Guerre des mines : lancement de l’exercice CUTAWAY

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Guerre des mines : lancement de l’exercice CUTAWAY
@ Marine nationale

Dédié à l’entrainement à la lutte contre les mines en zone portuaire, l’exercice CUTAWAY vient de débuter sa première phase à Toulon avant de se déployer à Port-Vendres (Pyrénées-Orientales) où aura lieu, du 29 avril au 5 mai 2022, la deuxième phase. Cet exercice interalliés et interarmées a pour but le renforcement de notre interopérabilité dans le domaine de la guerre des mines et de la neutralisation de munitions et explosifs.

 

Conduit par l’état-major de guerre des mines de la Force aéromaritime de réaction rapide (FRMARFOR), les manœuvres se dérouleront en deux phases. Les unités participantes effectueront tout d’abord divers ateliers de guerre des mines et de déminage pour assurer l’entraînement de leurs équipes à faire face à une grande variété de mines et engins explosifs. Fortes de cet entraînement, elles débuteront ensuite la phase tactique.

Basé sur un scénario proche de ce que nos forces armées peuvent vivre une fois déployées en opération, l’exercice prévoit durant cette phase le déploiement d’une force de déminage portuaire. Sa mission sera de sécuriser une zone où la présence de mines et d’engins explosifs fait peser une menace sur la libre circulation maritime aux abords d’un pays en proie à une forte instabilité politique. La lutte contre les mines, en mer et à terre, se fait ainsi dans un contexte de menaces de la part de groupes terroristes simulés.

Lors de l’exercice CUTAWAY, des membres du Groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée, le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Seine, le bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et le bâtiment affrété Rebel, des fusiliers marins du Bataillon de fusiliers marins Morsier, la 13ème Demi-brigade de la Légion étrangère (DBLE) ainsi que des plongeurs démineurs américains, britanniques et slovènes s’entraîneront de concert. Il s’agit d’une opportunité importante pour la Marine nationale et pour l’armée de Terre d’accroître leur interopérabilité interalliée dans le domaine du déminage, le partage et la mutualisation de leurs savoir-faire étant facteurs d’efficience.

Les mines marines sont des engins explosifs posés sur le fond, entre deux eaux ou à la dérive (qui explosent au contact ou à proximité des navires ou sous-marins). Leur déclenchement peut se faire par contact, influence magnétique, acoustique, électrique ou dépressionnaire. Elles contiennent quelques dizaines de kilogrammes à une tonne d’explosif. Elles peuvent être de conception très sophistiquée ou artisanale. Ce sont des armes relativement faciles à produire et à mettre en œuvre, d’une efficacité redoutable et qui nécessitent beaucoup de temps et de moyens pour être éradiquées.

Chaque année, environ 1 500 engins explosifs (représentant 35 tonnes d’explosif) sont neutralisés par l’action de la Marine nationale.

 

JEANNE D’ARC - Un task group à 4 bâtiments entre La Réunion et le Cap

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JEANNE D’ARC - Un task group à 4 bâtiments entre La Réunion et le Cap
@ EMA

Du 17 au 26 avril 2022, la Frégate de surveillance (FS) Nivôse et le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain ont rejoint le groupe JEANNE D’ARC depuis La Réunion jusqu’en Afrique du Sud. L’intégration de deux bâtiments supplémentaires illustre la montée en puissance du groupe en zone sud de l’océan Indien.

 

Le 17 avril, la FS Nivôse et le BSAOM Champlain ont quitté leur port d’attache de Port-des-Galets à La Réunion pour rejoindre le groupe JEANNE D’ARC, déjà constitué du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et de la Frégate légère furtive (FLF) Courbet.

Sous le contrôle opérationnel du commandant supérieur des Forces armées de la zone sud de l’océan Indien (FASZOI), le groupe a contribué à la surveillance des espaces maritimes sous souveraineté française. Ces cinq derniers mois, il a été déployé de la mer Méditerranée à l’océan Atlantique, en passant par la mer Rouge, l’océan Indien, le golfe de Guinée et les Caraïbes.

