Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert

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Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert
@ Marine nationale

Le 19 septembre 2021, après deux jours d’opérations de plongées, le Chasseur de mines tripartite (CMT) Orion a mené le contre-minage de 23 munitions retrouvées sur l’épave du navire Alice Robert.

Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert
Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert

Arrivé sur zone le 18 septembre au matin, l’équipage débuté une série de plongées sur l’ancien cargo fruitier. A 47 m de fond et malgré une visibilité médiocre, les plongeurs-démineurs de l’Orion ont pu investiguer l’épave et poursuivre sa dépollution. Au cours de ces plongées, 23 obus ont été rassemblés : trois obus marine de 105 mm ainsi que 20 obus antiaérien de 20 mm.

Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert
Le CMT Orion en opération sur l’Alice Robert

Réquisitionné par la marine allemande durant la Seconde Guerre mondiale, l’Alice Robert fut en effet équipé de quatre affuts de 20 mm et de trois canons de 105 mm. Les obus gisants sur le pont près des pièces qui leurs étaient autrefois dédiées, ont été placés au fur et à mesure des plongées dans un « Big bag ».

Lors de la dernière phase de l’opération, marquée par des conditions météo contraignantes, les plongeurs de l’Orion ont disposé ce dernier sous fûts pour le maintenir entre deux eaux (à une profondeur de 10 m) avant de procéder à sa destruction.

L’Orion a ensuite fait route vers Toulon pour participer à l’exercice GABIAN 21.3.

FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville

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FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville
@ EMA

Au cours de son déploiement au nord du Pacifique, l’équipage B du Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer (BSAOM) Bougainville a porté assistance à 3 plaisanciers américains à bord d’un navire de pêche à la dérive depuis plus de 24 heures.  

FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville
FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville

Le samedi 18 septembre 2021, alors que le BSAOM Bougainville patrouille en mission de présence et de surveillance à environ 130 nautiques au large de l’archipel d’Hawaï, l’équipe de quart a détecté un petit bâtiment de pêche à la dérive. Après contact par radio VHF, les trois passagers du Mahina ont déclaré avoir une avarie moteur majeure et être à la dérive depuis plus de 24 heures. l’action se situant dans la zone de responsabilité du Joint rescue coordination center (JCC) d’Honolulu, les marins français se sont mis en relation avec Honolulu pour la coordination des secours. Sur demande de l’embarcation à la dérive, et en accord avec le JRCC d’Honolulu et l’amiral commandant de la zone Asie-Pacifique (ALPACI), le Bougainville a apporté son concours pour un remorquage de 22 heures par mer 4 à 5, soit une forte houle et a récupéré à son bord les 3 passagers.  

Le 19 septembre au matin, à 5 nautiques des côtes d’Oahu, un autre bateau de pêche est venu prendre le relais du remorquage pour le ramener à quai.  

Cette opération illustre la capacité des forces armées françaises à intervenir en Asie-Pacifique, zone d’intérêt stratégique.   

FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville
FAPF  - Opération de secours maritime pour le Bâtiment de surveillance et d’assistance outre-mer Bougainville

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique. 


Sources : État-major des armées 
Droits : EMA

AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F

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AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F
@ EMA

Déployé sur la base aérienne des Forces françaises stationnées aux Emirats arabes unis (FFEAU) dans le cadre de l’opération AGÉNOR, volet militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Strait of Hormuz (EMASoH), du 20 juillet au 6 septembre 2021, l’équipage de la flottille 21F a pu effectuer 20 vols opérationnels représentant plus de 115 heures de vol. Il s’agissait de la première participation de l’Atlantique 2 (ATL2) standard 6 à cette opération.

AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F
AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F

Intégré au sein de l’état-major de la mission EMASoH, l’équipage de l’ATL2 standard 6a démontré l’efficacité du nouveau système de combat et notamment l’amélioration des performances de son radar, de son système de guerre électronique et de son détecteur infra rouge (FLIR). L’ATL2 standard 6 a été admis au service actif en décembre 2020. Au nombre de 5 aujourd’hui, la rénovation permettra de recevoir à terme 18 avions au standard 6. 

