Le second maître Adam Tahri, affecté au groupe des plongeurs-démineurs de l’Atlantique participait, le vendredi 17 septembre 2021, à un exercice de maintien de qualification sur le site de plongée de Pennou-Pell en grande rade de Brest.

Durant cet exercice, il est porté disparu en mer par ses camarades. Les opérations de recherche se sont poursuivies tout au long de la nuit et de la journée du 18 septembre. De nombreux moyens de la Marine nationale et de la gendarmerie maritime étaient engagés dans cette opération.

Le 18 septembre à 19h, le corps du second maître Adam Tahri a été retrouvé par ses camarades du groupe de plongeurs-démineurs de l’Atlantique en rade de Brest.

Intégré l’Ecole de Maistrance à Brest en 2014, de spécialité électrotechnicien, le second maître Adam Tahri a servi à bord de bâtiments de combat en zone méditerranéenne pendant plus de 4 ans avant de prétendre au Brevet d’Aptitude Technique « Plongeur-démineur ». Après une année de formation et de sélections à l’École de plongée du Pôle Ecole Méditerranée de Saint-Mandrier et l’obtention de son Brevet d’Aptitude Technique, le second maître Adam Tahri a rejoint le groupe des plongeurs-démineurs de l’Atlantique de Brest à l’été 2021.

Originaire du Finistère, le second maître Adam Tahri avait 27 ans. Doté de qualités humaines et professionnelles indéniables, le second maître Adam Tahri disposait de l’entière confiance de ses chefs. Son professionnalisme, sa vivacité d’esprit et son comportement militaire irréprochable ont souvent été soulignés.

Le second maître Adam Tahri était titulaire de la médaille de la défense nationale échelon « Argent » agrafe « Bâtiment de combat », de la médaille d’outre-mer agrafe « Moyen Orient » et de la médaille de la protection militaire du territoire agrafe « Trident ».

La Marine toute entière partage la tristesse de la famille et des proches du second maître Adam Tahri.

Le quartier-maître Kellian, commando Marine et Antoine Mornet, ancien commando marine, ont décidé de se lancer dans un projet audacieux : rallier Lorient depuis l’Ecosse en Kayak.

Suite au décès des deux nageurs de combat du Commando Hubert, Alain Bertoncello et Cédric de Pierrepont, en 2019, les deux amis ont décidé d’honorer les soldats morts au combat. Ils ont eu l’idée de retracer l’histoire de Philippe Kieffer et de ses hommes et ont donc imaginé ce périple incroyable de rallier Lorient, maison mère des commandos marine, depuis Achnacarry, berceau des bérets verts en Écosse, en kayak. Ce raid permet aussi à Antoine Mornet, blessé lors d’un accident d’escalade il y a plusieurs années, de montrer qu’il est toujours possible d’avoir des projets fous, même avec un handicap. Ensemble, Antoine et Kellian espèrent recueillir des fonds pour l’association « Entraide Fusco » dont le but est de venir en aide à la communauté et aux familles des membres de la Force maritime des fusiliers marins et commandos (FORFUSCO).

Les deux jeunes kayakistes se lanceront dans l’aventure en 2022. Pour se préparer au mieux et atteindre leur objectif, ils se sont lancés un premier challenge de taille : un raid kayak de 500 km de Ouistreham à Lorient.

Le 17 août 2021, accompagnés par une assistance routière pour assurer leur logistique, ils sont partis du pont de Bénouville, dit « Pegasus Bridge », dans la région de Ouistreham, en direction du Cotentin, en longeant la Manche. Pendant 3 jours, ils ont affronté le vent et la houle de face. Ils ont ensuite traversé le Cotentin par le fleuve la Douve avant de reprendre la direction de Saint Malo par la mer. Après avoir remonté la Rance de Saint Malo à Rennes, puis être passés par Arzal et Quiberon, ils ont rejoint la rade de Lorient le 2 septembre. Ils ont débarqué sur la plage de Lomener, près de Lorient, où les attendaient une délégation du commando Kieffer et de l’état-major ALFUSCO, ainsi que d’anciens commandos marine et des représentants de l’association Entraide FUSCO. Un premier challenge réussi pour les deux commandos.

Pendant trois semaines, alternant formations, exercices en groupe et « war game », l’état-major de la force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR) s’est préparé à la planification et à la conduite d’une opération maritime au niveau des standards OTAN, dans un contexte interarmées et interalliés.