Pendant une dizaine de jours, tout en assurant leur mission, les quatre bâtiments ont réalisé des manœuvres conjointes : manœuvres tactiques de surface, présentations de ravitaillement à la mer, exercices de visite d’un navire suspect ou encore des manœuvres aviation.

Dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC, ces manœuvres à quatre bâtiments ont constitué une occasion rare de mettre les officiers-élèves en situation de manœuvrer une task force maritime et de développer leur sens tactique et leur maîtrise des opérations aéro-maritimes. Les équipages du Nivôse et du Champlain ont accueilli les midships, nom donné aux officiers-élèves en formation : ils ont ainsi pu découvrir deux bâtiments de la Marine nationale dont les missions principales sont de surveiller les zones économiques exclusives françaises (ZEE), de lutter contre les activités illicites et de protéger les intérêts français.

Au cours des 5 mois de mission, le groupe JEANNE D’ARC 2022 sera successivement déployé en mer Méditerranée, puis en océan Indien avant de rejoindre l’océan Atlantique. Le groupe JEANNE D’ARC délivre une formation d’excellence pour former l’ensemble des officiers-élèves et contribue à renforcer l’interopérabilité avec nos alliés et partenaires riverains par la conduite d’exercices de grande ampleur. Tout au long de son déploiement, le groupe JEANNE D’ARC entretient une appréciation de situation dans les zones traversées tout en contribuant à la sûreté maritime.

 

JEANNE D’ARC - Un task group à 4 bâtiments entre La Réunion et le Cap

Intervenir dans un hôpital

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Intervenir dans un hôpital
@ Marine nationale

Le 21 avril, le bataillon de marins-pompiers de Marseille a participé à un exercice incendie aux côtés du personnel de l’Assistance publique – hôpitaux de Marseille (APHM) dans les locaux de la Timone.

 

L’exercice a mobilisé environ 70 marins-pompiers et une vingtaine d’engins. Il se déroulait au 14e étage de l’établissement, qui accueille un service pédiatrique. L’incident simulé impactait également les deux étages supérieur et inférieur.

Comme pour tout exercice de ce type, l’objectif était d’évaluer tout à la fois les réactions immédiates de l’exploitant ainsi que ses outils de mise en sécurité de l’établissement et des patients, les actions du service incendie du bâtiment et la qualité de la passation d’informations entre le service incendie et les marins-pompiers, mais aussi d’éprouver et de renforcer la collaboration entre le personnel du BMPM et celui de l’établissement pour éteindre le sinistre, mettre en sécurité les usagers et le personnel de l’hôpital et prendre en charge les potentielles victimes.

C’est une nécessité pour le personnel du Bataillon de continuer à s’entraîner dans ce type d’établissement pour garder à jour sa connaissance des infrastructures et des procédures d’intervention. En l’occurrence, la tâche a été rendue ardue par la combinaison de deux facteurs : la hauteur de l’immeuble et le caractère hospitalier de l’établissement. Face au risque que représenterait un incendie dans un bâtiment de cette nature, le Bataillon s’entraîne, avec le personnel de l’APH-HM, à apporter la réponse opérationnelle la plus appropriée et la plus efficace.

 

Intervenir dans un hôpital
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La mission JEANNE D’ARC sur les sommets de La Réunion 

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La mission JEANNE D’ARC sur les sommets de La Réunion 
@ Marine nationale

Après sa participation aux exercices IMEX 2022 et VARUNA, le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral et la Frégate de type La Fayette (FLF) Courbet ont traversé l’océan Indien et fait relâche sur l’île de la Réunion, dans le cadre de la mission JEANNE D’ARC 2022.

 

Après quinze jours en mer et de nombreuses sollicitations opérationnelles, nombreux ont été les marins motivés par les défis sportifs proposés.

Les plus sportifs ont participé au trail de la « Griffe du Diable » sur deux tracés de 16 et 27 kilomètres sur les pentes du volcan. Tous ont fait preuve de dépassement de soi et plusieurs s’y sont illustrés avec mérite.

