CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval

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CLEMENCEAU 22 – Lieutenant de vaisseau Anthony, l’homme des ondes du groupe aéronaval
@ Marine nationale

Le groupe aéronaval (GAN) est actuellement déployé en Méditerranée orientale dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22. À bord du porte-avions Charles De Gaulle, le lieutenant vaisseau (LV) Anthony est SEWOC manager – responsable de la cellule des opérations de guerre électronique au sein de l’état-major assurant le commandement tactique du GAN.

 

Qui êtes-vous ? Que faites-vous au sein du groupe aéronaval ?

Je suis le LV Anthony. Déployé au sein du GAN dans le cadre de la mission CLEMENCEAU 22, je suis SEWOC manager c’est-à-dire responsable des opérations de guerre électronique pour l’ensemble de la force aéromaritime.

 

Qu’est-ce que la guerre électronique ?

La guerre électronique est un domaine de lutte, imperceptible par les unités non alliées déployées sur le même théâtre opérationnel que nous, qui permet d’analyser les ondes électromagnétiques, les ondes radars et radios recueillies par les capteurs électroniques de l’ensemble des unités de la force, bâtiments, aéronefs et sous-marins.

 

Quel est le rôle du SEWOC (signals electronic warfare operations cell) manager ?

Mon rôle est de fusionner la vision de guerre électronique de tous les capteurs des unités de la force à des fins de renseignement et d’évaluation tactique. Grâce aux capteurs électroniques, nous sommes capables de comprendre comment nos compétiteurs travaillent, communiquent et préparent leur défense électromagnétique. Ainsi je réalise une analyse de leurs tactiques.

Tout ce travail d’analyse et d’évaluation est essentiel afin de conseiller au mieux le commandant du GAN dans sa prise de décisions concernant la posture électromagnétique et la tactique du groupe aéronaval.

 

De quels moyens disposes-tu pour mener à bien ta mission ?

Tout d’abord, je suis entouré d’une équipe d’une dizaine de personnes.  Au niveau du GAN, j’entretiens une relation de confiance forte avec le coordinateur de guerre électronique de la force, embarqué à bord de la frégate de défense aérienne (FDA) Forbin. Il est en charge de la coordination avec les autres unités de la force et nous croisons nos évaluations sur la situation. Je dispose également de moyens ultra modernes, ceux des unités françaises sous-marines, de surface et aériennes, mais je m’appuie aussi sur ceux des unités alliées qui nous accompagnent.

 

Qu’est ce qui te plait le plus dans ce métier ?

Ce que j’aime le plus dans ce métier c’est d’être au cœur de l’information et des analyses en matière de guerre électronique. En effet, je suis en relation avec tous les bâtiments de la force ce qui me permet d’avoir une vision globale sur l’ensemble du théâtre d’opérations, et d’imprimer une dynamique d’ensemble.

 

Mer Baltique, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville en entraînement avec nos alliés de l’OTAN

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Mer Baltique, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville en entraînement avec nos alliés de l’OTAN
@ EMA

Déployée en mer Baltique, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville a conduit le 18 mars des manœuvres d’entraînement avec la frégate danoise HDMS Esbern-Snare, le destroyer américain USS Forrest Sherman et la frégate britannique HMS Richmond. Ces exercices permettent de renforcer l’interopérabilité entre les marines alliées dans le cadre otanien.

 

Ces interactions ont donné lieu à une série d’exercices variés : évolutions tactiques, lutte anti sous-marine et manœuvres aviation croisées entre l’hélicoptère embarqué à bord du Latouche-Tréville et les MH-60 des marines danoise et américaine.

Ces exercices s’inscrivent dans la continuité de l’escale que le Latouche-Tréville a réalisée à Frederikshavn au Danemark du 11 au 16 mars. A cette occasion plusieurs rencontres officielles ont eu lieu avec les autorités militaires danoises pour préparer cet entraînement mutuel. Les marins du Latouche-Tréville ont également eu la possibilité de se rendre au centre de formation de la Marine danoise pour visiter leur simulateur de navigation et ainsi mieux comprendre les méthodes d’entraînement de la marine danoise.