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AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F

Conçu initialement pour la lutte anti sous-marine, L’ATL2 standard 6 permet également d’acquérir une meilleure compréhension de la situation tactique d’un théâtre : il collecte du renseignement sur les flux maritimes, les menaces et les risques pesant sur la zone dans laquelle il est déployé, grâce à ses nombreux senseurs. Possédant une autonomie d’une dizaine d’heures, il est capable de couvrir plusieurs milliers de nautiques carré et peut changer de type de mission sous faible préavis.

L’équipage de l’ATL2 a pu coopérer avec les bâtiments militaires déployés dans la même opération : il a notamment effectué un aéro-largage à la mer de pièces de rechange à destination de la frégate multi-missions Languedoc.         

AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F
AGÉNOR - Fin de déploiement pour l’Atlantique 2 standard 6 de la flottille 21F

L’opération AGÉNOR est le pilier militaire de la mission European-led Maritime Awareness in the Straight of Hormuz (EMASoH). EMASoH est soutenue politiquement par 9 pays européens. Le capitaine de vaisseau Bruno Royer de Véricourt commande depuis le 15 juillet 2021 l’opération AGÉNOR. Cette opération a pour objet d’apaiser les tensions et de protéger les intérêts économiques européens en garantissant la liberté de circulation dans le Golfe et le détroit d’Hormuz. À plus de 2000 milles nautiques des côtes du vieux Continent, EMASoH renforce l’interopérabilité des marines européennes et rappelle l’attachement de l’Europe au droit de la mer et à la liberté de circulation.

FS Prairial - Patrouille au large de l’île de Pâques

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FS Prairial - Patrouille au large de l’île de Pâques
@ EMA

Actuellement en mission de surveillance maritime en direction du Pérou pour rejoindre l’exercice multinational Unitas, la frégate de surveillance (FS) Prairial a observé le regroupement de 6 palangriers en bordure de la zone économique exclusive chilienne, au large de l’île de Pâques.

Dans le cadre d’accords bilatéraux signés entre nos armées, la FS Prairial a informé les autorités chiliennes et les autorités péruviennes de cette activité.

Ces accords entre pays riverains du Pacifique sont nécessaires et contribuent à lutter régionalement contre les activités illégales et à préserver des ressources halieutiques.

 

La Marine au cœur du numérique

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La Marine au cœur du numérique
@ Marine nationale

« Une marine numérique pour la supériorité opérationnelle face aux nouvelles menaces », tel est le thème du SEminaire MArine du Numérique, des sysTèmes d’Information et de Communication et de la Cyber (SEMANTIC²) qui s’est tenu à Toulon les 29 et 30 septembre.

Au plus près des forces, ce séminaire visait à échanger autour des enjeux structurants des outils numériques, de la connectivité et de la sécurité nécessaires aux opérations aéromaritimes actuelles et futures.

Réunissant hautes autorités du domaine, industriels et marins embarqués, de nombreux acteurs étaient présents pour animer ces deux journées de séminaire. Sous forme de séance plénière avec une première séquence intitulée « Tribune des forces et mise en mouvement EMM » puis une seconde suivie par des tables rondes consacrées à l’emploi, au capacitaire et la RH SIC/NUM. Enfin des conférences ont rythmé la journée du 29 septembre avec en parallèle des ateliers et des démonstrations de produits industriels.

LA MARINE AU CŒUR DU NUMÉRIQUE
SEMANTIC

En parallèle du séminaire, cette année encore, un challenge de cybersécurité préparé par le Centre Support Cyberdéfense étaient proposé aux ressortissants du ministère des armées. Ouvert à tous, ce challenge a permis aux nouveaux talents de la cyber de démontrer leur savoir-faire en matière d’investigation numérique. Par des épreuves variées et dont le niveau de difficulté était croissant, les joueurs se sont employé à résoudre les énigmes afin d'obtenir de précieux points pour la victoire.

