20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

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Auteur : La rédaction

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine
@ Marine nationale

La mythique course des 20 km de Paris s’est déroulée le 10 octobre avec un départ aux pieds de la Tour Eiffel. Cependant, cette année, il était possible de courir de n’importe quel endroit en France ou à l’étranger de façon connectée entre le 7 et le 10 octobre. A cette occasion, de nombreuses unités de la Marine ont souhaité participé à cette course depuis leurs bases ou leurs bâtiments.

 

Retour sur cet incroyable élan de solidarité au profit d’une association bien connue des marins, l’Entraide Marine.

 

Au Centre d’instruction naval de Brest, l’ambiance était sportive ! Le service de l’entraînement physique militaire et sportif (EPMS) a organisé les 20 kilomètres de Paris « connecté », événement sportif et solidaire au profit de l’Entraide Marine – ADOSM (Association pour le Développement des Œuvres Sociales de la Marine). Après une présentation des missions de l’association, l’un de ses représentants a donné le top départ de la course. Au total, ce sont près d’une centaine d’équipes composées chacune de 1 à 8 coureurs qui ont pris part à ce challenge. Matelots, maistranciers et permanents se sont relayés sur une boucle de 2,5 kilomètres pour parcourir les 20 kilomètres de la course. Pour se motiver, les athlètes ont pu compter sur les nombreux supporters qui les ont acclamés et encouragés tout au long de la course. Si la victoire de cette course de relais revient à une équipe d’élèves de l’Ecole de maistrance, ce sont bien toutes les équipes qui sont venues à bout des 20 kilomètres et qui ont pris plaisir à courir. A travers cette course, chaque athlète a su se dépasser, faire preuve d’esprit d’équipe et de bonne humeur : des valeurs toutes aussi importantes dans le sport qu’à bord des unités de la Marine nationale.

C’est à la date du 7 octobre que les 146 élèves et cadres de l’Ecole navale se sont eux aussi mobilisés pour l’Entraide Marine - ADOSM. Ils se sont élancés en début d’après-midi de la plage de Pentrez et Roscanvel, deux sites en Presqu’île de Crozon pour relever ce défi et apporter leur soutien à l’association qui œuvre pour les marins et leurs familles. Une occasion de contribuer aux œuvres sociales de la Marine et de renforcer au passage les liens entre les élèves et leurs cadres ainsi que la cohésion entre promotions.

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

C’est depuis Fremantle en Australie, où le patrouilleur polaire L’Astrolabe effectue un arrêt technique délocalisé, qu’une petite équipe de marins de l’équipage B a relevé le défi des 20 km « connecté ». Cette participation, qui contribue également à soutenir l’association Entraide Marine - ADOSM contribue à une participation plus large des unités des forces armées en zone sud de l’océan Indien à cette course. La performance de l’EV Alexandre est à souligner pour cet équipage B, puisqu’il a parcouru la distance en 1h14’, terminant ainsi 8ème d’une épreuve rassemblant 1755 personnes. L’équipage B du bâtiment n’en est pas à son premier défi. Pour mémoire, l’équipage B avait relevé le défi d’effectuer la traversée Hobart (Tasmanie) – Dumont d’Urville (Terre Adélie) en rameur parcourant ainsi une distance de 1 450 nautiques lors de la dernière mission antarctique menée par le bâtiment.

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

Une équipe du patrouilleur Fulmar basé à St Pierre-et-Miquelon a également participé au projet. Cette course place la cohésion à l’honneur à plusieurs niveaux. Cohésion d’abord entre les membres de l’équipage qui ont couru ensemble et sont arrivés en groupe au pied du château Frontenac.

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

20 km de Paris « connecté » : les unités de la Marine courent pour l’Association Entraide Marine

Cohésion encore avec nos camarades et familles de camarades qui, blessés ou endeuillées, doivent pouvoir compter sur toute la communauté des marins au travers notamment de l’Entraide Marine - ADOSM.

Cohésion enfin entre équipage et familles : sans courir mais en tenant un rôle essentiel, un autre marin et sa famille en visite à Québec ont assuré le ravitaillement. Conjoints et enfants, au-delà de ce symbole, assurent un soutien quotidien, permanent et indéfectible. En participant à cette course, l’équipage du Fulmar a porté haut, jusqu’en Amérique du Nord, les valeurs de la Marine nationale et des armées.