La coopération entre alliés et membres de l’OTAN se traduit par une volonté commune de renforcer notre interopérabilité et notre capacité à mener des actions coordonnées et garantir la sécurité de la mer baltique, espace maritime stratégique.

 

Mer Baltique, la frégate anti-sous-marine Latouche-Tréville en entraînement avec nos alliés de l’OTAN

FAA - Exercice BLUE HAVEN d’entraînement à la lutte contre la pollution maritime

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FAA - Exercice BLUE HAVEN d’entraînement à la lutte contre la pollution maritime
@ EMA

Le 11 mars 2022, le commandant de zone maritime Antilles a organisé un exercice de gestion de crise en mer, ayant pour thème la lutte contre la pollution maritime. L’objectif était de tester le dispositif étatique face à un déversement d’hydrocarbures provenant d’un navire à proximité des côtes antillaises.

 

Dans le cadre de l’exercice, une fuite importante d’hydrocarbures était constatée depuis un pétrolier au large de Marie-Galante (Guadeloupe). Sur ordre du préfet de la Martinique, directeur des opérations de secours (DOS), le dispositif d’organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC) maritime est passé au niveau 3. Une équipe de gestion de crise était mise en place au sein de la préfecture, pendant qu’une équipe de gestion d’intervention était constituée au sein du centre opérationnel des Forces armées aux Antilles (FAA).

Reposant sur la simulation, l’exercice BLUE HAVEN a permis de consolider le dispositif étatique de réponse à une pollution maritime de grande ampleur. A cette occasion, les équipes de gestion de crise et d’intervention ont pu prendre en main leurs outils, fluidifier leurs échanges et améliorer la coordination de leurs actions face à ce type d’accident, plausible dans une zone traversée par un flux important de navires pétroliers.

Organisés une à deux fois par an, ces exercices de gestion de crise majeure en mer couvrent les domaines de la lutte contre la pollution marine, de l’assistance à un navire en difficulté et du sauvetage maritime et contribuent à se préparer à lutter contre la dangerosité du quotidien.

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre Caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’Etat en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’Etat en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.

Toulon – L’Aconit appareille pour deux mois de mission en Méditerranée

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Toulon – L’Aconit appareille pour deux mois de mission en Méditerranée
@ Marine nationale

Le 21 mars, la frégate type La Fayette (FLF) Aconit a appareillé de Toulon pour un déploiement de deux mois en Méditerranée centrale et occidentale. L’objectif de cette mission est multiple : entretenir la capacité d’appréciation nationale autonome de situation à l’Ouest de la Méditerranée, contribuer à la sécurité des approches maritimes de l’Europe et affirmer l’attachement de la France à la liberté de circulation maritime et aérienne.

 

Renforcé par un hélicoptère Panther de la flottille 36F de la base aéronavale de Hyères, les 170 marins de l’équipage navigueront pendant les deux prochains mois dans un espace allant du détroit de Gibraltar jusqu’en mer Ionienne et en Adriatique.

Ce déploiement sera également l’occasion pour le bâtiment d’approfondir la coopération de la Marine nationale avec les marines alliées de l’UE et de l’OTAN comme l’Armada espagnole, la Marina militare italienne, ou les forces armées albanaises, contribuant ainsi à affirmer le statut d’allié fiable et crédible de la France.

 

Admise au service actif en 1999, la FLF Aconit est une des cinq frégates type « La Fayette » de la Force d’action navale. Bâtiment de combat polyvalent, l’Aconit peut notamment réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une Task Force en zone de crise.