Les équipes de rugby et de football du Mistral n’ont pas été en reste puisqu’elles ont participé à 6 matchs amicaux avec des équipes locales.

Attirés par les sommets et enthousiastes à relever le défi posé par l’équipage du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain, qui a gravi le sommet du Piton des Neiges il y a quelques semaines, une équipe de marins du Mistral s’est élancée très tôt le 14 avril à la conquête du Grand Bénare qui culmine à près de 2900m. Propices à renforcer la cohésion entre élèves, cadres et équipage, leurs efforts ont été récompensés par un lever de soleil inoubliable sur le sommet du Piton des Neiges et par une vue dégagée sur le cirque de Mafate et l’océan Indien.

Le TG 625.01 a désormais repris la mer en direction de l’Afrique du Sud. Les équipages du Mistral, du Courbet, du Nivôse et du Champlain naviguent de conserve, conduisant de nombreux exercices communs pendant lesquelles ils montrent le même engagement, au service de la mission.

Belle Poule : manœuvres communes avec la marine belge

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Belle Poule : manœuvres communes avec la marine belge
@ Marine nationale

L’escale de la Belle Poule à Bruges a également été l’occasion de renforcer les liens avec la marine belge et le voilier école Zenobe Gramme dont l’équipage a embarqué sur la goélette pour une journée à la mer.

 

Actuellement en période d’entretien, Le Zenobe Gramme est un ketch bermudien construit en Belgique en 1962. Il sert actuellement de voilier-école à la marine belge.

Il porte le nom du savant Zénobe Gramme, inventeur de la dynamo en 1869.

À sa construction, il avait été conçu pour être un navire de recherche océanographique.

Depuis 1970, il sert à la formation des marins de la marine belge et aux relations publiques; son port d'attache est Zeebrugge.

Il participe, depuis 1972, à la Tall Ships' Race. Il fut vainqueur du Trophée Cutty Sark en 1976 et du Sail Training International Ince Trophy en 2003.

La Belle Poule retrouvera prochainement le Zenobe Gramme qui prévoit une escale à Brest au cours du mois d’Août.


 

Belle Poule : manœuvres communes avec la marine belge
Belle Poule : manœuvres communes avec la marine belge

La Marine nationale accorde des bourses d’études aux étudiants dans le domaine informatique !

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La Marine nationale accorde des bourses d’études aux étudiants dans le domaine informatique !
@ Marine nationale

La Marine nationale propose depuis plusieurs années un dispositif à destination des étudiants souhaitant se spécialiser dans le domaine informatique (cybersécurité et/ou systèmes d’information) et ainsi mettre à profit leurs compétences dans un environnement militaire et maritime.  En effet, la Bourse d’études offre l’opportunité aux étudiants ayant été admis à suivre une formation pour un Bac+4 ou un Bac+5 (informatique/cyber), de recevoir un montant de 15 000 € par année scolaire tout en bénéficiant à l’issue des études, d’un emploi en tant qu’officier sous contrat Etat-Major dans la Marine.

 

Le recrutement des boursiers 2022/2023 est ouvert depuis février 2022. Les offres sont accessibles sur www.lamarinerecrute.fr et réparties en fonction de votre spécialité (candidatures jusqu’au 17 juin 2022) :

Bourse d’études cyber H/F

Bourse d’études Systèmes d’information et de communication H/F

Pourquoi la Marine nationale propose-t-elle des bourses ?

La Marine nationale accompagne financièrement des étudiants tout au long de leurs dernières années de formation en les sensibilisant aux missions de la Marine et en leur donnant la possibilité d’effectuer leur stage de fin d’études au sein de l’institution. Cet accompagnement permet aux jeunes d’appréhender au mieux leurs futurs métiers, choisis en fonction de leurs compétences et aspirations. L’étudiant bénéficiant de ce dispositif se voit offrir à l’issue de sa formation un contrat sous statut militaire pour une durée de 4 ans renouvelable (OSC EM), pour lequel il s’engage à servir au sein de la Marine nationale.

