Après une phase d’entraînements individuels puis collectifs, le groupe naval aéromobile a débuté la phase tactique, qui constitue la seconde partie de l’exercice.
À bord des porte-hélicoptères amphibies (PHA) Tonnerre et Mistral, les entraînements individuels Combat enhanced training (CET) et collectifs, Force Integration Training (FIT), ont mobilisé l’ensemble des différents acteurs d’un raid d’aérocombat depuis la mer. Cette manœuvre a permis de perfectionner les savoir-faire tactiques complémentaires de la Marine nationale et de l’armée de Terre.
MÉDITERRANÉE - CORMORAN 21 passe dans sa phase tactique
Avec l’intégration du groupe d’escorteurs, près de 1 500 militaires de la Marine nationale et de l’armée de Terre ont débuté la phase tactique de cet entraînement en environnement littoral.
MÉDITERRANÉE - CORMORAN 21 passe dans sa phase tactique
L’exercice Cormoran 21 permet d’entraîner des unités des deux armées aux procédures de mise en œuvre d’une vingtaine d’hélicoptères de combats depuis deux PHA, en conduisant plusieurs actions de projection de puissance de nuit, depuis la mer vers des zones d’engagement à terre, dans la profondeur, dans un cadre de haute intensité.
Il permet à la Marine nationale et l’armée de Terre de renforcer leur interopérabilité en intégrant les équipements du programme SCORPION, qui doivent permettre de surclasser un adversaire de puissance équivalente.
CORYMBE 158 - Interaction franco-italienne dans le golfe de Guinée
Le 3 octobre 2021, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing et la frégate italienne Marceglia, tous deux déployés dans le golfe de Guinée, se sont rejoints pour conduire une journée d’entraînement à la mer. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du concept européen de « présences maritimes coordonnées » (coordinated maritime presence - CMP).
CORYMBE 158 - Interaction franco-italienne dans le golfe de Guinée
Initié en 2020, le concept de CMP est testé dans le Golfe de Guinée où il vise à renforcer les échanges d’informations entre les marines européennes et à mutualiser leur soutien aux états riverains du golfe de Guinée. Cette coordination vise permet de valoriser les déploiements des bâtiments européens dans la région en répartissant les patrouilles dans des zones distinctes.
CORYMBE 158 - Interaction franco-italienne dans le golfe de Guinée
Les deux bâtiments ont débuté leur interaction au milieu de la nuit du 2 au 3 octobre par un scénario de lutte antinavire. L’objectif était le même pour les deux unités : atteindre au petit matin une position connue, simulant un îlot stratégique, sans se faire détecter par l’autre bâtiment. Après une nuit intense de veille tactique, l’exercice s’est conclu au matin par des tirs de missiles fictifs.
CORYMBE 158 - Interaction franco-italienne dans le golfe de Guinée
La journée s’est poursuivie par un exercice de tir (GUNEX). Les deux bâtiments ont successivement engagé des cibles flottantes mises à l’eau par le Commandant Ducuing. En milieu de journée, les équipes de visite françaises et italiennes se sont rendues successivement sur l’autre bâtiment pour s’entraîner aux enquêtes de pavillon et à la recherche de produits illicites à bord. Le PHM a saisi l’opportunité de cette visite pour effectuer un tir de police sur l’avant de l’étrave du Marceglia et ainsi conduire un exercice au plus proche des conditions réelles. Quant à l’équipe de visite italienne, c’est en corde lisse depuis l’hélicoptère embarqué qu’elle est montée à bord du PHM.
Enfin, après des manœuvres de présentation au ravitaillement à la mer, la journée s’est achevée par un exercice d’évolutions tactiques permettant aux deux bâtiments de conclure leur rencontre. Au bilan, huit exercices complexes ont été menés en une dizaine d’heures de coopération, démontrant le très bon niveau d’interopérabilité des deux marines européennes.
Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.
MÉDITERRANÉE ORIENTALE - Fin de l’exercice EUNOMIA
Lancée en 2020, l’initiative quadripartite rassemble Chypre, la France, l’Italie et la Grèce. Son objectif est de renforcer la présence navale et aérienne en Méditerranée orientale pour réaffirmer l’attachement de ces pays au respect du droit international, dont le droit de la mer.