A propos de l’Entraide Marine - ADOSM

L’Entraide Marine est une association qui soutient les familles en difficulté de la Marine nationale. Des assistantes sociales de l’association sont présentes pour accueillir, écouter et conseiller les familles. L’Entraide Marine offre notamment des bourses d’études aux orphelins, des stages de reconstruction pour les blessés, qu’ils soient atteints physiquement ou psychologiquement, des stages de reconversion aux conjoints veufs ainsi que des aides remboursables ou non aux familles connaissant une difficulté ponctuelle.

 

L’Entraide Marine est capable de réagir très rapidement à un événement, mais soutient aussi les familles sur le très long terme, jusqu’à la fin des études des orphelins. C’est ce qui fait sa force. Durant l’année scolaire 2020-2021, elle a apporté son aide financière à 420 familles et a versé 360 aides à l’éducation aux orphelins.

 

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.

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CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.
@ EMA

Après d’intenses manœuvres maritimes, les deux porte-hélicoptères amphibies du groupe naval aéromobile ont projeté 16 hélicoptères de combat lors d’un deuxième raid de nuit le 10 au 11 octobre.

Après un premier raid, qui a permis de projeter à terre une trentaine de commandos du Groupement d’aide à l’engagement amphibie (GAEA), le Groupe naval aéromobile (GNAM) a conduit une importante manœuvre aéromaritime. Durant ces trois derniers jours, le Task group471.01 a fait face à des menaces sous-marines, de surface et aériennes grâce à l’action de ses escorteurs, les frégates ProvenceAuvergne et Forbin. La frégate Forbin a également réalisé une évacuation de ressortissants, avant de reprendre sa mission de protection rapprochée des deux porte-hélicoptères amphibies (PHA) Tonnerre et Mistral. 

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.
CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.

La force a donc mené une manœuvre dite de déception, afin de leurrer l’ennemi sur ses intentions et de dissimuler le raid qu’elle s’apprêtait à conduire :

-          à terre, les commandos du GAEA renseignaient la force sur les positions ennemies, confirmaient les objectifs à détruire et relayaient les informations à un avion de patrouille maritime Atlantique 2 avant de préparer leur exfiltration de la zone des combats.

-          En fin d’après-midi, la frégate multi-missions Provence a détruit une cible militaire, fortement défendue, par des tirs de missiles de croisière naval, confortant ainsi la supériorité aéromaritime du GNAM.

Ainsi, dans la nuit, couverts par un appui feu naval, les deux PHA ont projeté 5 Tigre, 4 Caïman et 7 Gazelle avec pour mission de porter un coup d’arrêt brutal à l’adversaire et d’exfiltrer le GAEA.

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.
CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conduit son deuxième raid et démontre ses capacités.

Le réalisme du scénario, intégrant les spécificités de chaque armée, permet d’entrainer à opérer conjointement dans un contexte de haute intensité. Orchestrée par l’état-major du GNAM, la coordination des actions des unités vise à synchroniser les effets du groupe naval aéromobile, dans les différents milieux et les différents champs d’action. Au travers du GNAM, la France fait ainsi partie du cercle restreint des nations qui disposent d’une capacité opérationnelle, permettant d’agir dans un environnement littoral sous forte menace.

 

 

AGÉNOR : Portrait du second maître Laurine, opérateur détecteur navigateur aérien sur Atlantique 2

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AGÉNOR : Portrait du second maître Laurine, opérateur détecteur navigateur aérien sur Atlantique 2
@ Marine nationale

Dans le cadre de l’opération AGÉNOR, le second maître Laurine, opérateur détecteur navigateur aérien de l’équipage de la Flottille 21F de l’Atlantique 2 (ATL2), standard 6, est revenue sur son métier et sa mission au sein de cette opération.

 

Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Dès mon enfance, j’ai été attirée par le milieu militaire, plus tard, j’ai découvert les métiers de l’aéronautique navale au sein de la Marine nationale. Titulaire d’un DUT, je me suis engagée dans la Marine en 2018. Ma formation a commencé à l’école de Maistrance, où sont formés les officiers mariniers. En 2019, c’est à Lorient que je me suis formée au métier de Détecteur navigateur aérien (DENAE).

