Un nouveau commandant pour Le Téméraire

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pour Le Téméraire
@ Marine nationale

Le 8 septembre 2021, le capitaine de vaisseau (CV) Cyrille Pungier a été reconnu comme nouveau commandant du sous-marin nucléaire lanceur d’engins (SNLE) Le Téméraire, équipage rouge par le CV Benoît Frankowski, commandant l’escadrille des sous-marins nucléaires lanceurs d’engins (ESNLE). Il succède au CV Jérôme Colonna d’Istria.

Un nouveau commandant pour Le Téméraire

La cérémonie de passation de commandement s’est déroulée en présence de délégations du conseil départemental de la Haute-Marne et du 501ème régiment de chars de combat, parrainés avec Le Téméraire, de représentants accompagnés d’un drapeau de l’association générale des amicales de sous-mariniers (AGASM) et de familles de membres de l’équipage. A cette occasion plusieurs sous-mariniers méritants ont été récompensés pour l’exemplarité de leur travail et leur sens de l’engagement.

Originaire de Toulon (Var), entré à l’Ecole navale en 1997, le capitaine de vaisseau Cyrille Pungier a consacré l’essentiel de sa carrière aux forces sous-marines qu’il rejoint en 2001. Il y sert essentiellement sur les sous-marins nucléaires d’attaque (SNA), dans les postes de chef de service, de responsable des opérations (COMOPS) puis comme commandant en second à bord des SNA Emeraude, Casabianca, Rubis et Perle. Il effectue également trois patrouilles opérationnelles de dissuasion à bord du SNLE M4 L’Indomptable et commandera le patrouilleur de surveillance des sites Athos, basé à Bayonne, en 2004.

Un nouveau commandant pour Le Téméraire

Breveté de l’école de guerre, promotion Maréchal Juin de 2011 à 2012, il prend le commandement du SNA Perle de 2014 à 2016 puis du SNA Saphir de 2016 à 2017 avant de prendre les fonctions de commandant en second du SNLE Le Terrible à bord duquel il effectue deux patrouilles opérationnelles de dissuasion.

Marié et père de quatre enfants, le CV Cyrille Pungier totalise environ 26 000 heures de plongée sur sous-marin. Il est chevalier de la Légion d’honneur et de l’Ordre national du mérite et titulaire de la croix du combattant.

A propos du SNLE Le Téméraire

Le SNLE Le Téméraire mesure 138 mètres de long et déplace 14 200 tonnes en plongée. Admis au service actif en 1999, il est armé par deux équipages de 110 marins. Il emporte 16 missiles stratégiques M51 de portée intercontinentale. Il est l’un des 4 SNLE qui assurent la permanence à la mer de la dissuasion en garantissant la possibilité d’exécuter à tout moment une frappe nucléaire avec leurs missiles balistiques. La dissuasion constitue l’assurance vie de la Nation contre toute menace d’origine étatique, d’où qu’elle vienne et quelle qu’en soit la forme, visant les intérêts vitaux de la France.

FAA  - L’exercice LANMEKOL 21 au profit des bâtiments de surface

Publié le

Auteur : La rédaction

FAA  - L’exercice LANMEKOL 21 au profit des bâtiments de surface
@ Marine nationale

Du 7 au 9 septembre 2021, les Forces armées aux Antilles (FAA) ont conduit la deuxième édition de l’exercice LANMEKOL en mer des Caraïbes, exercice annuel dédié à la préparation opérationnelle des différents bâtiments de surface des FAA. 

FAA  - L’EXERCICE LANMEKOL 21 AU PROFIT DES BÂTIMENTS DE SURFACE

Sous le commandement tactique du commandant de la frégate de surveillance Germinal, le patrouilleur Antilles-Guyane La Combattante, le remorqueur portuaire côtier Maïto, le nouveau Dauphin N3 du détachement de la flottille 35F et le Germinal ont conduit un entraînement mutuel ambitieux.  

L’objectif de LANMEKOL est de profiter de la présence à la mer de nombreux bâtiments pour mener des exercices conjoints. 