                                                               

Lien vers la vidéo CEMM SEMANTIC

SEMANTIC
SEMANTIC

 

Méditerranée orientale - Le commandant de l’Aconit rend visite au chef d’état-major des forces navales chypriotes

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Méditerranée orientale - Le commandant de l’Aconit rend visite au chef d’état-major des forces navales chypriotes
@ EMA

À l’occasion d’une relâche opérationnelle à Chypre, le capitaine de frégate Nicolas du Chéné, commandant la Frégate légère de type La Fayette (FLF) Aconit, accompagné de l’attaché de défense, a rencontré le chef d’état-major des forces navales chypriotes, le capitaine de vaisseau Demetrios Masouras.

Lors de cette visite, le commandant de l’Aconit et le chef de la marine chypriote ont évoqué les activités de coopération opérationnelle régulièrement organisées entre les marines françaises chypriotes : les nombreux exercices de search and rescue  , le déploiement de l’Aconit avec le patrouilleur Ioannides à l’occasion de l’exercice MEDUSA en Égypte en décembre 2020 ou encore les activités d’opportunité quadripartites réalisées avec l’Italie et la Grèce en Méditerranée orientale.

La journée s’est poursuivie avec une visite du patrouilleur Ioannides ; ce fut l’occasion de revenir sur les coopérations passées et d’évoquer les futures interactions avec le commandant sortant et son successeur. La visite s’est achevée par une présentation du centre opérationnel de la marine, avec lequel les bâtiments français travaillent au quotidien lorsqu’ils sont déployés en Méditerranée orientale. Cette présentation a permis de discuter des moyens et des procédures d’échanges mis en place entre les marines française et chypriote.

Cette interopérabilité est essentielle pour coopérer dans une zone où la France et Chypre partagent des intérêts stratégiques.

Après sa relâche à Larnaca, la FLF Aconit a repris sa patrouille en Méditerranée orientale, dans le cadre du volet maritime de l’opération CHAMMAL.

 

Le Borda en mission hydrographique 2021.4

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Auteur : La rédaction

Le Borda en mission hydrographique 2021.4
@ Marine nationale

Après une dernière semaine de levés hydrographiques dans la zone EMR (Energies Marines Renouvelables) en Bretagne sud, le Bâtiment hydrographique (BH) Borda a finalisé un chantier prioritaire entamé 7 mois plus tôt.

Arrivé fin août au large de Belle-Ile, le Borda avait pour mission de compléter les levés réalisés précédemment au printemps 2021. Ces levés ont pris fin mi-septembre, après deux escales, la première dans la Cité des Ducs à Nantes) puis dans Le Port de La Lune à Bordeaux), après avoir été remplacé par le BH Lapérouse.

Le Borda en mission hydrographique 2021.4
Le Borda en mission hydrographique 2021.4

La zone à proximité de Lorient, au large de l’île de Groix et de Belle-Ile, est destinée à l’implantation d’énergies marines renouvelables dans le cadre de la transition énergétique de la France. Ce ne sont pas moins de 98 km² qui ont été cartographiés, une zone équivalente à la taille de Belle-Ile, et plus de trente prélèvements de sédiments. Ces levés, une fois analysés et mis en forme par le Shom, seront fournis à la DGEC (Direction Générale de l’Energie et du Climat) afin d’alimenter l’appel d’offre pour la mise en place d’un parc éolien marine au large de Belle-Ile.