Depuis sa création, plus d’une vingtaine d’étudiants boursiers en informatique/cyber sont devenus officier sous contrat au sein des unités spécialisées de la Marine nationale ou du ministère des armées (Etat-major, unités de soutien ou unités opérationnelles).

Quels sont les critères d’obtention et le processus de recrutement ?

Cette bourse n’est pas soumise aux critères de ressources financières. Tous les étudiants admis à suivre une formation de niveau Master 1 ou Master 2 peuvent postuler (formation universitaire, écoles d’ingénieurs, écoles d’informatiques, écoles spécialisées). Tous les candidats doivent être âgés au minimum de 21 et avoir moins de 30 ans au 1er janvier de l’année d’engagement d’officier sous contrat. Ils devront également réaliser différents tests comprenant un entretien de motivation avec un recruteur, une visite médicale et un entretien avec un psychologue.

Quel est le montant de la bourse étudiante ?

Le montant de l’allocation financière est de 15 000€ par année scolaire pour chaque boursier.

Quelles sont les postes occupés par les boursiers en fin d’études ?

Les futurs marins pourront intégrer à l’issue de leurs études de nombreuses unités partout en France comme le Centre Support Cyberdéfense (CSC) à Brest et Toulon, le Commandement de la cyberdéfense (COMCYBER) essentiellement à Rennes ou Paris, la direction du renseignement militaire (DRM) ainsi que diverses unités SIC/Cyber axées sur l’audit ou l’investigation numérique (Etat-major des forces opérationnelles, le Centre d’analyse en lutte informatique défensive (CALID), etc.).

Les boursiers pourront ainsi évoluer en tant que spécialiste cyberdéfense, cyber-analyste, responsable SSI, développeur de projet informatique, chef de projet SIC ou de la sécurité des réseaux, etc…

Et ensuite, est-il possible de rester dans la Marine ?

Bien évidemment les anciens boursiers peuvent rester dans la Marine après ce premier contrat de 4 ans. Un renouvellement de contrat est possible et ce deuxième contrat pourra permettre d’évoluer vers d’autres postes avec plus de responsabilités et nécessitant des compétences SIC/CYBER approfondies notamment auprès des unités de renseignement (DGSE). Les renouvellements de contrats courts permettent de servir pendant jusqu’à 10 ans dans l’institution. Pour ceux qui souhaitent se projeter à plus long terme, il est également envisageable de basculer vers des contrats plus longs (8 ans). Ces contrats longs sont également renouvelables. Il est donc tout à fait possible de se projeter à moyen voire à long terme dans la Marine nationale.

Julien et Louis étaient tous deux étudiant il y a de cela quelques années, dans des filières comme la cybersécurité ou les systèmes d’information, ils sont désormais des officiers à part entière de la Marine nationale. Voici leurs témoignages :

EV Julien R. – Officier de cellule Techcyber de l’état-major ALAVIA.

« A l'INSA de Bourges, durant ma formation d'ingénieur spécialisé en sécurité informatique, j'ai découvert la Bourse d'études SIC/CYBER de la Marine Nationale. C'est l'envie de disposer de mes compétences au service de la défense et de l'intérêt commun qui m’a poussé à saisir cette opportunité.

Aujourd'hui, je suis correspondant en sécurité des systèmes d'information et je participe au développement d'une plateforme de maintien en condition de sécurité au profit de l'ensemble des forces de l'aéronautique navale. Ce projet innovant répond aux exigences, plus que jamais nécessaires, de cybersécurité pour la Marine Nationale.

Si je devais donner quelques conseils aux étudiants souhaitant postuler à cette bourse, ils seraient au nombre de trois : bien préparer les entretiens, avoir de solides connaissances sur la Marine et présenter un projet cohérent. »

EV Louis J. - Analyste en forensique au Centre d’Analyse en Lutte Informatique Défensive (CALID).

« Manifestant depuis très jeune un vif intérêt pour les métiers de la défense, sensible aux valeurs militaires, mon objectif était de découvrir un mode de travail dans lequel les rapports humains comptent autant que l'expertise technique.

