Dès son retour de plus de cinq mois de déploiement en Océan Indien, dans le cadre de la mission « CONFIANCE 22 », l’équipage B de la Loire, assume ses prérogatives dans le domaine de l’action de l’état en mer (AEM) au profit du préfet maritime, le long du littorale français.

En ce début de saison estivale, l’augmentation des activités nautiques et plus particulièrement de plaisance, augmente tous les facteurs de risque en mer et implique un niveau de vigilance permanent des moyens de l’état œuvrant dans l’AEM, sous la direction du préfet maritime de la Méditerranée.

Cette co-activité entremêlant les activités de tourisme, de navigation commerciale, de pêche et la plaisance particulièrement dense durant ces deux mois d’été, tout cela dans des zones de réglementation parfois complexe devient rapidement accentogène, en particulier lorsque la météo devient moins clémente. Les bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM), ont été conçus pour pouvoir intervenir rapidement et avec des capacités modernes dans cette mission de la Marine nationale.

Pendant sa période d’alerte, la Loire maintient alors son niveau de préparation opérationnel en s’entrainement dans les domaines de remorquage en mer et de lutte antipollution. Ainsi, tout en patrouillant dans les approches maritimes, la Loire a remorqué pour entrainement le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et a mis en œuvre l’ensemble de ses capacités antipollution dans le cadre d’un exercice de lutte antipollution aux abords des côtes Corse. Ces deux capacités, impliquant un savoir-faire technique particulier et rare, nécessitent d’être maintenues à leurs meilleurs niveaux pour pouvoir être mise œuvre sous faible préavis et quelques soient les conditions météo.

Dès son retour de plus de cinq mois de déploiement en Océan Indien, dans le cadre de la mission « CONFIANCE 22 », l’équipage B de la Loire, assume ses prérogatives dans le domaine de l’action de l’état en mer (AEM) au profit du préfet maritime, le long du littorale français.

En ce début de saison estivale, l’augmentation des activités nautiques et plus particulièrement de plaisance, augmente tous les facteurs de risque en mer et implique un niveau de vigilance permanent des moyens de l’état œuvrant dans l’AEM, sous la direction du préfet maritime de la Méditerranée.

Cette co-activité entremêlant les activités de tourisme, de navigation commerciale, de pêche et la plaisance particulièrement dense durant ces deux mois d’été, tout cela dans des zones de réglementation parfois complexe devient rapidement accentogène, en particulier lorsque la météo devient moins clémente. Les bâtiments de soutien et d’assistance métropolitains (BSAM), ont été conçus pour pouvoir intervenir rapidement et avec des capacités modernes dans cette mission de la Marine nationale.

Pendant sa période d’alerte, la Loire maintient alors son niveau de préparation opérationnel en s’entrainement dans les domaines de remorquage en mer et de lutte antipollution. Ainsi, tout en patrouillant dans les approches maritimes, la Loire a remorqué pour entrainement le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot et a mis en œuvre l’ensemble de ses capacités antipollution dans le cadre d’un exercice de lutte antipollution aux abords des côtes Corse. Ces deux capacités, impliquant un savoir-faire technique particulier et rare, nécessitent d’être maintenues à leurs meilleurs niveaux pour pouvoir être mise œuvre sous faible préavis et quelques soient les conditions météo.

Le lundi 11 juillet 2022, durant l’escale du bâtiment à Pearl-Harbor (Hawaii) pour la phase à quai de l’exercice RIMPAC, le capitaine de frégate Alban Doulcet a fait reconnaître le capitaine de frégate François Maignan comme commandant de la frégate de surveillance (FS) Prairial.

Au cours de l’année de commandement du capitaine de frégate Alban Doulcet, les 93 marins du Prairial ont été déployés en Amérique latine fin 2021 pour l’exercice international UNITAS, plus ancien exercice naval du monde, puis ont effectué début 2022 un stage MECO et un arrêt technique, afin de remplacer toute l’usine électrique et la tourelle de 100mm. Après une mission de surveillance maritime dans l’archipel des Marquises, le Prairial a rallié Hawaï fin juin pour l’édition 2022 de RIMPAC (Rim of the Pacific), plus grand exercice naval au monde.