FAA  - L’EXERCICE LANMEKOL 21 AU PROFIT DES BÂTIMENTS DE SURFACE

Les activités entre les bâtiments se sont enchaînées durant trois jours. Les bâtiments se sont entraînés à combattre contre des attaques asymétriques, mais également à faire face à des menaces plus conventionnelles en exécutant des tirs d’artillerie. Dans la logique du combat de haute intensité, les équipages ont dû faire face à de nombreuses simulations de feux et de voies d’eau. Ils se sont également exercés au transfert par embarcations de pompiers pour porter assistance à une autre unité et, in fine, à l’évacuation du bâtiment. Ces entraînements mutuels ont également permis de conduire des manœuvres d’hélitreuillage, de mouillage et de remorquage, manœuvres délicates nécessaires au maintien des qualifications opérationnelles. 

FAA  - L’EXERCICE LANMEKOL 21 AU PROFIT DES BÂTIMENTS DE SURFACE

LANMEKOL 21 a aussi permis d’améliorer l’interopérabilité de la Marine nationale avec d’autres administrations, notamment la Gendarmerie nationale, dans la zone Antilles. Le Germinal a accueilli à son bord le général de brigade Vaquette, commandant la Gendarmerie nationale aux Antilles, et permis aux pilotes des hélicoptères de type Ecureuil de la Gendarmerie nationale en Martinique de se qualifier aux appontages et décollages sur et depuis un bâtiment en mer. 

Les 1 000 militaires des FAA garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis les départements de la Martinique et de la Guadeloupe. Ils constituent un dispositif interarmées de premier plan sur le théâtre caraïbe, en coordination avec les forces armées en Guyane. Aux Antilles, les forces armées assurent des missions de souveraineté et de coopération régionale, et conduisent trois missions spécifiques : l’action de l’État en mer, sous l’autorité du délégué du Gouvernement pour l’action de l’État en mer afin de combattre efficacement le narcotrafic en mer et de coordonner la mise en œuvre des plans d’urgence en mer ; le secours aux populations en cas de catastrophes naturelles ou de situations humanitaires graves dans la zone ; la participation à une opération militaire dans un environnement national ou multinational comme à une évacuation de ressortissants.  

Un nouveau directeur au Centre d’Interprétation et de Reconnaissance

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau directeur au Centre d’Interprétation et de Reconnaissance
@ Marine nationale

Le 6 septembre 2021, le capitaine de frégate (CF) Magnan a pris les fonctions de directeur du Centre d’interprétation et de Reconnaissance Acoustique (CIRA) à l’occasion d’une cérémonie militaire au cours de laquelle ont été remises plusieurs décorations, valorisant ainsi l’engagement opérationnel des récipiendaires : médaille militaire, citation sans croix avec agrafe SNLE, médaille de la défense nationale.

Directeur d’une unité engagée en permanence dans les opérations et tournée vers l’innovation, le CF Magnan a insisté sur les qualités militaires, maritimes et professionnelles que doit cultiver chaque membre de l’équipage du CIRA, avec une mission bien précise : contribuer de toutes ses forces à la classification précise du contact acoustique ennemi, afin de le neutraliser le cas échéant. Cette cérémonie s’inscrit par ailleurs dans un cycle de rentrée marqué par plusieurs temps fort d’aguerrissement, placés sous le signe de la cohésion. 
La dynamique est donc lancée, afin d’affronter sereinement les enjeux qui se présentent devant l’étrave d’un CIRA résolument tourné vers l’avenir, qu’ils soient techniques (exploration du domaine de l’ultra-basse fréquence), opérationnels (mise à jour de la base de données de renseignement d’origine acoustique), humains (formation des jeunes opérateurs sonar comme des analystes confirmés en guerre acoustique, également appelés « oreilles d’or »). 

Un nouveau directeur au Centre d’Interprétation et de Reconnaissance



A propos du CIRA 
Crée en 1983, le Centre d’Interprétation et de Reconnaissance Acoustique (CIRA), implanté à Toulon et rattaché à la Force Océanique Stratégique (FOST), compte 65 marins et personnels civils, dont 45 analystes en guerre acoustique. 4 grandes missions lui sont confiées : 
- Soutien opérationnel des forces : le CIRA déploie en permanence des analystes en guerre acoustique à bord des unités dédiées aux missions de lutte sous-marine (SNLE, SNA, FREMM) sur tous les théâtres d’opérations où la Marine nationale est engagée ; 
- Analyse et renseignement : le CIRA collecte les enregistrements de signaux acoustique, procède à leur analyse approfondie, et les insère dans une base de donnée acoustique mise à jour en continu, qu’elle diffuse ensuite aux unités concernées ; 
- Expertise : le CIRA est l’expert de la classification et de la discrétion acoustique. Il développe, en lien avec les autres autorités organiques, DGA, et le tissu industriel local, des outils techniques dédiés à l’exploitation et l’analyse de tous les signaux acoustiques recueillis ; 
- Formation : le CIRA forme tous les opérateurs sonar embarqués sur sous-marin ou frégate, hommes ou femmes, qu’ils soient jeunes veilleurs sonar ou analystes confirmés. Une quinzaine de formations sont dispensées chaque année. Depuis 1983, 230 "oreilles d'or" y ont été brevetés.