L'obtention de la bourse m'a permis de financer mon master dans une école d'informatique. Je suis aujourd'hui affecté au Centre d’Analyse en Lutte Informatique Défensive, au sein d'une équipe de forensique. La bourse cyber de la Marine nationale est une excellente opportunité pour mettre ses compétences techniques au service de la Défense dans l'environnement complexe de la cybersécurité »

 

La Marine nationale accorde des bourses d’études aux étudiants dans le domaine informatique !

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

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Auteur : La rédaction

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement
@ Marine nationale

Tout au long de sa mission de soutien à la logistique en Antarctique, du 27 janvier au 24 mars 2022, l’équipage B de L’Astrolabe a porté une attention particulière au tri de ses déchets et particulièrement des bouteilles plastiques vides.

 

Si l’unité utilise autant que possible l’eau produite à bord au quotidien, le volume des bouteilles d’eau consommées reste important, notamment lors de la présence des scientifiques et logisticiens de l’Institut polaire français au cours des rotations entre Hobart et la station Dumont-d’Urville en terre Adélie (jusqu’à 42 passagers). Ces déchets « propres » remplissent en effet très rapidement les poubelles à bord et ne sont pas recyclés en Australie lorsque le bâtiment s’y arrête à chaque fin de rotation, en raison des contraintes locales de biosécurité.

Cette année, en lien avec la base navale de Port-des-Galets et les services TCO (Territoire de la Côte Ouest) en charge, entre autres, du traitement des déchets pour la région ouest de la Réunion, l’équipage s’est mobilisé pour collecter les bouteilles vides. Il a facilité leur prise en charge par la collectivité locale. Ce sont ainsi près de 2000 bouteilles qui ont été récupérées pour être intégrées rapidement dans les circuits de traitement des déchets de l’île de la Réunion, où la mobilisation pour la protection de l’environnement est forte. Ces bouteilles, prises en charge dans un circuit de retraitement efficace, pourront être recyclées à plus de 95% et transformées à nouveau en bouteilles plastiques ou sous d’autres formes de produits de consommation courante tels que des vêtements en fibre de polyester, vestes en polaire, tubes et canalisations ou encore des éléments pour l’industrie automobile.

Pour les marins de L’Astrolabe, cette action fait partie d’une démarche globale et cohérente, liant à la fois le souci de la protection de l’environnement, essentiel pour un bâtiment naviguant régulièrement des zones protégées (îles Éparses et Subantarctiques ou Océan Antarctique) et l’entretien du lien Armées-Nation avec les collectivités locales de la Réunion. Une première action avait ainsi été menée en novembre 2021 avec la mairie de Saint-Paul pour le ramassage de déchets dans un espace littoral protégé autour de l’Étang Saint-Paul.

 

En cohérence avec sa capacité à se déployer sur toutes les mers du globe, la Marine nationale fait preuve d’une exigence particulière pour respecter l’environnement. La gestion des déchets à quai et en mer fait partie des actions conduites au quotidien pour réduire son empreinte environnementale.

Propriété des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF), et mis en œuvre et entretenu par la Marine nationale, L’Astrolabe est un navire brise-glace né d’un partenariat conclu entre les TAAF, la Marine nationale et l’Institut polaire français (IPEV). Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF.

Les 1700 militaires déployés aux au sein des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.»

 

La patrouilleur polaire L’Astrolabe continue de se mobiliser pour l’environnement

FAA – Relâches opérationnelles pour la FS Ventôse et le PAG La Combattante en Floride

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FAA – Relâches opérationnelles pour la FS Ventôse et le PAG La Combattante en Floride
@ EMA

Les bâtiments des Forces armées aux Antilles (FAA), basés à Fort-de-France, conduisent régulièrement des relâches opérationnelles au sein des pays partenaires dans la zone Caraïbe. À ce titre, la frégate de surveillance (FS) Ventôse et le patrouilleur Antilles-Guyane (PAG) La Combattante ont réalisé deux escales en avril aux États-Unis.

