Atlantique - Début de l’exercice interallié CUTLASS FURY 21 pour la frégate Aquitaine

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Atlantique - Début de l’exercice interallié CUTLASS FURY 21 pour la frégate Aquitaine
@ Marine nationale

À l’invitation du Canada, la frégate multimissions (FREMM) Aquitaine participe depuis le 7 septembre à l’édition 2021 de l’exercice maritime CUTLASS FURY. Cet entraînement interallié est le plus grand exercice annuel multi luttes de la marine canadienne sur la façade Atlantique. Ce type d'exercice permet de renforcer les partenariats opérationnels et l'interopérabilité dans des domaines très spécifiques, comme par exemple la lutte anti-sous-marine.

Près de 1 200 marins canadiens, américains et français se sont donné rendez-vous dans un premier temps à Halifax, en Nouvelle-Écosse, afin de passer une dernière fois en revue le programme de cet exercice, qui poussera les équipages au maximum de leurs capacités opérationnelles : exercices de lutte anti-aérienne, lutte anti-sous-marine, lutte antinavire et opérations de visite.

Après la phase de briefing au port, les premières manœuvres à la mer ont commencé à s’enchaîner à un rythme soutenu. Cette première phase d'entraînement réalisée avec des nations alliées avait pour objectif d’éprouver l’ensemble des capacités opérationnelles du bâtiment, de démontrer l’interopérabilité des forces alliées de l’OTAN et de tirer de précieux enseignements tactiques.

Dans les prochains jours, l’équipage de l’Aquitaine aura pour mission de démontrer le savoir-faire français en matière de lutte anti-sous-marine : alternant les rôles de « chasseur » et de « chassé », seule ou en coopération.

 

FFEAU - Le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs en exercice avec la FREMM Languedoc

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FFEAU - Le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs en exercice avec la FREMM Languedoc
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Le 1er septembre 2021, le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs (DETGRIP) et la Frégate multi-missions (FREMM) Languedoc ont réalisé un exercice conjoint de type « arrachage de charge nageur de combat » au large de la base navale des Forces françaises stationnées aux Émirats arabes unis (FFEAU).

FFEAU - Le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs en exercice avec la FREMM Languedoc

Lorsqu’un bâtiment navigue dans les approches côtières, il fait potentiellement face à de nombreuses menaces, souvent de type asymétrique. Il doit donc adopter un certain nombre de dispositions de combat pour s’en prémunir. Cette menace peut se caractériser par la dépose d’une charge « nageur de combat » ou limpet mine, c’est-à-dire une mine marine placée par des nageurs de combat sur les coques de bateau. Cet entraînement visait ainsi à éprouver la capacité de la frégate à effectuer une manœuvre portuaire, par nature délicate, sous menace.

Suite à une attaque simulée par un plastron, une charge d’exercice a été déposée sur la coque de la FREMM. Le bord a alors fait une demande d’intervention du DETGRIP et a mis en œuvre son hélicoptère Caïman afin de récupérer l’ensemble du détachement et ses 300 kg d’équipements.

FFEAU - Le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs en exercice avec la FREMM Languedoc

Une heure plus tard, tandis qu’une équipe du DETGRIP intervenait sur la charge d’exercice, le chef de détachement pouvait conseiller la cellule de maîtrise des capacités opérationnelles (MACOPS) de la frégate sur les mesures de sauvegarde à adopter pour limiter les effets d’une éventuelle explosion. Après un arrachage par traction à distance réussi, les plongeurs-démineurs ont procédé à la destruction de la limpet mine.

FFEAU - Le détachement du groupe régional d’intervention plongeurs-démineurs en exercice avec la FREMM Languedoc

Cet entraînement, conduit dans des conditions réelles d'intervention, visait à valider le concept d’une force de réaction rapide plongeurs-démineurs basée sur la base navale des FFEAU, en soutien aux bâtiments opérants dans le Golfe Arabo-persique et à améliorer les réactions d’urgence face à ce type de menace. Il s’inscrit dans un contexte opérationnel où la menace est protéiforme et omni présente à l’image des récents évènements dans la zone.