Le Maroa en mission de surveillance aux Tuamotu

Publié le

Auteur : La rédaction

Le Maroa en mission de surveillance aux Tuamotu
@ Marine nationale

Du 23 août au 3 septembre 2021, le Remorqueur portuaire côtier (RPC) Maroa a patrouillé dans l’archipel des Touamotu dans le cadre d’une mission de surveillance maritime. Au cours de cette mission, le Maroa a ainsi reporté le trafic maritime tout en veillant à la préservation du milieu maritime et côtier de la Polynésie française.

Le Maroa en mission de surveillance aux Tuamotu

Lors de son déploiement, le Maroa a également mené une mission de reconnaissance et d’expertise antipollution du palangrier chinois Shen Gan Shun échoué sur l’atoll d’Arutua depuis le 21 mars 2020. Il s’est rendu au plus près du bateau afin d’évaluer les conséquences du déplacement de celui-ci sur le récif lors du dernier épisode de forte houle connu par l’archipel. L’utilisation du drone a permis de démontrer l’absence de pollution et de mettre en évidence les fragilités de la coque.

Ces 10 jours à la mer ont également été l’occasion pour l’équipage, suite au rotary annuel, de mécaniser certains exercices, notamment dans le domaine de la sécurité et de la manœuvre. Grâce à cette patrouille, l’ensemble de l’équipage est paré à assurer les missions qui sont celles du Maroa et plus particulièrement celles conduites dans le cadre de l’action de l’État en mer.

Le Maroa en mission de surveillance aux Tuamotu

Les 950 militaires des forces armées en Polynésie française (FAPf) constituent un dispositif interarmées prépositionné à dominante Marine, qui, avec les Forces armées en Nouvelle Calédonie (FANC), a pour principale mission d’assurer la souveraineté de la France sur le « théâtre Asie Pacifique ». Il permet à la France d’assumer sa place de nation riveraine du Pacifique, d’intervenir en cas de catastrophe naturelle mais également de lutter contre les menaces grandissantes comme les trafics illégaux et d’animer la coopération militaire régionale avec l’ensemble des pays riverains de la zone pacifique

FAZSOI  - Quatre bâtiments s’entraînent conjointement dans la zone sud de l’océan Indien

Publié le

Auteur : La rédaction

FAZSOI  - Quatre bâtiments s’entraînent conjointement dans la zone sud de l’océan Indien
@ EMA

Du 30 août au 5 septembre, quatre navires des Forces armées dans la zone Sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont profité d'une période commune de déploiement pour conduire des activités de préparation opérationnelle spécifiques. 

Cet entraînement mutuel a été organisé en deux phases. Entre le 30 août et le 1er septembre, les frégates de surveillance (FS) Floréal et Nivôse ainsi que le patrouilleur Le Malin ont porté leur effort sur des entraînements à la manœuvre nautique, en particulier le ravitaillement à la mer. Cette manœuvre délicate requiert du sens marin et de la précision. Elle permet aux bâtiments de la Marine nationale déployés de maintenir une présence permanente dans leur zone d’opération, en bénéficiant de ravitaillements réguliers en carburant, vivres et munitions par des bâtiments ravitailleurs.  

Image removed.
Quatre bâtiments s’entraînent conjointement dans la zone sud de l’océan Indien

Cet exercice a également été l’occasion d’entrainer les équipages du Malin et du Floréal à la conduite d'opérations de visite de navires soupçonnés de trafics illicites. Outre la nécessaire maîtrise du droit maritime international, ces opérations nécessitent une coordination importante. Il s'agit de synchroniser la manœuvre du bâtiment, pour rester au contact du navire suspect, la mise en œuvre de l’artillerie pour exécuter des tirs de police le cas échéant, et la mise en œuvre de l’équipe de visite par embarcations rapides.  