Toulon – L’Aconit appareille pour deux mois de mission en Méditerranée
Toulon – L’Aconit appareille pour deux mois de mission en Méditerranée
Toulon – L’Aconit appareille pour deux mois de mission en Méditerranée

COLD RESPONSE 2022 - Une force multinationale à la mer au-delà du cercle polaire

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COLD RESPONSE 2022 - Une force multinationale à la mer au-delà du cercle polaire
@ EMA

Lundi 14 mars, la Combined task force (CTF) 323, composante maritime de l’exercice COLD RESPONSE 2022 (CORE22), s’est rassemblée pour marquer le début de cet entraînement interallié majeur dans le Grand Nord.

 

Lundi 14 mars, 32 bâtiments de guerre, 10 nations1, plus de 10 000 marins se sont rassemblés en mer, au large des côtes norvégiennes, au sein de la Combined task force (CTF) 323, composante maritime de l’exercice CORE22, pour inaugurer le début de cet exercice multinational dans le Grand Nord, planifié jusqu’au 1er avril 2022.

CORE22 est le plus gros entraînement impliquant l’OTAN et ses partenaires sous des latitudes arctiques depuis la guerre froide. Il se déroule dans trois zones réparties sur le territoire norvégien. Sous le commandement anglais du commandant du HMS Prince of Wales, la force à la mer conduit des exercices multi-luttes, allant de la lutte antisurface et anti-sous-marine à la guerre des mines, avec pour point d’orgue une opération amphibie de grande ampleur.

Pour la France, la Marine nationale arme la composante marine de l’exercice avec le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude - avec à son bord un groupement tactique embarqué (GTE) de l'armée de Terre et un détachement d’hélicoptère de l’ALAT2 - la frégate multimissions (FREMM) Languedoc et un aéronef Atlantique 2 de la flottille 21F.

Le PHA Dixmude a participé à une manœuvre amphibie avec le GTE composé de plus de 280 militaires et près de 80 véhicules, aux ordres du chef de corps du 1er Régiment d’Infanterie de Marine (1er RIMa). Le GTE a ensuite mené un exercice en terrain libre dans le nord de la Norvège afin de renforcer le dispositif du flanc nord : une séquence opérationnelle intense se déroulant dans des conditions climatiques très exigeantes.

Purement défensif, cet exercice, prévu de longue date et organisé tous les deux ans par la Norvège, vise à tester la capacité du pays hôte à recevoir le renfort des alliés, conformément à l'article 5 de la Charte de l'Alliance, qui oblige tous ses membres à venir au secours d'un des leurs en cas d'attaque.

27 nations alliées et partenaires, plus de 30 000 militaires : COLD RESPONSE 2022 est un exercice interallié et interarmées à dominante amphibie, mené par l’état-major des armées norvégiennes. L’objectif : renforcer les capacités des armées alliées à opérer ensemble dans des conditions climatiques exigeantes propres au théâtre de l’Atlantique Nord à terre, en mer et dans les airs.

COLD RESPONSE 2022 - Une force multinationale à la mer au-delà du cercle polaire

JEANNE D’ARC - Première opération NARCOPS dans le cadre de l’opération européenne ATALANTE

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JEANNE D’ARC - Première opération NARCOPS dans le cadre de l’opération européenne ATALANTE
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Les 21 et 22 mars 2022, le groupe français JEANNE D’ARC - composé du Porte-hélicoptères amphibie Mistral et de la frégate Courbet - a procédé à une saisie de plus de quatre tonnes de drogue dans le golfe d’Aden. Les deux bâtiments de la Marine nationale ont conduit une première opération de lutte contre le narcotrafic en mer sous le mandat de l’opération européenne ATALANTE.

 

Le 21 mars, une mission de surveillance maritime effectuée par l’hélicoptère Dauphin a permis de procéder à l’interception d’un boutre suspect dans le golfe d’Oman. À bord, les équipes de visite et de fouille du PHA Mistral et de la frégate Courbet ont découvert plus de 4 tonnes de cannabis et plus de 90 kg d’héroïne. Ces stupéfiants ont été saisis avant d’être détruits.