Originaire de Normandie, le capitaine de frégate François Maignan a intégré l’école navale en 2000. Breveté pilote d’hélicoptère en 2005, il a été affecté à l’escadrille 22S avec laquelle il a réalisé une deuxième mission Jeanne d’Arc au sein du détachement embarqué. Rejoignant ensuite la flottille 34F, il a été qualifié sur hélicoptère Lynx et a embarqué, en tant que chef de détachement, sur les frégates Tourville puis De Grasse, avec laquelle il a notamment été engagé dans la mission anti-piraterie Atalante. Ralliant en 2011 le PHA Tonnerre en qualité de commandant adjoint aviation, il a participé à la mission Harmattan, au large de la Libye, et à la mission Corymbe 106 en Afrique de l’Ouest. En 2012, il a rejoint la 31F pour y être transformé sur Caïman Marine. Ayant successivement occupé les fonctions de commandant adjoint opérations, responsable formation et commandant en second de la flottille, il a conduit les premières missions opérationnelles du Caïman en Méditerranée orientale et dans le golfe arabo-persique à partir des FDA et du porte-avions et a participé à la mise en place du simulateur NH90. Breveté de l’Ecole de Guerre, il a pris le commandement de la 31F en 2018 et a supervisé la montée en puissance de la flottille et le déploiement de ses 5 détachements embarqués à bord du porte-avions et des frégates multi-missions. Depuis juin 2020, il était commandant en second de la FREMM Provence.

Admise au service actif en 1993, la FS Prairial réalise de nombreuses missions opérationnelles : protection de la ZEE de Polynésie Française, lutte contre les trafics dans le Pacifique, évaluation autonome de situation en Extrême-Orient

Basée à Papeete, d’une longueur de 93 mètres et d’une largeur de 14 mètres, la FS Prairial est armée par un équipage de 93 marins. La ville marraine du Prairial est Papara (Tahiti).

Au cours d’une cérémonie qui s’est tenue vendredi 15 juillet 2022à la base navale de Fort-de-France, le contre-amiral Éric Aymard, commandant supérieur des forces armées aux Antilles, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Matthieu Ruf comme nouveau commandant de la frégate de surveillance Ventôse. Il succède au capitaine de frégate Quentin Vieux-Rochas.

Recruté en 2001 comme élève français à l’école navale allemande (EFENA), le capitaine de frégate Matthieu Ruf intègre la promotion 2003 de l’Ecole navale qu’il rejoint juste avant sa mission JEANNE D’ARC. Il navigue ensuite sur chasseur de mines tripartite (CMT), patrouilleur de type 400, aviso et sur frégate anti-sous-marine (FASM), entre Toulon, Nouméa et Brest. De spécialité « lutte sous la mer », il réalise aussi des missions d’action de l’Etat en mer (lutte contre la piraterie, police des pêches) et une opération CORYMBE en contexte SERVAL.

En 2016, il prend le commandement de l’équipage B du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) D’Entrecasteaux : il s’agit du premier équipage double en Outre-mer, sur un bâtiment neuf et premier de série. Son commandement est marqué par la lutte contre les blue-boats vietnamiens pillant la zone économique exclusive calédonienne, et par les opérations de renflouement du porte-conteneurs Kea Trader échoué à proximité des Iles Loyauté.   Commandant adjoint opérations de la FREMM Languedoc de 2018 à 2020, il participe notamment à l’opération CHAMMAL en Méditerranée orientale et à l’escorte des porte-avions Charles de Gaulle et USS Stennis. 

Breveté de l'Ecole de guerre en 2021, il passe un an à Paris à la tête de la cellule entraînement (N7) de l’État-major de la Marine. Il contribue à la montée en puissance vers la haute intensité et l’hypothèse de l’engagement majeur.

Au cours des deux années de commandement du CF Quentin Vieux-Rochas, l’équipage du Ventôse a été déployé à deux reprises soit quatre mois en opération CORYMBE au large de l’Afrique de l’ouest, et a effectué plusieurs missions de lutte contre le narcotrafic dans les Caraïbes aboutissant au total à la saisie de 209 kg de cannabis et 870 kg de cocaïne. Il a également appareillé à deux reprises pour transporter du fret humanitaire en soutien à la population de l’île de Saint-Vincent frappée par l’éruption du volcan de la Soufrière en avril 2021.