Après le rotary d’été, les nouveaux embarqués, tous grades et toutes nationalités confondus, ont été pris en charge dès leur arrivée. Avec de multiples objectifs: comprendre le fonctionnement d’un état-major tactique, découvrir les méthodes et les outils dont il dispose pour assurer le commandant d’une force aéromaritime internationale, mais également stimuler la réflexion tactique et insuffler l’esprit combatif et innovateur de cette unité.

Après quelques jours de formation, place à la pratique afin de développer l’expérience de chacun et former la cohésion d’un état-major susceptible d’être projeté rapidement et pendant longtemps sur toutes les mers du monde, en temps de paix, de crise ou de conflit. Après avoir planifié une opération, l’état-major constitué de nouveaux arrivants et d’anciens a joué une de ses phases au cours d’un « war game » de trois jours, qui est venu parachever les trois semaines de « Battle Staff Training ».

FRMARFOR, le seul état-major tactique français interarmées et international à vocation embarquée, peut continuer d’assumer le commandement de composante maritime dans des opérations nationales ou interalliées, dans un spectre large et jusqu’à la haute intensité, domaine permanent d’innovation tactique.

Le 15 septembre 2021, la 3eme édition de la cérémonie de remise de trophées des Chiens Héros, organisée par la Société Centrale Canine, s’est déroulée à l’hôtel de ville de Paris. L’objectif de cet événement national était de mettre en lumière l’aide et le soutien que les chiens apportent à l’homme dans de nombreux domaines, et de les honorer publiquement pour le travail qu’ils accomplissent au quotidien.

A l’occasion de cette cérémonie, Leuk, berger belge malinois du commando Kieffer, a reçu le trophée du chien héro dans la catégorie « mémoire ». Le prix a été remis à son maître, Forest, membre des forces spéciales de la Marine.

Leuk a été formé à un large éventail de techniques d'insertion et d'extraction, y compris le parachutage, la nage de combat et le hissage sur des navires. Sa spécialité était la lutte contre les Engins explosifs improvisés (EEI).

En mars 2019, il a été déployé au Sahel aux côtés de son maître, où ses actions ont permis de sauver la vie de nombreux commandos marine à plusieurs reprises.

La dernière mission de Leuk a eu lieu en mai 2019. Lors d’une action de combat, il a été tué par un ennemi que lui seul a su déceler. Lorsque Leuk a été rapatrié, une haie d'honneur a été formée en signe de respect et de gratitude pour sa contribution exceptionnelle sur le champ de bataille.

Par ailleurs, Leuk avait déjà reçu, le 23 avril 2021, la médaille « Dickin » afin d’honorer sa bravoure en service. Le prestigieux prix avait été remis à titre posthume par l’association britannique People's Dispensary for Sick Animals (PDSA) au malinois. Depuis la création de la Dickin Medal en 1943, Leuk n’est que le troisième animal français à la recevoir.

Le jeudi 16 septembre 2021, l’équipage B du bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré a achevé ses levés hydrographiques et géophysiques débutés début août dans le Golfe du Lion. Retour sur cette mission qui participe à une meilleure connaissance des fonds marins. 

A l’aide de ses sondeurs placés sous sa coque ainsi que d’un sonar et d’un magnétomètre remorqués, le Beautemps-Beaupré a permis de couvrir une surface de 1 700 km2 et d’engranger des données qui seront traitées et analysées au sein du Service hydrographique et océanographique de la marine, le SHOM. L’exploitation des données recueillies permettra de mettre à jour les cartes et les informations détenues par la Marine nationale sur les fonds marins afin de sécuriser la navigation des bâtiments.  

Deux épaves ont été relocalisées, tandis qu’une trentaine de prélèvements de sédiments ont été effectués par benne, sur des lieux d’intérêts relevés en imagerie acoustique. 

Longtemps centrée sur les milieux terrestre, maritime puis aérien, la conflictualité s’est étendue aux milieux exo-atmosphérique et cyber, mais aussi aux grands fonds marins qui représentent un nouvel enjeu stratégique pour la France. Les missions de relevés de données du BHO Beautemps-Beaupré permettent d’avoir une meilleure connaissance de la zone afin d’être en mesure d’intervenir rapidement en cas de menace potentielle. 

Bâtiment militaire unique dans sa catégorie, le bâtiment hydrographique et océanographique (BHO) Beautemps-Beaupré bénéficie de senseurs extrêmement performants, permettant de tout mesurer dans le domaine géophysique : la bathymétrie, la nature des fonds, la gravimétrie, le magnétisme terrestre, les paramètres hydrologiques sur toute la colonne d’eau, les courants, les prélèvements d’eau de mer à diverses immersions, la marée, ainsi que l’activité sismique. Le Beautemps-Beaupré est armé par deux équipages se relevant périodiquement et renforcés par des détachements du Groupement hydrographique et océanographique de l’Atlantique (GHOA), entité du SHOM, composés d’hydrographes et d’un pôle de soutien logistique et d’exploitation. 