Les équipes de visite du Floréal puis du Malin se sont ensuite déployées sur l’autre navire, afin de dérouler un scénario adapté aux missions principales de chacune : lutte contre le narcotrafic pour le Floréal et police des pêches pour le Malin. Cet entraînement, au plus proche du réel, participe ainsi à la montée en puissance des capacités opérationnelles des unités marines des FAZSOI.  

FAZSOI  - QUATRE BÂTIMENTS S’ENTRAÎNENT CONJOINTEMENT DANS LA ZONE SUD DE L’OCÉAN INDIEN
Quatre bâtiments s’entraînent conjointement dans la zone sud de l’océan Indien

Au cours de la 2nde phase, le 5 septembre, la FS Floréal et le bâtiment de soutien et d’assistance outre-mer Champlain, tous deux en mission de surveillance de la zone sud de l'océan Indien, se sont rejoints au large de Mayotte. Ils ont pu réaliser différents exercices et aiguiser leur savoir-faire.   

Les 1 700 militaires déployés aux FAZSOI garantissent la protection du territoire national et animent la coopération régionale depuis La Réunion et Mayotte. Les FAZSOI constituent le point d’appui principal du théâtre « océan Indien » pour lutter contre de nouvelles menaces comme le trafic de stupéfiants, assurer la surveillance des zones économiques exclusives (ZEE) associées à l’ensemble des îles de la zone de responsabilité et conserver une capacité régionale d’intervention rapide.

FANC - Exercise franco-japonais Oguri-Verny

Publié le

Auteur : La rédaction

FANC - Exercise franco-japonais Oguri-Verny
@ EMA

Le 17 septembre 2021 au large de la Nouvelle-Calédonie, les forces maritimes d'autodéfense du Japon (JMSDF) et les Forces armées en Nouvelle-Calédonie (FANC) ont organisé l’exercice bilatéral « Oguri-Verny1 ». Le destroyer japonais JS SHIRANUI s’est notamment entrainé avec l’avion maritime Gardian des FANC2 lors d’exercices de défense aérienne.

FANC : exercise franco-japonais “Oguri-Verny”
Exercise franco-japonais Oguri-Verny

Cet entraînement conjoint visait plusieurs objectifs : améliorer l’interopérabilité tactique, renforcer la coopération entre les deux forces armées partenaires et améliorer la compréhension mutuelle des enjeux dans la région Indopacifique, où la France et le Japon coopèrent pour promouvoir un espace Indopacifique libre, sûr et ouvert.

Dans la continuité de cet entraînement, une escale du bâtiment japonais JS SHIRANUI est prévue le 18 septembre à Nouméa. Aucune visite à terre n’est planifiée pour le personnel du bâtiment, conformément aux règles sanitaires et de confinement fixées par les autorités de Nouvelle-Calédonie.

FANC : exercise franco-japonais “Oguri-Verny”
Exercise franco-japonais Oguri-Verny

1 « Oguri Verny »: François Léonce VERNY (1837-1908) était un polytehcnicien et ingénieur maritime français qui a supervisé, avec OGURI Tadamasa Kosukenosuke, le haut responsable de la marine de guerre impériale, la construction de l’installation qui est devenue l’arsenal naval de Yokosuka. Yokosuka et Brest sont des villes jumelées depuis novembre 1970 en hommage à ce partenariat naval historique entre la France et le Japon.

2 un F200 Gardian du DET 25F 

Au sein de leur zone de responsabilité permanente, les 1 450 militaires des forces armées en Nouvelle-Calédonie ont pour principales missions d’assurer la souveraineté de la France, d’animer la coopération régionale et d’entretenir des relations privilégiées avec l’ensemble des pays riverains. Les FANC engagent régulièrement leurs moyens pour des opérations d’aide aux populations, en appui des autres services de l’État.

Sources : État-major des armées
Droits : EMA

 

Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales

Publié le

Auteur : La rédaction

Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales
@ Marine nationale

Pour ce numéro de la rentrée, le podcast ÉCHO prend place à bord du BCR Somme, un des deux bâtiments de commandement et de ravitaillement de la Marine nationale, de classe Durance. 

Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales
Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales

Souvent peu connus mais pourtant toujours présents dans les forces navales, les bâtiments ravitailleurs sont indispensables pour permettre à une force navale de durer en haute mer en s'affranchissant du réseau de bases navales. Rencontre avec le capitaine de frégate Grégory Guiran, commandant du BCR Somme.