Admise au service actif en 1993, la frégate de surveillance Ventôse est basée à Fort-de-France, en Martinique. Schœlcher est sa ville-marraine.

En menant des opérations de surveillance du trafic maritime, de lutte contre le trafic des stupéfiants, de sauvetage de vies humaines en mer, de police des pêches ou encore d’aide humanitaire lors de catastrophes naturelles, les unités des forces armées aux Antilles (FAA) assurent la protection de la population et la préservation des ressources en mer des Caraïbes.

Le 13 juillet 2022, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’aéronautique navale, a reconnu le capitaine de corvette Emmanuel Latil, comme nouveau commandant de la Flottille 11F, en remplacement du capitaine de frégate Edgard Chalret du Rieu.

Le capitaine de corvette Latil prend le commandement de la Flottille 11F au terme de son année de cours d’enseignement militaire supérieur au sein de l’Ecole de Guerre à Paris. Il intègre en 2002 la Marine nationale en tant qu’élève à l’Ecole navale, et choisit la filière AVIAT afin de se spécialiser dans les opérations aéromaritimes.

Après l’obtention de son brevet de pilote de chasse embarquée aux Etats-Unis en 2009, il rejoint Landivisiau pour être formé sur Rafale M à la Flottille 12F. En 2011 il contribue à l’opération « Harmattan » en Libye à bord du porte-avions Charles de Gaulle. Il rejoint ensuite la Flottille 11F comme officier chargé de la planification des vols, et participe en 2013 à la mission « Bois Belleau » au sein de la Task Force 473.

En 2015 il prend part à la mission « Arromanches 1» et à l’opération « Inherent resolve » de lutte contre Daesh en Irak. En parallèle il réussit les examens probatoires d’entrée à l’Ecole du personnel navigant d’essais et de réception (EPNER), et obtient son brevet de pilote d’essai expérimental en 2016. Pendant 3 ans au centre d’essais en vol de la DGA (DGA EV) à Istres, il participe notamment au développement du Rafale Marine au standard F3R, et à la rénovation du système de détection électromagnétique du Hawkeye, tout en réussissant le concours d’entrée à l’Ecole de Guerre.

Il revient à Landivisiau en 2019 pour être commandant en second de la Flottille 11F. Il contribue de nouveau à l’opération « Inherent resolve » au Moyen-Orient lors de la mission Foch 2020 puis Clémenceau 2021, cette fois en tant qu’adjoint du commandant du Groupe aérien embarqué. Il totalise plus de 800 jours de mer et 2500 heures de vol.

Le CC Latil, prend donc ce jour la tête des « Furieux » surnom donné aux marins de la 11F. La flottille 11F est l’héritière de l’AC1, première escadrille de chasse de l’Aviation d’Escadre créée le 1er mars 1919, la Flottille 11F est la plus ancienne des formations de chasse de l’aéronautique navale. Elle gardera l’emblème du porte-avions Clémenceau, le « tigre », et intègre la Nato Tiger Meet Association. La 11F compte 150 marins du technicien au pilote, qui mettent en œuvre 12 Rafale Marine.  il devra s’assurer de la remontée en puissance de la Flottille 11F qui reprend l’alerte à l’été, et qui devra faire face aux nombreux défis opérationnels qui attendent le groupe aérien embarqué.

Le 13 juillet 2022, le contre-amiral Serge Bordarier, commandant la force de l’aéronautique navale, a reconnu le capitaine de frégate Raphaël Calais comme nouveau commandant de la Flottille 17F en remplacement du capitaine de frégate Arnaud Richard.

Le capitaine de frégate Calais intègre la Marine nationale en 2003. Il choisit la filière AVIAT pour se spécialiser dans la chasse embarquée. Après sa formation de pilote de chasse, il devient pilote opérationnel sur Super Etendard Modernisé.

Le CF Calais est affecté en 2013 comme officier d’échange sur F-18 au sein de la marine américaine pendant 3 années au cours desquelles il forme les jeunes pilotes de combat de l’US Navy. Devenu pilote de Rafale Marine en 2016, il contribue à la mission Chammal-OIR à partir de la Base aérienne projetée H5 en 2017 puis à partir du porte-avions Charles de Gaulle lors de la mission Clémenceau 19.