Ce scénario a permis à l’équipage B de la FREMM Languedoc de s’entraîner aux réactions à adopter face à une munition de ce type. Il a aussi validé la capacité de projection rapide du DETGRIP ainsi que de sa faculté d’intégration à bord d’un bâtiment militaire français.

Avec près de 650 militaires déployés, les FFEAU constituent l’une des bases opérationnelles avancées françaises à l’étranger. À ce titre, elle appuie les moyens militaires français déployés dans le Golfe arabo-persique et le Nord de l’océan Indien. Grâce à ses conditions d’aguerrissement, elle permet également d’entraîner les militaires français aux actions de combat en zone désertique et en zone urbaine. En tant que commandant de la zone maritime océan indien (ALINDIEN), le COMFOR FFEAU exerce son autorité sur une zone maritime s’étendant du Sud du canal de Suez à l’Ouest, et à l’Est jusqu’aux limites ouest des eaux de la Birmanie, de l’Indonésie et de l’Australie. Il y promeut la politique de défense de la France et anime les relations militaires bilatérales.

 

 

FAZSOI  - L’Astrolabe en mission de souveraineté dans les Terres Australes

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FAZSOI  - L’Astrolabe en mission de souveraineté dans les Terres Australes
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Le samedi 14 août 2021, le patrouilleur polaire L’Astrolabe, renforcé par les marins de son "complément de souveraineté" (complément d’équipage), a quitté son port base de la Réunion pour une mission plein Sud, dans les 40èmes rugissants, zone maritime située entre les 40ème et 50ème parallèles dans l'hémisphère Sud et surnommée ainsi en raison des vents violents qui s’y établissent. 

L’Astrolabe est armé par la Marine nationale. Il est notamment déployé au profit des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF). Sa mission actuelle consiste à patrouiller et affirmer la présence française dans les zones économiques exclusives (ZEE) autour des îles subantarctiques françaises : Crozet, Kerguelen, Saint-Paul et Amsterdam.  

FAZSOI  - L’ASTROLABE EN MISSION DE SOUVERAINETÉ DANS LES TERRES AUSTRALES

Cette mission contribue à affirmer la souveraineté de la France sur des espaces préservés et réglementés, placés sous l’administration des TAAF. Dans des conditions météorologiques parfois extrêmes, L’Astrolabe a navigué au plus près des iles Kerguelen et Amsterdam, mais aussi du cratère de Saint –Paul. 

Au cours de cette mission, le bâtiment a également réalisé  un grand nombre d'entrainements tels que la mise en œuvre de l’équipe de visite et des actions de contrôle de pêche, particulièrement délicates dans ces zones.  

A l’issue de sa patrouille, L’Astrolabe a fait route vers Fremantle en Australie Occidentale, pour son premier arrêt technique majeur, période permettant de mener des opérations de maintenance préventive afin de regénérer le potentiel du bâtiment. Le patrouilleur polaire a accosté le 30 août dernier au matin dans la base navale « HMAS Stirling » de la Royal Australian Navy.  

Seul brise-glace opéré par la Marine nationale, et unique brise-glace français, le patrouilleur polaire L'Astrolabe est le fruit d'un consortium Marine nationale-IPEV-TAAF depuis 2017. Affichant plus de 4000 tonnes, il est armé par deux équipages d'une vingtaine de marins qui le mettent en œuvre alternativement pour réaliser des missions de soutien à la logistique en Antarctique (MSLA) et des missions de souveraineté dans la zone maritime du sud de l'océan Indien, particulièrement dans les eaux froides des TAAF. Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre les menaces telles que la piraterie, l’immigration illégale ou le narcotrafic, pour assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et pour conserver une capacité régionale d’intervention rapide. 

