hôtel de la marine

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vignette hôtel de la marine

Sémaphore de Batz

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Vignette SNLE le vigilant

Sémaphore de Brigognan

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Vignette Sémaphore de Brigognan

Sémaphore de Camarat

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Vignette Sémaphore de Camarat

Sémaphore de La Garoupe

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Sémaphore du cap Cépet

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Les bâtiments école en escale à Saint-Malo

Publié le

Auteur : La rédaction

saint malo batiments-école
@ Marine nationale

Du 23 au 26 novembre 2018, les bâtiments-école JaguarGuépardChacal et Tigre seront présents à Saint-Malo à l’occasion d’une relâche opérationnelle.

Ces bâtiments ont pour mission principale d’assurer l’instruction pratique à la navigation et à la manœuvre des élèves-officiers et de tout le personnel de spécialité « Navigateurs –Timoniers » de la Marine nationale. Dédiés essentiellement à l’apprentissage de la navigation côtière, ils effectuent également une fois par an des navigations plus longues qui permettent d’initier les élèves à la navigation hauturière. Les bâtiments-école participent également en permanence à la surveillance et à la sauvegarde de nos approches maritimes. Ils sont à ce titre équipés de moyens de lutte antipollution.

 

Formalités de visite

Accostés au quai Vauban, les bâtiments seront ouverts au public le samedi 24 novembre 2018 de 10h à 12h et de 13h30 à 17h. L’accès se fera sur présentation d’une carte nationale d’identité.

 

En savoir plus sur les bâtiments-école

Les bâtiments JaguarGuépardChacal et Tigre font partie d’une flotte de 8 bâtiments-école type Léopard, qui ont été admis au service actif entre 1982 et 1983. Basés à Brest, la principale mission de ces bâtiments est la formation à la navigation des marins.

Les huit bâtiments-école (LéopardPanthèreJaguarLynxGuépardChacalTigre et Lion) portent le nom de contre-torpilleurs qui se sont illustrés durant le début de la Seconde Guerre mondiale. Ces noms de fauves ont naturellement conduit à surnommer le groupe des bâtiments-école la « Ménagerie ». D’une longueur de 43 mètres pour 8,30 mètres de large, ces bâtiments accueillent 15 marins à leur bord. Une quinzaine d’élèves en moyenne sont embarqués durant les missions de formation.

saint malo batiments-école

Manche-mer du Nord - Petite mer, grands enjeux

Publié le

Auteur : La rédaction

PREMAR
@ Marine nationale

La Manche – mer du Nord est une zone clé pour la Marine nationale. Préfet maritime, commandant d’arrondissement et de zone maritimes de la Manche et de la mer du Nord, le vice-amiral d’escadre Philippe Dutrieux revient sur les spécificités et les opportunités propres à cette façade maritime.

 

COLS BLEUS : Quels sont les enjeux et problématiques maritimes en Manche – mer du Nord ?

VICE-AMIRAL D’ESCADRE PHILIPPE DUTRIEUX : Cette façade est, avant tout, un espace de circulation maritime aux conditions environnementales complexes. Le trafic entre l’Europe du Nord et le reste du monde y croise celui entre la France et le Royaume-Uni, faisant de cette zone, et du Pas-de-Calais en particulier, une des plus denses du monde. La zone se caractérise aussi par une concentration exceptionnelle d’activités socioéconomiques dont il convient d’organiser au mieux la cohabitation, tout en préservant la richesse des espaces naturels.

 

C. B. : Quelles sont les missions de la Marine nationale dans la région ?

VAE Ph. D. : La sauvegarde de la vie humaine est ma priorité et dicte l’organisation des missions. Le Centre opérationnel de la Marine (Com), à Cherbourg, assure 24 h/24, 365 jours par an la sécurité en mer et la protection de nos côtes. Il coordonne un réseau parfaitement organisé, directement ou via les centres régionaux opérationnels de surveillance et de sauvetage (Cross). L’activité a connu une nette augmentation cette année, liée au phénomène migratoire dans le Pas-de-Calais. La Marine contribue aussi à la sécurisation globale des approches maritimes. Elle participe à celle des ferries transmanche avec des équipes de protection et une capacité d’intervention immédiate de fusiliers marins en cas d’alerte. Enfin, au socle traditionnel des missions de service public, telles que la neutralisation des engins explosifs par le groupe de plongeurs démineurs, s’ajoutent des missions de surveillance de l’environnement marin ou de contrôle des pêches.

 

C. B. : De quels moyens disposez-vous pour les mener à bien ?

VAE Ph. D. : Les moyens de la Marine lui permettent d’intervenir au large comme dans la bande côtière. Trois patrouilleurs de la Marine nationale et deux de la gendarmerie maritime sont basés à Cherbourg, ainsi que le groupe de plongeurs démineurs et son bâtiment base, le Vulcain. Deux hélicoptères, un Dauphin et un Caïman Marine, effectuent essentiellement des missions de service public. La gendarmerie maritime arme, notamment, quatre pelotons de sécurité maritime et portuaire et quatre vedettes côtières. Deux remorqueurs de haute mer affrétés (Abeille) et un bâtiment d’assistance spécialisé dans la lutte antipollution affrété complètent le dispositif à la mer. Enfin, la chaîne sémaphorique veille, avec ses 14 unités, sur nos approches.

 

C. B. : Comment votre action s’articule-t-elle avec celle des autres acteurs ?

VAE Ph. D. : Nous travaillons en étroite collaboration avec les administrations participant à l’action de l’État en mer : douane, affaires maritimes et sécurité civile, ainsi qu’avec la Société nationale de sauvetage en mer (SNSM), mais aussi, pour le volet renseignement, avec les forces de sécurité intérieure. Nous coopérons également étroitement avec nos voisins britanniques et belges.

C. B. : Comment se dessine le rôle de la Marine dans la zone à l’avenir ?

VAE Ph. D. : À l’horizon 2030, un haut niveau de sécurité maritime et portuaire sera plus que jamais nécessaire pour conforter l’attractivité économique de la façade, véritable porte de l’Europe. La création d’une frontière en Manche, consécutive au Brexit, créera des besoins accrus de surveillance et de contrôle. Enfin, l’émergence prochaine de zones dédiées aux énergies marines renouvelables et le renforcement des zones de protection de l’environnement nécessiteront la mise en place de politiques transfrontalières et durables. Quatre projets de parcs éoliens totalisant une puissance de près de 2 GW sont déjà en cours de développement, avec les premiers travaux pour 2021. Si le développement de la filière hydrolienne en est encore, pour sa part, à un stade plus précoce, le Raz-Blanchard pourrait offrir une opportunité de développement commercial en la matière.

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