L’épisode est disponible sur les principales plateformes d’écoute via le lien suivant : https://linktr.ee/CesMarine ou via le QR code à flasher.

Deux fois par mois, ECHO, le podcast du Centre d’Etudes Stratégiques de la Marine (CESM), reçoit un invité qui partage ses connaissances et son expertise sur un sujet précis de stratégie navale.

Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales
Episode 9 - Le ravitaillement à la mer : manœuvre essentielle pour les forces navales

Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire

Publié le

Auteur : La rédaction

Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire
@ Marine nationale

Parti de Toulon début septembre pour un déploiement de courte durée en Méditerranée centrale, la patrouille effectuée par le Bâtiment de soutien et d’assistance métropolitain (BSAM) Loire s’inscrivait dans le cadre d’une posture de vigilance pour contribuer à l’appréciation de la situation dans toute la zone de responsabilité permanente de CECMED.

Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire
Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire

Elle a permis à l’équipage de renouer avec un théâtre opérationnel complexe, impliquant une veille et un regard critique sur tout ce qui s’y passe, offrant ainsi au contrôleur opérationnel un capteur national en mesure de détecter une situation anormale dans la profondeur.

Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire
Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire

Articulée autour de quelques jours de relâche en Crête au port de La Sude dans une ambiance et un cadre sanitaire permettant de renouer avec les escales à l’étranger, cette mission a offert un moment de cohésion attendu des jeunes marins embarqués récemment dans la Marine et à bord de la Loire.

Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire
Retour de Méditerranée centrale pour le BSAM Loire

En parallèle de la mission, l’équipage a poursuivi son entraînement notamment grâce au renfort d’une Équipe de défense et d’interdiction maritime (EDIM) de 6 fusiliers marins du Bataillon de fusiliers marins (BFM) Détroyat embarquée à bord pour l’occasion. La Loire s’est accostée à Toulon le 19 septembre pour pouvoir enchaîner avec l’exercice GABIAN.

Un nouveau commandant pour le PAG La Confiance

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pour le PAG La Confiance
@ Marine nationale

Le 23 juillet 2021, le capitaine de vaisseau Eric Aymard a fait reconnaitre le lieutenant de vaisseau Guyotjeannin comme nouveau commandant du PAG La Confiance. Il succède au capitaine de corvette Faivre d’Arcier.

Le 23 juillet 2021, le capitaine de vaisseau Eric Aymard alors Commandant de la Zone Maritime Guyane et adjoint du général commandant les Forces Armées en Guyane, a fait reconnaitre le lieutenant de vaisseau Guyotjeannin comme nouveau commandant du Patrouilleur Antilles Guyane La Confiance. Il succède au capitaine de corvette Faivre d’Arcier. 

Un nouveau commandant pour le PAG La Confiance
Un nouveau commandant pour le PAG La Confiance



De spécialité Lutte Sous la Mer, le lieutenant de vaisseau Thibaut Guyotjeannin est affecté en 2013 sur la FASM La Motte-Picquet en tant que chef de secteur MOLSM/AVIA. En 2016, il devient commandant en second du BBBPD Styx. Breveté de l’Ecole des Systèmes de Combat et Opérations aéromaritimes en 2017, il occupe ensuite le poste de chef du service Lutte Sous la Mer de la FASM La Motte-Picquet durant deux années puis de la FREMM DA Alsace

Sous le commandement du capitaine de corvette Faivre d’Arcier, le PAG La Confiance aura assuré la fonction d’OTC d’une opération renforcée de police des pêches Mokarran 2020 en présence d’un détachement de commandos marines, conduit le premier arrêt technique délocalisé de deux mois à Curaçao, effectué deux déploiements opérationnels aux Antilles et participé à l’exercice TRADEWINDS 2021. Il a de plus effectué 6 missions TITAN de sécurisation maritime des tirs de fusées depuis le Centre Spatial Guyanais ainsi que 18 missions de police des pêches dont 4 ont amené l’équipage à conduire un déroutement des navires en situation d’infraction. 

Le PAG La Confiance a récemment rejoint la Martinique pour conduire un arrêt technique majeur.