 

BARKHANE - Portraits croisés de deux fusiliers marins de la Task force TAKUBA

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Le quartier général de la Task force (TF) TAKUBA est positionné sur la Base opérationnelle avancée (BOA) de Ménaka. Située dans le Liptako malien, la BOA et ses abords sont protégés par un détachement de fusiliers marins, intégré à un sous-groupement tactique désert (SGTD) de l'armée de terre. Rencontre avec le second maître Brice et le matelot Raphaël, tous deux fusiliers marins.

BARKHANE - PORTRAITS CROISÉS DE DEUX FUSILIERS MARINS DE LA TASK FORCE TAKUBA

Quelle est votre expérience opérationnelle ?

Second maître (SM) Brice : j’ai onze ans de service. J’ai été déployé, entre autres, à Djibouti, à Nouméa, sur la frégate de type La Fayette (FLF) Courbet dans le détroit d’Ormuz ou encore sur le Remorqueur de haute mer (RHM) Malabar pour des opérations de Police des pêches (POLPECHE).

Matelot (MOT) Raphaël : je me suis engagé il y a un an et demi et il s’agit de ma première expérience en Opération extérieure (OPEX).

Comment avez-vous été préparés à cette mission ?

SM Brice : nous avons connu un entraînement progressif pendant quasiment un an. Nous sommes spécifiquement entraînés au combat en milieu clos, il a donc fallu axer le travail sur le combat en milieu ouvert, comme les patrouilles ou la tactique propre à la mission. Nous avons effectué un gros travail pour maitriser les armes collectives et individuelles, le matériel optronique et les moyens de transmission.

MOT Raphaël : les cinq derniers mois d’entraînement étaient principalement orientés vers la préparation de cette mission : maniement des armes et utilisation du matériel. Nous avons également bénéficié de formations spécifiques sur cette zone, son environnement et sur la situation sécuritaire. Les cours d’anglais ont également été réguliers pour travailler sereinement en milieu interallié européen puisque nous sommes engagés ici avec des militaires d'autres pays européens.

BARKHANE - PORTRAITS CROISÉS DE DEUX FUSILIERS MARINS DE LA TASK FORCE TAKUBA

En quoi cette expérience vous a-t-elle enrichis ?

SM Brice : nous pouvons conduire des patrouilles à l’extérieur de la BOA au sein du SGTD, cela nous permet de mettre en avant nos capacités de combattant terrestre. Pour la défense de l’emprise, sur des postes d’observation et de combat, nous devons être capables de renseigner et d’agir si besoin. Cela exige d’avoir la bonne analyse et la bonne réaction au bon moment.

MOT Raphaël : j’ai gagné en autonomie. Cette première OPEX fait grandir, elle nous a habitués à la rusticité, les conditions de vie étant différentes de ce que nous pouvons connaitre en France. L’environnement dans lequel nous évoluons, les risques du métiers encourus font également réfléchir sur le sens de notre engagement.

SM Brice, quelle différence voyez-vous avec les déploiements que vous avez pu effectuer précédemment ?

SM Brice : il s’agit d’une OPEX exigeante, nous sommes en zone de combat et les risques de tirs indirects (IDF) et d’engins explosifs improvisés (IED) sont élevés. La menace est permanente et il ne faut pas l’oublier. Nous devons rester particulièrement attentifs lors de nos patrouilles.

      

Conduite par les armées françaises, en partenariat avec les pays du G5 Sahel, l’opération BARKHANE a été lancée le 1er août 2014. Elle repose sur une approche stratégique fondée sur une logique de partenariat avec les principaux pays de la bande sahélo-saharienne (BSS) : Burkina-Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Tchad. Elle regroupe environ 5 100 militaires dont la mission consiste à lutter contre les groupes armés terroristes et à soutenir les forces armées des pays partenaires afin qu’elles puissent prendre en compte cette menace.

 

Convention de coopération entre la Marine nationale et France Cyber Maritime

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Auteur : La rédaction

Convention de coopération entre la Marine nationale et France Cyber Maritime
@ Marine nationale

L’association France Cyber Maritime a pour mission de contribuer à un monde maritime numérique plus sûr, grâce au développement d’une filière d’excellence française en cybersécurité maritime et au renforcement de la résilience du monde maritime et portuaire face à la menace cyber.