Cette saisie de drogue a été opérée en parfaite coordination avec les partenaires européens intégrés à l’opération ATALANTE. Il s’agit de la première opération de lutte contre le narcotrafic, conduite dans le cadre de l’élargissement des missions de lutte contre la criminalité en mer de l’opération ATALANTE.

Depuis le 17 mars 2022, la mission JEANNE D’ARC est engagée, en océan Indien, en soutien direct de l’opération européenne ATALANTE, au service de la sûreté maritime dans cette zone d’intérêt stratégique.

Au cours des 5 mois de mission, le groupe JEANNE D’ARC 2022 sera successivement déployé en mer Méditerranée, puis en océan Indien avant de rejoindre l’océan Atlantique. Le groupe JEANNE D’ARC délivre une formation d’excellence pour former l’ensemble des officiers-élèves et contribue à renforcer l’interopérabilité avec nos alliés et partenaires riverains par la conduite d’exercices de grande ampleur. Tout au long de son déploiement, le groupe JEANNE D’ARC entretient une appréciation de situation dans les zones traversées tout en contribuant à la sûreté maritime.

JEANNE D’ARC - Première opération NARCOPS dans le cadre de l’opération européenne ATALANTE
JEANNE D’ARC - Première opération NARCOPS dans le cadre de l’opération européenne ATALANTE

Expérience de terrain pour les officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc 2022

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Expérience de terrain pour les officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc 2022
@ Marine nationale

Jeudi 10 mars à l’aube, les officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc 2022 débarquent de l’Engin de débarquement amphibie rapide (E-DAR) pour mettre pied sur la plage du centre d’entrainement au combat et d’aguerrissement au désert à Arta.

 

La Manœuvre tactique d’infanterie et d’aguerrissement (MTIA) débute : articulés en deux sections comptant chacune quatre groupes de trois équipes, les midships vont se mesurer les uns aux autres pendant 48 heures dans l’environnement désertique de Djibouti.

À tour de rôle et sous le regard exigeant mais bienveillant de leurs instructeurs, les officiers-élèves vont occuper les fonctions de chef de groupe et de chef d’équipe. Leur mission : s’emparer d’un village qui abrite des agents infiltrés au sein d’une organisation non-gouvernementale.

Le scénario tactique mêle progressions discrètes, assauts, missions de renseignement et de couverture, coups de sonde sur les arrières de l’adversaire et exfiltration d’otage. Les décisions tactiques sont toutes entre les mains des midships ; ils disposent entre autres d’un hélicoptère Dauphin de la Marine nationale qui simule des manœuvres d’appuis-feu, et d’un hélicoptère Puma du détachement de l’Aviation légère de l’armée de Terre (DETALAT) des forces françaises stationnées à Djibouti (FFDJ) qui assure la mobilité des troupes au sol.

Sur le terrain, les officiers-élèves ont pu mettre à l’épreuve leurs qualités de chef : endurance, lucidité, cohésion et commandement par l’exemple qui permettent de dépasser les individualités pour créer une dynamique collective.

Pour l’enseigne de vaisseau Gauthier, la MTIA permet de « s’exercer au leadership dans le cadre d’un exercice d’infanterie de grande ampleur ». Selon l’officier-élève, le bénéfice d’une telle expérience est de pouvoir « planifier, conduire et adapter des manœuvres tactiques tout en gardant en ligne de mire l’accomplissement de la mission ». Il reconnait la nécessité « de rester souple et réactif pour contrer l’adversaire ». En plus d’être un exercice d’aguerrissement et de mise en pratique du commandement, certains officiers-élèves ont été évalués en vue d’une orientation en filière commando ou plongeurs démineurs.