Le 22 septembre 2021, lors d’une cérémonie sur la base navale de Rota en Espagne, le vice-amiral d’escadre Xavier Baudouard, commandant la Force d’action navale, a transmis le commandement de la force maritime européenne EUROMARFOR à l’amiral Eugenio Díaz del Río, amiral commandant la Flotte espagnole (ALFLOT).

L’EUROMARFOR, qui a fêté ses 25 ans d’existence en 2020, est une force navale non permanente réunissant 4 pays (France, Italie, Espagne et Portugal). Elle peut être activée et déployée dans un cadre UE, OTAN ou sous mandat d’autres organisations internationales comme l’ONU, sur toute la gamme des opérations, de l’humanitaire aux opérations de combat.

Le plan très ambitieux établi pour ces deux années sous commandement français a été inévitablement affecté par la crise Covid et les reconfigurations qu’elle a imposées. On comptera cependant au nombre des succès emblématiques l’activation de la force en juin 2020 au profit de l’opération Sea Guardian, premier engagement de l’EUROMARFOR dans une opération de l’OTAN depuis 2002, avec la frégate de type La Fayette (FLF) Courbet, aux côtés de la frégate italienne Carabiniere, ou encore la réalisation del’exercice Sea-Bit permettant la mise en réseau, en temps réel, des différents Centres d’Opérations Maritimes (COM) des pays membres, ou enfin l’activation de la force dans le cadre de l’exercice espagnol de guerre des mines Spanish Minex.

Outil flexible, adaptable et lien emblématique entre la France et trois de ses principaux alliés d’Europe du Sud, l’EUROMARFOR continuera de servir les intérêts de nos quatre nations face aux nouveaux enjeux maritimes, sous commandement espagnol pour les deux prochaines années.

L’EUFORMARFOR, force maritime européenne, a été créée le 15 mai 1995 par la France, l’Italie, le Portugal et l’Espagne. La création de l’EUROMARFOR est directement liée à la volonté exprimée par l’Union de l’Europe Occidentale (UEO), lors de la réunion ministérielle de Petersberg en 1992, de pouvoir faire appel à des unités militaires, dans un ensemble varié de situations, et de donner ainsi un premier contenu concret à l’identité européenne de sécurité européenne de défense.

Lundi 20 septembre 2021, suite à la détection d’un boutre suspect dans le nord de l’océan Indien, dans les eaux internationales, la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, a été détachée de l’opération AGÉNOR et placée en soutien direct de la Combined Task Force 150 (CTF150). Le Languedoc a procédé à la visite de ce boutre sur lequel ont été découverts plus de 1,5 t de résine de cannabis et 166 kg de méthamphétamine.  

Dans la matinée du 20 septembre, patrouillant dans les eaux internationales, la FREMM Languedoc a détecté puis pisté un boutre suspect à bord duquel l’équipe de visite de la frégate a découvert et saisi plus de 85 ballots de stupéfiants représentant 1,5 t de résine de cannabis et 166 kg de métamphétamine. 

Pour cette opération de lutte contre le narcotrafic réalisée sous le contrôle opérationnel de l’amiral commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN), la FREMM Languedoc a été placée en soutien direct de la Combined Task Force 150 (CTF 150), actuellement sous commandement néozélandais. La CTF 150 est l’une des trois forces opérationnelles multinationales composant les Combined Maritime Forces (CMF) qui réunissent trente-quatre pays afin de renforcer la sécurité maritime dans cette zone stratégique notamment en luttant contre les trafics illicites qui concourent au financement du terrorisme et de la criminalité organisée. 

Cette nouvelle opération illustre une fois de plus la polyvalence des moyens et des équipages de la Marine nationale mais également l’engagement permanent de la marine dans l’action de l’Etat en mer (AEM) dont le représentant en océan Indien est le contre-amiral Jacques Fayard, commandant la zone maritime de l’océan Indien (ALINDIEN).  

Avec cette nouvelle prise, la Marine nationale a saisi, depuis le début de l’année 2021, dans la zone maritime de l'océan Indien, plus de 18,5 t de cannabis, plus de 2,6 t de méthamphétamine et plus de 1,3 t d’héroïne pour un montant total évalué à plusieurs centaines de millions d’euros.    