Les escales permettent certes aux équipages de se régénérer et aux navires de se ravitailler (vivres, carburant, matériels divers) mais elles sont surtout un moyen, pour la France, de renforcer ses relations avec le pays visité. Ainsi, à l’occasion d’une escale à Key West, le commandant du Ventôse et son état-major ont rencontrés le contre-amiral Micheal S. Sciretta, directeur adjoint de la Joint interagency task force-South (JIATF-S). Cette structure américaine interalliée travaille en coordination avec plusieurs états, dont la France, pour lutter contre les trafics de stupéfiants en mer.

C’est également à l’occasion d’une escale que le commandant du PAG La Combattante et son équipage ont accueilli à bord le chef d’état-major du commandement sud de l’armée américaine (US Southern Command), le contre-amiral Yvette Davis, et le commandant du 7e district des US Coast Guard, le contre-amiral Brendan Mc Pherson).

Ces relâches opérationnelles permettent d’entretenir de riches échanges avec les autorités étrangères et contribuent directement à entretenir les excellentes relations qu’entretiennent la France et les Etats-Unis. Cette coopération militaire bilatérale dans la zone, s’illustre principalement en matière de lutte contre le narcotrafic et de préparation opérationnelle face à une catastrophe naturelle ou une crise humanitaire majeure.

Les États-Unis participeront en juin à l’exercice international organisé par les FAA, CARAÏBES 2022, en déployant deux bâtiments de surface, des troupes au sol et plusieurs aéronefs.

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.

 

 

FAA – Relâches opérationnelles pour la FS Ventôse et le PAG La Combattante en Floride

ATLANTIQUE NORD : fin de déploiement pour le porte-hélicoptères amphibie Dixmude

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ATLANTIQUE NORD : fin de déploiement pour le porte-hélicoptères amphibie Dixmude
@ Marine nationale

Le 28 avril, les marins du porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude ont retrouvé leur port-base toulonnais après 70 jours de mer passés pour la plupart dans les eaux froides du théâtre Atlantique Nord.

 

Parti le 18 février, le Dixmude avait rejoint le Grand Nord pour l’exercice majeur Cold Response 2022 avec à son bord un groupement tactique embarqué (GTE), un détachement de la flottille amphibie (FLOPHIB) et quatre hélicoptères de l’Aviation légère de l’armée de Terre (ALAT).


Cet exercice avait été construit autour d’un scénario classique de lutte contre une menace symétrique et conventionnelle : après que la Norvège, pays organisateur, était envahie par un pays ennemi, les pays alliés et partenaires intervenaient au titre de l’article 5 de la Charte de l'Alliance afin de la défendre. A l’heure où le combat de haute intensité redevient une réalité en Europe, ce type d’entraînement multi-champs multi-milieux (M2MC), parfaitement dans l’esprit du plan MERCATOR accélération, est une nécessité pour conserver des armées aptes à faire face aux affrontements les plus durs.

Le Dixmude a projeté ses 280 militaires et 80 véhicules sur les plages norvégiennes pour mener des opérations terrestres dans des conditions climatiques exigeantes. En appui, deux Cougar et deux Gazelle du détachement ALAT étaient embarqués à bord du PHA. Les températures négatives (entre -15 et -20 degrés, de la neige, du givre) et un terrain – les fjords – exigeant la plus grande rigueur en matière de navigation, ont pendant plus de deux semaines poussé la vigilance et l’endurance des marins à l’extrême.

Les unités participantes ont renforcé leur interopérabilité à travers différents exercices comme le ravitaillement à la mer du Dixmude par le bâtiment ravitailleur allemand Berlin au large des côtes norvégiennes, des enradiages et présentations porte à porte d’engins amphibie néerlandais et l’accueil d’un groupement tactique embarqué néerlandais de 150 personnes à bord pendant 5 jours : une véritable démonstration de nos capacités interarmées et interalliés à opérer ensemble dans ces conditions difficiles.

Peu habitué à croiser en Manche et en Atlantique, le Dixmude a profité de son passage près des côtes brestoises pour s’entraîner avec les unités bretonnes en effectuant des remorquages spécialisés avec le BSAM Garonne et le BSAA Sapeur ainsi qu’un ravitaillement avec le bâtiment de ravitaillement et de commandement (BCR) Somme. L’arrêt logistique à Cherbourg pour débarquer le GTE avait quant à lui permis d’entretenir le lien armées-nation en organisant des visites du bord pour 90 jeunes cherbourgeois.

Au cours des deux mois de mer, le Dixmude a effectué plusieurs escales : Den Helder, Bergen, Portsmouth et Lisbonne, autant d’occasions de faire rayonner la Marine nationale à l’étranger et d’entretenir nos liens avec les marines alliées. Lors de son escale à Lisbonne, le PHA a accueilli, sous l’égide de l’ambassade de France au Portugal et à la faveur de la présidence française de l’Union Européenne, une table ronde sur le sujet de la boussole stratégique européenne, Livre Blanc de la défense et de la sécurité de l’Union européenne. Cet événement fort de 70 participants, a réuni de hautes autorités comme les ambassadeurs de 14 pays ou de futurs officiers généraux des armées portugaises ainsi que des chercheurs et étudiants du pays hôte. Enfin, exemple concret de coopération entre alliés, le Dixmude a appareillé de Lisbonne pour Toulon avec deux élèves officiers de l’école navale portugaise à bord.

Les 202 nouveaux chevaliers du cercle polaire arctique du PHA Dixmude, aguerris au grand froid, ont accosté à Toulon le 28 avril.

COLD RESPONSE : 27 nations alliées et partenaires, plus de 30 000 militaires, COLD RESPONSE 2022 était un exercice interalliés et interarmées à dominante amphibie, mené par l’état-major des armées norvégiennes. L’objectif : renforcer les capacités des armées alliées et partenaires à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes propres au théâtre de l’Atlantique Nord à terre, dans les airs et en mer.

 

ATLANTIQUE NORD : fin de déploiement pour le porte-hélicoptères amphibie Dixmude
ATLANTIQUE NORD : fin de déploiement pour le porte-hélicoptères amphibie Dixmude

GOLFE DE GUINEE : Le Falcon 50M engagé dans la lutte contre la pêche illicite avec les marines africaines

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GOLFE DE GUINEE : Le Falcon 50M engagé dans la lutte contre la pêche illicite avec les marines africaines
@ Marine nationale

Du 17 au 23 avril 2022, l’équipage de l’avion de surveillance maritime Falcon 50M de la Marine nationale, habituellement basé à Dakar, s’est mis en place à Abidjan pour participer, avec les marines africaines partenaires, à la patrouille opérationnelle conjointe AFRICAN NEMO 22.2.

 

Le détachement de la Flottille 24F de la force de l’aéronautique navale, habituellement stationné au Sénégal dans le cadre d’accords sur le sauvetage en mer, a travaillé en coopération avec les autorités ivoiriennes, ghanéennes, togolaises, et béninoises pour lutter contre la pêche illégale, non déclarée et non-règlementée (INN). Axe central de l’édition AFRICAN NEMO 22.2, la lutte contre la pêche INN demeure un enjeu économique et social majeur pour nombre de pays riverains du golfe de Guinée.

Fort du lien étroit qu’entretient la France avec les marines partenaires de la région, les marins du ciel ont conduit l'intégralité de leurs missions avec des officiers de la marine ivoirienne embarqués à bord de l’aéronef.  Ces derniers ont notamment permis aux marins français d’obtenir une meilleure compréhension de la zone et de faciliter la communication avec le centre de contrôle des pêches.

Le 22 avril, l’équipage de l’avion de surveillance maritime a mené un vol opérationnel en soutien associé avec le patrouilleur ivoirien l'Emergence. L’excellente coordination entre ces deux unités complémentaires a permis de reporter de nombreuses pistes suspectes.

S’étendant du littoral ivoirien aux côtes du Nigéria, la patrouille opérationnelle AFRICAN NEMO 22.2 a réuni les marines italienne, espagnole, ivoirienne, ghanéenne, béninoise, togolaise, nigériane et la Marine nationale représentée à la fois par le Falcon 50 et par le patrouilleur de haute-mer Commandant Birot, déployé en opération Corymbe.