Je suis arrivée en unité de patrouille d’intervention et de surveillance maritime sur Atlantique 2, standard 5, en tant que détecteur navigateur aérien (DENAE), en 2020. Cette même année, j’ai effectué ma première mission opérationnelle en Grèce. Depuis avril 2021, je suis affectée au sein d’un équipage de la Flottille 21F implantée sur la base d’aéronautique navale de Lann- Bihoué. 

J’ai pu effectuer ma première opération extérieure sur ATL2 standard 6, au sein de l’opération AGÉNOR, volet militaire de la mission EMASoH, du 20 juillet au 6 septembre 2021 en tant que détecteur navigateur aérien.

AGÉNOR : Portrait du second maître Laurine, opérateur détecteur navigateur aérien sur Atlantique 2
AGÉNOR : Portrait du second maître Laurine, opérateur détecteur navigateur aérien sur Atlantique 2

Quelles sont vos missions au sein de l’ATL2 ?

Dans un ATL2, il y a trois opérateurs détecteurs navigateurs aériens. Notre emploi à bord dépend de notre expérience. Le marin le moins expérimenté dans cette spécialité occupe la place de numéro 3. À ce titre, il s’occupe de la gestion de la navigation (respect des zones de patrouilles ou des zones dangereuses), des informations collectées ou encore de la tenue du journal de bord. 

Ensuite, nous pouvons occuper la place de numéro 2, au poste de radariste. En lien avec le coordinateur tactique (TACO), nous suivons les échos perçus par l’ensemble des capteurs.

Enfin, nous tenons le poste de numéro 1 des DENAE, c’est à dire le poste de chef des opérateurs détecteurs navigateurs aériens.

 

Quelles sont les différences que vous retrouvez au cours de cette opération AGÉNOR par rapport à votre travail en France ?

Au sein de l’opération AGÉNOR, les zones de patrouille sont vastes et l’activité maritime est particulièrement dense. En tant que détecteur navigateur aérien, cette opération m’a permis d’améliorer mes capacités d’adaptation à une grande charge de travail et d’apprendre à prioriser mes tâches. 

 

Quelles sont les différences entre votre poste de travail sur l’ATL2 standard 5 et sur le standard 6 ?

Notre poste de travail a beaucoup évolué. Sur l’ATL2 standard 5, nous travaillions sur des cartes papiers, tandis que sur l’ATL2 standard 6 nous disposons d’écrans. Cette innovation nous permet de gagner en efficacité et en rapidité dans l’exécution de nos tâches Ayant travaillé sur les deux standard d’ATL2, j’apprécie de voir ces évolutions et ces différences entre les postes de travail.

L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission EMASoH « European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz ». EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le olfe et le détroit d’Ormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation

45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B

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Auteur : La rédaction

45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B
@ Marine nationale

Le 6 octobre dernier, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville est rentré à son port base à Papeete après un déploiement opérationnel de 45 jours au cours duquel il a parcouru plus de 8 000 nq.

 

Après avoir appareillé le 23 août, la mission « Faaora Est » s’est déroulée en deux parties. Le Bougainville a patrouillé pendant un peu plus de deux semaines dans la zone économique exclusive (ZEE) polynésienne, la traversant du Sud vers le Nord, de l’archipel des Gambiers à l’archipel des Marquises. Le Bougainville a ainsi mené des opérations de police des pêches dans le cadre de la convention WCPFC, convention entre nations du Pacifique visant à réguler et contrôler la pêche tout en contribuant à la connaissance de cette zone. Au cours de cette première partie de mission, le Bougainville a également conduit une opération d’expertise et de dépollution du palangrier Ping Tai Rong échoué à Anuanurunga où 2400 litres d’huile ont pu être récupérés.

45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B
45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B

Le Bougainville a ensuite poursuivi son déploiement plus au Nord en patrouillant dans la ZEE des Kiribati puis dans la ZEE américaine avec une relâche opérationnelle à Hawaï. Cette seconde partie de mission a permis d’affirmer la présence française dans la zone Asie-Pacifique et de contribuer à la mission « OP365 » de la FFA (Forum Fisheries Agency) en assurant une surveillance de la ZEE des Kiribati lors de sa patrouille aller puis retour d’Hawaï.