Débuté le 4 octobre à Chypre, l’exercice EUNOMIA 21 a réuni la frégate française Aconit, le patrouilleur chypriote Ioannides, la frégate italienne Libeccio et la frégate grecque Kountouriotis. Des moyens aériens français ont également été déployés : un ravitailleur A330 Phénix de la base aérienne d’Istres et deux Rafale de la base aérienne projetée (BAP) au Levant. Ensemble, les unités partenaires ont conduit trois jours d’entraînement conjoints autour d’un scénario multi menaces.
La participation des chasseurs a permis d’entraîner les unités navales engagées aux opérations de défense anti-aérienne. Le Phénix a également ravitaillé les chasseurs F16 grecs lors de cet exercice – manœuvre conjointe déjà réalisée à d’autres occasions dans le cadre des relations militaires franco-grecques.
Cet exercice avait pour objectif de renforcer la coopération, la coordination et l’interopérabilité entre les forces maritimes et aériennes déployées dans cette zone sensible. Il témoigne de la qualité des relations que la France entretient avec ses trois alliés et qui repose notamment sur la crédibilité de ses forces armées. Il contribue à la sécurité commune et au respect des Zones économiques exclusives (ZEE) des pays riverains de la MEDOR, en application du droit international.
Du 27 septembre au 1 octobre, le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire a embarqué les équipes de la section intervention et engin (SIE) de la cellule plongée humaine et intervention sous la mer (CEPHISMER) pour valider la mise en œuvre du ROV (Remotely Operated Vehicle – véhicule sous-marin télécommandé) Ulisse à bord d’un BSAM.
La Loire embarque le ROV Ulisse
Ce test plug and play a régulièrement été pratiqué sur les deux BSAM Bretons – Rhône et Garonne – mais c’était une première sur un BSAM toulonnais. Avec l’ensemble des 5 conteneurs embarqués, arrimés et branchés aux servitudes qu’offre le bateau, la Loire a pu appareiller pour rejoindre une zone où les fonds atteignent plus de 800m afin de permettre les premières mises à l’eau d’Ulisse. Objectif : retrouver des points précis à presque 1000m de profondeur (profondeur maximale de travail du ROV Ulisse) alors qu’en surface une fin de mistral maintient entre 20 à 25nd de vent et une mer encore bien agitée.
La Loire embarque le ROV Ulisse
Grâce à son système de positionnement dynamique, la Loire tient une position fixe à quelques mètres près, permettant aux équipes et plus particulièrement aux pilotes du ROV d’arpenter les fonds à la recherche de l’objectif fixé. Le contraste entre la mer bien formée et la quiétude des fonds sous-marin que la caméra d’Ulisse permet de visualiser, est assez surprenant. Après une journée en grande profondeur, où les objectifs de recherche ont été atteints, les tous jeunes pilotes de ROV ont pu s’essayer aux travaux par petits fonds qu’Ulisse permet également de faire. Ces quatre jours d’entraînement ont démontré la capacité plug & play de ce système à bord de la Loire et ont confirmé une parfaite interopérabilité entre ce moyen de recherche sous-marine et le BSAM.
La SIE et ses moyens s’inscrivent dans la stratégie de la maîtrise des fonds marins (SeaBed Warfare). Ce domaine exigeant et en plein développement nécessite de repousser les limites de profondeur pour la reconnaissance et l’intervention sous la mer.
Cormoran 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action
Dans la nuit du 7 au 8 octobre, 10 hélicoptères du groupe naval aéromobile effectuent un premier raid depuis la mer, dans le cadre de la préparation opérationnelle au combat de haute intensité.
A l’image des 3 Tigre, 4 Caïman, 2 Puma et de la Gazelle engagés dans ce premier raid de nuit, cette action de projection de puissance est réalisée d’une façon aussi fluide que discrète. Projetés au large depuis les porte-hélicoptères amphibies Tonnerre et Mistral, par nuit noire et sans émission radio, ils doivent ensuite progresser dans un environnement littoral sous forte menace.
Cormoran 21 - Le groupe naval aéromobile entre en action
Les hélicoptères de l’armée de Terre ont pour mission de déposer deux équipes du groupement d’aide à l’engagement amphibie de la 6ème brigade légère blindée sur la zone d’objectif qui doivent ensuite renseigner sur le dispositif ennemi.
