis plusieurs années, le personnel du CNOI est en effet fin connaisseur du Malin. Les marins pourront donc auprès d’eux approfondir leur connaissance de leur bâtiment. Une fois l’arrêt technique terminé, l’équipage du Malin repartira avec tout le potentiel nécessaire pour conduire de nouvelles missions dans la zone sud de l’océan Indien.

Les 1700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

Opérations de chasse aux mines en Jordanie

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Auteur : La rédaction

Opérations de chasse aux mines en Jordanie
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Durant la phase retour de son déploiement en océan Indien, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Orion a conduit le 7 avril 2022 des opérations de chasse aux mines au large des côtes jordaniennes.

Avec l’accord des autorités locales et après avoir embarqué deux officiers de la Marine royale jordanienne, le CMT Orion a débuté ses opérations de surveillance dans les eaux territoriales jordaniennes. Ces échanges avec la marine jordanienne ont permis de présenter le savoir-faire français dans le domaine de guerre des mines. Cette rencontre a également contribué à entretenir le réseau de partenariats stratégiques et de coopération dans cette zone.

Le CMT Orion avait appareillé de Toulon le 14 février 2022 pour débuter un déploiement visant à contribuer à la sécurisation des acheminements stratégiques dans les zones à fort risque de présence de mines. Il a également conduit des opérations de surveillance du détroit de Bab-el-Mandeb et des routes d’accès au port de Djibouti.

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le golfe Arabo-Persique et le nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entrainer les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

ATLANTIQUE NORD : Les marins de L’Aigle, guerriers de la chasse aux mines, participent à l’exercice MCM Warrior

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ATLANTIQUE NORD : Les marins de L’Aigle, guerriers de la chasse aux mines, participent à l’exercice MCM Warrior
@ Marine nationale

Du 25 mars au 7 avril, le chasseur de mines tripartite (CMT) L’Aigle a navigué en mer d’Ecosse dans le cadre de l’exercice MCM WARRIOR (Mine Counter Measures). Cet entraînement conjoint organisé par la Royal Navy avait pour objectif de perfectionner l’interopérabilité des unités au sein d’un Task Group et de préparer les unités britanniques (chasseurs de mines et état-major) prochainement déployées dans le Golfe Persique.

Profitant d’une météo favorable, L’Aigle a appareillé de Brest le 21 mars en direction de l’Ecosse où s’est tenue la Pre Sail Conference (PSC) de l’exercice, ultime grand briefing avant que les unités ne prennent le large.

Après une brève escale, l’équipage du CMT L’Aigle a appareillé de Glasgow pour conduire la première phase de l’exercice. Les marins français ont d’abord rejoint trois chasseurs de mines britanniques et un groupe de plongeurs démineurs britanniques pour constituer un Task Group  sous le commandement tactique de l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines de la Royal Navy.

Durant les jours suivants, le groupe a navigué dans les eaux écossaises autour de l’île d’Arran pour affronter une dizaine d’assauts dirigées par les bateaux et aéronefs des « forces ennemies ». Au cours des exercices quotidiens de lutte au-dessus de la surface (SURFEX et ADEX) , l’équipage de L’Aigle est resté au poste de combat pour répondre graduellement aux harcèlements adverses en usant des différentes options en leur possession, allant de l’échange radio jusqu’à l’ouverture du feu.

MCM Warrior s’est achevé par une dernière séquence mettant en scène un affrontement de haute-intensité. Cet épisode a permis d’éprouver les procédures acquises par les unités alliées tout au long de l’exercice.

Les différentes phases de l’exercice ont confirmé la haut-niveau d’interopérabilité entre les marines française et britannique, capables d’agir de manière coordonnées dans différents domaines de lutte. Après une escale logistique à Faslane, les marins de L’Aigle retrouveront leur port-base brestois après trois semaines de déploiement.

Portrait : EV2 Gabin, officier-élève à bord du porte-hélicoptères amphibie Mistral

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Portrait : EV2 Gabin, officier-élève à bord du porte-hélicoptères amphibie Mistral
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Actuellement déployé sur la mission Jeanne d’Arc 2022 dans le cadre de sa formation, l’EV2 Gabin nous présente son parcours et ses aspirations pour devenir futur chef de service de spécialité « énergie ».

À 26 ans, il possède un diplôme d’ingénieur généraliste, avec une spécialisation en aéronautique et espace. Du centre spatial en Guyane à Airbus Helicopters à Marignane en passant par la Pologne, le midship a réalisé de nombreux stages en France et à l’étranger. Ces expériences ont été déterminantes et l’ont conforté dans son souhait de donner un aspect « extraordinaire » à sa carrière. Le souhait, dit-il, « d’une vie différente, originale, et sans routine ».

Familier du milieu marin depuis sa tendre enfance grâce au voilier familial, c’est naturellement qu’il décide de signer pour un Volontariat Officier Aspirant (VOA) de spécialité « énergie propulsion » (ENPRO) l’an dernier sur la Frégate de type La Fayette Surcouf. Cette première expérience dans la Marine lui a donné les bases de la vie de marin, et les particularités techniques du métier de chef de service « machines thermiques » ou « flotteur ». « Est-ce que je suis fait pour la vie embarquée ? » :  la réponse se trouve dans son choix de carrière qui se concrétise cette année lors du déploiement de la mission Jeanne d’Arc 2022. Dorénavant officier de marine sous contrat (OMSC) en tant qu’ENPRO, parfaitement dans son élément de par l’expérience qu’il a acquise, il est à même d’aider, d’aiguiller voire de rassurer ses camarades officiers-élèves issus du recrutement externe, dans l’environnement opérationnel de la Marine.  

Après une période de cours et de formation initiale à la vie de marin de septembre à décembre, suivie d’une période d’approfondissement technique au Pôle Ecoles Méditerranée à Saint-Mandrier de décembre à février, l’EV Gabin a embarqué à bord du PHA Mistral et de la FLF Courbet, pour effectuer leur mission Jeanne d’Arc, période qui a pour « vocation de nous former à nos futurs rôles de chef de service et de capitaine de compagnie ».

L’EV Gabin envisage une spécialité sur les bâtiments de surface à l’issu de sa mission,.Lorsqu’on lui demande l’affectation qu’il souhaiterait, l’EV2 Gabin répond « j’aimerais être affecté sur un bâtiment à taille humaine, avec un peu d’ancienneté, avant de viser plus gros et plus récent. Servir sur une FLF me conviendrait parfaitement ». Enfin, l’EV2 Gabin encourage vivement la découverte de cet univers, tant maritime que spécialisé en tenant ces propos : « Si j’avais un conseil à donner aux étudiants hésitant à franchir le cap, commencez par faire un VIA et faites-vous votre propre image de la vie embarquée. Vous vivrez une expérience vraiment hors du commun ! »