Elle est plus particulièrement chargée de mettre en œuvre un Maritime Computer Emergency Response Team (M-CERT), centre de veille, d’analyse, d’alerte et de recueil des incidents cyber.

Convention de coopération entre la Marine nationale et France Cyber Maritime

Ce CERT sectoriel a vocation à centraliser et coordonner les incidents de cybersécurité du secteur maritime et portuaire, et à favoriser le partage de l’information afin de permettre aux acteurs d’anticiper au mieux les nouvelles menaces. 

Reconnaissant qu’il est de leur intérêt mutuel de coopérer en matière de lutte contre les menaces cyber touchant le secteur maritime et portuaire, la Marine nationale et France Cyber Maritime signeront une convention de coopération à l’occasion des Assises de l'économie de la Mer (Nice 14-15 sept).

Si cette signature publique souligne le soutien indéfectible de la Marine Nationale au monde maritime civil, l’objectif majeur de cette coopération est de contribuer ensemble à la sécurité numérique du monde maritime en permettant la montée en puissance rapide de France Cyber Maritime.

Cette contribution réciproque se concrétisera par un partage d’expérience et d’informations avec l’établissement d’un lien direct entre l’association France Cyber Maritime et ALCYBER, l’autorité de coordination cyber de la Marine nationale, en charge d’orienter ensuite vers les centres experts cyber navals. Elle associe également étroitement le Maritime Information Cooperation & Awareness Center (MICA Center), centre d’expertise français dédié à la sûreté maritime, situé au sein de la préfecture maritime de Brest, qui assure déjà des fonctions de recueil d’incidents cyber au profit du secteur maritime.

 

Un nouveau directeur à l’école de navigation sous-marine et de bâtiments à propulsion nucléaire

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Auteur : La rédaction

Un nouveau directeur à l’école de navigation sous-marine et de bâtiments à propulsion nucléaire
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Le 13 septembre 2021, le capitaine de vaisseau Jérôme Colonna d’Istria, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires d’attaque (ESNA) à Toulon, a fait reconnaître le capitaine de frégate (CF) Stanislas Guillou comme nouveau directeur de l’école de navigation sous-marine et de bâtiments à propulsion nucléaire (ENSM BPN).

Agé de 47 ans, le CF Stanislas Guillou est issu de la promotion 1995 de l’Ecole Navale, qu’il a intégré après des classes préparatoires au lycée militaire d’Aix en Provence. A l’occasion du GEAOM (Groupe école d’application des officiers de Marine), il choisit de servir au sein des Forces sous-marines, qu’il rejoint en 1999 (sur le sous-marin nucléaire d’attaque (SNA) Casabianca), après une première affectation sur le porte-avions Foch, notamment dans le cadre de l’opération Trident.

De 2001 à 2003, il suit la formation du Génie Atomique. A l’issue, il rejoint la force d’action navale (FAN) pour servir sur le porte-avions Charles de Gaulle au sein du service Chaufferies, puis au poste de commandant adjoint navire (COMANAV) de la frégate de type Lafayette (FLF) Surcouf.

Il retourne aux FSM en 2008, et prend en 2009 les fonctions de COMANAV du SNA Emeraude, équipage rouge. En 2011, il rejoint l’Etat-major de la Marine (EMM) à Paris pour un premier poste en Etat-Major, toujours tourné vers le soutien des forces. En 2013, il rejoint Brest et l’escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (ESNLE), et prend en 2014 les fonctions de COMANAV du SNLE Le Vigilant, équipage bleu.

Après une première partie de carrière essentiellement tournée vers des postes à dominante opérationnelle et marqués par l’exploitation nucléaire, il entame en 2016 une seconde partie de carrière à terre. Affecté au sein de l’Etat-Major de la force océanique stratégique (EM ALFOST), il occupe successivement les postes de chargé des Infrastructures de la FOST, puis en 2019 de l’emploi des officiers au sein de la FOST.