Parallèlement, la frégate de défense aérienne Forbin et la frégate multi-missions Provence assurent la protection rapprochée du Task Group 471.01 contre la menace aérienne tout en se tenant prêtes à des actions d’appui feu contre la terre. Auparavant dans la journée, les escorteurs ont réussi à maintenir les unités navales adverses hors de portée visuelle des PHA, contribuant ainsi à garantir la discrétion de la force aéromaritime et la liberté d’action des deux porte-hélicoptères amphibies.
Après 10 jours d’intégration et d’entraînement, la réussite de ce premier raid illustre la capacité du groupe naval aéromobile à opérer dans des conditions toujours plus exigeantes.
Le détachement de la flottille 24F en opération au Sénégal
Un équipage de la flottille 24F de la force de l’aéronautique navale est déployé en permanence au sein des Eléments français au Sénégal. À ce titre, les marins du ciel assurent en permanence l’alerte SAR (search and rescue – recherche et sauvetage) au profit du Sénégal dans le cadre des accords de défense entre les deux pays.
Mais les équipages peuvent également être sollicités pour mener d’autres missions ponctuelles comme ce fut le cas les 29 et 30 septembre 2021.
Le 29 septembre, l’équipage du Falcon 50 M est intervenu au nord-ouest du Cap Vert pour relocaliser le Gundar, voilier ayant déclenché sa balise de détresse, après avoir percuté un conteneur à la dérive. Une fois sur zone, le Falcon 50 M a prodigué des conseils au skipper français jusqu’à ce qu’il soit secouru par le navire de commerce Echo Joshua Park.
Le détachement de la flottille 24F en opération au Sénégal
Le lendemain, l’aéronef, après avoir mené une mission de police des pêches au profit des autorités cap-verdiennes, avec à bord un inspecteur des pêches local, a à nouveau relocalisé une embarcation échouée avec deux personnes à bord, permettant d’orienter une vedette des garde-côtes pour les secourir.
Fin de mission Grand-Nord pour le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Rhône
Le BSAM Rhône – équipage B – achève son déploiement dans le Grand Nord où il a navigué en zone polaire durant 3 semaines, en océan Arctique puis en mer de Barents, pour atteindre le 21 septembre dernier la ville de Tromso en Norvège.
Ce déploiement a permis d'entretenir et de développer ses savoir-faire et compétences à naviguer en zone polaire, caractérisées par la présence de glace vive, de banquise, de basses températures, d’intempéries ou encore de brouillards épais. L’objectif était d’aguerrir les équipages à évoluer dans des zones où les conditions d'environnement sont particulièrement hostiles et exigeantes.
Attachée au principe de liberté de circulation en haute mer dans le respect du droit maritime international, la France réaffirme à travers ce déploiement le caractère hauturier de sa marine, présente en tout temps, sur toutes les mers du globe.
AGENOR - Départ de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul en mission
Après une période d’entraînement intense, encadrée par les entraîneurs de la force d’action navale, la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a quitté le port de Toulon, le lundi 11 octobre 2021, afin d’entamer un déploiement de longue durée dans l’océan Indien.
Il s’agissait du second déploiement de l’année 2021 pour l’équipage du Chevalier Paul, déjà engagé de février à juin au sein du Groupe aéronaval (GAN), dans la cadre de la mission CLEMENCEAU 21.
AGENOR - Départ de la frégate de défense aérienne Chevalier Paul en mission
Après le passage du canal de Suez, le Chevalier Paul va relever la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc en opération AGENOR, volet militaire de l’initiative européenne de sécurisation de la navigation dans le détroit d’Ormuz. Cette contribution à la présence permanente d’unités militaires dans le golfe Arabo-persique permettra à la France de disposer de sa propre appréciation de la situation dans cette zone d’intérêt stratégique.
Au cours de cette mission, le Chevalier Paul sera intégré en soutien direct à la Combined Task Force 150 (CTF 150), l’une des trois forces opérationnelles multinationales composant les Combined Maritime Forces (CMF), qui réunissent 34 pays afin de renforcer la sécurité maritime dans cette zone stratégique, en luttant notamment contre les trafics illicites susceptible de financer le terrorisme ou le crime organisé.
Le déploiement du Chevalier Paul sera enfin mis à profit pour conduire des actions de coopération avec les partenaires régionaux de la France dans l’océan Indien, notamment l’Inde, un allié majeur dans la région. Ces interactions permettront d’entretenir un haut niveau d’interopérabilité avec les marines alliées riveraines de cet océan.