Cet exercice exigeant contribue à la formation des officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc et les initie à la dimension interarmées d’une manœuvre amphibie, qui repose à la fois sur des moyens aéromaritimes robustes et des troupes aguerries en capacité de mener un combat terrestre.

Le Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral a quant à lui profité de cet entraînement pour mettre en œuvre ses capacités amphibies, en parallèle des entraînements conduits avec les FFDJ et le Sous groupement tactique embarqué (SGTE) dans le cadre de la préparation opérationnelle interarmées WAKRI 2022.

Expérience de terrain pour les officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc 2022
Expérience de terrain pour les officiers-élèves du groupe Jeanne d’Arc 2022

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval coopère avec la Croatie à l’occasion de son passage en mer Adriatique

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CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval coopère avec la Croatie à l’occasion de son passage en mer Adriatique
@ EMA

Depuis le début du mois de mars 2022, le Groupe aéronaval (GAN), est déployé en Méditerranée afin de contribuer au renforcement de la posture défensive et dissuasive du flanc oriental de l’OTAN, surveiller les approches maritimes de l’Europe et affirmer sa liberté d’action en Méditerranée. À l’occasion de son entrée en Mer Adriatique, le groupe aéronaval collabore étroitement avec la Croatie.

 

Du 15 au 17 mars, le GAN est entré en mer Adriatique, une première pour le porte-avions Charles de Gaulle, d’où il a participé au dispositif de vigilance renforcée, Enhanced Vigilance Activities (eVA) et a œuvré en soutien des mesures de précaution conduites par l’opération européenne EUFOR ALTHEA en Bosnie-Herzégovine tout en développant en parallèle la coopération avec la Croatie.

Cette séquence de coopération a débuté le mardi 15 mars par la visite du Premier ministre de la République de Croatie, M. Andrej Plenković, accueilli sur le porte-avions français Charles de Gaulle, par l’ambassadeur de France en Croatie, Son Excellence, Monsieur Gaël Veyssière.

Des exercices de combat aérien entre les Rafale Marine du groupe aérien embarqué et les avions de chasse Mig 21 de l’Armée de l’Air croate ont été organisés. Des vols de surveillance et de réassurance ont également été réalisés à la demande des autorités croates au sein de son espace aérien.

La coopération entre les deux marines s’est poursuivie par l’escale de plusieurs bâtiments français en Croatie. Le bâtiment de commandement et de ravitaillement Marne a accosté le 15 mars à Dubrovnik pour permettre à l’équipage de reconstituer le potentiel opérationnel du bâtiment en conduisant les opérations de maintenances et de ravitaillement. Parallèlement, la frégate de défense aérienne Forbin a effectué une relâche opérationnelle à Split à partir du 17 mars.

Le développement de la coopération entre la Croatie et la France, auquel le GAN participe, traduit la volonté commune des deux pays de contribuer à la sécurité et à la stabilité de l’Europe et de ses approches. Ce haut niveau de confiance mutuelle s’est également traduit par la réalisation le 12 mars, sous faible préavis, à la demande des autorités croates, d’une mission de surveillance de l’espace aérien croate effectuée par un avion de guet aérien E-2C Hawkeye du GAN à la suite du crash d’un drone en provenance du territoire ukrainien sur le sol croate.

Dans un contexte international dégradé, la coopération régulière entre alliés permet de renforcer l’interopérabilité au sein de l’Alliance et d’améliorer sa capacité collective à maîtriser de vastes espaces aéromaritimes, de la Méditerranée centrale à la Méditerranée orientale.

 

CLEMENCEAU 22 – Le groupe aéronaval coopère avec la Croatie à l’occasion de son passage en mer Adriatique

COLD RESPONSE 2022 – Préparation d’un débarquement par l’état-major du groupement tactique embarqué

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COLD RESPONSE 2022 – Préparation d’un débarquement par l’état-major du groupement tactique embarqué
@ EMA

Dans le Grand Nord, à bord du Porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, le Groupement tactique embarqué (GTE) a préparé la phase tactique qu’il mène actuellement dans le cadre de l’exercice CORE 22 : un débarquement amphibie de grande ampleur sur les côtes norvégiennes de près de 300 soldats et de 80 véhicules.