 

Au bilan, l’ensemble des missions attribuées au Bougainville ont eu une résonnance très positive au sein de l’équipage, notamment la mission de dépollution de l’épave à Anuanurunga ainsi que l’opération de remorquage d’un plaisancier US en avarie et à la dérive depuis plus de 24 heures à 130 nq des côtes américaines. Ces missions d’assistance et de soutien aux populations font partie des missions principales d’un BSAOM. Enfin, cette mission de longue durée pour un BSAOM avec un équipage réduit de 24 marins, souligne une nouvelle fois sa capacité à effectuer des missions de longues durées en dehors de la ZEE de Polynésie française : loin, longtemps et en équipage.

45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B
45 jours de mission pour le Bougainville et l’équipage B

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. 

 

Bilan de de l’opération CHAMINOP 21 en Méditerranée

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Bilan de de l’opération CHAMINOP 21 en Méditerranée
@ Marine nationale

Depuis le 11 octobre, les unités de Guerre des Mines et leurs 130 marins œuvraient en soutien à la dissuasion nucléaire pour garantir l’accès des unités précieuses de la Marine nationale au port militaire de Toulon. L’opération CHAMINOP 21 s’est achevée le 14 octobre 2021.

Durant 4 jours, les Chasseurs de Mines Tripartite (CMT) Orion, Capricorne et le Groupe de Plongeurs Démineurs (GPD) de la Méditerranée ont scruté sans relâche les fonds marins des approches de Toulon, réalisant au total plus de 100 plongées et 20 interventions par PAP (Poisson Auto-Propulsé).

Bilan de de l’opération CHAMINOP 21 en Méditerranée
Bilan de de l’opération CHAMINOP 21 en Méditerranée  

Les couvertures sonar réalisées par les CMT et par l’AUV (Autonomous Underwater Vehicle) léger du GPD Méditerranée ont permis de relocaliser par ailleurs les 14 mines d’évaluation mouillées dans le cadre de cette opération, éprouvant ainsi le concept de guerre des mines français.

Cette opération d’envergure a permis également de mettre à jour la base de données de guerre des mines située au Centre de Préparation et d’Analyse des Opérations de Guerre des Mines (CPAOGM) à Brest.

L’opération a été appuyée par le bâtiment Jason en tant que mouilleur des mines d’évaluation, un hélicoptère de la Flottille 35F pour le survol de la rade de Toulon en phase initiale et les moyens de logistique et sécurité mis à disposition par la Base Navale.

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Le capitaine de vaisseau Tanguy Durand (N0B) a assuré le commandement tactique de cette opération qui fait partie des missions premières de son état-major de conduite (État-major de guerre des mines de la force aéromaritime française de réaction rapide). A cette occasion, il témoigne : « Cette opération constitue un véritable challenge opérationnel pour les marins des unités de guerre des mines. La couverture périodique des fonds marins des approches de Toulon reste nécessaire pour maintenir leur connaissance approfondie et préserver l’efficacité et la réactivité des unités en tout temps. Le mouillage de mines d’évaluation sur ces fonds permet en outre de confronter les équipages à des scénarii tactiques réalistes. Les résultats obtenus sur CHAMINOP21 démontrent l’excellent savoir-faire des marins de la guerre des mines, fruit d’une formation de pointe, d’une mise en condition opérationnelle exigeante et d’une expérience sans cesse éprouvée en opération comme à l’entraînement.

Pour les unités de guerre des mines, ce challenge permanent est enthousiasmant et donne le cap de la transformation future de la guerre des mines. Avec des systèmes de drone de surface et sous – marin, celle – ci a encore de beaux jours devant elle. »

 

 

OPERATION BARKHANE - L’Atlantique 2 en renfort

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Auteur : La rédaction

OPERATION BARKHANE - L’Atlantique 2 en renfort
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L’Atlantique 2 (ATL2) est un avion de patrouille maritime de la Marine nationale conçu initialement pour la lutte anti sous-marine. Cependant, ses capacités de détection, de communication, de renseignement et d’attaque sont depuis de nombreuses années régulièrement exploitées sur terre et plus particulièrement en Bande sahélo-sahélienne (BSS). Ainsi, l’ATL2 a de nouveau rejoint ce théâtre d’opérations, qu’il avait quitté il y a quelques mois, pour renforcer le dispositif aérien sur la Base aérienne projetée (BAP) de Niamey, au profit de la Force Barkhane.

Ses capacités « Intelligence, surveillance et reconnaissance » (ISR) contribuent au dispositif de renseignement déployé en BSS. Associé aux drones REAPER et avions de chasse de l’armée de l’Air et de l’Espace, il offre une meilleure couverture du théâtre pour la collecte de renseignement. Grâce à ses nombreux capteurs, l’ATL2 permet d’élaborer précisément la situation au sol, pour appuyer les forces terrestres. Possédant une autonomie d’une dizaine d’heures, il peut couvrir une très grande zone.

Armé de bombes guidées laser, qu’il peut délivrer de façon autonome, l’ATL2 est en mesure d’appuyer la chaîne de ciblage, de la détection d’objectif jusqu’à sa destruction.

Arrivé sur la BAP de Niamey le 20 septembre 2021, cet aéronef a rempli sa première mission opérationnelle sur le théâtre en appui avec la Task Force Takuba, moins de 48 heures après son déploiement. Renfort ponctuel régulièrement engagé au Sahel, il y restera déployé pendant plusieurs mois.

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération Barkhane a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conclut son déploiement par un troisième raid massif

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CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conclut son déploiement par un troisième raid massif
@ EMA

Dans la nuit du 14 au 15 octobre, le Groupe naval aéromobile (GNAM) a conduit un troisième raid massif de 20 hélicoptères de combat de l’armée de Terre, en plusieurs pontées, depuis les deux Porte-hélicoptères amphibies (PHA).

Ce troisième raid vient conclure le travail de planification et de conduite des opérations, mené plusieurs semaines avant le début de CORMORAN 21 et qui s’est poursuivi en mer durant les trois semaines de déploiement.

CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conclut son déploiement par un troisième raid massif
CORMORAN 21 - Le groupe naval aéromobile conclut son déploiement par un troisième raid massif

L’objectif de cette mission de nuit était de frapper les capacités logistiques et de commandement de l’ennemi. L’un des GAM était ainsi chargé de détruire les capacités ennemies de surveillance et de frappe à distance et dans la profondeur. L’autre GAM devait s’infiltrer et neutraliser le dispositif défensif du poste de commandement adverse et déposer des commandos chargés de collecter des renseignements. L’ensemble devait ensuite s’exfiltrer rapidement pour rejoindre les PHA, restés sous protection des escorteurs, qui ont dû neutraliser une frégate et une batterie côtière ennemie.

Depuis le 27 septembre, le groupe naval aéromobile s’entraine à agir de façon synchrone dans les différents milieux et champs de confrontation. Le réalisme du scénario et l’engagement résolument interarmées des 1 700 militaires mobilisés durant CORMORAN 21, avec deux porte-hélicoptères amphibies et 24 hélicoptères de combat, étaient inédits.

Avec plus de 515 heures de vol, le GNAM a démontré sa capacité à délivrer des effets militaires significatifs dans un environnement contesté, en ayant fait preuve d’innovations tactiques. Le combat aéro-terrestre depuis la mer est un domaine d’excellence peu partagé. L’armée de Terre et la Marine nationale ont prouvé qu’elles savaient opérer conjointement pour agir dans des zones littorales défendues et menaçantes.

 

 

La Marne ravitaille le Charles de Gaulle

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La Marne ravitaille le Charles de Gaulle
@ Marine nationale

Le 13 octobre 2021, le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne a mené un ravitaillement à la mer avec le porte-avions Charles de Gaulle. 80m3 de carburéacteur ont ainsi pu être délivrés. Dans le même temps, des opérations de transfert de fret solide par hélicoptère (VERTREP : vertical replenishment) ont été menées entre les deux bâtiments.