Le 31 aout 2021, il prend la direction de l’Ecole de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire. Le CF Stanislas Guillou est marié et père de trois enfants. Il est chevalier de l’Ordre National du Mérite.

Un nouveau directeur à l’école de navigation sous-marine et de bâtiments à propulsion nucléaire

A propos de l’ENSM BPN

Implantée à Toulon, à proximité immédiate de l’Escadrille des Sous-marins Nucléaires d’Attaque (ESNA), l’Ecole de navigation sous-marine et des bâtiments à propulsion nucléaire a pour mission principale la formation et l’entrainement de tout le personnel embarqué sur les sous-marins d’attaque, ainsi que du personnel œuvrant sur le système propulsif du porte-avions « Charles de Gaulle ». Au fil des années, elle n’a cessé d’évoluer pour s’adapter aux mutations technologiques de l’arme sous-marine, dont la plus importante reste sans aucun doute l’avènement de la propulsion nucléaire. Initialement dénommée ENSM Toulon et consacrée exclusivement à la formation des équipages des sous-marins d’attaque, elle a vu son champ de compétences s’élargir avec l’implantation en son sein des moyens d’instruction et d’entrainement du personnel atomicien du porte-avions nucléaire « Charles de Gaulle ». L’ENSM BPN compte environ 80 militaires et personnels civils et dispose de 16 simulateurs pour préparer environ 600 personnes par an aux différentes fonctions assurées à bord, à tous les niveaux de responsabilités, du simple opérateur à l’ingénieur de quart.

L’Orion appareille pour une mission de chasse aux mines

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L’Orion appareille pour une mission de chasse aux mines
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Après plusieurs semaines à quai rythmées par un arrêt technique et des permissions estivales, le chasseur de mines Orion a repris la mer le 7 septembre 2021 avec un nouvel équipage. Le chasseur de mines s’est d’abord rendu au large de Sète dans le cadre d’une mission « surmines » avant de faire route vers Barcelone.

L’Orion appareille pour une mission de chasse aux mines

Le 14 septembre, l’Orion appareille de Barcelone pour se diriger vers Port-la-Nouvelle afin d’y sécuriser les approches lors d’une nouvelle semaine de chasse. 

Pendant son déploiement, l’Orion devrait effectuer des opérations sur l’épave de l’Alice Robert, ancien bananier de 83 mètres de long, réquisitionné par les allemands et lourdement armé. Torpillé par le sous-marin britannique Ultor en juin 1944, il gît aujourd’hui par 47 mètres de fond et contient toujours de nombreuses munitions qu’il convient de neutraliser. La présence de munitions dites « historiques » représente toujours un risque, en particulier pour la pêche et la plongée sous-marine.

L’Orion appareille pour une mission de chasse aux mines

Une fois sa première partie de mission terminée, l’Orion amorcera ensuite son transit retour vers Toulon pour participer à l’exercice Gabian 21.3.

L’Orion appareille pour une mission de chasse aux mines

L’heure de la rentrée pour la nouvelle promotion de mousses

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L’heure de la rentrée pour la nouvelle promotion de mousses
@ Marine nationale

Les 7 et 14 septembre, 237 jeunes, dont 40 filles, âgés de 16 à 18 ans ont fait leurs premiers pas dans la Marine nationale. En effet, 182 mousses ont intégré l’Ecole des Mousses à Brest et 55 mousses ont fait leur rentrée à l’antenne cherbourgeoise.

L’HEURE DE LA RENTRÉE POUR LA NOUVELLE PROMOTION DE MOUSSES

A Brest, c’est accompagnés par leurs proches que les jeunes gens ont découvert le Centre d’instruction naval (CIN) où il passeront les dix prochains mois, afin d’y suivre une formation militaire aussi riche qu’intense. Après une visite du site guidée par les mousses des anciennes promotions, les élèves ont assisté au traditionnel mot d’accueil du Directeur de l’Ecole des Mousses, le capitaine de frégate Eric Brothé.