Le Borda en mission hydrographique 2021.4
Le Borda en mission hydrographique 2021.4

Le chantier prioritaire de Belle-Ile terminé, l’équipage du Borda a appareillé de Bordeaux et mis le cap vers Biarritz pour un nouveau chantier hydrographique, où il mettra en œuvre ses deux vedettes hydrographiques, Phaeton et Macareux.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse

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Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
@ Marine nationale

Le 28 septembre 2021, le vice-amiral d’escadre Gilles Boidevezi, commandant la zone et l'arrondissement maritimes Méditerranée et préfet maritime de la Méditerranée, a fait reconnaître le capitaine de frégate Grégoire Chavignot comme commandant de la base navale (BN) d’Aspretto et de la Marine en Corse (COMAR Corse), en remplacement du capitaine de vaisseau Bertrand de Gaullier des Bordes. Il prend également les fonctions de délégué militaire départemental (DMD) de Corse-du-Sud.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Historiquement base aéronavale d’hydravions, la base navale d'Aspretto, située à l’Est du golfe d’Ajaccio, assure de nombreuses missions militaires et inter-administrations comme :

  • terrain de soutien avancé et de pré-positionnement pour faire face aux menaces maritimes potentielles aux larges de la Corse (pollutions maritimes, contre-terrorisme maritime, etc.) ;
  • un soutien aux administrations intervenant dans le cadre de l’Action de l’Etat en Mer (AEM) de l’île ;
  • le soutien technique aux activités de la Marine nationale en Corse, comme les bâtiments en escale et les 7 sémaphores qui assurent la surveillance des 1000 km de littoral corse ; 
  • l’accueil sur son emprise de 26 organismes différents relevant de 6 ministères, et une station SNSM, soit 250 personnes.
Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

Par ailleurs, les COMAR sont les correspondants locaux de la Marine vis-à-vis des autorités civiles et militaires, des acteurs de la défense maritime du territoire, les coordonnateurs locaux pour l’organisation d’escales, les responsables de l’organisation des préparations militaires Marine (PMM) dans leur zone, etc. Ils consacrent une part importante de leur activité au rayonnement de la Marine nationale.

Pour sa part, le DMD est le conseiller militaire du préfet de Corse-du-Sud et le représentant local de l’officier général commandant la zone de Défense Sud. 

En marge de cette prise de commandement, le VAE Boidevezi est allé à la rencontre des guetteurs du sémaphore de la Parata (l'un des sept implantés sur l'île veillant sur 1000 km de côtes). Véritable sentinelle du trafic maritime local, il domine les îles Sanguinaires, où il y a encore quelques jours, se trouvait le bâtiment base de plongeurs démineurs Pluton pour des plongées conjointes avec le département des recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) sur un chantier archéologique exceptionnel d'une épave à clin.

Un nouveau commandant pour la marine en Corse
Un nouveau commandant pour la marine en Corse

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

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GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
@ Marine nationale

L’exercice GABIAN 21.2 a permis du 20 au 24 septembre 2021 à huit unités de la Force d’action navale (FAN) de parfaire un haut niveau de préparation opérationnelle au combat en Méditerranée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Afin de consolider la maîtrise des opérations du haut du spectre, de nombreux bâtiments de façade toulonnaise ont participé à cet entrainement. La frégate multi-missions (FREMM) Provence tenait le rôle de bâtiment pilote de l’entraînement, , le bâtiment de commandement et de ravitaillement (BCR) Marne, les frégates de type La Fayette (FLF) Courbet et Guépratte, les chasseurs de mines tripartites (CMT) Orion et Capricorne, le patrouilleur de haute mer (PHM) Commandant Bouan et enfin le bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire ont mené de nombreux exercices visant à permettre aux équipages d’évoluer et coopérer ensemble, de façon synchronisée, en force constituée.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

De leur côté, la FREMM Auvergne et la frégate de défense aérienne (FDA) Chevalier Paul ont rejoint de manière ponctuelle les exercices proposés. Les concours apportés à la force ont également été significatifs, l’aéronautique navale réalisant des manœuvres aviation à de nombreuses reprises par le biais des Flottilles 31F, 35F et 36F.

GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises
GABIAN 21.2 - Entraînement opérationnel des unités toulonnaises

Cet entraînement mutuel d’envergure a ainsi été marqué par la réalisation d’une grande variété de tirs de tout calibre, de manœuvres de ravitaillement à la mer, d’exercices de lutte anti-aérienne, d’assistances croisées en exercice sécurité ou encore d’évolutions tactiques répétées. La semaine a ainsi été le théâtre d’un tir de missile Mistral depuis le BCR Marne, mais aussi de l’organisation d’un exercice de lutte au-dessus de la surface qui a permis à toute la force, divisée en deux équipes, de rivaliser de manœuvres tactiques audacieuses afin de triompher.

Ainsi, la séquence des activités aura permis à chaque bâtiment d’entretenir son savoir-faire, de compter sur des marins aguerris et de démontrer sa pleine capacité à être projeté sur les théâtres opérationnels, dans des conditions proches d’un engagement multi-domaines réel.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

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Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
@ Marine nationale

Dans le cadre de la semaine européenne du développement, la base navale de Papeete a organisé une journée « rade propre ». Après plusieurs séances de plongée nécessaire à la collecte des déchets sous-marins, ce sont environ 3 tonnes de  déchets divers (ferrailles, pneumatiques, bouteilles plastiques, verre, bâches, etc.), pour un volume total de 8 m3 , qui ont été sorties de l’eau à la force des bras (et des palmes) le 20 septembre. 

Cette opération a mobilisé 5 plongeurs de la base navale de Papeete et 2 plongeurs de l’équipage A du bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Bougainville. Exerçant un autre métier au sein de la base navale ou à bord du Bougainville, les plongeurs se sont particulièrement investis dans cette action qui venait s’ajouter à leur charge de travail quotidienne.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

La collecte de ces déchets s’est appuyée sur une étude environnementale des fonds marins de la base navale, réalisée dans le cadre du programme de construction d’un nouveau quai pour l’accueil des futurs patrouilleurs outre-mer. Cette étude a révélé l’extraordinaire richesse de la flore et de la faune sous-marine de la base navale, avec en particulier des massifs coralliens en excellente santé, fait rare dans une zone industrialo-portuaire très fréquentée. Elle a également permis de réaliser une cartographie précise des macros-déchets encombrants les fonds, pour certains manifestement présents depuis plusieurs décennies, cartographie qui a permis d’optimiser l’emploi des plongeurs.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

La technique mise en œuvre pour collecter les déchets de façon optimale a consisté à disposer sur les fonds, à des endroits judicieusement choisis, d’énormes sacs, les « big bags »1. Une fois plein, chaque sac est remonté à la surface à l’aide d’une « vache » (sorte de bouée de relevage, gonflée grâce à l’air comprimé issu des bouteilles des plongeurs), puis est sortie de l’eau grâce à une potence disposée sur le quai.

Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete
Journées « rade et base navale propre » à la base navale de Papeete

Cette opération a été complétée par une matinée « base navale propre » le 23 septembre. Pendant cette opération, c’est une soixantaine de volontaires de la base navale et du service de soutien de la flotte de Papeete qui ont ratissé les moindres recoins de la partie terrestre de la base, sur les deux zones géographiques qui composent cette emprise. Au total, ce sont plus de 6 m3 de déchets qui ont été récoltés puis évacués. Au-delà de la protection de l’environnement et du cadre de vie des personnels, la base navale se veut offrir une image conforme à celle associée à la « perle du Pacifique » et des 5 archipels qui la composent.

(1)    Un « big bag » est un sac en tissu tressé ultra résistant doté de 4 anses, d’un volume d’environ 1 m3, pouvant être déplacé par une grue.

Les 900 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPF) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique » et de positionner la France comme nation riveraine. Pouvant être renforcé ponctuellement par des éléments de métropole, il permet à la France d’intervenir en cas de catastrophe naturelle, de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux, d’affirmer son attachement au droit international et à la liberté de navigation, et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique.