Lutte contre la pêche illégale et protection de la biodiversité

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Lutte contre la pêche illégale et protection de la biodiversité
@ Marine nationale

Sous l’autorité du préfet de la région Guyane, délégué du gouvernement pour l’action de l’État en mer (AEM), les services de l’État ont mené une opération conjointe de contrôle des pêches dans les eaux françaises au large de la Guyane, le 22 septembre 2021. Cette opération a permis le déroutement d’un navire récidiviste d’origine brésilienne.

Les gendarmes maritimes de la brigade de Cayenne, à bord de la vedette côtière de surveillance maritime (VCSM) Mahury, qui relève des forces armées en Guyane (FAG), ont surpris en flagrant délit de pêche illégale dans les eaux territoriales françaises le Familia Borges, navire de 12 mètres de long, sans pavillon et ne disposant d’aucune autorisation de pêche dans les eaux sous souveraineté française. Le navire avait déjà fait l’objet d’un contrôle par la VCSM Organabo de la brigade de gendarmerie maritime de Kourou, en mars 2021.

Lutte contre la pêche illégale et protection de la biodiversité
Lutte contre la pêche illégale et protection de la biodiversité 

Le déroutement du navire contrevenant s’est traduit par la mise en garde à vue des trois membres d’équipage, décidée par le parquet de Cayenne. A la suite de leurs auditions, le capitaine et les deux matelots se sont vus remettre une convocation par un officier de police judiciaire.

Les captures et l’engin de pêche ont été saisis, tout comme le navire en relation avec le tribunal judiciaire de Cayenne. Le navire a pu être mis à sec en attendant sa destruction, ordonnée par le juge des libertés et de la détention.

Tous les marins du navire ont été pris en charge par la police aux frontières (PAF) à l’issue de ces procédures.

Fait particulier, cette infraction de pêche a été constatée dans le périmètre de la réserve naturelle nationale (RNN) du Grand-Connétable, située à 15 km au large de l’estuaire du fleuve Approuague.

Gérée par le Groupe d’étude et de protection des oiseaux en Guyane (GEPOG), cette réserve est la deuxième plus grande aire marine protégée d’outre-mer. Créée en 1992, sa superficie couvre environ 8 000 hectares dont seuls 4 hectares sont émergés. Sanctuaire de biodiversité, cet espace bénéficie d’une réglementation stricte portant sur la conservation de la faune, de la flore et de leur environnement. Concrètement, le mouillage y est interdit, excepté en cas de force majeure et toutes les activités de pêche y sont également proscrites.

Depuis le 1er janvier 2021, plus de 120 tonnes de poissons ont déjà été saisies à la suite d’opérations de contrôle des pêches menées en Guyane.

Fortes de 2 100 militaires, les FAG exercent des missions de soutien de l’action de l’État et contribuent aux missions de souveraineté. À ce titre, elles garantissent la protection du territoire national, et contribuent au maintien de la sécurité dans la zone de responsabilité permanente unique Caraïbes (ZRP), à la lutte contre l’orpaillage illégal (opération Harpie), à la sécurisation du centre spatial guyanais (opération Titan), et à la lutte contre la pêche illégale. Dans le cadre de leur mission de police des pêches, les FAG garantissent la souveraineté de la France sur les eaux placées sous sa juridiction, répondent aux engagements internationaux pris par la France dans le domaine de préservation des ressources halieutiques, et combattent les activités maritimes illicites

Le BSAM Garonne signe un partenariat avec le collège Vauban de Blaye et s’implante en Nouvelle Aquitaine

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Le BSAM Garonne signe un partenariat avec le collège Vauban de Blaye et s’implante en Nouvelle Aquitaine
@ Marine nationale

Le principal adjoint du collège Sébastien Vauban de Blaye (33) et le commandant du Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Garonne ont signé le 1er octobre 2021 un partenariat dans le cadre du dispositif des classes de défense et de sécurité globales (CDSG).

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du contre-amiral Olivier Stosskopf, commandant de la Marine à Bordeaux, de l’équipage de la Garonne renforcé pour l’occasion d’une délégation de l’École des Mousses, d’une classe de 3ème et des équipes de direction de l’établissement.

La signature de cette convention, à bord de la Garonne, a permis aux élèves de visiter le bâtiment, d’échanger avec l’équipage, de découvrir les missions ainsi que les différents métiers de la Marine nationale susceptibles de les intéresser dans un avenir proche.

Ces interactions privilégiées entre l’équipage et les élèves renforcent le lien armées-nation et leur font prendre conscience de la nécessité de disposer en tout temps d’une Marine professionnelle, aguerrie et prête à l’emploi.

Ce projet marque l’aboutissement d’un investissement de longue durée de la part des équipes pédagogiques du collège Vauban et de l’équipage du BSAM Garonne. L’enthousiasme affichés par tous laisse présager d’un partenariat riche et constructif susceptible de permettre à la Garonne de revenir prochainement naviguer dans les eaux du fleuve éponyme !

Inscrit dans le plan égalités des chances de 2007, une classe défense et sécurité globale (CDSG) est un projet pédagogique et éducatif interdisciplinaire et pluriannuel, en lien avec la défense et la sécurité, mené à l’initiative d’un établissement scolaire, en partenariat avec une unité militaire marraine. Il consiste en des temps de rencontres et d’échanges entre les élèves et les militaires répartis tout au long de l’année.

CTF 150 - 2ème saisie de drogue en moins d’une semaine pour l’équipage B de la FREMM Languedoc

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CTF 150 - 2ème saisie de drogue en moins d’une semaine pour l’équipage B de la FREMM Languedoc
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Le lundi 27 septembre 2021, la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc a réalisé, pour la deuxième fois en une semaine, une saisie de produits stupéfiants alors qu’elle poursuivait son déploiement en zone maritime océan Indien dans le cadre de l’opération AGÉNOR.

CTF 150 - 2ème saisie de drogue en moins d’une semaine pour l’équipage B de la FREMM Languedoc
CTF 150 - 2ème saisie de drogue en moins d’une semaine pour l’équipage B de la FREMM Languedoc

Après une première saisie de 1,5 tonnes de cannabis et plus de 160 kg de méthamphétamines le 20 septembre dernier, la FREMM Languedoc a saisi cette fois-ci plus de 3,6 tonnes de résine de cannabis. Pour conduire cette opération, la frégate a été placée en soutien direct de la Combined task force 150 (CTF 150), coalition multinationale luttant contre les trafics illicites, notamment le trafic de drogue, qui concourent au financement du terrorisme et à la criminalité organisée.

Lors d’une mission de surveillance dans les eaux internationales, le 26 septembre dernier, la Languedoc a localisé un boutre suspect. Au cours de la visite de l'embarcation, l’équipage a saisi plusieurs centaines de ballots contenant au total plus de 3,6 tonnes de résine de cannabis. Cette saisie est la plus importante réalisée dans l’océan Indien par un bâtiment français de la Marine nationale depuis trois ans. Le 23 septembre 2018, la frégate de surveillance Floréal avait découvert 3,9 tonnes de ce même stupéfiant.

Une nouvelle fois, cette opération a permis de mettre en exergue la rapidité et le professionnalisme des équipages, ainsi que l’efficacité de l’organisation de l’Action de l’État en mer (AEM).

Grâce à cette nouvelle prise qui s’ajoute à celle du 20 septembre, ce sont plusieurs centaines de millions d’euros de perte pour les trafiquants. Depuis le début de l’année 2021, la Marine nationale a saisi plus de 22 tonnes de produits stupéfiants dans la zone océan Indien.

Force opérationnelle depuis novembre 2002, la Combined task force 150 s’inscrit dans la coalition multinationale des Combined maritime forces, dirigée depuis Bahreïn. Des frégates françaises sont régulièrement déployées dans le cadre de ces missions de lutte contre le trafic de stupéfiants. Les navires déployés dans cette coalition agissent sous le contrôle opérationnel d’ALINDIEN. 


 

 

MEDOR - Portrait du matelot Evan, embarqué à bord de la Frégate type La Fayette Aconit en Méditerranée orientale

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MEDOR - Portrait du matelot Evan, embarqué à bord de la Frégate type La Fayette Aconit en Méditerranée orientale
@ EMA

Le matelot Evan a présenté ses fonctions au sein de la frégate avant de revenir sur sa formation, son parcours et sur ses expériences en opération.

Quelle est votre fonction à bord de la frégate type La Fayette Aconit ?

MEDOR - Portrait du matelot Evan, embarqué à bord de la Frégate type La Fayette Aconit en Méditerranée orientale
MEDOR - Portrait du matelot Evan, embarqué à bord de la Frégate type La Fayette Aconit en Méditerranée orientale

J’appartiens au service Lutte au-dessus de la surface (LAS) où j’opère en tant qu’équipier Détection électromagnétique (DEM). En mer, mon poste de quart est celui d’adjoint Guerre électronique (GE) au central opérations, qui est l’endroit où se conduisent les opérations au sein de la frégate.

Dans mon service, je suis chargé de réaliser la maintenance des appareils de détection du bord, notamment les radars de navigation et d’appontage ainsi que le radar V15 qui permet d’avoir une vision des activités aériennes et surface.

En tant qu’adjoint GE, j’assure la veille des différents écrans radars , mais je suis également chargé d’analyser l’activité électromagnétique autour de la frégate pour détecter les potentielles menaces. Par exemple, en cas de menace missile, notre système de détection serait mis en alerte et je préviendrais alors l’officier de quart opération. Il pourrait m’ordonner d’effectuer des tirs de leurres, dont le but est de tromper le missile en l’attirant vers eux, contribuant ainsi à assurer la défense du bâtiment.

Quel parcours avez-vous suivi avant et depuis votre engagement ? Qu’est-ce qui vous a amené à choisir la Marine nationale ?

Je suis originaire de Troyes et j’ai obtenu un Bac Pro boulangerie-pâtisserie avant de m’engager dans la Marine à 18 ans. En parallèle, je suis sapeur-pompier volontaire depuis l’âge de 16 ans, ce qui m’a d’abord orienté vers la spécialité de marin-pompier/sécurité. Pendant ma formation initiale, j’ai finalement été réorienté vers la spécialité de Matelot opérations (MOOPS).

J’ai choisi la Marine nationale afin de pouvoir voyager à travers le monde, découvrir de nouveaux pays et de nouvelles cultures. La diversité des missions effectuées m’a également poussé à faire ce métier, afin de renforcer mon expérience professionnelle.

Après 6 semaines de formation au Pôle école Méditerranée (PEM) à Saint-Mandrier, j’ai embarqué en tant qu’artilleur à bord de la Frégate anti-aérienne (FAA) Jean Bart, en mission dans le golfe Arabo-persique, durant 2 mois et demi.

L’Aconit est votre deuxième embarquement, et vous participez pour la première fois à l’opération CHAMMAL, quelles sont vos impressions depuis votre arrivée à bord et votre départ en mission ?

Je suis très heureux d’avoir rejoint l’Aconit. Comme il s’agit de la cinquième mission consécutive en Méditerranée orientale pour le bâtiment, l’équipage connaît parfaitement le théâtre d’opération, ce qui me permet d’engranger une solide expérience opérationnelle. Celle-ci est complétée par l’autonomie qu’offre le poste d’adjoint GE, qui me permet de découvrir une nouvelle spécialité en plus de celle d’artilleur sur le Jean Bart.

La frégate Aconit et un hélicoptère Panther de la flottille 36F de la Base d’aéronautique navale de Hyères sont déployés en Méditerranée orientale, en soutien de l’opération CHAMMAL.

Le déploiement d’un bâtiment français en Méditerranée orientale relève d’une mission de présence quasi permanente des armées françaises dans une zone d’intérêt stratégique. Il permet notamment :

- D’améliorer la connaissance de la zone et contribue ainsi à une appréciation autonome de situation,

- D’affirmer l’attachement indéfectible de la France au respect du droit maritime international, notamment à la liberté de navigation,

- D’augmenter son niveau d’interopérabilité avec les marines alliées et de développer ses actions de coopération avec ses partenaires régionaux.

FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha

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FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha
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Au cours d’un vol de surveillance de la Zone économique exclusive (ZEE) française, un équipage du détachement 25F des Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) a collaboré avec la frégate néo-zélandaise Te Kaha.

FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha
FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha

Au cours de cet exercice de lutte anti-aérienne, visant à entraîner la frégate à la défense anti-missile néo-zélandaise, l’avion de surveillance maritime Gardian a joué les agresseurs en simulant de nombreuses attaques. Grâce à sa vitesse et sa maniabilité, il a pu varier ses passes offensives, à haute ou très basse altitude, obligeant le bâtiment à manœuvrer pour esquiver l’attaque fictive.

FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha
FANC – Coopération entre un avion de surveillance maritime des FANC et la frégate néo-zélandaise Te Kaha

Cet exercice illustre la coopération qui existe entre les FANC et les forces armées néo-zélandaises et permet de maintenir un haut niveau d’entraînement pour les deux partenaires.

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée

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Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée
@ Marine nationale

Entre le 21 septembre et le 10 octobre 2021, le bâtiment-base de plongeurs démineurs (BBPD) Pluton et le groupe de plongeurs démineurs (GPD) Méditerranée ont opéré en Corse, au profit du Département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM), avant de mettre le cap sur le rocher de la Vacca afin de poursuivre le traitement des munitions historiques présentes sur ce site.

Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée
Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée

Après cinq jours de travaux, près de 60 tonnes de roche de calcaire auront été évacuées de l’épave des sanguinaires C, permettant ainsi aux archéologues de la DRASSM de poursuivre leurs recherches sur cette épave du XVème siècle à l’architecture et au chargement mystérieux.

Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée

En Corse, deux obus de 305mm, découverts à proximité immédiate du rocher de La Vacca, ont été déplacés puis détruits par les plongeurs afin de limiter au maximum les dommages sur l’environnement de ce site protégé.

Mission en Corse pour le Pluton et le groupe de plongeurs démineurs de la Méditerranée

La présence du Pluton et du GPD Méditerranée a également permis de renforcer les liens de jumelage avec le sémaphore de la Chiappa en accueillant notamment deux guetteurs sémaphoristes à bord.

Cette mission s’est inscrite dans le cadre de l’action de l’État en mer, sous la coordination du préfet maritime de la Méditerranée.

Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

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Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra
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Après un premier volet de mission marqué par la police des pêches et la lutte contre le narcotrafic, le Bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer (BSAOM) Champlain en mission de surveillance dans cette partie de l’océan Indien a profité d’un passage à Mayotte pour embarquer trois scientifiques de l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer (IFREMER).

Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra
Océan Indien - Le Champlain en soutien à l’IFREMER sur l’atoll d’Aldabra

Les scientifiques de l’IFREMER travaillent actuellement sur le suivi des populations de tortues de l’océan Indien. Cette étude consiste à déposer sur le dos des tortues marines des balises et des antennes. Les balises sont capables d’enregistrer les données de déplacement et de position de l’animal puis elles sont transmises via les antennes à terre vers des centres d’analyse pour comprendre leurs modes de vie.

Si les îles françaises de l’océan Indien sont déjà équipées de ce système, l’IFREMER travaille en collaboration avec les Seychelles pour étendre leur étude. Ainsi, le Champlain a participé au déploiement de ces antennes sur l’Ile d’Aldabra, atoll seychellois inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1972 pour sa faune remarquable. Véritable sanctuaire pour les animaux marins, cet atoll est habité par 12 scientifiques de la SIF (Seychelles Islands Fundation) qui sont chargés de suivre et d’étudier ces populations.

En parallèle de cette campagne scientifique, l’équipage du Champlain a pu apporter son expertise technique sur plusieurs projets de l’île et ainsi aider les scientifiques. Le secteur des systèmes d’information et de communications (SIC) a été débarqué sur l’île afin de participer au déploiement d’une antenne satellite et s’assurer de son fonctionnement, tandis que les électriciens du bord ont fait un diagnostic de l’alimentation électrique du phare hors service depuis plusieurs semaines.

Enfin, les scientifiques ont profité du passage du bâtiment français pour faire transporter du matériel à acheminer aux Seychelles. En arrivant sur l’île, l’équipage du Champlain a pu aller observer les espèces animales, découvrir le camp et les conditions de vie des scientifiques pendant que d’autres visitaient le bateau.

CORYMBE 158 – Coopération franco-gabonaise à Port-Gentil

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CORYMBE 158 – Coopération franco-gabonaise à Port-Gentil
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Après s’être entrainé avec un Fennec des Éléments français au Gabon (EFG) au large de Libreville, le Patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Ducuing, engagé dans le 158e mandat de l’opération CORYMBE, a fait escale à Port-Gentil du 20 au 24 septembre 2021. À cette occasion, le patrouilleur a réaffirmé les liens entre les marines française et gabonaise.

Les marins du PHM ont tout d’abord commencé par dispenser une formation de sécurité incendie : matériel, tenues et tactiques de lutte contre les incendies ont été présentés aux marins gabonais. L’équipe de visite du Commandant Ducuing a partagé son savoir-faire avec ses homologues gabonais en matière de lutte contre les activités illicites en mer (techniques de progression tactique, différentes phases d’une opération de visite). Enfin, les plongeurs du PHM ont été invités à conduire une plongée pour contrôler la coque des unités gabonaises.

CORYMBE 158 – COOPÉRATION FRANCO-GABONAISE À PORT-GENTIL

CORYMBE 158 – COOPÉRATION FRANCO-GABONAISE À PORT-GENTIL

Le dernier jour de l’escale, la démonstration d'une équipe de visite gabonaise à bord du bâtiment français a permis de mettre en avant la coopération entre les deux marines, devant les autorités civiles et militaires, gabonaises et françaises. A cette occasion, le bâtiment français a accueilli l’adjoint opérations du Chef d’état-major général des forces armées du Gabon (CEMGFA), le commandant de l’arrondissement maritime, le gouverneur de la province de l’Ogooué, ainsi que le général commandant les EFG.

Cette escale témoigne de la relation liant les forces armées françaises et gabonaises régulièrement entretenue par des actions concrètes de coopération. Après avoir appareillé, le patrouilleur a mis le cap au nord pour rejoindre sa zone de patrouille afin de lutter contre la piraterie.

CORYMBE 158 – COOPÉRATION FRANCO-GABONAISE À PORT-GENTIL

CORYMBE 158 – COOPÉRATION FRANCO-GABONAISE À PORT-GENTIL

Depuis 1990, la France déploie un à deux bâtiments en opération CORYMBE de façon quasi permanente dans le golfe de Guinée, tout particulièrement pour contribuer à la diminution de l’insécurité maritime, en aidant au renforcement des capacités des marines riveraines du golfe et des centres de la structure issue du processus de Yaoundé. Le déploiement de bâtiments français en opération CORYMBE complète le dispositif français stationné en Afrique occidentale et constitue le volet maritime des coopérations opérationnelles mises en œuvre par les armées dans le golfe de Guinée.

 

 

 

Le porte-avions Charles de Gaulle paré pour sa remontée en puissance

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Le porte-avions Charles de Gaulle paré pour sa remontée en puissance
@ Marine nationale

Au terme de trois mois d’arrêt technique, le porte-avions Charles de Gaulle a effectué une sortie à la mer du 28 au 30 septembre 2021.

Ces retrouvailles du bâtiment avec son élément naturel ont été le fruit de plusieurs prouesses. Tout d’abord, prouesses techniques et technologiques. En effet, le porte-avions a appareillé au terme d’une phase importante d’entretien de ses installations et de modernisation de son système de combat mais aussi en ayant amélioré les conditions de vie des marins à bord.

Prouesses humaines également, grâce aux femmes et aux hommes de l'équipage qui ont conduit ces travaux en synergie avec les industriels civils et les services de soutien. Nombreux sont les marins qui n'ont pas compté leurs heures pour innover, rénover, entretenir, développer leurs outils de travail et leurs compétences.

Maintenant, place à la remontée en puissance du bâtiment. Pour ce nouvel équipage constitué depuis maintenant trois semaines, il s’agit de poursuivre l’appropriation de ce bâtiment complexe ; d’apprendre à le connaître dans ses moindres détails pour ceux qui viennent d’arriver et de partager leur savoir pour les plus anciens.

Ces quelques jours ont ainsi été consacrés à des essais à la mer. Ils ont permis de faire fonctionner le porte-avions « en conditions réelles », de tester et d’affiner les réglages de la plateforme, des installations ou encore du système de combat, tout en se ré-entraînant sur les fondamentaux du marin embarqué.

Après seulement quelques heures de mer, le porte-avions a reçu les Rafale Marine, pour valider ses installations aviation et permettre aux plus jeunes de mesurer la raison d’opérer du Charles de Gaulle.

La remontée en puissance du porte-avions et de son équipage se poursuivra dans les semaines à venir avec l’École de l’aviation embarquée avec l’objectif de qualifier à l’appontage de jour et de nuit de nouveaux pilotes, avant l’exercice avancé POLARIS qui placera le porte-avions au sein du groupe aéronaval face à un scénario de préparation au combat de haute intensité. 

 

 

Première cérémonie des couleurs pour la FREMM DA Lorraine

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Première cérémonie des couleurs pour la FREMM DA Lorraine
@ Marine nationale

Le 7 octobre 2021 à Lorient, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a présidé la première cérémonie des couleurs à bord de la Frégate multi-missions de défense aérienne (FREMM DA) Lorraine, lui attribuant ainsi le statut de navire de guerre. Il a également fait reconnaitre le capitaine de vaisseau (CV) Franck Auffret comme premier commandant et  lui a confié le fanion de l’unité.

Mise à flot en novembre 2020, il s’agit de la seconde frégate multi-missions à capacités de défense aérienne renforcées. Son équipage d’armement, constitué le 1er septembre 2021, devra assurer la conduite en sécurité des essais durant les sorties à la mer, dont la première est programmée en février 2022.

Première cérémonie des couleurs pour la FREMM DA Lorraine
Première cérémonie des couleurs pour la FREMM DA Lorraine

La date de la réception officielle de la FREMM DA Lorraine par l’Etat et sa prise en charge par la Marine est actuellement planifiée fin 2022. Il s’agira ainsi de la huitième FREMM à rejoindre les rangs de la Marine nationale.

Conçues et développées par Naval Group, les FREMM sont des navires furtifs, polyvalents, endurants et souples d’emploi, dotés d’automatismes poussés et d’un équipage à effectif optimisé.

Les six premières FREMM (Aquitaine, Provence, Languedoc, Auvergne, Bretagne et Normandie), livrées à la Marine entre 2012 et 2019, possèdent des équipements à dominante lutte anti-sous-marine.

Les deux dernières, l’Alsace (livrée en avril 2021) et la Lorraine, aux capacités de lutte anti-sous-marine identiques à celle des 6 premières FREMM, disposent en plus de capacités de défense aérienne renforcées (FREMM DA). Elles bénéficient également d’évolutions de leur système de combat et de communication, d’une mâture optimisée dite « taille de guêpe » et d’une portée de détection radar augmentée. L’équipage est par ailleurs renforcé d’une dizaine de marins.

Particularité de la Lorraine par rapport à l’Alsace, elle dispose dès le neuvage d’une nouvelle conduite de tir à la fois optronique et radar, qui accroît ses performances dans le domaine de l’artillerie.

Les principales missions dévolues aux FREMM DA seront :

- le soutien aux opérations de la force océanique stratégique,

- l’escorte d’une force aéronavale ou amphibie, nationale ou interalliée,

- le combat dans les différents domaines de lutte (antinavires, anti-sous-marine et anti-aérienne),

- le soutien aux opérations spéciales par la mise en oeuvre de commandos marine,

- la sauvegarde maritime.

Chaque FREMM a nécessité environ trois millions d'heures de travail. Près de 700 salariés de Naval Group et d'entreprises sous-traitantes travaillent ainsi chaque jour pour le programme, et plus de 500 PME/ETI sont impliquées dans sa réalisation. Ces entreprises sont implantées sur tout le territoire national.

A terme, les huit FREMM constitueront la colonne vertébrale de la flotte de surface française, qui comptera au total quinze frégates de premier rang à l’horizon 2030 : huit FREMM, deux frégates de défense aérienne (FDA) et cinq frégates de défense et d’intervention (FDI).