Alexandre, 16 ans, originaire de Cholet a intégré l’Ecole des Mousses à Brest ce mardi : « J’ai souhaité intégrer la Marine nationale car j’étais attiré par le monde maritime, j’avais envie d’en apprendre plus ». Pour son père, présent à ses côtés « c’est une année de réflexion qui lui permettra de découvrir les métiers de la Marine nationale. A l’issue, il pourra choisir celui qu’il voudra exercer ».

En fin de journée, les mousses avaient rendez-vous au salon d’honneur du CIN pour la signature de leur contrat. Le Directeur de l’Ecole des Mousses leur a rappelé les droits et les devoirs qui leur incombe désormais en tant que marins et militaires. Il a souligné la conduite à tenir et les valeurs portées par la Marine nationale. A la fin de son discours, le capitaine de frégate Brothé a tenu à rassurer ces jeunes gens, venus des quatre coins de la France : « N’en doutez pas, nous serons présents. A aucun moment vous n’aurez l’impression d’être « seul au monde ». Vos cadres sont là pour vous, et seulement pour vous ».

Ouverte aux jeunes Français de 16 à 18 ans, l'Ecole des Mousses permet à ceux qui en ont l'envie de s'engager tôt dans la Marine. Elle offre une initiation rigoureuse au métier de marin militaire, dans un cadre prestigieux, pour en faire des matelots aptes à vivre et travailler en équipage sur des bâtiments de combat, des sous-marins, des bases aéronavales ou des groupes de fusiliers marins.

 

 

Le dernier voyage du Foudroyant

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Le dernier voyage du Foudroyant
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Après avoir transféré pour leur ultime « odyssée » les coques des ex-SNLE Le Tonnant le 11 septembre 2018 et de L’Indomptable le 9 mars 2020, le service des moyens portuaires de la base navale de Cherbourg a procédé à la manœuvre d’entrée et d’échouage du 

Le dernier voyage du Foudroyant

Foudroyant dans la forme 5 de Naval Group, le jeudi 9 septembre 2021. Sa déconstruction confiée à cet industriel par la Direction générale de l’armement (DGA) va donc pouvoir commencer.

Malgré l’aguerrissement des femmes et des hommes de la base à ce type d’opération, cette dernière reste toujours particulièrement délicate au vu des contraintes de hauteur d’eau liées aux infrastructures et aux exigences techniques pour procéder à la déconstruction de la coque.

 

En effet, les tolérances sur le positionnement longitudinal du Foudroyant posé sur sa ligne de tins sont de quelques centimètres et celles de la gîte, inclinaison transversale du navire, de l’ordre du ½ degré, soit quelques centimètres de décalage admissible sur la circonférence de la coque. Outre les qualités intrinsèques de chaque personne, le succès de cette opération réside donc dans le soin apporté à la coordination entre les moyens nautiques et les équipes à terre du groupe « bassins », illustration de la complémentarité indispensable entre les personnels militaires et civils de la base navale de Cherbourg.

Troisième sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) de la classe Le Redoutable sur un total de 6 bâtiments construits, le Foudroyant avait été lancé des cales de l’Arsenal de Cherbourg en décembre 1971 et admis au service actif en 1974. Il assurera sans faillir pendant plus de 20 ans la posture de dissuasion. Retiré du service en 1998, il rejoindra alors Cherbourg pour son démantèlement. 

Valeureux vaisseau de la Marine, il entre maintenant dans la dernière phase de son existence où, sous les mains expertes des industriels, il sera déconstruit en sous-produits dont la plupart seront revalorisés dans des filières ad hoc suivant le vieil adage « rien ne se perd, rien ne se crée : tout se transforme ».

Au terme de cette déconstruction d’une durée d’environ 14 mois, les deux dernières coques du Terrible et de L’Inflexible seront également traitées. Le Redoutable restera l’ultime témoin de l’âge d’or des M4, à l’abri dans la forme de radoub de la Cité de la Mer où il fascine chaque jour ses nombreux visiteurs.