 

Le Centre des opérations (CO) a planifié en détail l’exercice d’entraînement sur l’île de Tarva : échelonnement, saisie de la plage, sécurisation des premiers axes de déploiement, dialogue interarmes et interarmées. L’objectif était de répéter et maîtriser précisément l’ensemble des procédures « amphibies » tout en conditionnant la troupe, les véhicules et l’armement, aux conditions extrêmes dans lesquelles se déroule le débarquement de CORE 22.

 

En mer comme à terre, la coordination interarmées est essentielle. Dans le domaine « amphibie », soldats et marins partagent leurs savoir-faire, échangent sur les procédures, travaillent leur interopérabilité pour assurer le succès de la mission.

 

Du 14 mars au 1er avril 2022, l’exercice COLD RESPONSE 2022 rassemble en Atlantique Nord, le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Dixmude, avec à son bord un Groupement tactique embarqué (GTE), la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc et un aéronef Atlantique 2 de la flottille 21F. Exercice multinational majeur mené par l’état-major des armées norvégiennes, CORE 22 est un exercice interarmées dont l’objectif est l’entraînement des forces armées de 27 nations alliées et partenaires, mobilisant 30 000 militaires.

 

Le Groupement tactique embarqué (GTE) est composé de l’état-major et du train de combat régimentaire du 1er Régiment d’infanterie de Marine (1er RIMa), d’une compagnie d’infanterie du 126e Régiment d’infanterie, d’un peloton de combat blindé AMX10RC du 1er RIMa, d’un sous groupement tactique artillerie du 11e Régiment d’artillerie de Marine (11e RAMa), d’une section de combat du génie du 6e Régiment du Génie (6e RG) et d’une unité interarmées de plage du 6e RG.

COLD RESPONSE 2022 – Préparation d’un débarquement par l’état-major du groupement tactique embarqué

OPERATION DAMIER : guerre des mines en rade de Brest

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OPERATION DAMIER : guerre des mines en rade de Brest
@ Marine nationale

Du 7 au 17 mars, dans la rade de Brest et ses environs, plus de 300 marins ont opéré sous le commandement tactique de l’état-major de conduite des opérations de guerre des mines (FR MAR FOR / N0B).

Embarqués à bord des Chasseurs de Mines Tripartites (CMT) L’Aigle, Andromède, Cassiopée et Céphée, des Bâtiments Remorqueurs de Sonar (BRS) Altaïr et Antarès, du Groupe de Plongeurs Démineurs (GPD) Atlantique et du Centre de Planification et d’Analyse des Opérations de Guerre des Mines (CPAOGM), ces marins ont vaillamment fait face à des conditions d’environnement exigeantes.

Les dépressions qui ont balayé la pointe Armoricaine durant 10 jours n’ont pas empêché les unités de guerre des mines de mener à bien l’opération. En temps contraint, celle - ci a visé à sécuriser l’accès des voies maritimes. En effet, la mine marine, conventionnelle ou improvisée, est susceptible d’être rencontrée sur les zones de conflits modernes. Sa simplicité de conception et sa facilité de fabrication en font une arme répandue et redoutable.

Cette opération constitue aussi une opportunité unique d’entretien des qualifications opérationnelles de haute intensité de toutes les unités participantes. En effet, celles-ci adoptent toutes les mesures propres au déblaiement de zones réellement minées en détectant, classifiant et identifiant les mines d’évaluation mouillées pour l’occasion. Cette opération concourt ainsi directement à maintenir le savoir-faire français, internationalement reconnu, en matière de lutte contre les mines.

 

OPERATION DAMIER : guerre des mines en rade de Brest
OPERATION DAMIER : guerre des mines en rade de Brest