Le ravitaillement du porte-avions est une manœuvre complexe qui nécessite un très bon niveau de coordination entre les équipes du porte-avions et du BCR.  Pour le ravitailleur, il s’agit également de satisfaire les exigences élevées de qualité du carburant délivré, car celui-ci doit pouvoir être directement utilisé par les avions du groupe aérien embarqué. L’équipage de la Marne a donc su relever un double défi technique et opérationnel.

Embarqué à bord pour l’occasion, le capitaine de vaisseau Fontarensky, adjoint organique à Toulon de l’amiral commandant la Force d’action navale, a ainsi pu constater toutes les capacités du bâtiment à soutenir le groupe aéronaval dans la perspective des prochains entraînements et déploiements opérationnels.

CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée

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CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée
@ Marine nationale

Déployé dans le golfe de Guinée depuis plus de deux mois dans le cadre de l’opération Corymbe 158, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing a réalisé le 13 octobre un ravitaillement en pleine mer (RAM OFFSHORE) avec un ravitailleur civil.

CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée
CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée

Cette manœuvre particulièrement délicate et requérant un maximum de précision, consiste dans un premier temps à fixer un point de rendez-vous en haute mer à un navire ravitailleur. Une fois la méthode de ravitaillement définie, le ravitaillé retrouve la station-service flottante pour réaliser la séquence de pompage. Pour le Commandant Ducuing, la solution retenue s’approche du « RAM flèche » proposé par les BCR français, à la différence que ce ravitaillement s’est effectué tous moteurs coupés. Le PHM était en effet remorqué par le navire civil pendant toute la phase de ravitaillement. Pas si anodine, cette manœuvre est un condensé du savoir-faire de la Marine nationale qu’il faut adapter au matériel civil. Elle nécessite ainsi un gros travail de préparation en amont et mobilise beaucoup de personnels à bord. En quelques heures, le Commandant Ducuing a retrouvé la pleine capacité de son potentiel, prêt à répondre à toutes les sollicitations de son contrôleur opérationnel dans le golfe de Guinée.

CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée
CORYMBE 158 : Le CDT Ducuing fait le plein de potentiel dans le golfe de Guinée

Cette manœuvre permet à n’importe quel navire, civil ou militaire, de se ravitailler au large, sans avoir à se soucier d’une place de port.  Par conséquent, ce procédé permet aux bâtiments déployés de poursuivre en mer leur mission dans la zone d’opération Corymbe.

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 

MEDITERRANEE ORIENTALE – Coopération franco-égyptienne pour la Frégate de défense aérienne Chevalier Paul

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MEDITERRANEE ORIENTALE – Coopération franco-égyptienne pour la Frégate de défense aérienne Chevalier Paul
@ EMA

Le 15 octobre 2021, à l’occasion de sa patrouille vers le canal de Suez avant d’intégrer l’opération AGENOR, la Frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul a mené un entraînement bilatéral d’opportunité (PASSEX) avec la Frégate multi-missions (FREMM) égyptienne Tahya Misr, de conception française. 

À cette occasion, les deux navires ont effectué une série d’exercices variés : tirs d’artillerie, présentations de ravitaillement à la mer, évolutions tactiques et manœuvres d’aviation croisées avec l’hélicoptère Panther de la flottille 36F embarqué à bord du Chevalier Paul

MEDITERRANEE ORIENTALE – Coopération franco-égyptienne pour la Frégate de défense aérienne Chevalier Paul
MEDITERRANEE ORIENTALE – Coopération franco-égyptienne pour la Frégate de défense aérienne Chevalier Paul

Au terme de cette journée d’entraînement dense, les deux frégates ont conduit un exercice de lutte antinavire afin de simuler une frappe coordonnée dans un contexte opérationnel réaliste. 

L’Égypte et la France entretiennent un partenariat stratégique de premier plan en Méditerranée. La coopération navale entre les deux pays se traduit par de nombreuses activités de coopération opérationnelles en Méditerranée et par des rencontres régulières au plus haut niveau. 

Ces entraînements conjoints de très haut niveau ont une nouvelle fois démontré la volonté des marines française et égyptienne d’être en mesure d’agir ensemble en mer, en faveur de la sécurité et de la stabilité de la région.