Affecté à l’Etat-major de la marine en 2019, il y occupe le poste d’officier de programme Rafale Marine et participe notamment à la mise en service opérationnel du standard F3R et au développement du standard F4. Après avoir suivi le cours de l’école de guerre en 2021, il occupe le poste de commandant en second de la 17F et participe à la mission Clémenceau 22 durant laquelle il est déployé sur les théâtres « Chammal-OIR » puis « Noble Shield » en Roumanie. Il totalise 12 ans de service en flottille.

Le CF Calais prend ce jour la tête des « Glorieux », surnom donné aux marins de la plus jeunes des trois flottilles de chasse embarquée. Au cours de son commandement, il devra assurer la fonction de Centre de Navalisation Rafale (CNR), ayant comme mission de former les jeunes pilotes de chasse de la Marine sur Rafale Marine avant d’être affectés en flottille opérationnelle.

Par ailleurs, la flottille 17F a été choisie pour être la première unité à mettre en œuvre le standard F4 du Rafale Marine dès le printemps 2023. A ce titre, elle devra mettre en place un programme de transformation technique et produire le corpus documentaire qui sera exploité par l’ensemble de la communauté « chasse » de la marine. Enfin, les travaux d’agrandissement des locaux « 3ème flottille Rafale » se poursuivent et restent un enjeu afin de garantir la continuité de l’activité opérationnelle.

A la suite de différents départs de feu survenus dans les landes du Cap de la Hague entre le 17 et le 18 juillet, les marins pompiers de Cherbourg sont intervenus en renfort auprès du service départemental d’incendie et de secours de la Manche (SDIS50) pour lutter contre les incendies en cours sur les communes d’Herqueville et de Vauville. 

L’étroite collaboration entre ces deux unités est permise au quotidien et en direct, par une convention dédiée qui a été reconduite en octobre 2021.

Ce sont ainsi 3 véhicules, dont 2 spécialisés dans la lutte incendie et une vingtaine de marins pompiers qui ont été déployés dans les landes de la Hague pour lutter aux côtés des sapeurs-pompiers contre la propagation de l’incendie.

En parallèle, l’hélicoptère Caïman Marine basé à Maupertus (50) a également été sollicité par la préfecture de la Manche. Le Caïman Marine a embarqué le commandant adjoint du SDIS 50 ainsi que le commandant des marins pompiers de la compagnie de Cherbourg pour évaluer l’étendue et l’impact de l’incendie. Ils ont ainsi pu cibler avec précision les secteurs à protéger et les meilleurs accès possibles pour intervenir au plus près des flammes avec un maximum de sécurité pour les pompiers. 

Toujours sur le terrain, les soldats du feu luttent sans relâche contre ces incendies pour sauver ces terres normandes. Leur courage et détermination viendront à bout des flammes !

Le jeudi 14 juillet 2022, la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc a reçu la visite de Rear-Admiral (CA) Paul Spedero, commandant le Carrier Strike Group n°8, et du Captain (CV) Gavin Duff, commandant du porte-avions USS Harry S. Truman.

Alors que l’intégration du Languedoc au CSG-8 touche à sa fin après 12 jours d’opérations en Méditerranée centrale et occidentale, cette visite a été l’occasion de dresser un bilan de la contribution du Languedoc à la maîtrise des espaces aéromaritimes dans la zone d’opération du CSG-8, confirmant le haut degré d’interopérabilité entre nos forces.

En remerciement de la contribution apportée par le Languedoc à la protection du porte-avions, des F18 du Carrier Air Wing 1 embarqué sur l’USS Harry S. Truman ont réalisé une démonstration aérienne afin de célébrer le « Bastille Day ».

Le Carrier Strike Group 8 est déployé depuis plus de 8 mois. Sa mission a été étendue afin de renforcer la posture de l’OTAN sur le flanc Est de l’Europe. Le Languedoc, quant à lui, rejoindra Toulon le 18 juillet afin de préparer le transfert de responsabilité à l’équipage A puis son départ en déploiement opérationnel fin juillet.