L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 8 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 miles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASOH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.
Le Germinal et le Dumont D’Urville s’exercent à l’évacuation de population
Le 29 septembre 2021, dans le cadre de son stage de remise à niveau opérationnel (RANO), la Frégate de surveillance (FS) Germinal a mené un exercice d’évacuation de ressortissants (RESEVAC) en Martinique avec le concours du Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Dumont d’Urville.
Objectif : entraîner les équipages à intervenir auprès d’une population à terre lors d’une situation de crise pour les évacuer par la mer. La réalisation de ce type d’exercice est nécessaire aux Antilles où le risque cyclonique est important et où une évacuation de ressortissants français sur un territoire étranger n’est pas à exclure.
Le Germinal et le Dumont D’Urville s’exercent à l’évacuation de population
Sous l’égide de la division entraînement de la force d’action navale, les marins ont déroulé toutes les étapes d’un RESEVAC : débarquement sur zone de la brigade de protection en zodiac, sécurisation de la zone, prise de contact avec la population à évacuer, contrôle des individus avant de les prendre en charge à bord du Germinal et du Dumont D’Urville, enregistrement administratif à bord, etc. De nombreux cas particulier pouvant se présenter en situation réelle ont été simulés (détention d’armes, mouvement de panique, blessés graves, etc.) afin d’éprouver l’organisation des équipages des deux bâtiments et leur capacité à réagir face à des situations complexes.
Les deux bâtiments des forces armées aux Antilles (FAA) ont été en mesure d’évacuer rapidement plus de soixante-dix ressortissants joués par des militaires et civils de la Défense. Cet exercice a donc également offert l’opportunité à des personnels des FAA non marins d’embarquer et de découvrir un navire de guerre.
Le Germinal et le Dumont D’Urville s’exercent à l’évacuation de population
A propos de la RANO
Ce stage est réalisé régulièrement par les unités embarquées afin d’entretenir leurs compétences et leur permettre ainsi de remplir pleinement les missions qui leur sont confiées. Le stage MECO (mise en condition opérationnelle) a quant à lui, lieu tous les 3 ans. Il remet complètement en question les compétences opérationnelles du bâtiment et de son équipage. Tous les domaines sont observés et doivent être validés par la division entrainement pour que le bâtiment soit qualifié.
La RANO s’intercale entre deux MECO et s’adapte aux besoins d’entraînement par domaines de bâtiment.
Nouvelle mission dans les Raromatai pour le Manini
Du 22 septembre au 3 octobre 2021, le Remorqueur portuaire et ôtier (RPC) Manini a conduit, au départ de Tahiti, une mission de surveillance maritime dans les Iles sous le Vent, jusqu’à Maupiti, en passant Huahine, Taaha, Borabora et Raiatea. Tout en contribuant à la préservation du milieu maritime polynésien, le Manini a reporté le trafic maritime de la zone et prodigué de nombreux conseils de distanciation sanitaire aux plaisanciers français et étrangers.
Ce déploiement d’une quinzaine de jours fut l’occasion pour l’équipage de mécaniser certaines actions et de parfaire son niveau d’entraînement après la période du rotary estival. Ainsi ce sont plusieurs exercices d’entraînement à la manœuvre et de sécurité qui ont été conduit par l’équipage dont le remorquage du Patrouilleur côtier de gendarmerie (PCG) Jasmin. L’équipage est paré à assurer l’ensemble du spectre des missions qui lui sont confiées notamment dans le cadre de l’action de l’État en mer.
Nouvelle mission dans les Raromatai pour le Manini
Si le Manini est plutôt habitué aux travaux portuaires et au remorquage des navires militaires de la base navale de Papeete, il participe également activement au dispositif de présence et de surveillance de la ZEE Polynésie française. Au bilan, ce sont 400 nautiques parcourus au cours de cette mission, une trentaine de bâtiments reportés et presque 24 heures de patrouille en zodiac dans les lagons. S’ajoutent à ce bilan, le repositionnement de 11 dispositifs de concentration de poissons (DCP) ainsi que l’observation et le report des mammifères marins croisés au profit de l’association Te Mana O te Moana de Moorea.
Les 900 militaires des Forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.