Un nouveau commandant pour l’Eglantine

Publié le

Auteur : La rédaction

Un nouveau commandant pout l’Eglantine
@ Marine nationale

Le 31 août 2021, le vice-amiral Arnaud Provost-Fleury, adjoint organique à Brest de l’amiral commandant la Force d’action navale, a fait reconnaitre le maître principal (MP) Thierry Libouban comme commandant du Bâtiment d’instruction à la navigation (BIN) Eglantine en remplacement du maître principal (MP) Frédéric Wagner.

Entré dans la Marine Nationale au CIN Querqueville, le maître principal Thierry Libouban obtient le brevet d'équipage et choisit la spécialité de timonier en novembre 1991.

 

Diplômé du brevet élémentaire de timonier au CIN Saint­ Mandrier, il embarque sur le transporteur de chalands de débarquement (TCD) Orage. Ce sera un début de carrière riche en jours de mer et opérations puisque l'actualité de l'époque lui permet de naviguer dans le golfe arabo-persique et de participer aux conflits sur les territoires de l'ex-Yougoslavie.

 

En 1994, il obtient le brevet d'aptitude technique de timonier. Il choisit le Bâtiment de soutien mobile (BSM) Loire à bord duquel, il navigue de la mer Baltique à l'Afrique de l'Ouest, participant à des exercices de soutien aux chasseurs de mines et à des missions humanitaires. Jusqu’en 1996, lorsqu’il est sélectionné pour partir une année en campagne sur le Bâtiment atelier polyvalent (BAP) Jules Verne, basé à Djibouti.

Un nouveau commandant pout l’Eglantine
Un nouveau commandant pout l’Eglantine

De retour en métropole, il est affecté sur la Frégate anti-aérienne (FAA) Jean Bart. Pendant cette affectation, il est sélectionné pour suivre le brevet supérieur de navigateur. A l'issue de son stage embarqué sur le Chasseur de mines tripartite (CMT) Capricorne, il reçoit en septembre 2000 sa première affectation en tant que chef de secteur passerelle sur le Patrouilleur de haute mer (PHM) PM L 'Her. Pendant 4 années, il fera ses preuves à ce poste sur différents théâtres d'opérations de la mer Baltique à la Méditerranée, de la mer des Caraïbes aux côtes de l'Afrique. Après plusieurs stages sur les différents voiliers, il obtient, en 2004, une affectation sur la goélette Belle Poule. Ses navigations l'amèneront jusqu’en Méditerranée et sa plus belle expérience restera la course Paimpol-Reykjavik, sur la route des Terre-neuvas. Motivé pour continuer dans cette voie, il sera affecté sur le dundee Mutin, en tant que commandant en second.

Fort de ses expériences, il se proposera naturellement de patronner le yawl LaGrande Hermine, voilier école dépendant de l'Ecole Navale. Le 13 octobre 2013, il devient le premier commandant de cette nouvelle unité.

Après dix années sur voiliers-écoles, il retourne sur un bâtiment de combat de la force d'action navale et est affecté sur le Bâtiment d’expérimentation de guerre des mines (BEGM) Thétis. Il y apporte son expertise dans la mise en œuvre de drones. Ses navigations lui permettent aussi de s'exercer aux contrôles des pêches, en Atlantique et au nord de la Lybie, et aux contrôles des flux migratoires en mer avec la fonction de garde-côte européen.

En août 2017, il rejoint la Frégate multi-missions (FREMM) Aquitaine. A son bord, il participe à une opération de lutte anti-sous-marine avec des unités américaines dans le grand Nord. En 2018, il contribue au succès de l'opération HAMILTON au large de la Syrie.

Il obtient par la suite le brevet de maîtrise de sa spécialité et contribue à la formation des jeunes marins en tant que commandant en second du Bâtiment école (BE) Jaguar.

Admis au service actif en 1992, le bâtiment d’instruction à la navigation Églantine est un bâtiment ayant pour mission principale l'instruction à la navigation pour les élèves de l'École navale.

Leur mission secondaire est tournée vers le service public : la surveillance des zones de pêche et l'assistance aux missions des bâtiments hydrographiques.

Basé à Brest, d’une longueur de 28 mètres et d’une largeur de 8 mètres, il est armé par un équipage de 13 marins et possède une capacité d’accueil de 12 élèves.

La ville marraine de l’Églantine est Pornic (Loire-Atlantique)

2 bâtiments de ce type sont en service dans la marine nationale. Tous deux sont basés à Brest