Ce mercredi 20 juillet 2022, le vice-amiral (VA) Daniel Faujour, chef d'état-major de la Force d'action navale , a fait reconnaître le capitaine vaisseau (CV) Olivier Brossollet comme nouveau commandant de la frégate de type La Fayette (FLF) Courbet, qui succède ainsi au CF Florian El-Ahdab.

Au cours des 18 mois de commandement du capitaine de vaisseau El-Ahdab, les 147 marins du Courbet ont conduit la rénovation-mise à niveau (RMV) de la FLF, qui a notamment servi à moderniser le système de combat, améliorer la stabilité du bâtiment, renforcer ses structures et renouveler les systèmes de contrôle commande de la propulsion et des auxiliaires. Entamée à l’automne 2020, cette phase de rénovation a été suivie par de nombreux essais à la mer pour s’approprier les nouvelles installations. Après cette phase d’essais et un entrainement de l’équipage, le Courbet a quitté Toulon le 18 février pour accompagner le porte-hélicoptères amphibie (PHA) Mistral en mission JEANNE D’ARC, mission dont il est rentré le 13 juillet.

Entré à l’École navale en 2001, le CV Olivier Brossollet choisit la filière "fusilier marin et commando" et rallie le commando Trépel, puis le commando Hubert avec lesquels il est déployé plusieurs fois en qualité de chef de groupe de combat. Après un retour au sein des forces de surface à bord de la FLF Aconit, il occupe les fonctions de commandant en second du commando Hubert, puis sert en tant qu’instructeur à l'École d’application des officiers de Marine (EAOM) sur le PHA Tonnerre. À l’issue d’une affectation de deux ans dans une unité commando de l’US Navy, il est désigné en 2015 pour exercer le commandement du commando Hubert. À sa sortie de l’école de guerre en 2018, il rejoint l’état-major des opérations de la Marine. Il occupait depuis 2020 les fonctions de commandant adjoint opérations du PHA Mistral, qui a conduit – de concert avec le Courbet – la mission JEANNE D’ARC 2022.

Admise au service actif en 1997, la FLF Courbet est la première des trois FLF à bénéficier du programme de rénovation-mise à niveau entamé en octobre 2020. Bâtiment de combat polyvalent embarquant plus de 150 marins, le Courbet peut réaliser des missions de surveillance maritime, de renseignement, de mise en œuvre de forces spéciales ou encore d’intégration à une task-force en zone de crise. Il est conçu pour accueillir à son bord un hélicoptère et son détachement.

Basé à Toulon, le Courbet mesure 126 mètres de long pour une largeur de 15 mètres et un déplacement de 3600 tonnes. 5 bâtiments de ce type sont en service dans la Marine, tous à Toulon. La ville marraine du Courbet est Angers (Maine-et-Loire).

Le 19 juillet, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Birot, en mission de posture permanente de sauvegarde maritime (PPSM) dans la profondeur des approches françaises en Méditerranée, a croisé le chemin de la frégate indienne Tarkash pour une journée de coopération.

Cette rencontre à la mer a permis aux deux bâtiments de s’entraîner mutuellement tout en réaffirmant le lien fort qui unit la Marine nationale à la Marine indienne.

Dès l’aube, les premiers échanges chaleureux par radio ont permis de sceller le contact, augurant d’une excellente journée. Les deux bâtiments se mettent ensuite en formation pour enchaîner des présentations au ravitaillement à la mer (PRERAM), testant ainsi les capacités manouvrières de chaque unité. Dans la foulée, les équipes de visite de chacun des bâtiments déboulent sur leur embarcation respective afin de s’entraîner aux enquêtes de pavillon et à la recherche de stupéfiant. En parallèle, les timoniers de chaque unité échangent par signaux à bras, perpétuant ainsi une tradition ancestrale qui dépasse les frontières. Une visite croisée est ensuite réalisée permettant au commandant du Birot d’échanger directement avec son homologue indien. La journée se conclut par le traditionnel « salut » entre marins.

Après quelques heures passées avec les marins du Commandant Birot, l’INS Tarkash poursuit son déploiement de 5 mois qui le conduira jusqu’au Brésil. Ce type d’exercice permet de renforcer les liens entre nos deux marines, d’améliorer notre niveau de coopération en mer, mais aussi de réaffirmer l’intérêt que nous portons à ce partenaire stratégique.