Force opérationnelle depuis novembre 2002, la Combined Task Force 150 (CTF) s’inscrit dans la coalition multinationale des Combined maritime forces (CMF), dirigée depuis Bahreïn. Des frégates françaises sont régulièrement déployées dans le cadre de ses missions de lutte contre le trafic de stupéfiants. Les navires déployés dans cette coalition agissent sous le contrôle opérationnel d’ALINDIEN.

Le déploiement en opération CORYMBE du patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing s'est inscrit dans le concept européen de présence maritime coordonnée ou coordinated maritime presence (CMP). Le PHM a partagé son appréciation de situation de la zone avec le patrouilleur espagnol Vigia à partir du 11 août dernier.

Initié en 2020, le concept de CMP vise à renforcer les échanges d’informations entre les marines européennes et à mutualiser leur soutien aux Etats riverains du golfe de Guinée. Cette coordination a également pour but de valoriser les déploiements des bâtiments européens dans la zone en répartissant les patrouilles dans des zones distinctes.

Le 17 septembre, le Vigia et le Commandant Ducuing se sont par exemple retrouvés pour réaliser des exercices : les manœuvres ont débuté au milieu de la nuit par un scénario de lutte antinavire. Les deux unités partageaient le même objectif : atteindre au petit matin une position connue, simulant un îlot stratégique, sans se faire détecter par l’autre bâtiment. Ce type d’exercice, orchestré par le central opérations, implique toutes les chaînes fonctionnelles du bord, de la passerelle (poste de pilotage) qui propose une cinématique discrète, jusqu’aux électriciens et spécialistes en télécommunication, chargés de rendre le PHM invisible et indétectable face à l’ennemi. Après une nuit intense de veille tactique, l’exercice s’est conclu au matin par des tirs de missiles fictifs.

Par la suite, les bâtiments ont envoyé successivement une équipe de visite à bord du bâtiment partenaire afin de s’entraîner aux enquêtes de pavillon et à la recherche de produits illicites à bord (VISITEX). La matinée s’est conclue par un exercice d’évolutions tactiques (EVOLEX). 

Le Vigia et le Commandant Ducuing ont ensuite repris leurs patrouilles respectives.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre régionalement par ces forces de présence.

Le 19 septembre 2021, l’équipage B de la frégate multi-missions (FREMM) Languedoc, déployée dans l’océan Indien depuis le mois d’août 2021 dans le cadre de l’opération AGÉNOR, a conduit un exercice de lutte anti-sous-marine en coopération avec les forces armées émiriennes au large des côtes des Émirats arabes unis. 

L’exercice Tiger EEL consistait en une tenue de contact partagée sur une cible sous-marine, réalisée en coopération entre le bâtiment français et des aéronefs émiriens. Une cible simulant un sous-marin a ainsi été utilisée dans le cadre de cette manœuvre. L’ensemble de l’exercice a été coordonné par l’officier responsable de la lutte anti-sous-marine à bord de la FREMM Languedoc.

L’armée émirienne a participé avec deux aéronefs de type Dash 8 équipés de bouées acoustiques. La FREMM Languedoc a pisté la cible à l’aide de son sonar de coque, de son antenne remorquée et de son hélicoptère NH90 Caïman. Cet exercice a montré un haut niveau de coopération et de coordination entre les moyens émiriens et français tout en renforçant le niveau d’interopérabilité entre les deux nations partenaires.

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

Le 18 septembre 2021, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing, déployé en opération CORYMBE dans le golfe de Guinée, a reçu l’appel du thonier espagnol Albacora Nueve sur sa radio VHF (radio très haute fréquence) suite à la blessure d’un marin-pêcheur. 

Navire spécialisé dans la pêche au thon dans la région, l’Albacora Nueve est armé par 33 marins de la compagnie espagnole Overseas Tuna et naviguait au large de l’Île de Sao Tomé. Après qu’un marin s’est grièvement blessé d’un marin, le thonier a demandé du secours au bâtiment de la Marine nationale qui patrouillait dans la zone.

En moins de 30 minutes, le patrouilleur français a dépêché son équipe médicale composée d’un médecin et d’un infirmier sur le navire espagnol. Une fois sur place, le médecin major Mathieu du Commandant Ducuing a pris en charge le blessé et a prodigué les soins nécessaires au blessé en dépit des mouvements de plateforme du thonier causé par le mauvais état de la mer.

L’intervention du Commandant Ducuing a permis de stabiliser l’état du patient et d’orienter l’Albacora Nueve vers l’Île de Sao Tomé pour permettre le transfert du blessé dans une structure hospitalière.         

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et participe au volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre régionalement par ces forces de présence.